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27 avril 2025
PARFUM DE VENDETTA ENTRE MIMI ET IDY
Entre Idrissa Seck et son prédécesseur Aminata Touré, une guerre ouverte s’est installée et pourrait devenir bien plus préoccupante, dans les jours à venir
Demain, le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) sera officiellement installé. Mais entre Idrissa Seck et son prédécesseur Aminata Touré, une guerre ouverte s’est installée et pourrait devenir bien plus préoccupante, dans les jours à venir.
Un train peut en cacher un autre. Cette expression, l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) doit bien la garder dans un coin de sa tête. A peine sa mission ‘’finie’’ par le chef de l’Etat, Aminata Touré dite ‘’Mimi’’ voit une chasse aux sorcières lancée contre elle par son successeur à la position de troisième personnalité de l’Etat. Si ce qui devait être une cérémonie de passation de service, le 6 novembre dernier, a laissé place à une formalité administrative de la présidente sortante du Cese, l’arrivée d’Idrissa Seck aux côtés du président de la République s’annonce sous de mauvais auspices pour l’ancienne ministre de la Justice qui essuie les coups venant de son successeur. Une vendetta qui s’annonce sans merci. Et vu le tempérament de la concernée, cela risque d’aboutir sur un véritable pugilat.
En effet, c’est un secret de polichinelle qu’une inimitié profonde préside aux relations entre Mimi Touré et Idrissa Seck. Depuis le départ de l’ancien maire de Thiès, en septembre 2013, de la coalition Benno Bokk Yaakaar, qui avait porté, un an plus tôt, le président Macky Sall au pouvoir, une certaine animosité s’est installée entre les deux ex-Premiers ministres. Un an après l’installation du nouveau président, le patron de Rewmi disait déjà que ‘’Deuk bi doxoul’’ (le pays n’avance pas).
Ces critiques d’un allié de l’époque s’étaient accompagnées de rappels à Macky Sall de respecter sa promesse de baisser le prix des denrées ou encore de confirmer l’information selon laquelle 417 milliards francs CFA avaient été laissés par le président sortant Abdoulaye Wade dans les caisses de l’Etat, alors que le ministre des Finances ne cessait de crier que ‘’les caisses de l’Etat étaient vides’’.
Mimi Touré ne s’était pas fait pas prier pour remettre Idrissa Seck à sa place. Elle s’est alors érigée en alter ego du nouveau président du Cese, répondant du tac-au-tac à toutes ses saillies contre le régime. Ce fut le cas, lorsque qu’il s’en est pris aux forces de l’ordre, après la mort de l’étudiant Fallou Sène, en les traitant de ‘’peureuses’’. L’envoyée spéciale auprès du chef de l’Etat avait souligné l’indécence de leader de Rewmi de chercher à exploiter politiquement cet évènement malheureux. ‘’C’est irresponsable, pour un ancien Premier ministre qui s’asseyait à la table du Conseil national de sécurité. Il est exigé de sa part les plus plates excuses envers tous ces hommes et femmes qui sont prêts à sacrifier leur vie pour la sécurité des citoyens’’, disait-elle.
Après l’appel d’Idrissa Seck au boycott des manifestations de Macky Sall en direction de la Présidentielle du 24 février 2019, Mimi Touré était montée au créneau pour recadrer le candidat du parti Rewmi. Sur les réseaux sociaux, elle avait réagi en ces termes : ‘’L’appel désespéré d’Idrissa Seck est à la hauteur du sentiment de défaite cuisante qui l’habite déjà. Les populations sénégalaises reconnaissent les avancées concrètes réalisées en sept ans et manifestent leur adhésion au président Macky Sall dont le bilan a impacté leur vie de tous les jours. Idrissa Seck, dont les discours n’ont épargné personne, ni nos concitoyens chrétiens, encore moins la Oumma musulmane qui est encore choquée par son hérésie ‘bakkanique’, saura dans exactement quatre semaines ce que les électeurs pensent de sa démarche politique.’’
Idrissa Seck, désormais en position de force
Mais aujourd’hui, le vent a tourné. C’est bien le nouveau président du Cese qui est en position de force. Adoubé en plus par son nouvel allié tout-puissant. D’ailleurs, même si le chef de l’Etat n’a pas remplacé Mimi Touré par Idrissa Seck dans le dessein de l’humilier - mais on ne sait jamais - en tout cas, cela est analysé comme tel.
Et les premiers actes posés par le leader de Rewmi n’augurent rien de bon et montrent qu’il est loin d’avoir oublié ce passé récent. Après avoir refusé d’assister à la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Idrissa Seck fait le grand ménage derrière l’ancienne ministre de la Justice. Les conseillers spéciaux, conseillers techniques, chargés de mission, chef et attaché de cabinet ont tous, sans exception, reçu des attestations de cessation de service au Cese. Cette démarche peut être compréhensible, puisque les hommes politiques aiment travailler avec leurs hommes de confiance.
Mais, crime de lèse-majesté, Idrissa Seck aurait déjà commandité un audit de la gestion de Mimi Touré. Sous nos cieux, il est rare, pour ne pas dire plus, de voir un responsable fouiller la gestion d’un allié. Dans ce cas de figure, le néo-président aurait pu avoir un rapport détaillé de la situation du Conseil économique, social et environnemental, s’il avait voulu s’asseoir avec son prédécesseur.
Dans une réaction parue dans la presse, hier, Mimi Touré a, d’ailleurs, précisé que ‘’tous les documents sont sur place’’. ‘’Il est dommage, a-t-elle ajouté, que le nouveau président du Cese (Idrissa Seck) ne soit pas venu à la passation de service pour qu’on lui fasse directement et en détail le point. Il a fait interdire l’accès aux locaux du Cese au directeur administratif financier (Mandiaye Diop) et au directeur des ressources humaines (Dame Camara) qui devraient faire le point détaillé à ses collaborateurs’’.
Avec 25 ans d’expérience dans la Fonction publique internationale, ce n’est pas à l’ancienne Premier ministre que l’on apprend les rouages de la gestion administrative et politique.
Par contre, ce qui est sûr, c’est que Mimi Touré ne va pas se laisser faire et a déjà montré les crocs. Après qu’elle a été débarquée du Cese, des accusations de ‘’malversations’’ ont été soulevées dans la presse comme le motif de son limogeage. D’autres indiscrétions soutenaient même que le président a des ‘’bombes’’ sur sa gestion.
Ce à quoi elle a répondu : ‘’Je voudrais informer l’opinion nationale et internationale que j’ai eu à diriger le Conseil économique, social et environnemental pendant 16 mois en stricte conformité avec les règles et standards de bonne gestion. Les documents de vérification sont en ordre et disponibles au niveau de l’institution, ainsi que ma déclaration de patrimoine déposée à l’Ofnac.’’
Elle a ensuite monté d’un ton pour prévenir : ‘’Nul ne saurait, à cette étape de ma vie administrative et politique, ternir ma réputation et mon intégrité. Je me réserve le droit d’ester en justice contre toute tentative de diffamation ou d’intimidation.’’
A ce stade, tous les signes d’un règlement de comptes entre le leader du Rewmi et l’ex-présidente de Cese sont déjà présents. La seule équation à résoudre, c’est jusqu’où ira cette ‘’vendetta’’.
DES SPECIALISTES EVOQUENT LE VIRUS DU COXSACKIE
Une mystérieuse maladie contractée par des pêcheurs s’est répandue à Thiaroye sur mer. Une maladie qui serait d’origine virale selon le dermatologue Ibrahima Ndiaye
Les populations de Thiaroye-sur-mer ne dorment plus sur leurs deux oreilles. En effet, une mystérieuse maladie contractée par des pêcheurs s’est répandue à Thiaroye sur mer. Une maladie qui serait d’origine virale causée par le virus coxsackie, selon le dermatologue Ibrahima Ndiaye. À l’en croire, il n’y a qu’un virus qui peut atteindre aussi rapidement un groupe de personnes comme une sorte d’épidémie.
« Quand j’ai regardé les lésions, en tant qu' expert en dermatologie, cela ressemble à une réaction allergique à quelque chose mais c’est loin de là. Comme c’est une infection qui a touché un groupe comme une sorte d’épidémie, je pense que l’origine reste une origine virale. Il y a qu’un virus qui peut faire cela. C’est la raison pour laquelle on pense au virus coxsackie qui est une maladie virale contagieuse », fait-il savoir.
Joint par téléphone, le spécialiste définit les symptômes de la maladie. « Le coxsackie est un virus qui donne le syndrome ‘’Pieds-main-bouche’’. Des lésions vésiculeuses des mains, de la bouche et au niveau des pieds ». Ce virus apparaît le plus souvent chez les enfants, estime le dermato.
Pour rassurer, la blouse blanche invite les populations à ne pas s’alarmer parce que c’est une épidémie locale dans un contexte bien limité. « Il ne faut pas que les gens pensent que c’est comme le virus de la Covid-19. Il faut seulement cerner l’épidémie sur le plan local et déjà poser le diagnostic parce qu’on ne sait pas déjà de quoi il s’agit ».
À cet effet, Dr Ndiaye invite à faire des investigations et des prélèvements sur les patients pour faire un diagnostic le plus rapidement possible. Pour ainsi déterminer les causes de ce virus avant d’alerter la population.
Interpellé sur les causes de cette maladie, le Médecin-Chef adjoint du Samu Municipal, le Dr Mame Pathé Diakhaté, estime que c’est une simple allergie provoquée par des produits chimiques. « Thiaroye-sur-mer est une zone industrielle. Et ces usines peuvent dégager des déchets qui peuvent provoquer des allergies à la population. Cette maladie n’est pas nouvelle. Quand des boutons apparaissent sur le corps d’une personne, cela ne veut pas dire que c’est une maladie, mais que la personne a été en contact avec quelque chose qui a provoqué son allergie », précise-t-il.
SOHAM WARDINI ANNONCE UN EXCÉDENT BUDGÉTAIRE DE PLUS DE 10 MILLIARDS FCFA
Selon l’édile de la Ville de Dakar, cette trésorerie positive a permis à la ville de respecter tous ces engagements financiers et de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la maladie du coronavirus.
La ville de Dakar a clôturé sa gestion de 2019 avec un excédent budgétaire de 10 390 735 242 francs CFA. La révélation a été faite par la mairesse de la capitale sénégalaise en l’occurrence Soham Wardini. C’était à l’occasion de la réunion en session ordinaire du conseil municipal qui a eu lieu ce mercredi, au centre de formation professionnelle et de perfectionnement du personnel municipal.
Selon l’édile de la Ville de Dakar, cette trésorerie positive a permis à la ville de respecter tous ces engagements financiers et de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la maladie du coronavirus. Selon la mairesse, les populations de la région de Dakar ont, pendant cette période pandémique, bénéficié d’un vaste programme de protection matérialisée par la distribution à grande échelle de masques, gels et lave mains.
Dans le même sillage, elle a renseigné que les travaux de restauration, de réhabilitation et d’extension de l’hôtel de ville sont en phase terminale. Et, rassure-t-elle, les bâtiments pourront être réceptionnés au cours du 1er trimestre de l’année 2021. En sus, il y a le nettoiement et la désinfection des lycées et collèges de la ville de Dakar et la distribution des kits alimentaires pour atténuer l’impact social de la pandémie. Parallèlement à la gestion de la Covid 19, tous les projets en cours ont fait l’objet d’un suivi technique et financier, a annoncé l’édile de la capitale.
Toujours lors de session ordinaire, la mairesse a annoncé plusieurs accords de partenariat entre la ville de Dakar et la ville chinoise de Guangzhou pou encore avec le syndicat d’initiatives de tourisme de Dakar.
Par ailleurs, l’autorisation de faire un don d’un scanner au centre hiospitalier Abass Ndao et celle de signer un protocole d’accord entre la ville de Dakar et le collectif des organisations et structures d’appui aux enfants et jeunes en difficultés ou encore les orientations budgétaires ont été évoquées.
MACKY SALL RAPPELLE L’IMPORTANCE D’ASSEOIR LA DURABILITÉ DES RÉSULTATS DE LA LUTTE
Le chef de l’Etat a insisté mercredi en Conseil des ministres sur la nécessite d’asseoir la durabilité des résultats obtenus dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, appelant à la sensibilisation permanente des populations sur le respect strict des m
Dakar, 18 nov (APS) – Le chef de l’Etat a insisté mercredi en Conseil des ministres sur la nécessite d’asseoir la durabilité des résultats obtenus dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, appelant à la sensibilisation permanente des populations sur le respect strict des mesures barrières.
’’(...) Le Président de la République a insisté sur la nécessite d’asseoir la durabilité des résultats obtenus par le Sénégal dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, en évitant tout relâchement et en renforçant de façon notable la vigilance au niveau de nos frontières’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall ‘’a à ce propos donné des instructions au ministre de la Santé de poursuivre, par une communication adaptée, la sensibilisation permanente des populations sur le respect strict des mesures barrières et du port correct du masque’’.
Mercredi, le ministère de la Santé a déclaré 17 nouveaux cas positifs au nouveau coronavirus, décelés sur un total de 786 tests réalisés dans les laboratoires dédiés.
Depuis le début de l’épidémie dans le pays, 15.823 cas positifs ont été enregistrés au Sénégal, dont 15.433 guéris et 329 décédés. Soixante patients sont sous traitement.
GRAVE CRISE HUMANITAIRE EN COURS AU TIGRE
La Croix-Rouge (CICR) a pu visiter les hôpitaux de Gondar et de Mekelle en manque de tout.
Alors que le conflit au Tigré est entré dans sa troisième semaine, la province est toujours coupée du monde et les rares informations proviennent surtout des communiqués des belligérants. Mais pour la première fois, des informations indépendantes ont été rendues publiques mardi 17 novembre, quand le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pu visiter les hôpitaux de Gondar et de Mekelle, en manque de tout. L’ONG fait état d’une crise humanitaire très grave.
Dans l'Amhara comme dans le Tigré, le rapport du CICR évoque des hôpitaux débordés, en manque de tout : de lits, de couvertures, de médicaments. À titre d'exemple, plus de 400 blessés graves sont actuellement traités dans le seul hôpital de Gondar, qui doit faire face également à 14 cas de Covid-19.
À Mekelle, capitale du Tigré, l'hôpital local a demandé à être approvisionné en traitements basiques, comme pour le diabète et les dialyses, puisqu'il est le seul de la région à fournir ces soins. Et la Croix-Rouge ajoute que ses 10 ambulances ont transporté des « centaines de blessés » hors de la zone des combats.
Le CICR évoque aussi un millier de Tigréens, à Mekelle et Addis Abeba, angoissés d'avoir perdu le contact avec leurs proches et qui se sont signalés sur le service téléphonique d'urgence.
La Croix-Rouge dit avoir également rendu visite à des prisonniers de guerre, à qui elle a fourni des produits d'hygiène. Et elle dit s'inquiéter pour les réfugiés érythréens vivant dans les camps du Tigré, et « qui ont besoin de protection et d'assistance ».
Depuis quelques jours, les agences humanitaires de l’ONU multiplient en vain les appels. Mardi, c'est son sous-secrétaire général aux affaires humanitaires en personne qui a exprimé son « inquiétude grandissante ». Selon le rapport interne d'une ONG cité par Associated Press, dans le Tigré « il ne reste plus grand chose » à manger, et ce « même avec de l'argent ».
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 18 NOVEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 18 novembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Lamine SARR, Professeur d’Enseignement secondaire, principal, matricule de solde no 519 024/K, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Opa NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Allé Nar DIOP, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Babacar NDIR admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
Madame Maïmouna CISSOKO, Experte en éducation et genre, titulaire d’un Master en Genre et communication, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP), poste vacant ;
Monsieur Assane NDIAYE, titulaire d’un Doctorat en Sociologie, matricule de solde n° 619 853/H, est nommé Directeur du Développement du Capital humain à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE) du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Bacary DJIBA, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
Monsieur Oumar SOCK, Professeur titulaire des universités de classe exceptionnelle, est nommé Président de la Commission d’évaluation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et la Recherche du 14 août 2013."
MACKY SALL ANNONCE LA CREATION D'UN CONSEIL NATIONAL POUR L’INSERTION ET L’EMPLOI DES JEUNES
Le président a donné des instructions au ministre en charge de l’Emploi de veiller à une meilleure maîtrise des flux de sortants « diplômés » des écoles de formation professionnelle - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 18 novembre 2O20.
"Le Président de la République, son Excellence Macky SALL a présidé le conseil des ministres ce Mercredi 18 Novembre 2020 au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a abordé la question liée à la rentrée scolaire 2020-2021.
Il a à ce sujet adressé ses encouragements et ses meilleurs vœux de succès à l’ensemble de la communauté éducative du Sénégal (enseignants, apprenants, parents, surveillants et personnels administratifs et techniques).
Dans un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19, il a demandé au Gouvernement, aux ministres en charge de l’Education, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur, de la Fonction publique, des Finances et du Budget, de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de consolider, avec les partenaires sociaux, la stabilité globale et durable du système éducatif national.
Poursuivant sa communication, le Président de la République a insisté sur la nécessite d’asseoir la durabilité des résultats obtenus par le Sénégal dans la lutte contre la pandémie de COVID- 19, en évitant tout relâchement et en renforçant de façon notable la vigilance au niveau de nos frontières.
Il a à ce propos donné des instructions au Ministre de la Santé de poursuivre, par une communication adaptée, la sensibilisation permanente des populations sur le respect strict des mesures barrières et du port correct du masque.
Abordant la nécessité et l’urgence d’implémenter le PSE Vert dans les établissements scolaires, le Président de la République exhorte les acteurs de la communauté éducative à renforcer la veille environnementale et à consolider la transition écologique en mettant en œuvre, avec le soutien des services compétents de l’Etat, des programmes permanents de reboisement, de plantation d’arbres et d’aménagement d’espaces verts, dans nos écoles, collèges, lycées et universités.
Il a par ailleurs rappelé aux ministres en charge de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur, l’urgence de transformer davantage les modes et méthodes d’enseignement et de formation par le développement de l’e-Education avec l’intégration systématique du Numérique et l’actualisation des curricula de formation à des métiers et vocations conformes aux évolutions du monde contemporain.
Sur la stratégie d’intensification de l’insertion professionnelle des jeunes apprentis et diplômés, le Chef de l’Etat a insisté sur l’importance qu’il lui accorde et qui s’est traduite par le renforcement du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, des volets stratégiques « Apprentissage » et « insertion professionnelle » afin, d’une part, de former les jeunes à des métiers qui répondent aux besoins de l’économie et du marché du travail et, d’autre part, d’accompagner les diplômés et les apprentis à bien entrer dans la vie professionnelle et économique.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Emploi de lui soumettre dans les plus brefs délais, une stratégie nationale d’insertion professionnelle (SNIP) qui accorde une priorité fondamentale aux jeunes diplômés, en cohérence avec les dispositifs publics (DER F/J, ADEPME, FONAMIF….).
Le Chef de l’Etat a également souligné l’impératif d’actualiser la cartographie des demandeurs d’emplois au Sénégal (en intégrant l’âge, le genre, la région et la formation). Dans ce cadre, il a donné des instructions au Ministre en charge de l’Emploi de veiller à une meilleure maîtrise des flux de sortants « diplômés » des écoles de formation professionnelle.
Il invite, également le Ministre en charge de l’Insertion à engager, sur le terrain des initiatives sectorielles pragmatiques d’aide à l’embauche des jeunes en relation avec le Ministre en charge du Travail, les organisations patronales, les structures et mouvements de jeunesse (Conseil National de la Jeunesse, ONCAV…), des.
Le Chef de l’Etat a enfin informé le conseil de sa décision de créer, auprès du Président de la République, UN CONSEIL NATIONAL POUR L’INSERTION ET L’EMPLOI DES JEUNES (CNIEJ), organe consultatif stratégique d’impulsion, qui sera mis en place dans la deuxième quinzaine de décembre 2020.
A ce propos le Chef de l’Etat a donné des instructions aux Ministres en charge de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, du Travail et de la Jeunesse de lui soumettre, par le biais du Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, un projet relatif à la création du CNIEJ qui sera examiné, en Conseil des ministres avant la fin du mois décembre 2020.
Abordant la question liée à la recrudescence de l’émigration clandestine à partir de nos côtes, et sa médiatisation, le Chef de l’Etat insiste auprès des ministres concernés et des forces de défense et de sécurité, sur la nécessité impérative et systématique de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime national, et particulièrement du littoral, en mettant l’accent sur les zones de pêche qui sont les principaux points de départ des migrants clandestins.
Il a à ce propos, demandé au Gouvernement d’accorder une attention plus soutenue à la redynamisation économique et à la situation sociale des populations des zones de pêche. Ces dernières doivent être davantage sensibilisées et accompagnées, avec diligence et efficacité, par les mécanismes d’encadrement et de financement publics à déployer rapidement et efficacement dans les localités ciblées.
Rappelant, les nombreuses réalisations faites par le Gouvernement dans le secteur de la pêche, le Chef de l’Etat a donné des instructions au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime pour accentuer la sensibilisation des acteurs de la pêche sur les problématiques de sécurité en mer : il lui a, à ce propos, demandé de veiller à la reprise satisfaisante du programme de dotation des pêcheurs en gilets de sauvetage.
Le chef de l’Etat a également invité le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime , en rapport avec le Ministre des Finances et du Budget, à faire le point sur la situation du programme de constructions des quais de pêche, des aires de transformation moderne, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, du programme relatif à l’acquisition de moteurs hors-bord, du programme de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et du programme d’acquisition de camions frigorifiques destinés aux acteurs de la Pêche.
Le Chef de l’Etat exhorte enfin le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime à accélérer l’entrée en service progressive des pirogues en fibre de verre afin de remplacer les pirogues en bois qui favorisent « l’agression » et « la destruction » de nos massifs forestiers.
Abordant la lancinante question de la préservation durable des Niayes et de nos forêts, le Chef de l’Etat a ordonné aux forces armées, une mission spéciale de renforcement, aux côtés des services des Eaux et forêts, de la lutte contre le trafic illicite de bois sur l’ensemble du territoire national, notamment dans la zone forestière du Sud du Sénégal (département de Médina Yéro Foulah) et Bignona.
Il a à ce propos demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour apporter aux forces de défense et de sécurité tout le concours nécessaire en vue de sauvegarder notre patrimoine forestier.
Le Chef de l’Etat invite également le Ministre en charge de l’environnement à intensifier, avec ses services, les actions préventives de sensibilisation et de lutte contre les feux de brousse en accélérant l’aménagement de pare-feu dans les zones potentiellement vulnérables.
Le Président de la République, signale, en outre, l’impératif d’accorder une importance primordiale à la préservation de la vocation des Niayes comme zone spéciale de Production maraichère durable.
Il demande, enfin, aux Ministres en charge de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Eau et de l’urbanisme, d’asseoir un dialogue permanent avec les producteurs maraichers du Sénégal.
Sur le climat Social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur :
-La gestion des écoles privés nationale dans le contexte de la Covid 19, à ce propos il a demandé au Ministre de l’Education de veiller au bon fonctionnement des écoles.
Aussi, les ministres en charge de l’Education et de la Formation professionnelle, doivent veiller à la supervision renforcée des activités et du fonctionnement régulier des établissements scolaires privés.
Sur la régulation du marché du sucre le Chef de l’Etat demande au Ministre du commerce de veiller à une régulation rigoureuse de ce marché pour éviter de fragiliser le tissue industriel dans ce secteur.
Le Chef de l’Etat, demande au Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique de prendre toutes les mesures nécessaires en vue du règlement définitif du dossier des Immeubles désaffectés et démolis de Hann Maristes, notamment les loyers à payer pour les ex occupants.
Sur le suivi de la coopération et des partenariats, Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement d’accélérer l’exécution du Projet de Construction de l’Autoroute Mbour – Fatick-Kaolack, dont les travaux doivent être lancés dans les meilleurs délais.
Relativement au rapport MO IBRAHIM 2020 sur la Bonne Gouvernance le Chef de l’Etat s’est félicité du classement remarquable du Sénégal dans les Top 10 Africain et de la conclusion positive de la deuxième revue du programme triennal au titre de l’Instrument de Coordination des politiques Economiques (ICPE) avec le FMI.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda
Au titre des Communications,
-Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ;
-Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale
-Le Ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le portefeuille de partenariat de l’Etat ;
-Le Ministre de la Santé et de l’action sociale a fait la situation de la pandémie à la COVID 19 et a informé le Conseil du lancement de la plateforme DIATROPIX pour la fabrication des tests de diagnostic rapide par l’Institut Pasteur de Dakar en relation avec la firme Mologic ;
-Le Ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural a fait le point sur la campagne agricole et la préparation de la campagne de commercialisation 2020-2021 ;
-Le Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries a fait une communication sur la mise en œuvre de l’Agropole Sud ;
-Le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur la mensualisation des pensions de retraites par l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) ;
-Le Ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergeant a fait le point sur les projets phares du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
-Le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le protocole de mise en œuvre de l’aide financière entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement de la République de Turquie signé à Dakar le 28 janvier 2020.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Lamine SARR, Professeur d’Enseignement secondaire, principal, matricule de solde no 519 024/K, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Opa NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Allé Nar DIOP, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Babacar NDIR admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
Madame Maïmouna CISSOKO, Experte en éducation et genre, titulaire d’un Master en Genre et communication, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP), poste vacant ;
Monsieur Assane NDIAYE, titulaire d’un Doctorat en Sociologie, matricule de solde n° 619 853/H, est nommé Directeur du Développement du Capital humain à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE) du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Bacary DJIBA, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
Monsieur Oumar SOCK, Professeur titulaire des universités de classe exceptionnelle, est nommé Président de la Commission d’évaluation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et la Recherche du 14 août 2013."
UN ANALYSTE VIDÉO DANS LE STAFF DES LIONS
L’analyste vidéo, Noureddine Bouachera, a rejoint le staff de l’équipe nationale senior de football du Sénégal depuis les deux matchs joués contre la Guinée-Bissau
Dakar, 18 nov (APS) – L’analyste vidéo, Noureddine Bouachera, a rejoint le staff de l’équipe nationale senior de football du Sénégal depuis les deux matchs joués contre la Guinée-Bissau, la semaine dernière, a appris l’APS du directeur technique national, Mayacine Mar.
Le Sénégal a obtenu la qualification à la phase finale de la CAN 2022, dimanche dernier, même s’il lui reste deux journées à jouer pour les éliminatoires.
Les Lions du Sénégal ont débuté les éliminatoires par deux victoires, contre le Congo (2-0) et l’Eswatini (4-1) en novembre 2019. Ils ont ensuite obtenu une double victoire contre la Guinée-Bissau (2-0, 1-0).
L’Algérie, championne d’Afrique en titre, le Mali et la Tunisie se sont également déjà qualifiés.
LE DG DU CICES FIXE LA DATE DE LA PROCHAINE FOIRE
Le nouveau directeur général du Cices s’est finalement prononcé sur la tenue de la Foire internationale de Dakar (Fidak) qui, cette année, sera marquée par la pandémie de la Covid-19.
Le nouveau directeur général du Cices s’est finalement prononcé sur la tenue de la Foire internationale de Dakar (Fidak) qui, cette année, sera marquée par la pandémie de la Covid-19.
En conférence de presse ce lundi, Salihou Keita a annoncé que la Fidak aura bel et bien lieu. Cependant, il précise qu’elle sera organisée non pas en décembre, mais plutôt du 25 mars 8 avril 2021.
«J’ai demandé qu’on me fasse la liste des pays qui participaient à cet événement. Et on fera focus sur les pays africains, car la Covid a fait moins de dégâts», dit-il.
Pour cette année, le Dg du Cices annonce qu’il n’y aura pas de folklore, car ils veulent une foire professionnelle.
UNE REPRISE ÉCONOMIQUE ‘’PLUS SOUTENUE QUE PRÉVU’’
La contraction économique de 0,7 % prévue en 2020 pourrait être évitée à la faveur d’une reprise plus soutenue que prévu de l’économie sénégalaise, a assuré un haut responsable du FMI.
Dakar, 18 nov (APS) – La contraction économique de 0,7 % prévue en 2020 pourrait être évitée à la faveur d’une reprise plus soutenue que prévu de l’économie sénégalaise, a assuré un haut responsable du FMI.
Une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Corinne Deléchat, a effectué une mission virtuelle du 5 au 16 novembre 2020 pour mener des discussions dans le cadre de la deuxième revue de l’accord avec le FMI au titre de l’instrument de coordination de la politique économique (ICPE), approuvé en janvier 2020.
‘’La pandémie a eu un impact économique significatif durant la première moitié de l’année 2020, mais la reprise semble plus soutenue que prévu, reflétant l’assouplissement des mesures de confinement, la baisse régulière du nombre d’infections et d’hospitalisations depuis août et des perspectives favorables pour la campagne agricole 2020-21’’, a déclaré Mme Deléchat à l’issue de la mission.
Dans sa déclaration transmise à l’APS, elle a souligné que ‘’par conséquent, la contraction économique de 0,7 % prévue en 2020 pourrait être évitée’’.
‘’Cette dynamique de croissance devrait se prolonger jusqu’en 2021, l’activité se redressant d’environ 5%. Ces perspectives favorables sont toutefois soumises à une incertitude considérable et dépendront en grande partie de l’évolution de la pandémie dans le monde et au Sénégal’’, a soutenu la responsable du FMI.
La mission dit avoir noté ‘’avec satisfaction’’ les priorités du projet de loi de finances 2021, qui vise à ‘’soutenir la reprise tout en mettant le cap sur un retour progressif, d’ici à 2023, au seuil fixé par l’UEMOA en matière de déficit’’.
Selon Corinne Deléchat, ‘’l’exécution du budget a été globalement satisfaisante et devrait se traduire par un déficit d’environ 6,5 % du PIB en 2020’’.
Elle a ajouté que ‘’ce chiffre est conforme à l’objectif du programme, corrigé d’une moins-value au niveau des dons en raison du décalage à 2021 d’un appui budgétaire prévu en 2020’’.
La mission ‘’félicite les autorités pour l’excellente mise en œuvre du Programme de résilience économique et sociale (PRES), qui a contribué à amortir l’impact de la pandémie’’, a dit Mme Delécha.
Selon elle, ‘’la mission salue les engagements pris par les autorités en ce qui concerne la transparence et la reddition de comptes dans l’exécution des dépenses liées à la Covid-19, notamment la poursuite de la publication de rapports réguliers sur l’exécution du budget, la publication du rapport du comité de suivi du fonds +Force COVID-19+ et le contrôle de la Cour des Comptes’’
‘’Les résultats du programme au titre de l’ICPE restent solides’’, a soutenu la responsable du FMI, soulignant qu’à fin juin, ‘’cinq des sept objectifs quantitatifs étaient atteints’’.
Les objectifs de réforme relatifs à l’achèvement de la stratégie de recettes à moyen terme, à la réalisation d’études sur la chaîne de dépenses et sur la suppression des obstacles à l’éducation des filles, ainsi qu’à l’établissement du Comité national de la dette publique (CNDP) ont également été atteints.
Elle a ajouté : ‘’la mission et les autorités conviennent de ce qu’il importe d’accroître les recettes afin de réaliser les objectifs de rééquilibrage budgétaire’’.
La mission ‘’souligne tout particulièrement la nécessité de rationaliser les exonérations et se félicite de l’engagement pris par les autorités de publier à nouveau un rapport annuel sur les dépenses fiscales, qui sera également joint aux documents du budget, ainsi que d’améliorer la fiscalité liée au pétrole’’’, a déclaré Corinne Deléchat.
Elle a relevé que ‘’le renforcement de la gestion des finances publiques se poursuivra en 2021, notamment par le basculement au budget-programme et par la réduction, consacrée dans le projet de loi de finances 2021, des dépenses exécutées au moyen de comptes de dépôt’’.
Selon Corinne Deléchat toujours, ‘’la mission note avec satisfaction que les autorités ont l’intention d’actualiser et d’élargir le registre national unique des ménages vulnérables afin de faciliter l’expansion des dispositifs de protection sociale après la pandémie’’.
La mission a souligné ‘’la nécessité de poursuivre les réformes en cours pour améliorer le climat des affaires, notamment les réformes du +Compact avec l’Afrique+ et la rationalisation des entités et fonds de soutien aux PME, qui sont essentielles pour une croissance inclusive tirée par le secteur privé’’.
Elle a noté ‘’les progrès accomplis dans la révision du cadre juridique des partenariats public-privé (PPP) et dans la définition d’un cadre légal approprié pour gérer les recettes des hydrocarbures’’, et a émis ‘’des recommandations en vue de maintenir l’alignement de ces projets de loi sur les meilleures pratiques internationales’’.
L’équipe des services du FMI a conclu un accord avec les autorités en ce qui concerne les mesures économiques et financières qui pourraient conduire à l’approbation de la deuxième revue de leur programme triennal au titre de l’ICPE, selon Mme Deléchat, ajoutant que le Conseil d’administration du FMI ‘’pourrait examiner cette revue durant la première moitié du mois de janvier 2021’’.