Dakar, 17 nov (APS) – La recomposition de la majorité présidentielle, survenue le 1er novembre, continue de préoccuper les quotidiens.
‘’Le grand brouillard’’, écrit EnQuête, selon lequel ‘’Macky Sall a brouillé toutes les pistes qui mènent vers l’élection présidentielle de 2024’’.
‘’Certains vantent son génie politique, d’autres parlent d’un ‘infanticide’ contre son parti, alors que [d’autres encore] y voient une simple utilisation de l’appareil d’Etat pour pêcher, tels des poissons, quelques adversaires éprouvés par les rigueurs de l’opposition’’, ajoute le même journal, qui pose la question de savoir à quoi joue le président de la République.
Des analystes politiques interrogés par le journal répondent à la question.
Kritik’ considère Macky Sall comme un ‘’maître dans l’art de l’esquive’’ et un ‘’manœuvrier solitaire, qui avance ses pions sans état d’âme’’.
Sa démarche, ajoute Kritik’, consiste à ‘’affaiblir l’adversaire, ne pas lui laisser un temps de répit, diviser ses rangs et recruter le maximum de personnalités possible’’.
Tribune, pour sa part, estime que Macky Sall a pris ‘’le chemin qui a perdu [Abdoulaye] Wade’’, son prédécesseur. ‘’Il risque de tomber dans ses propres pièges’’, avertit le même journal.
‘’Macky Sall recycle, sous prétexte de retrouvailles, des gens qui se dédisent (...) On peut dire qu’il est en train d’emprunter le chemin qui a perdu Wade’’, commente-t-il.
On apprend de L’Observateur qu’Idrissa Seck, l’un des nouveaux alliés du président de la République, nommé président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a envoyé ‘’une mission de vérification’’ à cette institution et a retardé sa prise de fonctions.
‘’Idrissa Seck a fait interdire l’accès des locaux du CESE au DAF (directeur administratif et financier) et au DRH (directeur des ressources humaines) qui devaient faire le point [de la situation de l’institution] à ses collaborateurs’’, soutient dans L’Observateur son prédécesseur, Aminata Touré.
L’As annonce que le député Issa Sall, candidat à l’élection présidentielle de 2019, va créer un parti politique, son ‘’divorce’’ avec le Parti de l’unité et du rassemblement étant déjà ‘’presque acté’’. Des proches de M. Sall confient au journal qu’il se rapproche de la mouvance présidentielle.
Les quotidiens évoquent d’autres sujets, dont la gestion du Covid-19.
‘’Un succès sans frontières’’, écrit Le Quotidien, selon lequel l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne louent les efforts du Sénégal en matière de lutte contre la pandémie de coronavirus.
‘’Le Sénégal est un cas d’école dans la gestion du Covid-19 (…) Les ambassades de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne à Dakar ont unanimement salué la méthode sénégalaise, qui est un vrai miracle. Il faut (…) sauter de joie et savoir en même temps que les acquis restent très fragiles’’, écrit Le Quotidien.
Il fait allusion au bilan de la pandémie de Covid-19 au Sénégal, où 15.801 cas positifs, 329 décès et 15.421 patients guéris ont été recensés, selon le dernier bulletin du ministère de la Santé, un bilan nettement meilleur que ceux de nombreux pays touchés par cette maladie.
Le Témoin Quotidien relaye la mise en garde d’un ressortissant sénégalais vivant aux îles Canaries, concernant les vagues de migrants, dont des Sénégalais, qui arrivent dans cette partie du territoire espagnol. Il ‘’alerte le gouvernement du Sénégal et l’invite à prendre ses responsabilités, pour éviter une éventuelle chasse à l’homme…’’. En clair, une chasse aux migrants sénégalais, selon le journal.
Libération évoque également la migration irrégulière en annonçant qu’une pirogue transportant des migrants a pris feu au large du Cap-Vert. ‘’Des passagers grièvement brûlés’’, ajoute le journal, faisant état de ‘’plusieurs morts’’ sans autre précision. Soixante-cinq Sénégalais et un Gambien ont survécu à l’incendie de l’embarcation, selon Libération.
De Sud Quotidien on apprend que la mission d’information sur les inondations, menée par l’Assemblée nationale, a publié un rapport de 332 pages, selon lequel les inondations de cette année ont absorbé 1,8 milliard de francs CFA. Un financement destiné seulement aux ‘’contingences et urgences liées aux inondations’’, précise le journal. Et 762 millions de francs CFA, plus que le tiers du montant global, a été dépensé dans la région de Dakar.
WalfQuotidien est préoccupé par ‘’les émeutes de l’eau’’ à Diamalaye et Grand-Yoff (Dakar), dont les habitants ‘’ont donné de la voix’’, protestant devant un siège local de la société chargée de la distribution de l’eau.
Source A évoque le litige foncier qui oppose les populations de Ndingler (région de Thiès) au groupe avicole Sedima. ‘’Une chose est sûre : nous ne sommes pas prêts à céder nos terres’’, soutient le chef du village de Ndingler.
Le Soleil s’est entretenu avec le nouvel ambassadeur de la Chine au Sénégal, Xiao Han, qui déclare que ‘’la coopération pragmatique sino-sénégalaise ne cesse de s’étendre et de s’approfondir’’.
TENDANCE TOUJOURS À LA BAISSE
Le Sénégal comptabilise désormais 15806 contaminations au coronavirus pour 15.425 patients déclarés guéris, seules 5 nouvelles infections ayant été rapportées mardi.
Dakar, 17 nov (APS) - Le Sénégal comptabilise désormais 15806 contaminations au coronavirus pour 15.425 patients déclarés guéris, seules 5 nouvelles infections ayant été rapportées mardi, des statistiques confirmant la tendance baissière de la pandémie dans le pays où elle a fait son apparition le 2 mars dernier.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans son point quotidien sur la pandémie, a indiqué que 5 cas positifs avaient été enregistrés au cours des dernières 24 heures sur 551 tests virologiques réalisés, dont un cas contact suivi par les services sanitaires et 4 cas communautaires.
Les cas communautaires ont été enregistrés à Fann-Résidence (1), Mbour (1), Parcelles assainies (1), Ziguinchor (1), a détaillé le docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Il signale que 51 patients demeurent sous traitement contre 3 cas graves pris en charge par les services compétents, sachant que le pays a jusque-là enregistré 329 patients ayant décédé de la maladie
LES TESTS DE DIAGNOSTIC RAPIDE EFFECTIFS
Les tests rapides de diagnostic du coronavirus attendus au mois de juin dernier sont enfin effectifs. L’Institut Pasteur de Dakar vient de lancer hier la plateforme de fabrication de ces intrants pour les maladies épidémiques et négligées appelée Diatropi
Le Sénégal pourra désormais commercialiser des tests de diagnostic rapide à moindre coût des maladies épidémiques et négligées comme le coronavirus, la dengue, la fièvre jaune entre autres. Cette révélation a été faite hier, lundi 16 novembre par le promoteur de l’Institut Pasteur de Dakar qui se chargera de les produire. La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de la Santé et l’action sociale Abdoulaye Diouf Sarr.
Les tests rapides de diagnostic du coronavirus attendus au mois de juin dernier sont enfin effectifs. L’Institut Pasteur de Dakar vient de lancer hier, lundi la plateforme de fabrication de ces intrants pour les maladies épidémiques et négligées appelée Diatropix.
Selon le docteur Amadou Sall, directeur dudit institut, cet événement constitue un jalon important dans le renforcement et l’extension de l’écosystème d’innovation, des capacités industrielles et opérationnelles de l’Institut Pasteur de Dakar dans le cadre de sa mission de santé publique et pour la sécurité sanitaire au Sénégal, en Afrique et dans le monde. « La plateforme diatropix est une initiative à but non lucratif dont la mission principale est de promouvoir l’accès au diagnostic en Afrique par le développement, la production et la distribution de tests de diagnostic rapide fiable, de haute qualité à bas prix » a renseigné le docteur Sall, directeur de l’Ipd.
Et de poursuivre dans cette perspective que : « Diatopix ambitionne de renforcer les systèmes de santé et de contribuer à leur résilience à travers l’amélioration de la surveillance des maladies, la prise en charge des patients, la préparation et la réponse aux épidémies et la planification des politiques de santé ».
Ainsi, pour relever le défi, les acteurs de l’institut Pasteur de Dakar de Dakar ont souligné que la plateforme Diatropix propose un modèle d’accès innovant visant à réduire les coûts et reposant sur quatre piliers que sont une infrastructure de standard international pour une production locale de haute qualité, un modèle économique basé sur la mutualisation des frais de fonctionnement de la plateforme à travers une souscription annuelle des bénéficiaires et partenaires de l’initiative, la distribution des tests de diagnostic rapide à prix coûtant et enfin un partenariat diversifié et inclusif avec des organisations internationales, régionales, nationales et non gouvernementales.
Du côté de l’Etat du Sénégal, le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a estimé que le laboratoire est un pilier essentiel du système de santé du Sénégal. « C’est une innovation technologique basée sur un modèle économique pertinent et issu d’un partenariat crédible pour fabriquer au Sénégal des tests de diagnostic rapide fabriqués selon les normes industrielles internationales à des prix très abordables », a avancé le ministre Diouf Sarr.
Et d’attester : « cela s’inscrit dans la longue tradition pasteurienne d’apporter des solutions durables aux problèmes de santé publique en Afrique, au Sénégal. Ce fut le cas avec la fabrication de vaccin contre la fièvre jaune qui a commencé dans notre pays il y a 80 ans ».
LA BCEAO EVALUE LE NOMBRE DE POINTS DE SERVICES FINANCIERS A 60,5%
L’évolution des services financiers via la téléphonie mobile dans l'Uemoa de 2015 à 2019 est en nette progression, fait remarquer le rapport annuel sur les services financiers numériques.
Le rapport 2019 de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) sur les services financiers numériques dans l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) renseigne que l’activité des services adossés à la monnaie électronique, en progression, est marquée par une hausse des principaux indicateurs relatifs à l’accès et à l’utilisation, au plan régional et national.
L’évolution des services financiers via la téléphonie mobile dans l'Uemoa de 2015 à 2019 est en nette progression, fait remarquer le rapport annuel sur les services financiers numériques. Au niveau de l’offre, selon l’étude «trente-huit (38) initiatives d'émission de monnaie via la téléphonie mobile sont enregistrées dans l'Union au 31 décembre 2019».
S’agissant de l’accès, le rapport fait remarquer que «le nombre de comptes de monnaie électronique via la téléphonie mobile dans l'Uemoa est ressorti à 76,9 millions, contre 62,9 millions en 2018, soit une hausse de 22,2%». Par ailleurs, le nombre global de points de services a progressé de «60,5% pour s'établir à 819.608 à fin 2019, contre 510.448 à fin 2018», souligne l’étude. Quant aux établissements de monnaie électronique (Eme), au nombre de dix (10), ils concentrent à eux «66,3% du nombre de comptes, 83,6% du nombre total de transactions réalisées dans l'Union, représentant ainsi 90,1% de leur valeur».
En matière d’utilisation, «les transactions ont progressé de 37,9% en 2019, pour atteindre 2.632 millions d'opérations en volume contre 1.907,7 millions opérations un an plus tôt», mentionne le document. Près de 7,3 millions d'opérations en moyenne ont été traitées journalièrement par l'ensemble des 2 plateformes de paiement mobile de l'Union, contre 5,3 millions en 2018. En valeur, les flux ont augmenté, au cours de la période sous revue, passant de 23.533 milliards de francs CFA à fin décembre 2018, à 28.738 milliards de francs CFA à fin décembre 2019, soit une hausse de 22,1%. S’agissant de la valeur moyenne journalière des transactions, elle est estimée à environ «79,8 milliards de 3 francs CFA en 2019 contre 65,3 milliards de francs CFA un an plus tôt, soit une progression de 22,1%».
Toutefois, le rapport précise que l'offre de services financiers via la téléphonie mobile est restée circonscrite aux opérations de rechargement de porte-monnaie électronique, de retrait d'espèces, de transfert de personne à 4 personne et d'achat de crédit, qui représentent respectivement 92,6% et 85,5% du volume et de la valeur des transactions totales effectuées en 2019.
LE SECTEUR RENFORCE SON DYNAMISME
Enfin, le taux d'activité s'est consolidé pour atteindre 43,6% en 2019, contre 37,7% en 2018 et 36,7% en 2017. Cette progression traduit le dynamisme observé dans ce secteur, qui a contribué à hauteur de 39,5% à la formation du taux d'inclusion financière de 60,1%, enregistré dans l'Union en 2019. Au niveau national, les indicateurs ont connu une évolution positive dans tous les Etats membres de l'Union, à l'exception du Niger où une baisse de 36,4% du volume des transactions a été observée, en glissement annuel. L'activité est restée dominée par la Côte d'Ivoire qui, avec 30,2 millions de comptes, détient 39,2% du nombre total de comptes de monnaie électronique dans l'Union, suivie du Burkina (11,8 millions), du Bénin (11,5 millions) et du Sénégal (7,4 millions). En termes de volume des transactions, le Burkina et la Côte d'Ivoire détiennent respectivement 29,3% et 24,4% des parts du marché, suivis par le Sénégal (16,5%) et le Mali (12,8%). Le Bénin, avec 12,6% des transactions effectuées au cours de l'année 2019, vient en 5ème position.
Selon le rapport: «Ces cinq pays totalisent, 95,6% et 95,9% du volume et de la valeur des transactions effectuées dans l'Uemoa en 2019». Quant à la Guinée-Bissau, elle confirme son expansion, avec une hausse de 45,7% du nombre de comptes de monnaie électronique et une augmentation, respectivement de 234,8% et 249,8% du volume et de la valeur des transactions. Le Niger, au cours de l'année 2019, a connu un accroissement de 12,8% du nombre de comptes de monnaie électronique et de 1,8% de la valeur des transactions. Pour le Togo, il a poursuivi sa progression, qui s’est traduite par une hausse du nombre de comptes et de transactions. Ce pays a enregistré 4,7 millions de comptes de monnaie électronique et 92,9 millions d'opérations en 2019.
PASTEF DENONCE LE BRADAGE A VIL PRIX DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
En conférence de presse hier, le Mouvement des cadres patriotes a vigoureusement dénoncé les récents accords signés entre le gouvernement du Sénégal et l’Union européenne
SERIGNE SALIOU YADE AVEC NCG |
Publication 17/11/2020
Le Mouvement national des cadres patriotes (Moncap) a tenu une conférence de presse hier, lundi 16 novembre 2020, au siège du parti Ker Mamadou Dia pour se prononcer sur le protocole d’accord de pêche signé entre le Sénégal et l’Union européenne. A cette occasion, les cadres patriotes faisant état de plusieurs manquements préjudiciables à la sauvegarde des intérêts du peuple, ont formulé un certain nombre de recommandations.
En conférence de presse hier, hier, lundi 16 novembre 2020 au siège du parti Ker Mamadou Dia, le Mouvement des cadres patriotes a vigoureusement dénoncé les récents accords signés entre le gouvernement du Sénégal et l’Union européenne.
Face aux journalistes, le porte-parole du jour, Daouda Ngom, vice-président du Moncap a accusé l'État de bradage à vil prix des ressources halieutiques vendues selon lui, « 50 fois moins cher que le prix normal ».
En effet, explique le responsable des cadres de Pastef, surtout «si l'on fait abstraction des 8750 tonnes de merlu noir qui seront pêchées sur la durée du protocole pour ne considérer que les 50.000 tonnes de thon, soit 10.000 tonnes de thon par an pour une valeur estimée à 3.050.750 Euros par an, soit une valeur globale de 15.253.750 Euros (10 milliards de francs CFA) sur une durée de 5 ans. Donc, la tonne de thon aura été cédée à 305 euros soit 200.000 F CFA environ, ce qui revient à 200 F CFA le kilogramme de Thon, au moment où le Kg de thon rouge importé dans le marché français se vend au prix minimal de 10800 F CFA (16,5 euros/kg.
Loin de s’en tenir là, Daouda Ngom estime par ailleurs que l'intervention des navires européens dans le nouveau protocole d'accord tend à aggraver le processus de dégradation des pêcheries et des habitats.
Poursuivant ainsi son propos, le porte-parole du jour des cadres patriotes au nom du Moncap a plaidé pour la mise en place d'un système d'information national sur la pêche, tout en invitant les gouvernants à réserver la zone des 12 miles marins à l'exercice exclusif de la pêche artisanale pour donner un accès prioritaire à la ressource et aux activités de pêche socialement équitables et écologiquement durables.
Par ailleurs, le viceprésident du Moncap n’a pas manqué de déplorer l’absence de communication du gouvernement sénégalais sur cette question des ressources. «N'eût été la communication faite sur la question par le Parlement Européen, l'opinion publique sénégalaise resterait encore longtemps tenue dans l'ignorance quant au protocole d'Accord de pêche et ses tenants et aboutissants. Une absence de transparence dans la gestion du secteur de la pêche et le défaut de fiabilité des statistiques sont symptomatiques de l'état de déliquescence actuel du secteur de la pêche dans notre pays », a-t-il martelé.
INTERDICTION GENERALE DES MANIFESTATIONS DE PASTEF : Les cadres patriotes mettent en garde le pouvoir
Lors de ce face-à-face avec la presse, Daouda Ngom vice-président du Moncap a également dénoncé « une série d’’interdictions générales des manifestations de Pastef par les autorités administratives depuis quelques temps ». Prenant à témoin l’opinion publique nationale et internationale, le responsable des cadres de Pastef invite ainsi l’État au respect de l’Etat de droit pour tous les Sénégalais et d’exercer une gouvernance fluide, juste et égale. «Lors de la dernière tournée de Pastef à Saint-Louis, nous avions été́ interdits d’accès à la salle de conférence que nous avions louée et des responsables de la police ont tenté́ d’entraver notre liberté́ de manifestation, jusqu’à nous empêcher de parler à la presse.
À Louga, nous avons été́ victimes d’intimidations par l’autorité́ de la police qui a jugé nécessaire d’arrêter un de nos responsables et confisquer tout le matériel de sonorisation. À Guédiawaye, nos initiatives du weekend pour faire des démonstrations en secourisme sur la plage de Malibu, dans le but d’informer et de former les citoyens sur les risques et mesures d’urgence à prendre, ont été́ interdites de manière illégitime et inopportune par le préfet pendant que de nombreuses activités ont eu lieu, au même moment, sur ledit site» a fustigé Daouda Ngom qui martèle que «l’autorité préfectorale motive le plus souvent son interdiction en visant l’arrêté́ du ministre de l’intérieur N°13564 du 07 août 2020 alors que celui-ci a été́ abrogé par l’arrêté́ du même ministre N°24068 du 05 octobre 2020 ».
PAR SERIGNE SALIOU YADE (STAGIAIRE) AVEC NCG
«JE SUIS PRET A RELEVER LE CHALLENGE»
Me Augustin Senghor s’est finalement lancé dans la course à la présidence de la CAF.
C’est désormais officiel ! Me Augustin Senghor va briguer la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat. Le président de la Fédération sénégalaise de football a fait l’annonce hier, lundi 16 novembre, lors de son face à face avec la presse. Selon le patron du football sénégalais, cette décision a été guidée par le contexte actuel au sein de l’institution par les multiples sollicitations «pressantes» de dirigeants de fédérations dans le continent mais aussi par sa volonté de faire reprendre à la CAF un nouvel élan et autour de lui une nouvelle équipe «motivée, compétente et volontariste». Dans cet élan, il a estimé pouvoir être «ce visionnaire, ce bâtisseur et ce fédérateur dont le monde du Football africain».
Me Augustin Senghor s’est finalement lancé dans la course à la présidence de la CAF. L’actuel président de la Fédération sénégalaise de football a déjà déposé son dossier de candidate le 12 novembre dernier, date limite du dépôt des candidatures. Sous réserve du résultat du contrôle d’éligibilité qui sera exercé par les organes compétents, le patron du football sénégalais portera désormais à cinq le nombre de candidats déclarés pour la succession du Malgache Ahmad pour des quatre prochaines années.
Le patron du football sénégalais qui a fait face à la presse hier, lundi 16 novembre, au siège de la FSF a confirmé sa candidature au poste de Président de la CAF. Mais aussi revenu sur les motivations de cette décision qui, selon lui, est la conséquence d’une conjonction de différents facteurs. «Tout d’abord un grand nombre de dirigeants de Fédération m’ont sollicité avec beaucoup d’insistance durant les jours précédant cette date limite pour que je porte ma candidature au plus haut poste de l’instance dirigeante du football continental. Je dois dire que je n’ai pas été insensible à cette marque de considération et de confiance de mes pairs africains. Le contexte actuel au sein de l’institution aidant, les sollicitations se sont multipliées et sont devenues plus pressantes au fur et à mesure que le terme du délai de dépôt des candidatures se rapprochait», a-t-il expliqué dans son discours liminaire aux allures de profession de fois. Cette candidature émane de recommandation des membres de l’instance dirigeante et de consultations auprès des autorités sénégalaises.
LES BENEDICTIONS DU COMEX DE LA FSF ET DE L’ETAT
«Lors de notre dernière réunion en date du les membres du Comité Exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football m'ont fortement recommandé de postuler à la fonction suprême de Président de la CAF si l’opportunité se présentait. Consultées, les plus hautes autorités de mon pays, le Sénégal, m’ont donné leur feu vert. Ainsi, ai-je finalement décidé de me porter candidat à la présidence de la CAF avec la ferme conviction que je suis en mesure de répondre aux fortes attentes placées en moi», a-t-il soutenu.
Poursuivant son propos, il n’a pas manqué d’évoquer le contexte difficile que traverse l’instance continentale. «Au niveau personnel, il m'est apparu clairement que dans ces moments difficiles que la CAF a traversé ces dernières années, la responsabilité ne saurait être exclusivement imputée à ceux qui ont été investis de la mission de gouverner après avoir exprimé leur ambition légitime. La faute incombe aussi à tous ceux qui, comme moi, ne se reconnaissant pas dans la manière de décider et de gérer ont longtemps préféré de manière fataliste et résignée de se mettre sur la touche et regarder le match de l’avenir du Football africain se jouer sans leur contribution qui aurait pu être décisive pour la victoire de l'Afrique du Football sur elle-même et pour elle-même», relève-t-il.
«J'AI DECIDE D’ENDOSSER LE MANTEAU DU LEADERSHIP INDISPENSABLE»
Dans cette optique, Me Augustin Senghor, considère que sa volonté est désormais de ne plus être de ceux qui restent hors du champ de jeu et de rentrer sur le terrain. «Après une profonde remise en cause qui remonte à partir de 2017, après le départ Président Issa Hayatou et l’élection du Président Ahmad à la tête de la CAF, fort de mes compétences et mon expérience mais plus que jamais armé de principes et valeurs éthiques, j'ai décidé de ne plus être de ceux qui restent hors du champ de jeu et de rentrer désormais sur le terrain où les différences positives et qualitatives se font en ayant la ferme résolution d’être de ceux par qui la victoire de notre football va enfin se dessiner. Mieux, j'ai décidé d’endosser le manteau du leadership indispensable pour toute équipe qui se veut performante dans la durée», se projette-t-il.
«REPONDRE A L’APPEL DE L’AFRIQUE ET DU FOOTBALL SENEGALAIS POUR UN TOUT AUTRE CHALLENGE»
Tout en rappelant sur sa trajectoire et sa passion du football, le président de la FSF se dit prêt à relever le challenge et de créer une nouvelle dynamique. «Sans passion, rien de grand ne peut se faire et je peux dire que ma vie a été fortement rythmée par le Football. Du petit terrain de la place centrale de mon île natale de Gorée où je jonglais avec le ballon les pieds nus jusqu’à la présidence de la Fédération Sénégalaise de Football depuis 2009, sans oublier la présidence du club navétane Coumba Castel, de l’US Gorée et de l’UFOA A, j’ai passionnément servi le football en donnant toujours le meilleur de moi-même». «Aujourd’hui, je dois répondre à l’appel de l’Afrique et du football sénégalais pour un tout autre challenge exaltant et de dimension continentale. Je suis prêt à le relever avec l’intime conviction qu’il faut créer une nouvelle dynamique positive symbolisée par un Comité Exécutif solidaire et travaillant exclusivement et en permanence dans l’intérêt du football africain avec un leadership affirmé et rassembleur». «Je crois en mes capacités et en mes valeurs intellectuelles, éthiques et morales et surtout j’estime pouvoir être ce visionnaire, ce bâtisseur et ce fédérateur dont le monde du Football africain a besoin pour sortir de l’ornière et se mettre définitivement et irréversiblement sur les rampes du développement qui lui permettra d'effacer progressivement le fossé entre la CAF et les autres Confédérations tant au niveau sportif que de la gouvernance», s’engage-t-il. Revenant sur la gestion du football africaine, Me Senghor n’en note pas moins que des avancées notables ont été réalisées dans beaucoup de domaines par les dirigeants avant de saluer et de rendre hommage au Président Ahmad et collègues du comité exécutif sortant mais aussi l’ancien président Issa Hayatou.
«C’EST UN TOUT AUTRE MATCH, SANS DOUTE LE PLUS DIFFICILE, QUI COMMENCE»
Le maire de Gorée a, par ailleurs, tenu à remercier les acteurs du football sénégalais dans leurs différentes composantes, de même que Matar Ba, ministre des Sports, Mamadou Diagna Ndiaye, Président du CNOSS et tous les membres du mouvement sportif et la presse sportive. «C’est un tout autre match, sans doute le plus difficile, qui commence et il faudra se donner les moyens de le gagner en rassemblant autour de ma candidature le maximum de Fédérations africaines de football, d’Alger à Antananarivo, de Dakar à Djibouti», a-t-il conclu précisant qu’il décliné dans les prochaines semaines les principaux axes de son programme pour le football africain qu’il veut «uni, respecté, performant et attractif».
1,8 MILLIARD DANS L’EAU
Les députés de la mission d’information sur les inondations ont parcouru les directions pour recevoir des informations sur la gestion des inondations.
La mission d’information de l’Assemblée nationale sur la gestion des inondations depuis 2012 a livré ses conclusions. Le rapport des activités qui sera présenté au Président de la République et dont Sud Quotidien a reçu copie hier, lundi 16 novembre, révèle entre autres qu’un milliard huit cent millions ont été prévus pour lutter contre les inondations. La somme est déterminée par la Matrice d’actions prioritaires (Map). Il en est ressorti aussi que la région de Dakar s’est taillée la part du lion en s’adjugeant le plus gros financement du plan d’organisation de la réponse à la sécurité civile (Orsec).
Les députés de la mission d’information sur les inondations ont parcouru les directions pour recevoir des informations sur la gestion des inondations. Les réponses obtenues sont consignées dans rapport de 332 pages dont Sud Quotidien a obtenu une copie.
Ainsi, il ressort de la rencontre des parlementaires avec les responsables de la direction et de la prévention des inondations qu’en ce qui concerne l’exercice 2020, de la Matrice d’actions prioritaires (Map) le montant prévu se chiffre à 1 milliard 800 millions FCFA. A signaler que le Map est un outil important de gestion des contingences et des urgences liées aux inondations durant l’hivernage, a été présentée aux 26 membres de la délégation. Elle est gérée par la Direction de prévention et de gestion des inondations. Elle est dotée d’un montant annuel qui varie entre 1 et 2 milliards, la MAP est élaborée chaque mois de juin, après les prévisions saisonnières.
Les députés sont aussi arrivés à la conclusion que depuis 2012, 20.638.000.000 FCFA ont été dépensés dans le cadre du Map. Selon le rapport des députés, en termes de perspectives, l’Etat du Sénégal va mettre en œuvre le Projet de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) sur une durée de 5 ans (2019-2023) qui sera placé sous la responsabilité du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement qui assure la coordination. Il a pour objectifs d’accompagner le Gouvernement du Sénégal dans la mise en place d’une politique nationale de gestion intégrée des inondations urbaines dans une perspective de réduction du risque de catastrophe et de résilience urbaine. Les parlementaires se sont aussi rendus au ministère de l’hydraulique et l’assainissement.
La réponse de Serigne Mbaye Thiam sur l’interrogation des députés sur le montant dépensé dans le cadre du plan décennal de lutte contre les inondations est qu’à travers l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), 77.451.000.000 FCFA ont été dépensés. Le montant est réparti comme suit : la phase d’urgence 2012-2013 : 37 200 000 000 FCFA ; la phase court terme : 2014-2016 : 7 600 000 000 FCFA. En ce qui concerne la phase (moyen et long terme) 2017 jusqu’en 2020, l’estimation est de 32 600 000 000 FCFA
FINANCEMENT DU PLAN ORSEC : Avec 762 millions, Dakar se taille la part du lion
Dakar a reçu 762 000 000F CFA dans le cadre du plan Orsec 2020. Elle est suivie de la région de Diourbel 455 000 000F CFA puis vient celle de Louga avec une dotation 175 000 000FCFA. Thiès a reçu 359 000 000FCFA. La région de Fatick a une enveloppe de Fatick 485 000 000FCFA. Matam quant à elle, a eu 200 000 000F CFA. Pour la région de Saint-Louis 300 000 000FCFA ont été mobilisés. Kaffrine un financement de 105 000 000FCFA. Ziguinchor pour sa part a 347 000 000 FCFA. La réponse de l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye aux députés est que ces fonds sont destinés aux autorités déconcentrées pour la gestion des inondations, c’est la partie territoriale. Pour le reste, une partie importante est allouée à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers. Pour cette année 2020, a dit le ministre, les Sapeurs-pompiers devaient recevoir préalablement au lancement du plan Orsec un montant de 157 800 000FCFA pour l’achat de motopompes, des pompes, des électropompes et des tuyaux.
Pour la direction de la protection civile, elle devait acquérir des sacs à terre et des remblais nécessaires en cas d’inondations. Un budget de 10 milliards a été dégagé et réparti entre le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, celui des Forces armées, celui de la Santé et de l’action sociale et celui de l’Intérieur. Dans le cadre de la gestion de ce fonds, une innovation importante a été apportée avec une territorialisation des dépenses destinées du plan Orsec. En effet, il s’agit pour les autorités déconcentrées et décentralisées d’apprécier et de décider des dépenses pour amoindrir le péril. C’est ainsi que sur les 10 milliards dégagés, les 3 745 456 000FCFA ont été alloués aux autorités territoriales sur l’enveloppe globale. Pour ce qui est de l’acquisition des pompes et autres grands matériels, elle est dévolue à la Brigade nationale de Sapeurs-pompiers. Le reste qui s’élève à 6.300.000.000FCFA est alloué aux autorités centrales.
Toujours dans le rapport, Aly Ngouille Ndiaye a dit aux parlementaires que s’agissant des plans Orsec depuis 2012, trois plans ont été déclenchés dont un en 2012 (environ 5 milliards), un autre en 2019 (le plan ne concernait que la région de Dakar avec un budget de 508.000.000FCFA) et un plan en 2020 qui s’élève à 10 milliards. La plupart des mesures prises concernent l’évacuation des eaux par pompage ou hydrocureur et la difficulté que les pompiers rencontrent souvent, c’est la distance entre les zones inondées et les exutoires. Pour le matériel, le ministre précisera qu’il est soit loué, soit acheté, il s’agit des tentes, des motopompes, des produits phytosanitaires, des toilettes mobiles, etc…
767 MILLIARDS COÛT DU PLAN DÉCENNAL DE LUTTE CONTRE LES INONDATIONS : La mobilisation du financement «retardée» par Kms 3
Lors d’une visite au Bureau d’information gouvernemental (Big), il est indiqué aux députés que le montant officiel de financement du PDLI tourne autour de 767 milliards de FCFA. Cette enveloppe a été retenue lors de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la phase d’urgence du PDLI, du Plan d’action de gestion intégrée des ressources en eau et du Programme d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, organisée en septembre 2012 avec les partenaires techniques et financiers. Par ailleurs, la période 2015-2017 a été marquée par une difficulté de mobilisation de ressources, destinées au financement du programme.
De l’avis du Directeur général, cette situation pourrait être due à la priorité qui a été accordée par le Gouvernement au financement du projet KMS 3, en vue de résoudre les problématiques liées à l’alimentation en eau de Dakar. Selon le directeur général du Big, les raisons qui ont concouru à entretenir la confusion sur le montant officiel sont multiples. En effet, dit-il, «elles pourraient subvenir de l’évaluation qui a été faite par l’ONAS au mois de juillet 2019 portant sur ses différentes interventions. Une telle évaluation chiffrée pourrait être de nature à induire les profanes, sur le montant global et le taux d’exécution du programme», lit-on dans le rapport.
Mieux, dans le document qui nous est parvenu, il estime que la pluralité des acteurs intervenant dans le cadre de la mise en œuvre du programme (ONAS, ADM, FERA, les communes, AGEROUTE, GNSP, APIX, les privés, DESCOS…) peut être considérée comme un facteur susceptible de favoriser la confusion. En effet, il est apparu, à l’analyse, que ces acteurs n’ont pas pu communiquer sur le niveau d’exécution globale du programme, mais ont axé leurs efforts sur les composantes qui leur sont dévolues. Alors qu’un travail de coordination aurait pu permettre de faire une évaluation exhaustive de la mise en œuvre de l’ensemble des composantes du programme.
KEEMTAAN GI – HUMILITE
Dans ce charmant pays des paradoxes, il y a du tout. On y rencontre également du tout. Des trafiquants de personnalité (c’est-à-dire faisant du trafic d’influence), des bonimenteurs, des losers, des conspirateurs et des prétentieux. On y oublie souvent que la modestie et l’humilité constituent des traits caractéristiques des grands hommes. Pendant que des gens ont préféré l’inconfort des salles de rédaction où ils suent à longueur de journée et de nuit, d’autres, qui ont les pieds sur la table de leur commode bureau, se permettent de délivrer des notes et certificats de bonne conduite à la presse. Qui serait d’une affligeante nullité. Et elle l’est depuis que ces censeurs endimanchés ont quitté ce fichu métier parasité par des va-nu- pieds pour un environnement moins stressant. Et plus rémunérateur ! Ah, l’espèce rare ! Parmi les fuyards qui ont quitté cette belle profession, il y en a qui se déclaraient investigateurs. Tu parles ! C’est plutôt des documents que des losers ou conspirateurs venaient leur refiler nuitamment dans leur bureau ou au coin d’une rue sombre. Ni vu ni connu ! Nos excellents investigateurs ne faisaient que mettre en forme et publier. Avant de s’autoproclamer journalistes « d’investigation » ! On a beau bomber le torse, l’investigation demande des ressources conséquentes que cette presse de Galsen n’a jamais eues. Certains essaient d’occulter la réalité du terrain pour s’offrir un statut qu’il n’ont jamais endossé. Mais quand on se voit plus beau que les autres, cela vous donne des airs et de la prétention. C’est comme ces messieurs et dames qui viennent depuis quelques jours discuter dans les médias du sexe de l’émigration clandestine sans rien comprendre à ce phénomène. De l’humilité ne fera que du bien, assurément, à tout ce beau monde de censeurs–autoproclamés. Kaccoor Bi
RFI ANNONCE LES MORTS DE ME WADE ET D’ABDOU DIOUF PUIS SE RAVISE
Les anciens présidents sénégalais Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade ont été annoncés comme morts par le site de Rfi (Radio France Internationale, autrement appelée « Radio mondiale »). Ledit site a eu un bug et a publié des « death fake » de plusieurs personnalités dont les deux anciens présidents de notre pays, en l’occurrence Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. D’autres personnalités africaines de premier rang comme l’ancienne présidente de la République du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, et celui du Mali Ibrahima Boubacar Keita ont été aussi déclarées décédées. L’une des premières publications portait sur l’ancien joueur brésilien Pelé qui a quelques soucis de santés. Mais les ennuis sanitaires n’ont pas encore eu raison de l’ancienne gloire du football. L’article sur lui avait été rédigé depuis le 11 novembre 2014 et a été réactualisé ce lundi. Il a également fini par être supprimé de la plateforme d’informations. « Nous vous devons, bien sûr, des explications. Comme dans tous les médias, nos journalistes préparent à l’avance des portraits de personnalités afin, si elles venaient à disparaître, de pouvoir proposer rapidement aux lecteurs toutes les informations à connaître sur leur parcours. Malheureusement, ce lundi 16 novembre 2020 en fin de matinée, une centaine de ces nécrologies ont été publiées par erreur sur le site rfi.fr ainsi que sur plusieurs plates-formes partenaires (Google, Yahoo!, MSN, Flipboard…). Cette publication est, bien entendu, involontaire. Elle est due à un incident technique, lié à la migration du site de RFI vers un nouvel outil de publication de ses contenus. Ces articles ont donc été publiés sous forme de brouillons sans aucune intervention éditoriale. Tous les articles sont en train d’être retirés des environnements numériques de RFI et des plates-formes partenaires. Une enquête interne est menée pour déterminer les causes de cet incident regrettable » s’est piteusement expliquée RFI pour faire amende honorable.
ANNONCE MORT, ME WADE REAGIT
L’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade, n’a pas tardé à réagir, suite à l’annonce de son décès sur le site de Rfi, à la suite d’une erreur informatique. A travers sa page Facebook, il a tenu à rassurer les Sénégalais. «Après l’annonce de mon décès sur le site internet de Rfi, à la suite d’une erreur informatique, je tiens à rassurer que je suis en pleine forme. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir prendre connaissance de sa nécrologie de son vivant. J’en profite pour rappeler à quel point il est important de vérifier ses sources avant de partager une information. - Abdoulaye Wade», a-t-il posté. Une manière pour l’ancien président, qui n’a rien perdu de son humour ni de son esprit alerte, de donner une leçon de journalisme à ces donneurs de leçons de journalistes français !
RESTAURATION
Un air de Restauration souffle sur le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Alors que le nouveau président de l’institution, M. Idrissa Seck, doit en principe être installé aujourd’hui ou demain, d’aucuns font état du retour dans ses valises d’une partie de l’équipe de l’ancienne présidente Aminata Tall. Le leader de Rewmi, qui a déclaré ce weekend en marge de sa présentation de condoléances à la notaire Nafisatou Diop, qu’il a retrouvé la complicité qu’il avait jadis avec le président de la République mais aussi avec Mme Aminata Tall (tiens, tiens…), aurait rendu une visite de courtoisie à cette dernière. Qui en aurait profité pour lui fourguer son ancien secrétaire général, M. Ibrahima Thioye, ainsi qu’un certain Abdou Fouta Diakhoumpa, qui faisait aussi partie de ses hommes de confiance. Chassés par la grande porte par Mme Aminata Touré, ces proches de Mme Aminata Tall feraient ainsi leur retour par la fenêtre. Ou, plutôt, par les valises d’Idy. C’est en tout cas ce qui se dit dans les milieux proches des anciens complices redevenus amis c’est-à-dire Idy et Aminata. On en saura plus sous peu !
LES BANQUES, UN FREIN AU DEVELOPPEMENT ?
Les banques sénégalaises sont liquides et très liquides même. Elles n’ont pas connu la crise causée par les impacts du covid-19. Grâce à des mesures prudentielles mises en branle par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui a su les accompagner en termes d’injection de liquidités pour leur permettre de faire face à la demande de crédits des consommateurs. Et surtout maintenir en vie l’économie ouest-africaine. Pendant la période de la pandémie, la Bceao a injecté environ 4750 milliards de frs par semaine au niveau du système bancaire de l’Uemoa. Seulement, tout cela n’a servi absolument à rien du tout puisqu’il est connu que les banques, bien que liquides, rechignent guère à desserrer les cordons de la bourse pour financer nos économies. Si elles le font, c’est à des conditions draconiennes avec des taux d’intérêt qui découragent les acteurs économiques les plus téméraires. Mais ce que nous ne comprenons pas, c’est surtout lorsqu’il s’agit pour l’acteur économique de déposer un chèque en compense. Pour les profanes, cela signifie détenir un chèque reçu à déposer dans une autre banque qui n’est pas la sienne. En principe, la compense doit durer 48h ou tout au plus 72h pour disposer de l’argent viré dans le compte du bénéficiaire. Mais le hic, c’est que la compense peut aller jusqu’à une semaine. Alors que l’activité économique ne s’arrête pas et que le client, qui a besoin de liquidités pour fonctionner, est plongé dans un stress inutile. Les impacts sont importants dans la circulation monétaire, mais surtout dans l’animation du marché puisque cela pousse à différer des projets d’achats de biens en équipements. L’effet domino, c’est toute une machine économique qui est au ralenti à cause simplement des travailleurs de la banque qui prennent tout leur temps entre le téléphone, un petit détour à Sandaga, une pause prolongée… Les banques se sentant incontournables ont réussi à prendre au piège tous les agents économiques qui ne cessent de se plaindre de la qualité du service rendu, mais surtout des arnaques continuelles vécues par les clients. On se demande à quoi sert finalement l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements financiers du Sénégal (APBEF) dirigée par le directeur général de la Banque de l’Habitat Bocar Sy. Les banques, un frein au développement. Nous en sommes persuadés.
ARMEE MANŒUVRES NATIONALES «FALEME»
Les Forces armées sénégalaises vont entamer du 20 au 28 novembre des manœuvres nationales dénommées « Falémé ». Elles se dérouleront au niveau de la Zone 4 de Tambacounda. Ces manœuvres seront conduites par le général de brigade Fulgence Ndour, chef d’état-major de l’armée de Terre. Elles verront les participations des Armées, de la Gendarmerie nationale, de la Brigade des Sapeurs-pompiers, de la Police nationale et des acteurs impliqués dans la gestion de la sécurité transfrontalière. Cette activité, en plus du renforcement des capacités des unités participantes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, vise à améliorer l’intégration des forces de défense et de sécurité (FDS) dans le cadre de la planification, du soutien et de la conduite d’opérations asymétriques selon la note de la Dirpa parcourue par la Rédaction. Cette opération se déroulera avec l’engagement des unités de la Zone militaire n° 4 suivi des unités extérieures.
CONFLIT PARENTS D’ELEVES-ECOLES PRIVEES SOS CONSOMMATEURS VA ORGANISER UNE GRANDE MARCHE
Si l’Etat s’est signalé par un laxisme inexplicable dans l’affaire du paiement des trois mois de scolarité imposés par les écoles privées aux parents d’élèves, ces derniers peuvent compter sur Sos Consommateurs. Me Massokhna Kane et Cie ont décidé de marcher avec les parents d’élèves pour dénoncer un tel chantage. Parce que, pour Sos Consommateurs, la démarche des écoles privées est jugée « illégale, malhonnête et abusive ». Selon eux, l’État, à travers ses ministres concernés, a avoué son impuissance et sa volonté de livrer les parents au chantage des écoles privées. C’est pourquoi Sos Consommateurs, en concertation avec des associations de parents d’élèves, des syndicats d’enseignants, des organisations de la société civile et de simples citoyens, a décidé d’organiser une marche de protestation pour dire non à ce chantage et pour exiger des Autorités le règlement global et définitif des scolarités de mars, avril et mai 2020 exigées indument ainsi que la réglementation des nouvelles conditions d’inscription dans les écoles privées.
L’ETUDIANTE EN AUTO-ECOLE TUE UN GARÇON DE 2 ANS A LA MEDINA
Les nommées Khadidia Diaw et Fatoumata Diarry Diallo ont comparu, hier, à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance (Tgi) de Dakar. Les deux prévenues répondaient des faits d’homicide involontaire, défaut de permis de conduire, défaut de maitrise et abandon d’un véhicule à un tiers non titulaire de permis de conduire. Selon les conseils des parties civiles, les deux jeunes filles ont regretté les faits d’avoir ôté la vie au garçon I.K. L’étudiante en autoécole était en manœuvre à la Médina. En faisant marche arrière, elle a tué un garçon de 2 ans. « Le père de la victime endeuillé s’est remis à la fatalité divine et n’a pas porté plainte », a expliqué Me Amadou Sall. S’inclinant devant la mémoire du garçon de deux ans, le ministère public s’est opposé à la demande de liberté provisoire formulée par les conseils de la partie civile. Du fait de la gravité des faits avec la perte de vie humaine, le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire. L’affaire est renvoyée au 23 novembre prochain.
KOUNGHEUL LES MEURTRIERS SUPPOSES D’UNE DAME DE 55 ANS ARRETES PAR LA GENDARMERIE
Des éléments de la gendarmerie de Ribot Escale ont arrêté entre le 15 et le 16 novembre 2020, 04 individus suspectés d’avoir participé à un braquage à main armée ayant entrainé la mort d’une dame âgée de 55 ans. Selon le communiqué de la Gendarmerie, ces individus sont des présumés membres d’une bande de braqueurs dans le département de Koungheul qui aurait pris part à l’attaque perpétrée dernièrement dans cette zone occasionnant la mort d’une vendeuse de friperie âgée de plus de 50 ans. «En effet, le samedi 07 novembre 2020 vers 18 heures 30mn, un taxi brousse qui venait de quitter le marché hebdomadaire de Touba Alia, a été intercepté par des tirs au fusil perpétrés par trois individus encagoulés. Cette attaque a eu lieu dans la forêt entre les villages de Touba Alia et Keur Doff dans le département de Koungheul et entrainé la mort d’un des passagers touché par balle qui succombera à ses blessures malgré son évacuation au district sanitaire de Koungheul...», a indiqué la Gendarmerie dans son communiqué. Ainsi, les opérations de ratissage qui ont été très vite lancées par la gendarmerie de Ribot Escale et la poursuite des investigations en collaboration avec la compagnie de gendarmerie de Tamba, ont permis d’interpeller « 04 individus dont le loueur d’armes et le cerveau de la bande, un ancien détenu libéré de prison en janvier dernier après un séjour carcéral de 10 ans d’emprisonnement, le 15 novembre au village de keur Birame Faye. Sur place, les hommes en bleu, ont procédé à la saisie de 02 kalachnikovs dont une garnie à 30 cartouches, un chargeur garni et des munitions, suite aux différentes perquisitions.