LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN DE CE MARDI
POLEMIQUE SUR L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE ET DEMISSION DU JUGE IBRAHIMA HAMIDOU DEME DU CSM : Dialogue de sourds
Les magistrats et l’Etat n’émettent plus sur la même longueur d’ongle. La dernière sortie du ministre de la Justice, Garde de Sceaux, Sidiki Kaba, suite à la publication de la lettre de démission du juge Ibrahima Hamidou Dème du Conseil supérieur de la magistrature (Csm), révèle le malaise dans le milieu judiciaire. Attaqué par le Garde des Sceaux, Ibrahima Hamidou Dème a reçu le soutien de ses pairs regroupés au sein de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), à travers un communiqué publié dans ce sens, vendredi 10 février. Alors que l’Ums plaide le retrait du chef de l’Etat et du ministre de la Justice du Csm, l’Etat se réfugie derrière la Constitution. Interrogé sur la question, le Professeur de droit, Iba Barry Camara est d’avis que la justice ne saurait être indépendante parce qu’elle est une institution nationale. Le directeur exécutif d’Amnesty international/ Sénégal, Seydi Gassama, en appelle à la non immixtion de l’exécutif dans le fonctionnement de la justice et dans le travail du juge.
31E ANNIVERSAIRE DU DECES DE CHEIKH ANTA DIOP : Thieytou veut plus de considération
La localité de Thieytou a célèbré dimanche 12 Février l’anniversaire du décès de son fils Cheikh Anta Diop, en présence des élèves, des étudiants, des membres de son parti et de la classe politique de Bambey. Le Maire de la commune, Dr Cheikh Gadiaga a invité le Chef de l’Etat, Macky Sall et les différents partenaires à investir dans sa commune pour changer le visage du village natal de l’égyptologue qui souffre de son enclavement et de son manque de sécurité
EUX & NOUS PAR DR. CHEICK ATAB BADJI - L'URGENCE D'UNE POLITIQUE ANTI CANCER : UNE COURSE CONTRE LA MORT : De la solution conjoncturelle à la solution structurelle
On ne jette pas la pierre mais on apporte une pierre à l'édifice. Que l'on soit de la mouvance présidentielle ou non, de l'opposition ou non, de la société civile intellectuelle ou pas, cette question nous interpelle tous à ensemble poser les pierres, de la première à la dernière, pour mettre sur pied un édifice de "bunkerisation" contre ce terrible fléau qu'est le cancer. La panne de la machine dévoile au grand jour la panne d'une politique qui n'a jamais existé pour fonctionner, la politique de lutte contre le cancer. Non pas de la politique de santé, mais de la politique du cancer car le mal cancéreux va au-delà de la maladie cancéreuse. Si en général les maladies dites "problème de santé publique" posent au-delà de la biologie des facteurs épidémiologiques et populationnels, le cancer est tout simplement une "maladie de politique publique" . La politique étant par essence l'intelligence d'une solution à l'équation fondamentale "besoins illimités et ressources limitées" pour une survie collective.
REMISE DES CLES DE LA MAISON DE LA PRESSE : Bara NDIAYE boycotté par les associations de presse
La Coordination des associations de la presse (CAP) qui regroupe, entre autres, le SYNPICS, le CDEPS, le CORED, l’APPEL, la CJRS et l’URAC a boycotté hier, lundi 13 février, la cérémonie de remise symbolique de clés aux associations de presse attributaires d’un siège à la Maison de la presse. Les membres de la Cap «assimilent cette attitude à du mépris à leur égard ». Et dénoncent la mauvaise gestion de la Maison de la presse et l’ostracisme de son administrateur qui en a fait aujourd’hui «un refuge de clientèle politique». L’information est contenue dans un communiqué de presse reçu hier à notre rédaction.
KAOLACK -MIMI TOURE DECLAREE PERSONA NON GRATA PAR DIENE FARBA SARR ET CIE : Ses partisans portent la réplique
La sortie effectuée dimanche dernier par les responsables et ministres Diène Farba Sarr, Mariama Sarr, la 1ère vice présidente de l’Assemblée nationale Awa Guèye, et Mr Nafissatou Diop contre l’ex-Premier ministre Aminata Touré « Mimi » risque de coûter cher aux responsables de l’Alliance pour la République (Apr) de la commune de Kaolack. Moins de 24 h après cette désolante communication, les partis souteneurs de l’Envoyée spéciale du président de la République, mouvements, responsables et simples militants sont allés à la charge