LES OFF DU POP DE CE LUNDI

Convocations à la Dic
Suite de l'affaire des propos attribués à Lamine Diack par le journal Le Monde et qui a fait monter le mercure dans le landerneau politique et dans l'espace médiatique, le pouvoir accentue la pression sur l'opposition avec l'arrestation d'Oumar Sarr, Secrétaire général national adjoint du Pds, mais aussi sur les journalistes, notamment ceux du groupe D Média. Massamba Mbaye, le Directeur général du groupe D-Média a passé de longs moments entre les mains des limiers de la Dic pour avoir refusé de livrer les enregistrements des émissions qui avaient trait à l'affaire Lamine Diack. Ce matin, Mouhamadou Mansour Diop qui avait été convoqué pour le samedi, mais dont l'audition a été reportée à aujourd'hui, sera de nouveau face aux enquêteurs de la Dic. Mais pas seul. Ndèye Astou Guèye et Pape Bess Diba ses confrères du même groupe de presse ont également été convoqués.
Le Cdeps dénonce…
L'interpellation de journalistes par la police "suite aux interpellations de journalistes par la police, après les propos prêtés à monsieur Lamine Diack sur le financement de la campagne électorale des présidentielles de 2012", a fait réagir le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sunugaal (Cdeps) qui "exprime ses vives inquiétudes pour la liberté de presse". Les patrons de presse rappellent que "Massamba Mbaye, Directeur général du groupe de presse DMédia, a été interpellé manu militari samedi 19 décembre 2015 et convoyé dans une fourgonnette de police. Notre confrère a subi un interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations criminelles (Dic) de 12 heures à 20 heures. D’autres journalistes sont convoqués ce lundi pour être entendus par la Dic". Le Comité de pilotage du Cdeps ne s'encombre pas de formule pour décrier cela. Visez la suite…
…La traque des journalistes
"Cette situation de traque des journalistes est un recul pour la démocratie (sunugaalienne) et n’honore pas ses auteurs. Le Cdeps condamne fermement l’interpellation de tout journaliste pour avoir rendu compte ou commenté les propos prêtés à monsieur Lamine Diack sur le financement de la campagne des présidentielles de 2012", dit-il. En conséquence, "le Cdeps (qui) exige l’arrêt de toute poursuite de journaliste dans cette affaire" en appelle "les autorités policières et judiciaires à plus de sérénité dans la gestion des propos prêtés à M. Lamine Diack sur le financement de la campagne des présidentielles de 2012". Par ailleurs, "pour la défense des droits constitutionnels de la liberté de presse, le patronat de la presse exhorte tous les journalistes au respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information.
Assane Dioma Ndiaye…
Les droits-de-l'hommistes se mêlent du débat sur la corruption sportive à l'Iaaf qui se prolonge dans le landerneau politique sunugaalien à la suite des propos de Lamine Diack publiés par "Le Monde". Me Assane Dioma Ndiaye, prési de la Ligue sunugaalienne des droits de l'homme (Lsdh) estime que "dans l’affaire du scandale de L’Iaaf, l’urgence ne (lui) semble pas être l’arrestation d’opposants ou de journalistes". L'avocat penche "plutôt pour l’ouverture d’une information judiciaire au (Sunugaal)". Il s'agira, selon lui, de "déterminer si l’argent russe, prix de l’étouffement des cas de dopage d’athlètes russes découverts a la veille des Mondiaux d’athlétisme que ce pays devait organiser avec d’importants contrats de sponsoring qui avaient déjà été conclus et qui allaient être remis en cause si l'Iaaf avait sévi, a profité à la famille Diack".
…Engage la justice à…
Il veut aussi savoir si cela a profité "à d’autres dirigeants de l’Iaaf exclusivement ou a profité en partie ou en totalité a l’opposition (sunugaalienne) ou à des personnalités politiques (sunugaaliennes) ou à des segments de la société civile (sunugaalienne) a l’occasion des échéances électorales de 2009 et 2012 ?" Me Assane Dioma Ndiaye poursuit en soulignant que "s’il s’avérait au terme de cette information que les allégations de financement de l’opposition (sunugaalienne) ou d’autres segments de la société (sunugaalienne) ne sont pas établies, l’image du (Sunugaal) serait sauve à part l’implication gravissime d’un de ses fils les plus illustres".
…Y voir plus clair
Par contre, dit-il: "S'il était établi que l’argent russe a été injecte dans les campagnes électorales de 2009 et 2012 les conséquences seraient nationales et interpelleraient tous les citoyens". Le prési de la Lsdh soutient qu'"à l’instar de (Ngorsi) Seck, il faut appeler à la sérénité et assumer dans un premier temps notre obligation de redevabilité à l’égard de la Communauté internationale qui s’interroge grandement et qui sans doute continue d’accorder à notre pays une présomption d’innocence". En tout état de cause, il reste persuadé que "le deal passe entre la Fédération russe et l’Iaaf à travers ses plus hauts dirigeants reste et restera un crime contre l’éthique sportive mondiale".
Sidiki Kaba…
Dans le département de Koumpentoum où il était en visite, le garde des Sceaux, ministre de la Justice s’est prononcé sur la sortie du secrétaire permanent du Pds ayant entraîné son arrestation. Selon lui, "on a voulu faire dire au président Lamine Diack ce qu’il n’a pas dit. Alors il a lui-même reprécisé sa pensée. En aucune façon (SMS) n’est lié à cela. On a vu à travers la mise au point qui a été faite que la baudruche s’est dégonflée". Poursuivant, il note que "le président Lamine Diack a actuellement des démêlées judiciaires en France, bien entendu il y a cette solidarité nationale. Malheureusement il y en a certains qui en ont profité pour s’en prendre à l’autorité de l’Etat, en l’occurrence le président de la République".
…Se prononce
"C’est une autorité au-delà de sa personne, il ne faut pas l'oublier" dit le ministre qui estime qu'"on est en démocratie" et que "l’opposition doit s’opposer pour que la vitalité de la démocratie soit là, l’opposition exprime son opinion". Seulement, précise-t-il: "Il y a là une différence entre l’injure et l’argument, celui qui convainc (…) Les (Sunugaaliens) ont entendu les propos tenus. Je pense que dans une démocratie comme la nôtre on peut dire tout en se respectant et en respectant surtout la plus haute autorité qui, dans tous les pays du monde, doit mériter respect. Des poursuites ont été engagées, ce qui est tout à fait normal (…) alors c’est la justice qui tranchera".
Cadre Pds
Les cadres libéraux ont crié toute leur indignation à la suite de l’interpellation du maire de Dagana. Selon eux, cette arrestation "irrégulière et illégale" montre qu'il y a "panique au plus haut sommet de l’Etat" suite à la sortie de Lamine Diack. Dans un communiqué rendu public, la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) s’est "indignée des violations et manquements graves utilisés contre Oumar Sarr, jouissant d’une immunité parlementaire et protégé par l’Assemblée qui se trouve être en pleine session". Pour Dr Cheikh Tidiane Seck et ses camarades, cette demarche "témoigne le manque de considération et de respect vis-à-vis de notre système institutionnel". La Fncl considère "cette barbarie d’Etat orchestrée par le régime en place comme une volonté manifeste de casser de l’opposant et absoudre cette situation délétère qui entache l’image du (Sunugaal) et sape les bases de notre démocratie longtemps citée en reference", ajoute-t-elle en exigeant la libération immédiate et sans conditions d'Oumar Sarr.
Cadre Pds (Bis)
Ces libéraux ont par ailleurs demandé l’ouverture d’enquêtes parlementaires pour situer les responsabilités de tous avant d'interpeller les organes en charge des questions de blanchiment, de corruption, de concussion et d’enrichissement illicite comme la Centif, Interpol, la Douane, les Impôts pour nous édifier sur les procédures et circuits ayant permis de faire rentrer cette manne financière dans notre pays. "La Fncl, considérant la gravité des propos de Lamine Diack sur l’opposition demande à ce que les structures comme "Y en a marre", "Fekke ma ci Bolé", M23 et l’ensemble des partis de l’opposition concernés soient suspendus par mesure conservatoire et que ces derniers soient traduits devant les juridictions compétentes pour répondre des accusations portées contre eux", conflut la Fncl.
Aïda Mbdji villipende Awa Niang
Parlons de la conférence de presse du cadre de concertation de l’opposition pour dire qu’à l’Assemblée nationale, il y a certains vice-présidents de l’Assemblée nationale qui pensent que leur supérieur hiérarchique, c’est Moustapha Diakhaté président du groupe de la majoritaire et non Moustapha Niasse. En tout cas, c’est ce qu’à révélé, hier, Aïda Mbodji. Parlant de l’affaire Omzo Sarr, la présidente du Conseil départemental de Bambey déclare : "Quand j’ai eu la nouvelle, j’ai tenté de joindre (Niasse-Coumba-Abdallah), mais il était inaccessible. J’ai envoyé un message à Awa Niang, son adjointe pour lui dire de le transmettre à qui de droit". Mais s'interroge la députée : "Vous devinez à qui elle a transmis le message ?" Elle lâche : "elle a balancé le message à Moutapha Diakhaté !" Donc, l’affaire est politique, réglons-la de manière politique. On se laissera pas faire".
«Dieureudieuf SMS…»
Même s’il n’a pas bénéficié d’un bain de foule comme il l’aurait souhaité, SMS peut se contenter de l’accueil qu’il lui a été réservé dans la grande salle du complexe multifonctionnel qu’il a construit et inauguré à Tivaouane. Eh oui ! De l’ambiance, il y en avait à gogo. Dès qu’une image est projetée sur l’écran géant de «Rien tous les soirs» (Rteuss) montrant SMS et son épouse, c'étaient des applaudissements à tout rompre et des cris de joie fusaient dans la salle. Et la foule entonnait «Dieureudieuf, (SMS) Dieureudieuf». Et quand le chef de l’Etat a fait son apparition dans la salle, ce fut une standing ovation. Le public chantonnant : «Dieureudieuf, (SMS) dieureudieuf». Devinez la suite… Certains iront même jusqu’à dire «2e mandat, 2e mandat…». Et SMS, tout heureux, d’afficher un sourire qui en disait long sur son état de satisfaction.
Marème plus populaire que SMS ?
La première dame est-elle plus populaire à Tivaouane que son époux de président de la République ? C’est une question à laquelle les statisticiens devraient se pencher sur la question. Mais en attendant d’en arriver là, nous pouvons aisément dire qu’elle a ravi la vedette à tous ceux qui étaient présents, ce week-end, dans la salle où se tenait la cérémonie officielle d’inauguration du complexe multidimensionnel de Tivaouane. En effet, à chaque fois que l’image de «Dame-bi» s’affichait sur l’écran, elle a été accompagnée d’applaudissements nourris et de cris de joie. Et quand elle psalmodiait avec les gens la prière de «Salatou Fatiha et Diawaratoul Kamal», ça a été l’extase dans la salle. Le sourire s’affichait sur tous les visages. C’est dire que la Première dame est bien aimée des Sunugaaliens, mais surtout des Sunugaaliennes.
Une fillette fauchée
C'est toujours le choc au quartier de Nguenénene, à Dahra Djoloff où un car «Ndiaga Ndiaye» appartenant à Ousmane Ba et conduit par lui-même, a fauché mortellement, samedi vers 16h, Maguette Gaye, une fillette de 2 ans au moment où elle tentait de traverser la ruelle. La petite sortait alors du domicile familial à l’insu de ses parents. Selon une source proche des enquêteurs, la victime a succombé à ses blessures juste après son évacuation au centre de santé de Dahra. Le véhicule est immobilisé dans les locaux de la brigade de gendarmerie et le chauffeur arrêté, en attendant son déferrement devant le procureur du tribunal de Louga pour homicide involontaire.