LES OFF DU POP DE CE MARDI

«Gor ca wax ja»
La Coalition "Gor ca wax ja" donne de la voix. Les opposants de SMS se sont réunis en séance plénière, vendredi dernier au siège du Grand Parti, pour examiner les modalités de mise en oeuvre des conclusions de l’atelier d’évaluation duréférendum du 20 mars 2016. A cet effet, "pour défendre la démocratie et la stabilité du pays et s’opposer par tous les moyens légaux garantis par la Constitution aux pratiques rétrogrades du gouvernement Apr", ils exigent "sans délai, l’instauration d’une Autorité indépendante pour organiser les élections, l’audit du fichier électoral, l’accès de l’opposition etdes organisations de la société civile aux médias du service public, le respect du calendrier républicain". Et pour la réalisation de cette plate-forme, la coalition "Gor ca wax ja" a décidé de mettre en place un comité de coordination et de suivi ; organiser, le 15 juillet2016, une marche suivie d’un rassemblement devant la Rts. Et enfin établir et exécuter un calendrier de visites aux populations dans les communes rurales et urbaines du pays et dans les diasporas
De l'huile sur le feu
Un diplomate gambien met les pieds dans le plat des relations déjà assez tendues entre les deux pays. Samsudeen Sarr, représentant de la Gambie aux Nations unies pense que la condition préalable de construire un pont à Bambatenda-Yillitenda que la Gambie doit accepter avant que les Sunugaaliens ne soient d'accord pour l'ouverture de la frontière ressemble plus à une menace directe ou un moyen de chantage sur son pays, rapporte us.blastingnews.com. D'ailleurs, il clame son opposition à la construction de ce pont qu'il juge dangereuse pour la sécurité nationale de la Gambie. Il dit craindre que cela conduise à des attaques externes pour renverser Jammeh. Déjà qu'il accuse le Sunugaal d'avoir financé, en novembre 1996, une action pour le renversement militaire de Jammeh. Il ajoute même que le gouvernement du Sunugaal est complice dans la dernière tentative de coup d'Etat pour renverser le gouvernement du Président Jammeh et dans laquelle au moins huit soldats gambiens étaient morts. Cet ancien colonel et commandant dans l'armée de la Gambie a déclaré:'"Un pont sur le fleuve aurait certainement aggravé le problème".
Dialogue
Le Forum des jeunes socialistes apporte son soutien à SMS dont il a loué "la clairvoyance voire le génie politique, dans le contexte actuel, de tendre la main à toutes les forces vives de la Nation, pour un dialogue inclusif et participatif, gage de l’unité et de la cohésion nationale, en tant que garant d’une stabilité sociopolitique qui est une condition sine qua non de l’émergence du (Sunugaal)". Seulement, regrette le Coordonnateur Abdoulaye Gallo Diao, depuis l’appel de SMS au dialogue, "on a entendu toutes sortes de discours, les uns plus ou moins ridicules que les autres. Acteurs politiques et de la Société civile, chacun y va de ses propres intérêts crypto-personnels, dans le seul but d’empêcher au peuple (sunugaalien) de bénéficier d’un tel atout non négligeable pour son développement harmonieux et durable". Il note que si "certains diabolisent, d’autres dramatisent, en prétextant que ce dialogue n’a pas sa raison d’être dans la mesure où le (Sunugaal) ne traverse présentement aucune crise".
Dialogue (Bis)
Cependant, dit M. Diao, "ramener toute forme de dialogue à reposer sur l’existence d’une crise, relève d’un manque symptomatique d’un sens du devoir et de la responsabilité". Selon lui, "le peuple a légitimement besoin de ce dialogue, ne serait-ce que pour deux raisons fondamentales : d’abord permettre au Président de la République d’obtenir une majorité d’idées autour de son projet de société, bref de son programme politique en vue d’accomplir dans des conditions optimales, la mission qu’il s’est assignée pour le bien-être des populations ; ensuite obtenir un consensus fort sur toutes les questions qui intéressent l’intérêt supérieur du (Sunugaal), notamment celles relatives au processus électoral, étant donné que les élections législatives de 2017 et présidentielle de 2019, constituent deux enjeux considérables pour l’avenir de notre pays".
Dialogue (Ter)
Diao convoque l'Idea (Institut pour la démocratie et l’assistance électorale) qui dit que "le dialogue n’est pas une invention moderne, ni destiné exclusivement à résoudre des crises sociopolitiques". Et c'est pour soutenir qu'"ainsi, le dialogue politique contribue à réduire les risques en créant un cadre de concertation et d’échanges entre pouvoir et opposition". Par voie de conséquence, ajoute-t-il: "Pour dialoguer objectivement, des mécanismes doivent être mis spécialement en place, afin de proposer aux parties prenantes, un espace protégé permettant une communication et une concertation ouverte, en vue de poser les bases d’une coopération axée par exemple sur les mesures de la réforme constitutionnelle, récemment validées par référendum, sans oublier les problématiques électorales ou spécifiques à la vie de la Nation".
Le Fris contre…
Restons dans cette perspective de dialogue national pour souligner que le Front pour la Refondation des Institutions du Sunugaal (Fris) salue et se réjouit de cet appel de SMS "d’autant que cette initiative est une réponse favorable à son appel à renouer le fil du dialogue lancé tout juste au sortir du vote référendaire du 20 mars courant". Le Fris rappelle avoir alors "demandé au chef de l’Etat, au nom de notre peuple, du but que nous nous sommes fixés, de la même foi qui nous anime, de ne pas fermer la porte des réformes, de l’ouvrir encore plus grande pour qu’ensemble nous continuions à extirper les lourdeurs qui handicapent nos institutions". Selon le Fris, "certes il revient au Président de la République de mettre en place les conditions d’un dialogue fécond, sincère et inclusif (…)".
…La ruse et le bluff
"Mais, poursuit-il, il appartient à l’opposition, à la société civile, à l’ensemble des forces vives de la nation de manifester, à travers un sursaut patriotique, leur engagement sans condition au service du peuple (sunugaalien)". Seulement, le Fris "met en garde contre toute tentative de piéger le dialogue en enfermant le Président dans des logiques de consensus programmatiques qui équivaudrait à une nouvelle forme de partage du pouvoir". Enfin, le Fris dit admettre la nécessité de "s’entendre pour éradiquer la violence dans le champ politique, moraliser la vie politique, moderniser et simplifier le système électoral et pacifier l’espace social". Mais, il tient à rappeler que "la démocratie ne saurait s’acoquiner de ruse, de tricherie et de bluff. La politique n’est pas un jeu de poker".
Candidats au Bac
Comme s'ils s'étaient passé le mot, les élèves des classes de Terminale de Thiès et de Ziguinchor ont battu le macadam, hier matin. Le motif de leur marche reste la rétention des notes du premier semestre par les enseignants. D’après le porte-parole des élèves de la commune de Ziguinchor, Karamba Diakité qui a remis un mémorandum au gouverneur de la région, le droit que les enseignants ont d'aller en grève ne leur donne pas le droit de priver les élèves de l’accès à l'information. Pour M Diakité, les élèves candidats au bac ont besoin de leurs bulletins du premier semestre pour quantifier et évaluer leur travail afin d’affronter les épreuves du bac qui démarrent dans moins de deux mois.
Lycée Ahoune Sané
Dans le cadre de sa politique de formation et de l’éducation de sa jeunesse, le conseil départemental de Bignona a envoyé en France un groupe d'élèves du lycée Ahoune Sané. Ces derniers ont, à cet effet, participé au Printemps des lycées et des apprentis à Marseille. Compétition lors de laquelle, ils ont dignement défendu le département de Bignona en remportant le trophée. Dimanche, Mamina Kamara, président du Conseil départemental de Bignona et ses services, ont accueilli les jeunes à l’aéroport de Ndakaaru. Les lauréats ont vivement remercié Mamina Kamara d’avoir créé les conditions de valoriser, en France, l’excellence du lycée Ahoune Sané de Bignona. Une vision que le Secrétaire général de l'Anacim compte pérenniser et renforcer au profit de la jeunesse de son département.
Me El Hadj Diouf
Coucou revoilà Me El Hadji Diouf. Selon nos capteurs, le tonitruant leader du Parti des travailleurs et du peuple (Ptp) et député à l’Assemblée nationale, qui s'était fait discret ces derniers temps, va briser le silence, cet après-midi. Ce sera à l'occasion d'une conférence de presse qui, d'après nos machins, s'annonce explosive, au vu des points que compte développer Me Diouf. A tout à l'heure...
Leral Askanwi et…
Les dernières critiques contre le projet immobilier de la cité Cdc Bambilor n’ont sans pas plu au mouvement Leral askanwi, basé à Rufisque. En effet, suite à ces remarques de certains opposants politiques selon lesquelles ce projet n'est pas pertinent, Omar Faye est monté au créneau, hier, pour prendre leur contre-pied. "On salue le projet immobilier de la Caisse de dépôt et de consignation à Bambilor. Car, grâce à lui, cette zone rurale devient urbaine et c’est une entreprise (sunugaalienne) qui réalise ce projet. En effet, c’est la Société de réalisations et des travaux (Srt), une entreprise (sunugaalienne), grâce à une joint-venture créée par la Cdc qui réalise ce programme. C’est une fierté nationale, car les maisons sont à la portée des (Sunugaaliens) moyens, puisqu’étant à 10 millions de francs Cfa", clame Omar Faye.
…La Cité Cdc Bambilor
Saluant donc le fait que les travaux n’ont pas été confiés à des étrangers qui ailleurs, ditil, ont du mal à le faire et ont vu des projets leur être retirés, le président de Leral Askanwi de "magnifier ce qui est en train de se faire avec la Cdc et la Srt à Bambilor, qui est devenue ainsi une ville. Nous pensons d’ailleurs qu’il faut faire la même avec d’autres entreprises (sunugaaliennes). Car, elles ont les capacités de construire ce pays". Aussi, prévient Omar Faye, "Leral Askanwi, fidèle à sa réputation, jouera toujours le rôle de boucliers pour les hommes d’affaires (Sunugaaliens)". Pour dire que pour le turbulent activiste rufisquois, l’Etat gagnera à faire davantage confiance aux entrepreneurs sunugaaliens, au lieu de toujours tout donner aux étrangers
Cambriolage
Un cas de cambriolage a failli passer inaperçu dans la commune de Diouloulou (Bignona). En effet, deux individus armés ont fait irruption dans la nuit du dimanche au lundi vers 4h, au marché central de Diouloulou. Sur place, les assaillants ont ligoté le vigile répondant au nom d’Ibou Diassé avant de visiter les boutiques appartenant aux sieurs Boubacar Djiga et Mamadou Kalidou Diallo. C’est ainsi que ces individus armés ont réussi à emporter la somme de 75 000 F Cfa et des sacs de lait en poudre. Interrogé, le gardien a laissé entendre que ces visiteurs étranges dont il ignore leur provenance, étaient au nombre de deux, armés de fusils.