LES OFF DU POP DE CE MERCREDI

Thérèse Faye attaquée
Les Jeunes boucliers de la République (Jbr) ne veulent plus de Thérèse Faye Diouf à la tête de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer). Dans une déclaration faite, hier, Amath Diouf et ses camarades réclament la tête de la Directrice de la Case des tout-petits pour "incompétence totale et manque d’efficacité politique". Fustigeant la démarche de la Coordonnatrice de la Cojer, Amath Diouf et Cie fulminent : «Elle est puissante s’il s’agit d’insulter des Dg, des ministres et d’anciens Premiers ministres. Elle est puissante, s’il s’agit d’endormir la jeunesse républicaine, faute de programmes sérieux, efficaces, pour réussir la massification et la mobilisation, malgré les gros moyens mis à sa disposition totale. Elle est puissante dans son silence et son effacement absolu dans le débat national ; symbole de son manque de courage, d’arguments et de sa limite à porter le flambeau de la jeunesse».
Riposte
La sortie de certains responsables apéristes des Parcelles assainies dénonçant la démarche du ministre de l'Economie, des Finances et du Plan Amadou Bâ, a fait réagir les partisans de l’argentier de l’Etat. Ces derniers rappellent que leur mentor est un fils légitime des Parcelles. "Il y a certaines personnes qui critiquent le ministre Amadou Bâ sur sa manière d’entrer aux Parcelles assainies. Je veux préciser que les Parcelles assainies n’appartiennent pas à ce groupe de personnes parce qu'Amadou Bâ était conseiller municipal depuis le temps du maire Tété Diédhiou, je peux dire depuis 25 ans même. Il est des Parcelles. Et ce n’est pas ce groupuscule de personnes qui peut parler au nom de l’Apr aux Parcelles", réplique Khadim Gadiaga, conseiller municipal et vice-président commission sports et loisirs à la mairie des Parcelles assainies.
Riposte (Bis)
Toutefois, les poulains du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan se disent prêts à en découdre avec tout détracteur de leur leader. "Amadou Bâ pose des actes concrets pour les Parcelles-Assainies et pour le président de la République. Et parmi ces gens qui le critiquent, ils vont le voir la nuit. En tout cas, on ne va plus accepter que des gens s’attaquent au ministre Amadou Bâ parce qu’on va réagir parce que s’ils étaient forts, nous ne serions pas laminés par Moussa Sy et Taxaawu Dakar", ajoute Khadim Gadiaga, proche d’Amadou Bâ.
Ngorsi Seck
Ngorsi Seck continue ses tournées de proximité dans la banlieue. Après Diamaguène, Sicap Mbao, le prési de Rewmi s’est rendu dans les communes de Keur Massar et de de Yembeul Nord. Sur place, il a été ensuite accueilli par des slogans du genre : "Idy affaire bi yaw la" ; "yaw lañu doon xaar" ; "situation bu meti bi ñu nek yaw lañu yakaar nga gene ñu ci"…
Dr Assane Ka tâcle…
Mais "nak", il y en a qui dans Rewmi ou plutôt le groupe de refondation de Rewmi qui raillent ces "doxantu" de Ngorsi. C'est le cas du Dr Assane Ka, Coordonnateur de la Refondation du Rewmi de Pikine. "Monsieur Point E ! Leader de St James ! Vous avez la parole. Merci d’avoir entamé la tournée de la honte du parti dit Rewmi dans le département de Pikine", écrit-il avant d'enfoncer : " En effet après de multiples réclamations de vaillants responsables pendant plus d’un an, et qui ont valu des départs malheureux puis une fronde sans issue dans le Rewmi, voilà le héros des 8% de 2012, prétextant une visite de proximité aux quelques représentants qui lui restent dans Pikine". Cependant, dit le Dr Ka, "ce qui fait rire, c’est qu’il prétend recueillir les avis des populations sur leur vécu quotidien alors qu’il n’est reçu que par ce peu de militants dont le nombre ne cesse de reculer".
…Le chef de Rewmi
Voilà, indique-t-il: "Quelques raisons parmi tant d’autres qui justifient le besoin de refondre le parti qui est en détresse et dont certains acteurs bousculent le pacha dans des erreurs continues pour lui succéder avec beaucoup d’aisance". Ce proche d'Oumar Sarr, chef de la Refondation souligne que "la vente des cartes entamée il y a 3 ans n’a rien donné ; la restructuration pour laquelle un directeur des structures a été nommé a connu un échec ; l’absence dans les débats d’idées est autre constat ; et dire que les trois quarts des membres du bureau politiques de 2012 ont quitté le navire, etc.". Dernière pique de Dr Assane Ka, il pense que tout ça c'est "pêcher dans le vide pour peut-être récolter du vent, car ce n’est pas avec le verbe qu’on séduit un peuple mûr et intelligent".
Momo-Abc
Le saviez-vous ? Le Pm Momo Dionne et le Médiateur de la République Lune Badara Cissé sont des jumeaux. Mais de faux jumeaux, pourrait-on dire. En tout cas, c’est Momo lui-même qui l’a dit et appelé ainsi, hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la 4e Assemblée génarale des médiateurs de l’Afrique de l’Ouest. «Je salue mon Jumeau Abc» a dit Momo Dionne. Avant d’expliquer : «Je lui dis jumeau parce que pendant plusieurs années, nous avons travaillé à côté d’un homme. Lui, assis à sa droite en tant que Secrétaire général du Gouvernement et moi, à sa gauche en tant que directeur de Cabinet du Premier ministre. Cet homme, c'est aujourd’hui le président (SMS). Nous avons l’habitude de partager le café chaque matin dans mon bureau ou dans le sien».
Soutien
Ils l’avaient promis, ils l’ont fait. Tous les membres de l’opposition se sont réunis au Palais de justice pour soutenir le Secrétaire général national adjoint et Coordonnateur du Comité directeur du Pds, Oumar Sarr, qui a été entendu hier par le juge du 3ème cabinet. En effet, que ce soit les membres du parti «Rewmi», Mamadou Diop Decroix, Pape Diop de « Bokk Gis Gis», les membres du Pds, tous ont fait le déplacement hier au Palais de justice. En plus de ces responsables de différentes formations politiques, il y a avait aussi des députés qui sont venus avec leur écharpe pour montrer que c’est un député qui est en train d’être entendu.
52 milliards pour des…
Une bonne nouvelle pour les étudiants de l'université Cheikh Anta Diop et ceux qui seront à l'université de Diamniadio, mais aussi pour le Coud. Lu xew ? "Xana" que leurs problèmes de logement vont être un vieux souvenir. Des pavillons d'une capacité de 5000 lits avec possibilité d'aller jusqu'à 10 000 lits seront construits au niveau du campus social de l'Ucad par Amsa assurance. C'est le Dg de ladite société Déthié Aw qui en a fait la révélation tout en rassurant que le projet a été présenté aux étudiants. Et ce n'est pas tout, puisque que la société va en faire autant pour l'université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio avec des pavillons d'une capacité de 10 000 lits. Au total les deux projets vont coûter la bagatelle somme de 52 milliards de Cfa.
....Campus
Mais ce qui est intéressant dans ce projet, c'est que l'Etat ne va pas s'endetter puisque la société ne demande pas de garanties. Elle vient avec une banque, construit et loue à l'Etat - location-vente - les campus universitaires. Mais la gestion sera privée pendant une période de 10 ans. L'objectif recherché, selon M. Aw, est que l'Etat ne subventionne plus et que les étudiants payent désormais à des prix bas. Le Dg informe que la phase de réalisation est presque bouclée et les conventions vont être signées. Il n'a pas manqué de rappeler que le chantier va démarrer le mois d'avril et 18 mois après, les logements seront disponibles.
Précisions de…
«Pour éviter tout amalgame», le Coordonnateur de la Coalition pour l’émergence (Cpe), Me Ousmane Sèye, a tenu à apporter, hier, «un certain nombre de précisions pour clore le débat au sujet de l’avis du Conseil constitutionnel». «En effet, l’avis prévu par l’article 51 de la Constitution est inséré sous le titre relatif au président de la République. Dès lors, c’est de par son pouvoir discrétionnaire et règlementaire qu’il le recueille obligatoirement pour proposer une loi constitutionnelle au référendum. Cet avis, bien que motivé en droit et fondé sur la légalité, n’est pas une décision judiciaire et ne lie pas le président de la République, parce que la Constitution ne dit pas que c’est un avis conforme. Il est différent de la décision rendue par le Conseil constitutionnel statuant sur la constitutionnalité des lois, la régularité des élections et les conflits entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif», indique Me Sèye dans un communiqué.
… Me Sèye
Soulignant que «les compétences du Conseil constitutionnel en la matière sont insérées dans la Constitution sous le titre intitulé du pouvoir judiciaire», l’avocat souligne qu’«il s’agit, dès lors, d’une décision judiciaire insusceptible de voie de recours et liant toute autorité et s’imposant à tous (erga omnes)». «Il faut bien se garder de faire la confusion entre l’avis du Conseil constitutionnel qui est une décision administrative motivée en droit, sollicitée par le président de la République, et la décision judiciaire du Conseil constitutionnel statuant sur un litige entre des parties», relève Me Sèye. Et d’expliquer : «Alors que l’avis est sollicité par l’autorité, la décision judiciaire est rendue par le juge constitutionnel et limitativement énumérée par la Constitution, suite à un litige entre des parties (constitutionnalité des lois, régularité des élections, proclamation des résultats, exception d’inconstitutionnalité, conflits entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif). L’avis prévu par l’article 51 de la Constitution est consultatif et n’est pas une décision judiciaire».
Cojer Grand Yoff
Le débat autour de la réduction ou non du mandat du président de la République ne laisse pas indifférente la Convergence des jeunesses républicaine (Cojer) de Grand Yoff. Face à la presse, hier, Nourou Niang et ses camarades se sont félicités de la décision prise par SMS de respecter son engagement tout en soulignant qu’ils sont prêts à le réélire «quelle que soit la situation». Revenant sur le meeting du maire de Ndakaaru de ce week-end, Nourou Niang pense plutôt que "Khalifa Sall est attendu sur son bilan ici, à Grand Yoff. A chaque fois que la population lui confie la mairie, il le redonne à quelqu’un d’autre. Il n’a pas de considération pour les habitants de Grand Yoff et il n’a pas tenu ses promesses". Selon ce jeune apériste, "Khalifa Sall n’a pas mobilisé les populations de Grand Yoff, au contraire, il a fait venir les militants des socialistes qui sont dans d’autres coordinations".
Nécrologie
L’ancien international sénégalais des années 1990, Joachim Fernandez est décédé mardi à D’Aumont (France), a appris l’Aps auprès de sa famille. Formé au Yeggo des Sicap (Ligue 2 du Sénégal), Joachim Fernandez avait intégré le centre de Formation des Girondins de Bordeaux où il passera plusieurs années en tant que réserviste. Le natif de Sicap Liberté 3 va s’aguerrir à Sedan (1993-1994) puis Angers (1994-1995). Il va gagner sa chance à Bordeaux (1995-1996) où il va disputer plusieurs rencontres. Joachim Fernandez va évoluer à Caen (1996-1997) et Toulouse (1998-1999). Il a joué en Italie avec Udiness, Monza et en Ecosse à Dunde United.
Soif à Barkédji
Les femmes de la commune de Barkedji ont battu le macadam, ce week-end, pour dénoncer la longue panne du seul forage de la localité. Arborant des brassards rouges, elles ont marché… du marché central à la sous-préfecture scandant : "nous avons soif, nous voulons boire". En effet, les populations de Barkédji sont dans un désarroi total : elles sont restées 10 jours sans eau. A l’origine de ce calvaire, l’assèchement de la nappe phréatique du forage qui cause de réels désagréments à ces 30 000 âmes qui vivent dans cette zone d’élevage. Pour amortir la souffrance de ces populations, le service départemental de l'hydraulique a mis à leur disposition deux camions citernes pour les aider tant bien que mal à étancher leur soif.
Soif à Barkédji (Bis)
Cet appui de l’Etat est jugé insuffisant, selon Khady Sow, car les deux camions citernes ne peuvent pas couvrir toute la commune, encore moins le bétail qui a été déplacé vers Diabal distant de 10km. Le comité de gestion du forage a été sévèrement critiqué par les femmes qui l'accusent de vendre le bidon de 20 litres d'eau à 100 francs aux populations. Pour Khady Sow et les autres femmes, les pouvoirs publics doivent intervenir le plus rapidement possible en y construisant un nouveau forage sinon Barkédji risque d’être effacé de la carte. A les en croire, tous les secteurs d'activité sont au ralenti, même le fonctionnement des établissements scolaires souffre de ce manque d'eau auquel les habitants de Barkédji sont confrontés depuis 10 jours.