LES OFF DU POP DE CE MERCREDI

La Cciad se retire…
C'est la guerre entre présidents de chambres consulaires. Entre Amadou Lamine Niang, président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ndakaaru (Cciad) et Serigne Mboup, président de l'Union des Chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Sunugaal (Unccias) le torchon brûle. Réunis hier mardi, Lamine Niang et les membres du bureau de la Cciad ont décidé séance tenante de "suspendre jusqu'à nouvel ordre" leur participation à l'Unccias du président Serigne Mboup. La raison de cette rupture ? "Le fonctionnement préoccupant de l'Unccias" qui faisait d'ailleurs l'objet de l'unique point à l'ordre du jour de la réunion du bureau de la Cciad.
…de l'Unccias
Dans leurs discussions, le prési Lamine Niang et ses collaborateurs disent constater que "l'Unccias s'éloigne de plus en plus de sa mission de coordination des programmes que les chambres consulaires régionales ont bien voulu lui confier" et que "le mode de fonctionnement de l'Unccias revêt un caractère très personnalisé". En effet, disent-ils, "les déclarations et actions du président de l'Unccias visent clairement à porter le discrédit sur les organisations patronales, partenaires majeurs et incontournables des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture". Pis, indique le bureau de la Cciad, "la qualité de la représentation consulaire aux niveau national et international commence à affecter sérieusement l'image de nos chambres consulaires et partant de notre pays".
Passeur
Quand les modou-modou déconnent en Italie. Le 14 novembre dernier, Mohamed Thior, un Sunugaalien de 25 ans et passeur de clandestins est tombé à Trapani en Italie. En fait la bateau qu'il conduisait des côtes libyennes pour gagner l'Italie a eu des problèmes en mer avant que les 308 passagers à bord – des clandestins de diverses nationalités - ne soient secourus par un bateau de "Medecins sans frontières". Il y a eu même une personne décédée à bord, un ressortissant éthiopien qui serait mort de causes naturelles et non violentes. D'après les témoignages des clandestins, la victime était gravement malade. Ces clandestins ont dû casquer chacun l'équivalent de 1500 euros en dinars, remis à un intermédiaire libyen. Le Sunugaalien qui est dans de sales draps, est entre les mains des autorités judiciaires.
Un Modou-modou…
Pour vous dire que nos compatriotes savent bien déconner en Italie, visez un peu ce que l'un de ces modou-modou a fait à Venise. M. N, 39 et né à Diourbel s'est mis à exhiber ses bijoux de famille et se masturber à divers endroits de la ville. Faut dire que le modou-modou était ivre. C'était le jeudi 12 novembre dernier vers 18h30. Il fait son numéro dans un magasin, recherchant son plaisir comme ça en l'air. Les responsables du magasin câblent la police, mais le Sunugaalien file avant que les flics ne débarquent. Une heure plus tard, les policiers reçoivent un autre appel pour les mêmes faits avec le même homme. Le Sunugaalien avait frappé dans un bar "Carpe Diem".
… Se masturbe en public
Là aussi après avoir dégainé et tenté de soulager ses roubignolles, il s'en va. La police qui le rate de peu le traque avant de l'attraper quelques minutes plus tard. Le Sunugaalien qui a été amené à la police n'avait pas fini son show. Toujours en état d'ébriété, il se rebelle contre les agents, les abreuve d'injures avant d'en découdre physiquement avec eux. Il a été immobilisé et conduit dans une cellule avant d'être présenté dès le lendemain matin à un juge. Il faut dire que le cas du bonhomme est complexe : il est sans papiers et poursuivi pour ivresse publique, outrage à la pudeur et résistance à la police. Il a pris 7 mois de prison avec sursis.
L'Ujtl interpelle SMS sur…
Le Bureau exécutif national a pris sa plume pour adresser une lettre ouverte à SMS pour l'interpeller. "Depuis votre accession à la magistrature suprême l’emprisonnement de jeunes des partis de l’opposition a pris une dimension inquiétante. Au moment où ces lignes sont écrites 10 jeunes d’une moyenne d’âge de 25 ans du Pds croupissent en prison en attente de jugement. Leur détention préventive a dépassé largement les délais légaux", lui disent les jeunes du Pds selon qui, il n'est pas besoin de rappeler à SMS que "cette situation est inacceptable et porte gravement atteinte à l’image et à l’honorabilité de notre cher pays qui doit rester un État de droit". Selon ces jeunes libéraux, "notre pays est devenu la risée de la communauté internationale, avec la condamnation de (Rimka) par une cour liberticide aux antipodes des règles d’une justice indépendante".
…Les 10 jeunes du Pds…
Pis, ajoutent-ils : "les (Sunugaaliens) ont d’ailleurs noté avec dégoût votre volonté récente de modifier les règles de la Crei, après en avoir fait usage pour condamner de manière illégale un citoyen honnête qui a servi au plus haut sommet ce pays, de surcroît, candidat du principal parti d’opposition (Pds) à la prochaine élection présidentielle. Le peuple (sunugaalien) vous observe et vous attend au tournant, avec toute la patience qui sied. Cette volte-face ne passera pas". Après avoir surfé sur le cas Toussaint Manga, leur patron, "depuis 8 mois, en détention arbitraire", les jeunes libéraux demandent à SMS d'ordonner " sa libération immédiate" tout en s'interrogeant sur "pourquoi autant d’acharnement sur un jeune dont le seul combat est de contribuer à consolider la démocratie dans notre pays".
…Emprisonnés et…
Après la dénonciation, les jeunes libéraux interpellent la "conscience de père" de SMS. "Vous souhaitez être avec votre famille, vos enfants. Vous devez alors faire en sorte que tous les (Sunugaaliens), quelles que soient leurs convictions politiques, profitent de ce bonheur. Arrêtez alors d’emprisonner systématiquement votre jeunesse qui est déjà excédée par la situation difficile dans laquelle vous avez installé notre pays". Ils rappellent au chef de l'Etat que "60% des chômeurs du pays sont des jeunes dont 31% sont des sortants de l’enseignement supérieur". Ils pensent que l'énergie de SMS "doit être entièrement consacrée à la recherche de solution durable pour cette jeunesse, mais pas d’ajouter à sa souffrance le traumatisme que constitue un séjour carcéral". Surtout que, évoquent-ils, "le risque de la radicalisation de ces laissés pour compte est réel (…)"
…Le préviennent
D'autant que, "le monde est marqué par une révolte généralisée des exclus de leur société qui deviennent des proies faciles aux propagandistes des djihadistes qui frappent partout". Les soutiens de Toussaint Manga sont sans concession avec SMS : "notre pays n'est pas à l'abri de ces menaces à cause de votre approche belliciste et votre discours guerrier et votre politique répressive inadaptée". Pour finir, ils préviennent l'actuel tenant du pouvoir d'un éventuel retour de bâton : "Nul n’est besoin de vous rappeler que votre posture actuelle de président n’est pas éternelle. Sous peu, vous ne serez plus en position de force. Pensez alors ce qui adviendra de votre famille. Pensez à la douleur que constituerait pour vous l’emprisonnement de vos enfants. Ressaisissez-vous avant qu’il ne soit trop tard. Le futur de vos enfants dépend de votre comportement d’aujourd’hui". SMS les entendra-t-il ?
Touba : en colère…
Comme qui dirait, la peur s’installe dans la cite religieuse à quelques jours du Magal qui sera célébré le 1er décembre 2015 et de l’arrivée du chef de l’Etat prévue le 26 novembre prochain. En effet, le pire a été évité de justesse avant-hier à Touba-Ndamatou où des salafistes présumés qui organisaient une conférence dans la ville sainte ont été pris pour cible par des talibés en colère. La personne incriminée et qui a échappé de justesse au lynchage s’appelle Serigne Djily Mbacké fils de Serigne Mor Mbacké Todji et frère cadet de Serigne Khadim Mbacké de l’Ifan. Malgré leurs origines mourides, des membres de cette famille sont estampillées anti-confrériques. Les habitants du quartier, qui leur en voulaient déjà beaucoup pour leurs prêches anti-mourides et l’interdiction de réciter des "khassaides" dans leur mosquée, se sont mobilisés pour les corriger. La bâche, les chaises et les plats qu’ils cuisinaient pour leurs invités ont été saccagés sur place par une foule en colère.
…Une foule s’attaque à…
Selon des témoins oculaires, le présumé salafiste et ses invités n'ont dû leur salut qu'à l’intervention des forces de l’ordre. Les mêmes sources révèlent que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est la motion de soutien que Serigne Djily Mbacké a prononcé en faveur de l’imam Ndao arrêté pour connivence avec des réseaux terroristes étrangers. Les habitants du quartier Ndamatou interpellent le Khalife à qui il demande l’expulsion du mis en cause et la démolition de la mosquée afin de parer à toute éventualité. Mais ils n’ont pas été suivis en cela par les autorités en charge de la ville. Du côté de la police, aucune arrestation n’a été opérée. Ce qui fait dire à certains que les accusations ne seraient pas fondées sur des bases solides et des faits réels.
…De présumés salafistes
Elles ne tiendraient que sur de simples suppositions et des intentions qu’on leur prête à tort ou à raison. On signale tout de même que de bonnes volontés tentent d’arrondir les angles entre ce chef religieux de la famille Mbacké et les habitants du quartier. Pour montrer leur bonne foi, les accusés qui balaient d’un revers de main toutes ces accusations, selon une source anonyme, déclarent que la mosquée appartient à tous les fidèles qui désirent venir y prier et rappellent que leurs prèches sont exclusivement axés sur la "charia" et la "sunna" du Prophète (Psl). «Comment quelqu’un qui applique la "charia" et la "sunna" peut-il prendre le contre-pied des enseignements de Serigne Touba » s’interroge notre interlocuteur.
Mairie de Patte d’Oie…
Les travailleurs de la mairie de Patte d’Oie vont organiser un grand rassemblement aujourd'hui. Cela en vue de réclamer le paiement de 3 mois de salaires que leur doit la commune. Avec le transfert des dossiers comme le paiement des structures de santé de la mairie de Ndakaaru aux municipalités locales, des problèmes comme le retard du paiement des salaires, entre autres, sont souvent notés. Ne pouvant plus supporter cette situation, ces agents ont décidé de brandir l’arme de guerre et menacent de descendre dans la rue. Se considérant comme des victimes de l'Acte 3 de la Décentralisation, Sidiya Ndiaye porte-parole de ces derniers, dénonce les conséquences déplorables pour les travailleurs. «Nous avons convié à ce grand rassemblement, pour éviter l’effet domino au niveau des autres communes comme celle de Ngor, de Fann-Point E-Amitié.
…Toujours la grogne
A l’issue de nos échanges, une décision sera prise pour rassurer tous les travailleurs concernés par le redéploiement qui est en train de devenir un suicide pour eux". On ne comprend plus, dit-il, "parce qu’au-delà des salaires, les cotisations sociales ne sont plus versées. Sur tous les plans, les travailleurs ont tout perdu. Tous les droits des travailleurs sont remis en cause». Pour résoudre cette situation, Sidiya Ndiaye lance un appel au chef de l’Etat. «Nous demandons urgemment que le président de la République prenne les mesures correctives à cette situation. Sinon nous allons descendre dans la rue». Les problèmes sont là, il faut les résoudre pour lutter jusqu’à la dernière énergie Nous allons combattre l’Acte 3 et à partir de maintenant nous allons faire un front pour y parvenir», prévient-il.
Numérique
Le Conseil municipal de la ville de Ndakaaru qui était en retraite le week-end à Saly, se met au munérique. En effet, Khalifa Sall a doté ses 100 conseillers municipaux de tablettes numériques et toutes les applications qui vont avec. Pour dire ainsi que désormais tout le travail de ses organes se fera via ces outils modernes, en attendant les tablettes pour les écoles de Ndakaaru et le wifi gratuit pour toute la ville qui sont en phase d'exécution. Ndakaaru ville innovante et moderne passe par ce tournant des nouvelles technologies.