LES OFF DU POP DE CE VENDREDI

Audition pro-Khaf
La machine judiciaire est de nouveau mise en branle dans l'affaire du saccage de la maison du Parti socialiste. C'est dire que la Dic a relancé ses auditions. Et aujourd'hui, c'est le chef de Cabinet du maire de Grand Yoff, un pro Khaf qui sera entendu à la Dic. Bassirou Samb, le Secrétaire général de l'Union régionale de Ndakaaru, Secrétaire général adjoint du mouvement national des jeunes du parti va déférer ce matin à 9H30 à la convocation de la police. Mais selon nos capteurs, il ne sera pas seul dans cette bataille parce que le maire de Ndakaaru, Khaf Sall himself se déplacera au Palais de justice Lat Dior pour apporter son soutien au chef de cabinet de Madiop Diop. Khaf sera accompagné de Bamba Fall, de Barthelémy Dias entres autres
responsables. Affaire à suivre.
Maraboutage
Qui en veux à la chef de cabinet du maire de Ndakaaru ? En tout cas, nos capteurs ont filmé, hier, une scène qui a soulevé des commentaires dans le quartier où vit l'ex-présidente des jeunesses féminines du Parti socialiste. Aminata Diallo s'est réveillée ce jeudi en trouvant des «xarfa fufa» dans sa demeure. Eh oui ! Des personnes mal intentionnées sont allées nuitamment dans sa maison pour y déposer 3 «nen» (œufs). Même si aucun «xaatim» (écrit cabalistique) n'est constaté sur les œufs, ils ont été placés sous l'arbre en équidistance les uns des autres. Selon les collaborateurs du chef de cabinet de Khaf Sall, ces personnes qui ont fait ça veulent «détruire» la présidente du mouvement Fal Khalifa, mais disent-ils: «C'est peine perdue, elles ne peuvent rien contre Aminata Diallo».
Abdoul Mbaye
Avant-hier, le site Xalima révélait que l’ancien Pm Abdoul Mbaye qui était en partance pour Paris avait été bloqué à l’aéroport. Hier, l’intéresé président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) a confirmé la mesure d’interdiction de sortie du territoire qui le frappe. «Mes chers amis, suite à vos nombreuses interrogations je vous confirme que le doyen des juges Samba Sall m'a refusé l'autorisation de voyager hors du (Sunugaal). Aujourd'hui je prends l'engagement solennel qu'ensemble nous rétablirons droits et libertés dans notre pays, et cela le plus tôt possible. Merci de ce soutien que vous m'avez exprimé», a écrit l’opposant Abdoul Mbaye.
Réaction
La sortie de «Oussou bébé» sur la fameuse journée du 25 mars 2012 a suscité, hier, la réaction de la présidente du Mouvement (Rimka) président. Dans une déclaration intitulée «L’impossible mission de falsifier l’histoire !», Amina Sakho tire à boulets rouges sur le dernier ministre de l'Intérieur de 3W. «Me Ousmane Ngom aurait surpris son monde, en insinuant péremptoirement que c’est bien lui qui aurait dicté à (3W), la décision de féliciter (SMS), le soir du second tour de l’élection présidentielle de mars 2012 !», indique-t-elle, rappelant ce que 3W avait affirmé, après son élection à la tête du pays en 2000 : «Je ne ferai pas moins que Diouf».
Réaction (Bis)
«Il est étonnant que quatre années après, les disciples de (3W) s’arrogent la paternité d’avoir soufflé au Président sortant, la décision de féliciter le candidat qui avait déjà la faveur des tendances…Comme dans une enquête policière, l’on est tenté de se demander : quel est le mobile du crime ? Certains disent que c’est pour faire plaisir à (SMS)… D’autres diront qu’il s’agit d’une simple tentative de diversion, tendant à étouffer le débat houleux sur l’affaire 'Aliou pétrole'», soutient la présidente du Mkp. Quoi qu’il en soit, Amina Sakho estime que «Oussou bébé» «n’avait pas besoin d’une telle bourde pour salir davantage, le petit coin qui brillait encore dans sa réputation malmenée».
Inquiétudes des...
Les locataires de véhicules qui occupent l'espace vert qui fait face à l'immeuble Mariama sur la Voie de dégagement Nord (Vdn) sont dans l’incertitude et l’inquiétude. Ils ont reçu la visite des gendarmes de la Direction de la Surveillance et du contrôle de l'occupation du sol (Dscos) qui les ont sommés de quitter les lieux. Irrités par cette situation, les locataires de voiture ont alerté les autorités étatiques. Face à la presse, hier, ils ont crié leur inquiétude tout en interpellant le chef de l'Etat. «Je tiens d'abord à préciser que nous ne sommes pas là pour faire la politique. Nous sommes apolitiques. Nous sommes là pour contribuer activement au développement de notre pays», a tenu à préciser Moussa Ba.
…Locataires de…
Avant d'informer : «Récemment, on a reçu une sommation envoyée par les gendarmes de la Dscos pour dire que nous devons quitter les lieux sans délai. On ne fait pas de la politique. On est là pour travailler. Qu'on nous laisse travailler ici». Selon le porte-parole du collectif, les locataires de véhicules sont inquiets parce qu'ils ne peuvent pas comprendre que la Dscos veuille les faire quitter les lieux alors qu'ils ont obtenu une autorisation d'occupation en bonne et due forme. «On n'est pas venu s'implanter par hasard ici, c'est la mairie qui nous a donné cette zone. C'est la mairie qui nous a loué ces lieux. Nous payons chaque mois sans accuser de retard. On nous a donné cette zone et on contribue activement au développement. Il y a une quarantaine d'employés sur la Vdn» a soutenu M Ba.
…Véhicules
Il révèle que ce sont plus de 40 émigrés qui ont laissé leurs activités à l'extérieur pour venir investir dans leur pays en employant plus de 40 personnes. On ne peut pas concevoir que ce nombre d'employés puisse quitter définitivement leurs lieux pour se retrouver dans la rue. C'est déplorable. Le Président a parlé de (Sunugaal) émergent, nous contribuons. Nous lançons un appel à (SMS) pour lui dire de nous venir en aide», a ajouté Moussa Ba. Ces travailleurs ont par ailleurs souligné qu'ils ont rencontré le maire Barthelémy Dias et qu'ils ont discuté de la situation, mais disent-ils : «Nous ne pouvons pas exposer le contenu de notre entretien avec le maire sur la place publique».
Conseil supérieur...
Avant-hier, le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Selon une note du service de communication du ministère de la Justice, «l’adoption du projet de loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, attendue depuis longtemps par les magistrats, introduit des innovations majeures et consacre plus de transparence dans la gestion de la carrière des magistrats». D'après ledit document, «ces innovations s’articulent autour de l’augmentation du nombre de membres élus au sein du Csm qui passe de trois (3) à quatre (4) magistrats, de la fixation des modalités de désignation des membres élus du Csm : désormais les membres élus le seront pour un mandat de 3 ans, renouvelable une fois, et non plus pour un mandat de 4 ans sans limitation pour le renouvellement».
...De la magistrature
Mais également de «la consécration d’un droit de recours contre les sanctions disciplinaires prononcées par le Csm exercé devant la Cour suprême, de l’instauration d’une majorité qualifiée (2/3) pour les décisions de révocation ou de mise à la retraite d’office prononcées par le Csm, de l’encadrement des délibérations du Csm par l’exigence d’un quorum pour les délibérations du Csm (2/3), de la consécration légale de la procédure de consultation à domicile». «Le projet de loi organique portant statut des magistrats sera présenté prochainement en Conseil des ministres pour adoption», informe le service de communication du ministère de la Justice, dans son communiqué.
Diouf Sarr
Abdoulaye Diouf Sarr, le maire de Yoff a casqué 10 millions de F Cfa en fournitures pour soutenir les écoles élémentaires de sa localité. Il a été filmé, hier, en train de faire le tour des écoles de Yoff pour distribuer des fournitures scolaires afin de permettre aux élèves de bien débuter l'année académique. Selon lui, il avait demandé à sa commune dans le cadre de l'opération «Ubi tey, Jang tey» de dégager, dès le premier jour de la rentrée, 10 millions de F Cfa pour que «l'année démarre bien». «C'est un financement de l'opération ‘Ubi tey Jang tey’. La commune a mis cet argent pour soutenir la croissance et aller accompagner toutes les écoles jusqu'à la stabilisation de leur programme pédagogique», a déclaré le responsable de l'Apr de Yoff.
104 millions du Codesria…
Dans sa politique d’appui aux réseaux de recherches en Afrique que le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria), a procédé, hier, à une remise de publications à 7 institutions d’enseignement supérieur de recherche. Il s’agit, entre autres, du Cesag, du Cesti, de l’Issic, de l’Université de Ziguinchor. Aussi, 5 ambassades de pays présents à Ndakaaru, ont également bénéficié de ce don d’ouvrages. A savoir la Gambie, le Rwanda, le Niger, le Tchad et le Cap-Vert. Cela, pour que ces dernières les transmettent aux bibliothèques principales de leurs pays. «Le nombre total de publications qui seront remises aux institutions et pays représentés ici aujourd’hui est de 21 771 livres, dont le coût est estimé à 104 399 500 francs Cfa», a indiqué Ebrima Sall, le Secrétaire exécutif du Codesria.
…Pour les bibliothèques
En donnant ces publications aux universités, renseigne Ebrima Sall, le Codesria espère contribuer encore un peu plus au «renforcement du capital humain du continent et le renforcement de son leadership et de ses citoyens». Toutefois, le Secrétaire exécutif du Codesria n’a pas manqué d’interpeller les autorités étatiques sur la prise en charge des universités sur «la nécessité vitale d’un appui massif à nos universités et aux chercheurs africains de manière générale», a confié Ebrima Sall. «Car, dit-il, aucune université ne peut bien fonctionner sans une bonne bibliothèque. Si nous voulons que nos universités soient des centres d’excellence qui formeront des cadres, dont sortiront des publications excellentes et bien informées, il faut leur donner les moyens. Et parmi ces moyens, il y a les bibliothèques et les labos bien équipes et des ressources», a soutenu Ebrima Sall.
Zahra Iyane Thiam
Le ministre et non moins conseiller spécial du chef de l’Etat, Zahra Iyane Thiam Diop, a tenu à réagir à la sortie du Secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Kâ, qui a souhaité le couplage des élections présidentielle, législatives et locales en 2019. Pour Zahra qui s'exprimait lors de l'émission Point de vue sur la Rfm, «le chef de l’Etat (SMS) devrait juste concéder à Djibo Leyti Kâ 'le droit de donner un avis qui lui est propre sur toutes les questions ayant trait à l’actualité'». «Notre pays regorge d’instances techniques et politiques à savoir la Dge et la commission technique de revue du Code électoral qui sont habilitées à sonder la faisabilité d’une telle proposition» a-t-elle déclaré avant d'ajouter : «évoquer le couplage des élections, amènera à ne pas respecter le calendrier électoral». Or, Mme Diop prône «le respect du calendrier républicain et la tenue des élections, à date échue, d’où le respect des textes».
Ndèye Khady Guèye
Prévu pour hier, le jugement du dossier de l’ancienne directrice du Fonds de promotion économique (Fpe), Ndéye Khady Guèye a été renvoyé au 15 décembre prochain. Un renvoi, pour permettre au juge qui a hérité du dossier de mieux s'imprégner de l'affaire. Accusé de détournement de deniers publics de 1,89 milliard, la fille de feu Léna Fall Diagne, avait été épinglée par le rapport de la Cour des Comptes qui a relevé des malversations dans sa gestion entre 2008 et 2012. En effet, Ndèye Khady Guèye a été accusée d’avoir utilisé l’argent du Fpe pour financer ses entreprises personnelles comme des mutuelles d’épargne à son nom. C’est ainsi qu’elle a été placée sous mandat de dépôt avant de bénéficier d’une mise en liberté provisoire après 14 mois de détention.