LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

La Douane secouée
Le directeur général des Douanes a secoué le cocotier de son administration pour relever le défi qu’il s’est fixé de rehausser les recettes douanières qui sont en baisse en ce début d’année. Dans ce cadre, il d’abord limogé Ismaïla Diop qui était le directeur du Renseignement et des Enquêtes douanières pour le faire remplacer par Abdourahmane Wade, Inspecteur principal des douanes, précédemment chef du Bureau particulier à la Direction générale des Douanes. Ismaïla Diop qui a été directeur de cabinet des anciens ministres Amadou Niang et Aly Haïdar, est dans l’antichambre de la retraite
La Douane secouée (bis)
Autres nominations, Abdou Khadre Dieylani Niang, Inspecteur principal des douanes, précédemment directeur de la Règlementation et de la Coopération internationale à la direction générale des Douanes, est nommé directeur des Opérations douanières. Il remplace à ce poste stratégique Mamadou Gadiaga qui est passé à la trappe. Un changement qui devrait relancer la machine à sous de la Douane qui est la deuxième mamelle nourricière de l’Etat. Samba Dia, précédemment en service à la Centif, est nommé directeur du Contrôle interne de la direction générale des Douanes, en remplacement de Mamadou Diagne, tandis que Babacar Mbaye, directeur régional du Nord, atterrit à la tête de la très stratégique direction régionale de Dakar-Port à la direction générale des Douanes. Cette dernière capitalise à elle seule plus de 90% des recettes douanières. Malick Mbaye, Inspecteur principal des douanes, précédemment chef du Bureau des douanes de Dakar-Pétroles, est nommé directeur de la Règlementation et de la Coopération Internationale à la direction générale des Douanes
Autres nominations
L’inspecteur des Douanes Mbaye Ndiaye, précédemment Conseiller technique au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, est nommé directeur régional Nord à la direction générale des Douanes, en remplacement de Babacar Mbaye. Alioune Thioune, Inspecteur principal des Impôts et Domaines, précédemment chef du Centre des Professions réglementées de la direction générale des Impôts et Domaines, est nommé directeur de l’Administration et du Personnel de la direction générale de la Planification et des politiques économiques.
Relance du Tourisme
Le secteur du tourisme qui est confronté à plusieurs difficultés doit être soutenu. Dans cette perspective, le Président Macky Sall a dit hier en Conseil des ministres qu’il importe de procéder à l’évaluation de la mise en oeuvre du Programme national de relance du tourisme. Il faudra à son avis aussi prendre toutes les mesures requises pour améliorer l’accueil des investisseurs et le confort d’installation des entreprises, à travers le développement de Plans d’urbanisme commercial, de zones économiques spéciales, de zones artisanales, de sites industriels et d’un réseau de transport de standard international.
Plainte contre Abdoulaye Gallo Diao
Le président du Forum des jeunesses socialistes, Abdoulaye Gallo Diao, risque gros. A moins que le secrétaire général du Ps n’intervienne, il risque de répondre du délit de diffamation et d’injures publiques sur la personne de Yéya Diallo, responsable des jeunesses féminines du Ps. Nos radars ont aperçu la patronne du mouvement national des jeunesses féminines en pleine discussion avec la présidente des femmes juristes, Fatou Kiné Camara. Selon nos informations, cette dernière va porter le combat, pour laver l’honneur de Yéya Diallo que Abdoulaye Gallo Diao a descendue en flammes sur facebook. Dans son post, le jeune socialiste a non seulement remis en cause l’existence du mouvement qu’elle dirige, mais aussi insinue qu’elle a bénéficié de promotion canapé pour atterrir à la tête des jeunesses féminines. Un affront que Yéya Diallo a décidé de laver au tribunal à travers une citation directe. Connaissant la hargne de l’Ajs à défendre l’honneur des femmes, il y a de quoi se faire des soucis pour Abdoulaye Gallo Diao.
Cartons d’invitation
Les concertations nationales démarrent samedi après-midi, et devraient essentiellement, porter sur des questions d’intérêt national. Depuis avant-hier, les lettres d’invitation sont en train d’être distribuées aux acteurs politiques et aux membres de la société civile. Les invités vont entendre le discours du chef de l’Etat à travers son adresse solennelle à laquelle ils sont invités à prendre part. Après cet épisode, il va se retirer et laisser le soin à son Premier ministre et au ministre de l’Intérieur de piloter les discussions
Comité directeur du Pds
Parfum de dégel entre le Pds et l’Apr. De sources proches de l’establishment du Pds, les libéraux sont favorables aux concertations, du moins une bonne partie de la direction. Toutefois, le Pds ne donnera sa position officielle qu’au terme du Comité directeur extraordinaire qu’il a convoqué demain vendredi pour se prononcer sur la question. La lettre d’invitation au Pds est arrivée à la permanence Oumar Lamine Badji depuis avant-hier et il semble que même Wade n’y est pas hostile. Mais attention aux jeunes loups du Pds qui doutent de la bonne foi du Président Sall et ne veulent pas entendre parler de concertations tant que Karim Wade est en prison.
«Arc-en-ciel» et le dialogue politique
Le mouvement «Arc-en-ciel» n’a pas mis de gants pour donner son avis sur l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat. «Quelle plateforme de l’opposition face à l’appel au dialogue du pouvoir?», c’est la question que Mamadou Dieng, président du mouvement s’est posé. Il assène ensuite ses vérités : «C’est en raid solitaire que le régime politique du Président Macky Sall a, jusqu’à maintenant, exercé le pouvoir, sans aucune concertation ni avec l’opposition politique, ni avec les acteurs de la société civile, contrairement à une tradition bien établie au Sénégal. Pourtant, plusieurs grands rendez-vous se sont présentés, mais n’ont jamais été exploités pour amorcer le dialogue nécessaire à une vie démocratique apaisée. L’on peut citer à titre d’exemple le Plan Sénégal émergent (Pse) qui va engager les générations futures sur 35 ans, avec de lourds emprunts sur le marché financier international, la signature des Ape, etc».
«Arc-en-ciel» et le dialogue politique (suite)
«Sur toutes les questions majeures, le Gouvernement n’a jamais jugé utile de prendre l’avis de la classe politique ou des leaders d’opinion», soutient Mamadou Dieng. Suffisant pour qu’il suspecte la ruse et le dilatoire autour de cette démarche politique. Pour lui, «l’opposition politique a tellement encaissé, les contentieux sont si nombreux, la situation politique et économique nationale absolument gravissime, pour que le dialogue se noue comme ça», sans préalables forts. Ainsi, il liste les préalables qui lui semblent fondamentaux. Il s’agit de «l’accès aux médias d’Etat, la Rts et le Soleil, l’audit du fichier électoral, le rôle et la place de la Commission électorale nationale autonome (Cena), le statut du ministre de l’Intérieur dans le processus électoral, le Code électoral qui doit être revu et corrigé ». «Si de telles conditions ne sont pas remplies, le mouvement «Arc en ciel» oppose des réserves expresses à l’appel du chef de l’Etat et invite l’opposition à ne pas y donner suite», conclut-il
Semaine de l’école de base
A l’image des autres localités du Sénégal, Fatick célèbre aussi la 20ème édition de la Semaine nationale de l’école de base. Partenaires, autorités éducatives et politiques se sont impliqués pour atteindre l’objectif que se sont fixées les autorités supérieures. Il s’agit, selon l’Inspecteur de l’éducation et de la formation de Fatick, d’améliorer le niveau de lecture des élèves qui baisse d’année en année. A en croire Sidy Fall, cette situation résulte du fait qu’il n’y a aucune bibliothèque scolaire dans le département de Fatick. En effet, les seuls manuels de lecture dont disposent les élèves dans le département de Fatick sont les oeuvres au programme. Encore que ces manuels ne suffisent pas. Dans ce combat, celui qui s’y est le plus illustré est le maire de Fimela. Membre du Cese, Karim Sène a offert aux élèves des écoles de Ngohé, Ndiosmone et Fimela un lot de plus de cinq mille livres, composé entre autres de romans, de dictionnaires et de jeux de l’esprit. Une aide fortement appréciée par la communauté éducative desdites localités.
Une ex-animatrice de télévision poursuivie pour bigamie
En contractant un second mariage sans divorcer, Fatimata Irène Faty ne savait peut-être pas qu’elle pouvait l’objet de poursuites judiciaires. Elle a été traînée hier à la barre pour avoir convolé en secondes noces avec un autre homme. L’animatrice a entamé une idylle avec un assureur de la place qui l’a vite épousée, en ignorant sa situation matrimoniale. Durant les débats d’audience, Irène a eu une carapace dure en alléguant que son ex-mari l’a abandonnée deux ans durant, sans le plus petit entretien. Et, la dernière fois qu’ils se sont parlé au téléphone, la moutarde leur était montée au nez et il s’en serait suivi un divorce.
Une ex-animatrice de télévision poursuivie pour bigamie (bis)
D’après l’animatrice, Chérif Keïta qui était son mari a épousé une Française et a opté pour la monogamie. Cette situation ne lui permettant pas de prendre une deuxième femme, il n’a jamais voulu régulariser leur union. De son côté, Chérif Keita dira qu’il s’est toujours bien occupé de sa femme jusqu’au jour où il a appris que celle-ci s’est remariée. Nanti de toutes les informations, il débarque à Dakar, après avoir déposé par le biais de sa sœur une plainte à la Section de recherches de la gendarmerie. Le ministère public a condamné l’acte de la dame en lui faisant savoir qu’elle est toujours dans les liens du mariage et sa faute est grave, nette et sans conteste. Il a requis un mois de prison assorti du sursis. L’avocat de la défense a tenté de disculper sa cliente en argumentant l’abandon de domicile et la présence d’une étrangère. L’animatrice sera fixée sur son sort le 17 juin prochain