LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Cheik Béthio
Exit l’épisode douloureux du double meurtre de Madinatoul Salam. Cheikh Béthio demande une régularisation d’un terrain de 40 hectares. En atteste l’enquête de commodo incommodo parue dans la presse et faisant état d’une attribution d’un bail sur 40 hectares dans le domaine national à Darou dans la commune de Fandène (département de Thiès) à Cheikh Betho Thioune. En effet, la note à l’intention du public invite toute personne ayant un intérêt sur le site en question de se signaler au service compétent en vue d’un dédommagement éventuel, à compter du lundi 24 jusqu’au 1er février prochain. Passé huit jours, le processus sera relancé et la procédure de déclassification sera lancée en vue de l’établissement d’un contrat avec le guide des Thantacounes. Une demande de régularisation qui fait penser à un pas de plus vers le régime.
Victor Diouf libre
Après un an de détention préventive dans l’affaire d’association de malfaiteurs et d’incendie volontaire, le jeune responsable du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel), Victor Diour, a humé hier l’air de la liberté. Accusé d’avoir incendié un bus de DDD, il a bénéficié d’une liberté provisoire. Hier, c’est vers 21heuers 30 qu’il a quitté la prison du Cap Manuel en compagnie de ses «frères» de parti Toussaint Manga, Ségo Touré et de Abdoulaye Ba Nguer de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl). A son domicile sis à Ouakam, son père a accueilli la nouvelle avec beaucoup de dignité. Selon nos informations, lorsque Victor jouait à cache-cache avec les policiers, c’est son père qui l’a appelé pour lui demander de ne pas fuir. Ce qu’il a fait.
Khadim Bâ encore à Rebeuss
Son compère Cheikh Ahmadou Bamba Bâ Khadim a également bénéficié d’une liberté provisoire. Mais le fils de Assane Bâ a eu moins de chance, puisqu’il n’a pas retrouvé les siens le même jour. La procédure étant souvent complexe à Rebeuss, hier soir il était encore à la célèbre Mac, mais il devrait être libre aujourd’hui. En effet, suite au second renvoi de l’affaire au 22 mars prochain, la défense a plaidé la liberté provisoire. Une demande à laquelle le représentant du parquet ne s’était pas opposé, indiquant qu’il n’y a plus de risque de troubles à l’ordre public. Pour rappel, les libéraux ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt suite à l’incendie d’un bus de Dakar Dem Dikk, le 21 janvier 2015.
Le Forum Civil
Le Forum Civil publie les résultats de l’Indice de perception de la corruption aujourd’hui. On en saura un peu si les différentes institutions créées par le régime de Macky Sall, pour lutter contre la corruption ont porté leurs fruits ou pas. Mahamadou Mbodji et Cie éclaireront l’opinion sur le degré de corruption de notre société. On saura maintenant si vraiment la corruption a reculé au Sénégal avec cette panoplie d’organes de lutte contre la corruption et la concussion. L’Indice de perception de la corruption (Ipc) mesure la grande corruption et permet de révéler sur une échelle de 0 à 100 les pays les plus corrompus, mais également ceux qui sont les moins, 0 étant le niveau le plus élevé et 100 le moins élevé.
Aida Mbodj réplique à Moustapha Diakhaté
Après Thierno Bocoum qui a adressé une incendiaire lettre ouverte à son collègue Moustapha Diakhaté, c’est au tour de Aïda Mbodj de descendre en flamme le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakar. Selon la présidente du Conseil départemental de Bambey, avec son dernier communiqué « Moustapha Diakhaté a atteint le comble de l’ignominie». A l’en croire, le président du Groupe parlementaire de la majorité a oublié que lorsqu’on pointe l’index à quelqu’un, on replie aussi le pouce vers soi. En d’autres termes, l’ancienne maire de Bambey lui demande de se regarder dans le miroir. Pour Aïda Mbodj, « ses grossièretés sont symptomatiques de sa véritable personnalité, c’est-à-dire un homme qui a l’insulte à la bouche ». Aussi, les communiqués incendiaires de Moustapha Diakhaté, aux yeux de Aïda Mbodj, ont fini de révéler qu’il est le principal suppôt qui a engagé Modou Diagne Fada dans cette «funeste équipée». Elle se dit convaincue que son collègue joue son baroud d’honneur dans un combat où il a déjà perdu la face. Il est invité plutôt à la sérénité pour la promotion de l’État de droit et la préservation des valeurs fondamentales qui font la fierté de notre grande démocratie. Pour la responsable libérale, le régime de Macky Sall s’illustre dans la violation des droits et des libertés des citoyens.
Fiesta chez Oumar Sarr
Après la levée du mandat de dépôt par le juge, Oumar Sarr a rejoint son domicile en fanfare en compagnie de Me El hadj Amadou Sall, Samuel Sarr, Mayoro Faye, Madické Niang. Nos radars ont également vu Aïda Mbodj. Visiblement très joyeuse, elle ne s’est empêchée de poster sur facebook une photo en live. De nombreux militants se sont joints aux libéraux pour célébrer la libération de leur mentor.
Mamadou Lamine Dianté
«On ne peut pas vous faire confiance (ministre de l’Education) car pendant que règne un calme précaire du fait des enseignants, vous vous adonnez à coeur-joie à des affectations intempestives, arbitraires et inopportunes d’enseignants, en violation d’un acquis syndical obtenu de haute lutte : «la gestion démocratique du personnel». Rien que pour tenter de réaliser un rêve que vous avez toujours caressé : «casser du syndicat et mettre au pas les enseignants», vous êtes prêt à pousser les élèves à investir la rue pour exiger leur droit de continuer avec leurs enseignants afin de garder intactes leurs chances de réussite. Nous n’avons qu’une revendication : «le respect de la parole donnée ».
Pierre Edouard Faye
Le talentueux journaliste et non moins rédacteur en chef de Walf Tv a officiellement quitté la «Radio de la jeunesse» . Pierre Edouard Faye na annoncé la nouvelle à ses amis et collaborateurs hier tout en remerciant tout le monde y compris son Pdg. Même s’il ne l’a pas dit, certaines indiscrétions l’annoncent déjà à Dtv. Quoi qu’il en soit, à «L’As», on lui souhaite pleins succès.
Dérapage de l’avocat général sur de la banlieue
Hier lors du process de Me El Hadji Amadou Sall, dans ses réquisitions, l’avocat général Mame Cor Ndour a dénoncé les propos tenus par le responsible libéral. Le représentant du parquet général a été d’autant plus consterné que le prévenu a tenu ses propos dans la banlieue, notamment à Guédiawaye. Dans cette partie de la capitale, indique M.Ndour, la population est analphabète et pourrait être influencée par ce type de discours. «Lorsqu’il tient de tels propos devant une population analphabète, celle-ci pourrait lui obéir», a indiqué l’avocat général. Des déclarations dénoncées par certains conseils de la défense dont Me Madické Niang qui estime que les habitants de la banlieue sont des personnes sérieuses qui ne sont pas animées d’instinct de violence. Abondant dans le même sens, Me Etienne Ndionne affirme que les populations de la banlieue ne sont pas des analphabètes. De plus, précise-t-il, « analphabète ne veut pas dire bête». A l’en croire, Me El Hadji Amadou Sall aurait pu tenir les mêmes propos aux Almadies ou ailleurs.
Mame Famew Camara primée
Première sur une liste de plusieurs dizaines de candidats venus d’horizons divers, notre compatriote Mame Famew Camara a remporté la première édition du prix Renaissance organisé par le Monument de la renaissance africaine, en direction de jeunes écrivains du continent. Mame Famew Camara avait présenté un recueil de poèmes intitulé : «Une flamme, une vie, une âme». Cet ouvrage préfacé par le président de l’Association des écrivains sénégalais, Alioune Badara Bèye, et qui a été édité en France par Harmattan Paris a ébloui le jury. La cérémonie de remise des prix est prévue le 1er février prochain.
Non reconnaissance du Gouvernement
La coalition Jubanti Sénégal est vraiment radicale. Mouth Bane et Cie qui pensent que le Président Macky Sall ne veut pas respecter sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans demandent purement et simplement la non reconnaissance du gouvernement. « Son engagement de réduire son mandat est comme une patate chaude que le Président, par un glissement tactique, renvoie au Conseil Constitutionnel et à l’Assemblée Nationale pour dégager ses responsabilités personnelles. Nous allons vers une rupture de confiance et du contrat social entre Macky Sall et le Peuple », disent-il. En guise de recommandation à l’opposition et à la société civile, «Jubanti Sénégal» propose la non reconnaissance du Gouvernement à partir du mois de février 2017, une large concertation citoyenne pour la mise en place d’un Conseil National de Transition (Cnt) en mars 2017 et la tenue d’une élection présidentielle anticipée en juin 2017.
Voleur de l’épouse de Pape Diop
Rendu célèbre dans l’affaire du vol de bijoux de l’épouse de l’ancien maire de Dakar Pape Diop, Hubert Dacosta peut humer l’air de la liberté après 18 mois de détention. Le jeune homme était poursuivi pour association de malfaiteurs, vol, faux et usage de faux en écritures privées de banque et de recel. Le juge a ordonné sa mise en liberté provisoire en attendant le délibéré le 9 février.
Bouba Ndour réclame 100 millions à Dakaractu.com»
Bouba Ndour a soldé ses comptes avec l’administrateur du site «Dakaractu.com», Serigne Diagne, hier, à la barre du Tribunal correctionnel. L’affaire sera vidée le 23 février par le juge. L’avocat du frère de Youssou Ndour a réclamé 100 millions FCFA en guise de dommages et intérêts. En effet, dans cette affaire, Bouba Ndour a été accusé d’avoir une relation avec la fille d’un haut gradé de la gendarmerie. Ce que le prévenu, Serigne Diagne, a confirmé à la barre.
Listes électorales
Même si l’on ne sait pas avec exactitude la date du prochain référendum, le calendrier républicain se poursuit normalement. Hier, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a rendu public un communiqué annonçant l’ouverture de la révision ordinaire des listes électorales. Au titre de l’année 2016, elle se déroulera du 1er Février au 31 Juillet 2016 et concerne «tous les citoyens non encore inscrits, notamment les jeunes qui auront 18 ans révolus le 31 Juillet 2016». Sont également concernés «les électeurs désireux de modifier leur inscription ou qui ont changé de statut c’est à dire les militaires ou les paramilitaires redevenus civils ou vice versa». Il est institué au moins une commission dans chaque commune.