LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
Porokhane: Une dizaine de morts dans un accident
Catastrophe sur la route de Porokhane où l’on s’apprête à célébrer la 66e édition du Magal de la mère du fondateur du mouridisme, Mame Diarra Bousso. Un car de type « Ndiaga Ndiaye » , rempli de pèlerins, en partance pour la cité religieuse et un bus qui roulait dans le sens inverse, sont entrés en collision. Le choc a été tellement violent que sur le coup, on a dénombré 5 morts et 8 blessés graves. Un médecin témoin oculaire de l’accident, a indiqué sur les ondes de Rfm que le bus a même fini sa course dans un ravin. Un nouveau bilan donné par certains médias, tard dans la soirée, a fait état de la hausse du nombre des victimes, estimant à 20 le nombre de morts. Aux dernières nouvelles, les secours informés se sont rendus sur le lieu de l’accident, ainsi que les autorités. Les blessés ont été ventilés dans les hôpitaux les plus proches. Cette nième catastrophe pose le problème de l’incurie des pouvoirs publics à éradiquer cette série macabre sur nos routes, surtout à l’occasion des rassemblements religieux.
Le « Reporter de guerre » Amadou Mbaye Loum tire sa révérence
Le journaliste de la Radio télévision sénégalaise (RTS) à la retraite, Amadou Mbaye Loum, est décédé, ce mardi, à l’hôpital Principal à la suite d’une longue maladie. Il était âgé de 68 ans. Le doyen Amadou Mbaye Loum, issue de la promotion 1976 du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), a été le spécialiste des questions militaires à la RTS. «Reporter de guerre », Amadou Mbaye Loum a couvert des opérations militaires en Casamance, au Liban, au Libéria, en Gambie, etc. Le quotidien l’As présente à sa famille éplorée et à la Rts ses condoléances les plus attristées et prie pour le repos de l’âme du disparu.
Grogne des syndicats d’enseignants
Après sa marche nationale de vendredi dernier, l’Inter-cadre des syndicats d’enseignants a mis à exécution son énième plan d’actions avec un débrayage, hier, à 9 heures au niveau de l’élémentaire, les collèges et lycées. Pour les 48 heures à venir, les 7 syndicats les plus représentatifs ont appelé à une grève totale, mercredi et jeudi. Malgré une reprise du dialogue avec le Premier ministre, les syndicats d’enseignants ne veulent rien céder sur l’alignement de l’indemnité de logement avec les autres agents de la Fonction publique. Aussi, continuent-ils de réclamer ici et maintenant le respect des accords de 2014.
Infanticide
Célibataire, Seynabou Ndiaye a contracté une grossesse indésirable qu’elle a dissimulée pendant 9 mois pour éviter l’opprobre. Après accouchement, elle a enveloppé l’enfant dans un drap avant de le mettre dans un sceau à poubelle bien garni avec des ordures pour le jeter dans le camion à ordures. Suite à un appel anonyme informant la police que la dame Seynabou Ndiaye aurait accouché d’un nouveau-né avant de le tuer, les limiers se sont transportés sur lieux. Interpellée, elle a reconnu avoir tué son enfant car elle avait honte. Interrogée sur son mode opératoire, elle souligne que le jour des faits alors qu’elle revenait d’un « sabaar » vers les coups de 3h du matin, elle a senti un peu de douleurs et le besoin d’aller uriner. Arrivée aux toilettes, elle a accouché, dit-elle à l'enquête préliminaire. Toutefois, à la barre de la chambre criminelle de Dakar, elle a retourné sa veste. L’accusée nie avoir tué son enfant mais souligne qu’il était mort-né. Le substitut du procureur a requis 10 ans ferme à son encontre. Une peine que l’avocat de la défense a jugée très lourde pour sa cliente avant de plaider l’acquittement. Délibéré au 6 mars prochain.
Un médecin retraité rend hommage à Khalifa Sall
Depuis l’ouverture du procès du maire de Dakar, des gens qui qualifient le maire de Dakar comme leur bienfaiteur ne cessent de lui témoigner leur soutien. Ces témoins ont jugé nécessaire de se présenter devant la barre pour apporter leurs témoignages sur cette affaire. C’est dans cette lancée qu’un médecin retraité du nom de docteur Nouhoume Séga Diallo n’ayant pas pu se présenter à la barre du fait du nombre élevé des témoins a tenu à écrire un texte pour faire son témoignage. Dans un texte parvenu à «L’As», via son neveu Babacar Ndiaye, il écrit ceci. «Le docteur Nouhoume Séga Diallo a été médecin-chef du Samu Municipal de Dakar (pendant 10ans. Au mois de février 2012, il a subi une opération à l’hôpital de Fann Dakar. Laquelle opération a engendré des complications et il fallait très rapidement l’évacuer en Europe». Il poursuit en expliquant que la clinique Saint Luc sis à Bruxelles lui a fait parvenir un devis d’hospitalisation évalué à 9.125.730 fcfa. Le docteur Diallo s’en est directement ouvert au maire de Dakar qui, « dans sa bonté naturelle, a fait prendre en charge les frais d’hospitalisation par ses services ». Il y rajoute que les frais fournis par Khalifa Sall ont fait l’objet d’ordre de transfert hors du Sénégal vers Bruxelles. Ainsi il a été admis à la clinique Saint Luc où il a séjourné deux semaines. «Permettez, s’il vous plait, à un vieil homme qui se trouve dans sa 94ème année de formuler des prières pour Khalifa Sall. Que Dieu le garde, l’assiste, le protège avec tous ceux qui lui sont chers», conclut-il dans son texte parvenu à « L’As».
Don au daraa Mame Diarra de Porokhane
Le ministre de la femme, de la famille et de l’enfance, Ndèye Saly Diop Dieng a fait don hier aux pensionnaires du daraa Mame Diarra de Porokhane des kits d’hygiène d’une valeur de 5 millions de francs Cfa. Le lot de matériel remis est composé, ditelle, de tout ce qu’une jeune fille a besoin pour sa toilette. Auparavant, le ministre et sa délégation ont été reçues par le khalife général des mourides, Sérigne Mountakha Mbacké. Elle a renouvelé son engagement pour soutenir le daraa. Pour Ndèye Saly Diop Dieng, Mame Diarra à qui est dédiée la célébration du magal prévu ce jeudi, doit faire école pour toutes les femmes sénégalaises.
L'accusé prétend être le roi des «djinns»
Le 21 décembre 2012, Samba Diallo avait aperçu à hauteur du carrefour de l'entrée de Pikine la jeune fillette âgée de 14 ans, une déficiente mentale. Il l'interpelle pour quémander 50 francs afin d’acheter une tasse de café. En réponse, la fillette lui fait comprendre qu’elle n’a pas d’argent. Non content de la réponse, il sort un couteau et assène des coups à la victime avant de fuir. Acheminée à l’hôpital Aristide Le Dantec, elle a succombé à ses blessures en cours de route. Les éléments de la brigade de recherche ont été informés et se sont rendus sur les lieux du crime. L’un des témoins, Ismaïla Lo a décliné l’identité de la victime comme Kiné Fall et affirme que c’est un malade mental nommé Vieux qui l’a poignardée. C’est sur ces entrefaites que le mis en cause a été arrêté. Entendu, l’accusé Samba Diallo a nié les faits qui lui sont reprochés.
L'accusé prétend être le roi des «djinns» (bis)
Vivant dans la rue depuis plus de sept ans, il a déclaré que les méchantes personnes le traitent de fou. «Je ne suis pas un fou mais je suis plutôt le roi des djinns. Je suis dieu et je n’ai peur de rien», a t-il dit pour confirmer sans le vouloir sa démence. «J’ai vu des enfants qui me taxaient de fou avant de m’attaquer. J’ai riposté car ils étaient conduits par Dave qui fait partie d’une famille de Sorciers vivant à Dakar. Cette famille m’a blessé il y’a de cela une dizaine d’année auparavant à la main. C’est lui aussi qui m’a piqué avec un couteau de la taille d’une aiguille trois fois à la cuisse gauche. C’est pourquoi, je me suis battu avec lui avant de lui donner un coup. Pis, je ne sais pas si c’est une fille ou Dave que j’ai poignardé», a ajouté l'accusé. Toutefois, l’oncle de la victime Ibrahima a soutenu que la fillette ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales et fuguait de manières récurrentes. Le Parquet quant à lui, a requis 20 ans de travaux forcés. Le maître des poursuites révèle que l’accusé avait été acheminé à l’Hôpital psychiatrique de « Dalal xeel », mais les conclusions du médecin ont conclu que ce dernier au moment des faits était dans un état second car, il consommait de l’alcool et du cannabis. L’avocat de la défense, Me Daff plaide l’article 50. Pour la robe noire, son client a des troubles mentaux. L’affaire sera vidée le 6 mars prochain.