«ON NE PEUT PAS ETRE CONDAMNE, PASSER DES ANNEES EN PRISON, ET AVOIR UN CASIER JUDICIAIRE VIDE»
MOHAMED DIAGNE DE SYNERGIE REPUBLICAINE DOUCHE LES AMBITIONS DE KARIM WADE
Le président de Synergie républicaine est monté au créneau, hier, pour se prononcer sur l'élargissement de prison de Karim Wade, par le biais d'une grâce présidentielle.
« Je voudrais féliciter le chef de l'État pour avoir choisi la procédure de grâce, puisque c'est une procédure qui met à l'aise tous ses militants, ses soutiens, ainsi que le peuple sénégalais. Parce que, personne n'aurait compris, qu'après tout le bruit autour de Karim Wade, qu'on puisse le libérer par une procédure d'amnistie. Je pense que le Président a fait un excellent choix. Je voudrais signaler à l'endroit de ceux qui disent que Karim ne devait pas être libéré, que ce n'est pas de leur prérogative. Nous avons choisi un chef de l'État pour prendre des décisions. Il a pris une décision. Que ceux qui ne sont pas d'accord attendent les prochaines élections pour s'exprimer », indique Mohamed Moustapha Diagne.
Pour cet allié de la première heure du chef de l'État, « c'est une décision à la fois légitime et légale ». « Nous tous devons accepter cette décision. C'est ça la démocratie. On ne gouvernera pas à la place du Président Macky Sall. Maintenant, pour le reste, je le mets sur le compte de revanchards. Nous ne sommes pas sur ce terrain-là. Karim Wade a purgé la moitié de sa peine, ses enfants sont orphelins, ses parents sont vieux. Donc, je trouve normal que, pour des raisons humanitaires, qu'il puisse bénéficier d'une grâce présidentielle. Sur ce plan-là, il n'y a rien à dire ».
A l'endroit des libéraux et souteneurs du fils de Me Wade, Mohamed Moustapha Diagne indique : « Nous avons pardonné, mais nous n'avons pas oublié. Maintenant que Karim Wade est sorti de prison, qu'ils viennent pas nous parler de candidature. On ne peut pas être condamné, passer des années en prison, devoir payer 138 milliards, et avoir un casier judiciaire vide. Cela n'est pas possible. Karim Wade ne peut pas disposer d'un certificat de bonne vie et mœurs ».
« Le jour où ils tenteront, nous créerons un front pour dire non. Il n'est pas question qu'on mette à la tête du pays quelqu'un qui nous a fait si mal », avertit le leader de Synergie républicaine