ROBERT SAGNA ET CIE PARTAGES ENTRE JOIE ET DECEPTION
ENIEME REMANIEMENT MINISTERIEL DE MACKY SALL SANS LE RSD
Le parti de l’ancien maire de Ziguinchor, Robert Sagna, notamment le Rassemblement pour le socialisme et la démocratie (Rsd), reste mitigé par rapport au nouveau remaniement ministériel opéré par le président Macky Sall. Dans une note parvenue à Sud quotidien, le Secrétaire communal en charge de la Communication et porte-parole du Rsd à Ziguinchor, Mélyan Mendy dit être «partagé entre la joie et la déception».
Le quatrième remaniement ministériel opéré par le chef de l’Etat, Macky Sall n’a pas fait que des heureux au sein du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie (Rsd) de l’ancien maire de Ziguinchor, Robert Sagna. En effet, le Secrétaire communal en charge de la Communication et porte-parole du Rsd à Ziguinchor, Mélyan Mendy a déploré la répartition opérée par rapport aux partis alliés, depuis 2012.
A son avis, «depuis le premier gouvernement dirigé par Monsieur Abdoul Mbaye en 2012, ce sont les mêmes partis qui composent l’attelage gouvernemental». Plus critique, il indique que «le Rsd n’a jamais été associé à une équipe gouvernementale», si l’on sait que «ce nouveau gouvernement est le dernier du septennat du Président Macky Sall», sauf changement à l’improviste. Pour lui, le parti de Robert Sagna «ne mérite pas le traitement qui lui est réservé par le président de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar». Cela, explique-t-il, d’autant plus que «dans la région, toutes les victoires obtenues l’ont été dans le cadre d’une coalition avec le Rsd».
L’enseignant-chercheur à l’Université Assane Seck de Ziguinchor a, pour autant, exprimé sa satisfaction de voir un fils de Ziguinchor entrer dans le quatrième gouvernement de Macky Sall. A son avis, la nomination de Aminata Angélique Manga «corrige l’injustice politique dont le département de Ziguinchor a été victime après les locales de juin 2014, pourtant département chef lieu d’une des régions les plus stratégiques de notre pays».
Cela, même s’il trouve «qu’elle n’occupe pas un département ministériel de souveraineté».
En prélude à la présidentielle de 2019, Dr Mendy, qui réclame pour les cadres du Rsd la place qui leur revient dans la gestion des affaires publiques, espère que «le tir sera corrigé avec les autres postes de responsabilité». Cela, tout en prévenant, car selon lui, «dans la perspective de la présidentielle prévue en 2019, il doit arriver un moment où le parti prendra ses responsabilités».