MAMADOU OUMAR NDIAYE PLAIDE POUR DE NOUVEAUX MODES DE RÉGULATION DES MÉDIAS
Le président du CNRA a souligné la nécessité de repenser l'encadrement des médias et des plateformes numériques, afin de faire face aux défis liés à la diversité culturelle, la cohésion sociale et les discours de haine.
Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a prôné, lundi, la mise en place de nouveaux modes de régulation des médias, dans un contexte de développement du numérique et des réseaux sociaux.
‘’Nous devons dans un élan collectif inventer de nouveaux modes de régulation pour accompagner et encadrer les médias à l’ère du développement des technologies numériques », a-t-il dit.
Mamadou Oumar Ndiaye s’exprimait à l’ouverture officielle de la huitième édition de la Conférence des présidents du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM), qui se tient à Dakar, lundi et mardi.
Cette huitième conférence des présidents du REFRAM porte sur le thème : ‘’Poursuivre le dialogue entre les régulateurs et les plateformes numériques’’.
‘’Cette rencontre est un moment d’échanges et de débats sur la grande question de la régulation des médias dans nos pays. Elle permettra de parler en plus de la régulation des plateformes numériques de la problématique de la lutte contre le piratage’’, a indiqué le président du CNRA.
Aujourd’hui, avec les menaces sur la diversité culturelle et les identités, la cohésion sociale et les discours de haine sur les médias sociaux, ‘’nous avons besoin d’encore plus de régulation’’, a estimé Mamadou Oumar Ndiaye, qui prendra la tête du REFRAM, mardi, lors de la Conférence proprement dite des présidents des instances de régulations membres.
Présent à la rencontre, le président sortant du REFRAM et de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) française, a souligné la nécessité du suivi des engagements des grandes plateformes numériques en vue d’une meilleure régulation.
‘’Nécessaire régulation’’ pour un écosytème ‘’vertueux et fiable’’
‘’Il nous faut renforcer la régulation afin d’avoir un écosystème vertueux et fiable, dans le cadre du dialogue accru que nous avons entamé avec les plateformes comme Google, Meta et TikTok’’, a-t-il suggéré.
Venu représenter le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, le ministre, Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, a insisté sur la ‘’nécessaire régulation’’, ‘’dans le contexte actuel marqué par l’ouverture démocratique, les mutations technologiques incessantes et les menaces de divers ordres liés à la diffusion de contenus tant par les médias classiques que les médias en ligne’’.
‘’Malgré les critiques au quotidien, la régulation s’avère nécessaire, notamment pour la sauvegarde du pluralisme, des identités culturelles, religieuses et des droits des minorités, ainsi que des personnes vulnérables ou à besoins spéciaux’’, a-t-il fait savoir.
Pour René Bourgouin, président de la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire et président du Réseau des instances africaines de régulations de la communication (RIARC), la conférence de Dakar permettra de débattre de la poursuite du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques.
Respect des règles éthiques et défense de la diversité culturelle
Le nombre d’utilisateurs des médias sociaux est estimé à 5,22 milliards, soit 63,8% de la population mondiale, a-t-il dit, ajoutant qu’’’il est donc crucial d’établir des règles éthiques et de défendre la diversité culturelle et la tolérance sur les réseaux sociaux’’.
Dans le cadre du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques, Nicolas Guinard, le directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, pour sa part, salué, le protocole d’engagement volontaire de Meta signé en avril dernier, à Abidjan.
‘’Pour garantir l’accès des populations à des informations fiables, et prévenir et lutter contre le phénomène de la désinformation et des discours de haine, la régulation est essentielle. L’OIF œuvre pour le renforcement des liens de solidarité autour des valeurs de respect, de transparence et de responsabilité des grandes plateformes de médias sociaux’’, a-t-il assuré.
Il a en outre appelé la société civile, les universitaires, les populations, à s’impliquer, au côté des pouvoirs publics, dans la régulation des plateformes numériques.
L’ŒUVRE POLITIQUE DE MAMADOU DIA ET LA CRISE AU PUR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE
Les quotidiens parus ce lundi traitent de l’œuvre politique et la vision de Mamadou Dia, l’ancien président du Conseil, et la crise au Parti de l’unité et du rassemblement (PUR)
L’œuvre politique et la vision de Mamadou Dia, l’ancien président du Conseil, et la crise au Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus à l’APS, lundi.
Le journal Le Soleil rapporte que le lancement des Grandes conférences de la Maison de la Culture Douta Seck »a été l’occasion pour célébrer le 16e anniversaire de la disparition de l’ancien président du Conseil (1958-1962) ».
Il souligne que lors de cette rencontre qui s’est tenue, samedi, »les différents panélistes sont largement revenus sur l’importance de préserver la mémoire de l’ancien président du Conseil Mamadou Dia dont l’œuvre politique et la vision peuvent constituer une source d’inspiration pour la nouvelle génération ».
Ainsi ont-ils abordé »son programme politique autour du socialisme autogestionnaire, ses projets de modernisation de l’économie sénégalaise et son legs politique », rapporte la publication.
Le parcours politique et la vision de développement de Dia ainsi que son emprisonnement »ont été condensés par des panelistes », note L’As, relevant qu’il »s’agit de revisiter l’œuvre de l’homme et tirer des leçons de son projet de développement et les œuvres qu’il a produites ».
»(…) Pour les jeunes, la réflexion va permettre de s’interroger sur les similitudes entre le plan de développement de Mamadou Dia et le projet panafricain de Pastef. D’autant que les tenants du pouvoir se réclament de la vision de développement de l’homme », écrit le journal.
Selon Le Quotidien, l’ancienne Première ministre Aminata Touré »demande que l’héritage de Mamadou Dia soit vulgarisé à travers l’enseignement de sa pensée dans les écoles ».
En politique toujours, Sud Quotidien se fait l’écho de la »crise interne » au Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), une formation de l’opposition.
»Les Secrétaires généraux de fédération (SGF) et Secrétaires nationaux (SN) du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) réclament la tête de Cheikh Tidiane Youm, le Secrétaire général du parti de Serigne Moustapha Sy. En effet, ces cadres du PUR, au sortir d’une rencontre tenue, samedi 25 janvier, au siège du parti, ont fait face à la presse pour +définir les bases d’une nouvelle organisation politique plus solide et plus adéquate+ mais surtout déclarer +indésirable+ le Secrétaire général au sein du parti », rapporte Sud qui affiche à la Une : »Cheikh Tidiane Youm sur siège éjectable ».
Vox Populi parle de »vent de rébellion au PUR » et signale que »la tête de Cheikh Tidiane Youm est réclamée ».
EnQuête s’intéresse à la question de la rémunération des ministres et Directeurs généraux et titre : Les incongruités du système ».
»Alors même qu’ils sont censés être les patrons des directeurs généraux, les ministres gagnent moins que les directeurs des structures relevant de la catégorie 1 et se retrouvent parfois à la merci des DAGE pour faire face aux fins du mois difficiles et aux nombreuses sollicitations », écrit le journal.
Mame Diarra Dieng de «L’As» primée au Gala national de la presse
La convention des jeunes reporters a fêté samedi les meilleures productions de télés, radios, presse écrite et en ligne à l’occasion d’un gala qui a rassemblé l’ensemble des acteurs des médias ainsi que des représentants de plusieurs ministères. A cette occasion, Mame Diarra Dieng de «L’As» a remporté le 3e prix de la catégorie presse écrite. Son article a porté sur le calvaire des femmes du Delta du Saloum avec l’exploitation du pétrole. Notre consœur honore ainsi le Quotidien «L’As» ainsi que l’ensemble du personnel. La Direction générale et la Rédaction adressent leurs chaleureuses félicitations à Mame Diarra Dieng dont le prix reflète la qualité des articles du journal.
Des sympathisants de Farba Ngom bloquent la Rn1 à Nabadji Civol
Après Agnam et Oréfondé, des jeunes de la commune de Nabadji Civol sont entrés dans la danse pour apporter leur soutien au député-maire Farba Ngom dont l’immunité parlementaire a été levée par la majorité présidentielle. Pour se faire entendre, ces jeunes ont bloqué la RN1 à hauteur de Nabadji Civol, en brûlant des pneus.
Un conducteur de moto taxi meurt dans un accident à Saly
Un violent choc entre un véhicule 307 et un conducteur de moto taxi est survenu hier, à Saly. Le bilan de l’accident est d’un mort sur le coup. Le choc a eu lieu à l’arrêt dénommé Medsef. La dépouille du conducteur de la moto taxi est évacuée à la morgue de l'hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour par les sapeurs-pompiers. Cet accident survenu dans la nuit est le énième impliquant les deux roues. A Mbour, la plupart des sorties des soldats du feu sont dues à des accidents impliquant des motos.
Le bébé de Diomaye porte le nom de la mère de Sonko
Après le démenti du Palais sur l’accouchement de la deuxième épouse du chef de l’Etat, finalement elle a donné naissance à une mignonne fillette. Le baptême a d’ailleurs eu lieu au Palais de la République hier, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko, du président de l’Assemblée nationale entre autres autorités. Le Président Diomaye a renouvelé son amitié avec Sonko en donnant le nom de sa fillette à la mère du Premier ministre. Elle se nomme Khady Mossane Faye. Sur sa page Facebook, Sonko remercie du fond du cœur « son Excellence, mon frère et ami Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour cet énième honneur qu’il me fait à moi, ma famille et tous les patriotes ». Il souhaite une longue et heureuse vie à la petite Khady Mossane Faye
Ousmane Sonko à Touba
Le Premier ministre Ousmane Sonko était hier à Touba. Le leader de Pastef a été accueilli hier par une délégation de Pastef Touba. Il s’est rendu chez Serigne Ibrahima Mbacké ibn Khadim Rassoul pour présenter ses condoléances à la famille suite au rappel à Dieu de Serigne Dame Atte Mbacké. La délégation a fait le tour des familles des victimes de l'accident de la caravane de Pastef lors de la campagne des législatives, à Touba Boffel chez Serigne Mbacké Thiam et à Touba Sam chez Baye Lahad Gaye. Le chef du gouvernement a effectué aussi des ziarra, auprès de Serigne Abo Mbacké Khalife de Serigne Fallou Mbacké avant de se rendre chez son guide Serigne Cheikh Saliou Mbacké.
Tension financière à Sen Iran auto
Sen Iran auto est dans un tourbillon financier à cause de l’Etat du Sénégal. Actionnaire de cette société de montage de véhicules hybrides, l’État du Sénégal ne verse plus depuis plusieurs années sa part au capital social. Ce qui n’a pas manqué d’impacter négativement les finances de l’entreprise. Une situation qui inquiète certains acteurs économiques partenaires de la société et les responsables de la boîte. Professeur Ahmadou Mactar Gaye, président de la chambre de commerce sénégalo-iranienne, a profité de la conférence publique sur l’entrepreneuriat et ses enjeux organisée par le bureau des étudiants de Icagi pour alerter l’État sur les risques de perte d’emplois à cause du non-versement de ses redevances dans le capital de la société Sen Iran auto. Pour ce qui est de l’entrepreneuriat, le Directeur général d’Icagi, Cheikh Ahmed Tidiane Dieng mise sur le partenariat, la formation et l’encadrement pour faciliter aux jeunes l’accès au marché de l’emploi.
Un incendie ravage 30 boutiques au marché de Ourossogui
Le marché principal de Ourossogui a été le théâtre d’un violent incendie ce dimanche 26 janvier. Les faits se sont déroulés durant la nuit, vers 3h, renseigne l’Aps qui cite le lieutenant Ignace François Ndiaye, commandant de la compagnie d’incendie et de secours de Matam. Le feu a ravagé 30 boutiques. Les sapeurs-pompiers sont arrivés sur place aux environs de 3h38. Ils ont mis 3 heures pour éteindre l’incendie. On ignore encore s’il y a des victimes à déplorer.
Les présumés meurtriers de Tapha Dieng déférés
L’enquête sur la mort du jeune Tapha Dieng a été bouclée par la Police de Yeumbeul Sud. Ce sont au total cinq personnes que sont : W. Faye, S. M. Sarr, M. Ch. Diam, M. Th. Nd et N. T. qui ont été interpellés et déférés au parquet pour meurtre en réunion par les hommes du lieutenant Abou Sow. A rappeler que ce meurtre avait conduit même à un regain de tension entre deux équipes du championnat national populaire communément appelé « Navétanes » de la zone 01 de Yeumbeul. La Police avait installé un dispositif de surveillance dans la localité et l’Odcav de Keur Massar a suspendu les activités sportives.
La police interpelle 201 individus pour diverses infractions
La police a intensifié ses actions sur le terrain. Dans la nuit du vendredi au samedi 25 janvier 2025, elle a déroulé une opération d’envergure dans la région de Dakar sous la supervision du chef de la Sécurité régionale de sécurité publique (SRSP), le commissaire Mamadou Tendeng. Plus de 200 policiers ont été déployés dans plusieurs zones criminogènes de Dakar dans le cadre de la lutte contre la délinquance urbaine. L’opération a permis l’interpellation de 201 individus pour diverses infractions. Parmi eux, 5 pour vagabondage ; 64 pour ivresse publique et manifeste ; 2 pour tentative de vol ; 3 pour trafic de drogue, avec la saisie de 845 g de chanvre indien ; 4 pour offre et cession de chanvre indien ; 2 pour détention de produits cellulosiques ; 2 pour vol, dont un avec usage de moyen roulant. La Rts renseigne que 74 pièces afférentes à la conduite de véhicules ont été saisies et six motos ont été immobilisées.
Sit-in des taximen à Guédiawaye
Arborant des brassards rouges en signe de mécontentement contre le régime de Bassirou Diomaye Faye, les chauffeurs du regroupement des taxis urbains du Sénégal ont tenu samedi dernier un sit-in à l’esplanade du stade Amadou Barry de Guédiawaye. Il y avait une forte mobilisation des taximen pour dénoncer le «silence coupable» des autorités étatiques sur le transport irrégulier et l’anarchie dans leur secteur qui a fait baisser leurs revenus. Occasion saisie par leur président Modou Seck pour annoncer la poursuite de la lutte. Ils promettent de se radicaliser dans les prochaines semaines.
Le combat B52/ Jackson ficelé
Une autre affiche alléchante pour les amateurs de la lutte. Il s’agit de la confrontation entre Bombardier de l’écurie Mbour et Jackson pensionnaire de Guédiawaye Mbollo. Ce choc a été officialisé par Makane Mbengue, patron de la structure Gaston production. Battu par Franc, lors de sa dernière sortie, le lutteur de Mbour aura à cœur de renouer avec le succès avant de prendre sa retraite. Par contre, son adversaire qui reste sur une bonne dynamique souhaite battre son adversaire afin d'accéder au cercle des VIP de l'arène sénégalaise.
Incinération de marchandises d’une contrevaleur de 445 millions
La subdivision des Douanes de Ziguinchor a incinéré hier des marchandises prohibées d’une contrevaleur de 445 millions de francs CFA. Il s’agit de chanvre indien, de faux médicaments et de billets noirs. La cérémonie a été présidée par le Gouverneur de la Région en présence du procureur, de la délégation de la Direction générale des Douanes, du Directeur régional des Douanes du Sud, des chefs de subdivision de Ziguinchor et de Kolda. Cette incinération a clôturé la célébration de la journée internationale des douanes.
La CNEPT se félicite des initiatives du gouvernement
A l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de l’Éducation, la CNEPT a rendu un hommage mérité aux nouvelles autorités étatiques pour les nombreuses et belles initiatives prises pour le bien de l’école sénégalaise. Il s’agit, selon Silèye Gorbal Sy, de l’introduction de l’enseignement de l’anglais à l’élémentaire, le modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS), la nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHE), la résorption du déficit criard d’enseignants, les lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Equité (LYNAQUE) etc.. Il réaffirme aussi son soutien au ministre de l’Education nationale pour sa démarche inclusive et participative, ce qui sans nul doute permettra ensemble d’arriver à transformer notre système éducatif en une société éducative. M. Sy encourage également le gouvernement à réduire la fracture numérique en zones urbaines et rurales. Il exhorte le gouvernement à poursuivre le dialogue avec les syndicats pour un climat scolaire apaisé au grand bénéfice des apprenants. Aussi, Silèye Gorbal Sy appelle-t-il l’ensemble des familles d’acteurs à continuer à fédérer leurs forces pour une école de qualité car l’éducation est et demeure le socle de tout développement et nous devons tous œuvrer pour une nation solidaire, juste et prospère. Non sans souligner l’importance de l’alphabétisation pour une nation qui se veut souverainiste et prospère.
L’appel du ministre de l’Intérieur
Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique sera à l’honneur à la 9e édition de la Journée nationale de mobilisation citoyenne «SETAL SUNU REEW» du 1er février 2025. Déjà le Général Jean Baptiste Tine a entamé des activités, notammentla mise en pratique de la Police de proximité dans les commissariats ; l’enrôlement pour la confection de CNI et passeports à Dakar, Thiès et Touba du 29 au 31 janvier ; organisation de dons de sang et consultations médicales gratuites et sensibilisation aux gestes de secours. Le ministre de l’Intérieur annonce que pour cette présente édition, le chef de l’Etat présidera la journée à Guédiawaye, tandis que le Premier ministre Ousmane Sonko sera dans la région de Louga pour encourager la mobilisation.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 27 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
LA LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM AU MENU DE LA PRESSE DU WEEK-END
la procédure ayant permis à l’Assemblée nationale d’autoriser le parquet financier à mener des poursuites judiciaires contre ce député du groupe Takku Wallu Sénégal.
Les quotidiens commentent, pour leur édition de ce week-end, la procédure ayant permis à l’Assemblée nationale d’autoriser le parquet financier à mener des poursuites judiciaires contre ce député du groupe Takku Wallu Sénégal.
‘’Le député Farba Ngom est désormais disponible pour la justice’’, observe Le Soleil, précisant que 130 des 165 députés ont voté pour la levée de son immunité parlementaire.
Trois parlementaires ont voté contre la procédure et autant se sont abstenus de voter.
‘’La balle est dans le camp du procureur du parquet financier’’, ajoute Le Soleil, expliquant qu’il revient à ce dernier de préparer un réquisitoire introductif, un document par lequel il saisira le juge d’instruction du Pool judiciaire financier, lorsqu’il aura reçu la notification du vote des parlementaires.
On remarque, en lisant le journal L’info, que la présidente du groupe Takku Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, a fait usage de son talent oratoire pour s’exprimer comme savent le faire les avocats dont elle fait partie. ‘’Si le ministère de la Condamnation est glorieux, le ministère de la Justice est encore plus glorieux’’, a-t-elle argué en dénonçant la levée de l’immunité de son collègue.
‘’Mamadou Dia laisse l’image d’un homme politiquement intègre’’
‘’Nous ne sommes pas dans une situation juridictionnelle. Nous respectons les droits de [Farba] Ngom. Nous respectons sa dignité et son honneur’’, s’est défendu Abdoulaye Tall, un membre du groupe Pastef – qui détient la majorité des sièges de la chambre parlementaire -, avocat lui aussi.
Libération note que ‘’le député-maire d’Agnam (dans la région de Matam) est le premier parlementaire de la 15e législature à perdre son immunité parlementaire’’.
‘’Les juges sont désormais libres d’auditionner le député. Me Aïssata Tall Sall dénonce une précipitation dans le traitement du dossier, Pastef botte en touche. Des manifestations éclatent à Agnam après le vote de l’hémicycle’’, note le journal EnQuête.
L’As rappelle que le parquet a demandé la levée de l’immunité parlementaire de M. Ngom parce que son nom a été associé aux infractions évoquées, dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des infractions financières, une institution dédiée à la lutte contre le blanchiment de capitaux.
Estimant que la procédure menée contre leur collègue relève d’une ‘’forfaiture’’, les députés du groupe Takku Wallu Sénégal ont boycotté le vote à la demande d’un des leurs, Abdou Mbow. ‘’D’un commun accord, ces députés […] se sont levés comme un seul homme pour quitter la salle’’, rapporte-t-il.
L’immunité de Farba Ngom a été levée au terme d’une procédure rythmée de ‘’vives polémiques, qui a tenu le pays en haleine pendant des jours’’, fait remarquer L’Observateur, précisant que les faits de blanchiment de capitaux dont est accusé le député portent sur 125 milliards de francs CFA.
‘’Tendance vestimentaire’’
Sud Quotidien consacre un dossier à Mamadou Dia, le premier à avoir dirigé le gouvernement du Sénégal, décédé il y a seize ans.
‘’Aujourd’hui, Mamadou Dia laisse l’image d’un homme politiquement intègre […] Il laisse en héritage une vision audacieuse d’un pays souverain et démocratique’’, lit-on dans le journal.
Il publie de nouveau une interview qu’avait accordée cette figure politique sénégalaise à Sud Magazine en 1986. ‘’Je ne veux appartenir à aucune structure de pouvoir’’, soutenait Mamadou Dia.
Le Soleil planche sur la ‘’tendance vestimentaire’’ dont seraient à l’origine le président de la République et le Premier ministre.
‘’En optant pour des tenues […] Made in Sénégal, le président de la République [et le] Premier ministre […] insufflent une nouvelle vision de l’élégance et valorisent l’artisanat local’’, observe le journal.
Cette tendance vestimentaire ‘’fait des créateurs sénégalais des acteurs centraux du renouveau culturel et économique du pays’’, commente Le Soleil.
WalfQuotidien publie des ‘’chiffres de l’horreur’’, concernant les avortements clandestins. ‘’Plus de 30.000 cas recensés chaque année’’ au Sénégal, lit-on sur la une du journal, selon lequel 11 % des personnes placées en détention dans les prisons sénégalaises le sont pour des faits d’avortement clandestin.
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
UNE AUTORITÉ UNIQUE POUR CONTRÔLER MEDIAS ET RÉSEAUX SOCIAUX
La future instance aura pour mission de superviser l'ensemble des supports de diffusion, qu'ils soient physiques ou numériques. L'objectif affiché est d'assurer des "contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l'information"
(SenePlus) - Le ministère de la Communication (MCTN) franchit une étape décisive dans la régulation du paysage médiatique. Lors d'une journée de concertation organisée à Dakar le 24 janvier 2025, le ministre Alioune Sall a présenté un avant-projet de loi visant à créer une autorité administrative indépendante aux compétences élargies.
D'après les initiateurs, cette réforme s'impose face aux limites du système actuel. En effet, depuis 2006, le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA) ne couvre ni la presse traditionnelle, ni les médias en ligne, ni les réseaux sociaux. Une lacune d'autant plus problématique que le paysage médiatique a profondément évolué avec la révolution numérique.
"En l'absence de régulation efficace, les plateformes numériques, les réseaux sociaux et l'intelligence artificielle peuvent être sources de menaces sérieuses", a averti le ministre Sall lors de la présentation. Il a notamment pointé du doigt "la prolifération des discours de haine, de défiance, de désinformation, de manipulation et de déstabilisation sociale, politique et économique, nuisibles à tous."
La future instance aura pour mission de superviser l'ensemble des supports de diffusion, qu'ils soient physiques ou numériques. L'objectif affiché est d'assurer des "contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l'information", selon les termes du ministre.
Cette initiative a reçu le soutien du président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye, qui s'est félicité de voir les compétences de régulation étendues aux plateformes numériques ainsi qu'à la presse écrite et en ligne. Il a insisté sur un principe fondamental : "aucun média, y compris les plateformes numériques, ne devrait échapper à la régulation."
Ce projet ambitieux, présenté devant les organisations faîtières de la Coordination des Associations de Presse, marque un tournant dans la gouvernance des médias au Sénégal. Il vise à adapter le cadre réglementaire aux défis de l'ère numérique, tout en renforçant les mécanismes de contrôle existants.