Moussa Sarr, sociologue et dirigeant de "Lachine Lab - l'auberge numérique" pointe du doigt une institution prisonnière d'une vision linéaire du monde, alors que l'écosystème médiatique connaît une croissance exponentielle
“Etude critique du Cnra : Une régulation linéaire dans un monde exponentiel.” tel est l’intitulé de la contribution de Moussa Sarr, sociologue et président directeur général de “Lachine Lab - l'auberge numérique”. a travers sa tribune, il met en évidence les limites du Cnra et suggère une refonte nécessaire à l’ère de la transformation numérique.
Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) du Sénégal vit difficilement la révolution digitale. Et il en subit souvent les contrecoups quand il essaye d’assurer pleinement ses missions.
Dans une contribution parvenue hier à “L’AS”, le sociologue, Moussa Sarr, rappelle que le CNRA, dans sa forme actuelle, représente un instrument d’ancrage dans une économie linéaire et un frein à l’avènement d’un écosystème audiovisuel résolument tourné vers l’avenir. C’est pourquoi, dit-il, il est urgent de réarticuler sa mission, sa composition et ses outils pour permettre au Sénégal de se projeter dans un futur où régulation et innovation coexistent harmonieusement.
Pour le chercheur et Président Directeur Général de “Lachine Lab - l'Auberge Numérique”, le CNRA du Sénégal est une institution dont la structure et les missions, bien que pertinentes lors de sa création, s’inscrivent aujourd’hui dans une logique linéaire, inadaptée aux exigences de l’économie exponentielle.
En effet, souligne-t-il, du point de vue de sa composition institutionnelle, cet organe de l'État sénégalais est figé. Non sans ajouter qu’elle ne reflète pas les stratégies de rupture annoncées par le régime actuel. “Le CNRA se compose de neuf membres représentant divers segments de la société civile : universitaires, artistes, associations féminines, jeunesse, et droits de l’homme”, a-t-il fait constater avant d’indiquer que si cette représentation pluraliste peut sembler être un atout, elle reflète une vision statique et linéaire du paysage audiovisuel.
Toujours, selon Dr Moussa Sarr, la durée fixe des mandats, l’absence de renouvellement, et la sélection centralisée par le président de la République dénotent un modèle organisationnel rigide, contraire à la flexibilité nécessaire pour anticiper les mutations rapides de l’économie numérique. En comparaison, souligne-t-il, les organisations de l’économie exponentielle favorisent des structures évolutives, horizontales et collaboratives, permettant une adaptation continue et rapide aux nouvelles tendances. Nonobstant son profil obsolète, le sociologue indique que ses missions sont ancrées dans le passé et ne répondent plus aux appels de l'économie exponentielle. En effet, il estime que le mandat du CNRA se concentre sur le respect des règles de pluralisme, d’éthique et de déontologie, ainsi que sur l’application des lois en vigueur. “Ces objectifs, bien qu’essentiels, traduisent une approche réactive plutôt qu’anticipatoire”, a-t-il relevé. Or, précise-t-il, les institutions doivent non seulement réguler mais aussi stimuler l’innovation en préparant des cadres adaptés aux technologies exponentielles telles que l’intelligence artificielle, la blockchain et la réalité virtuelle. Le CNRA, à l’opposé, perpétue une économie de croissance linéaire en se limitant à une fonction de contrôle, déplore-t-il.
Les fortes recommandations de Moussa Sarr
Selon le chercheur, l’actuel gouvernement doit revisiter cet organe et proposer au Président un remodelage digne des politiques de rupture qu'ils veulent instaurer au Sénégal.
Dr Moussa Sarr note ainsi que le CNRA met l’accent sur la réglementation des contenus audiovisuels existants sans encourager les initiatives disruptives. Alors que les entreprises de l’économie exponentielle, telles que Netflix ou YouTube, redéfinissent les modèles économiques en exploitant les dynamiques de réseaux, l’analyse de données massives et l’automatisation. “Ces organisations intègrent l’anticipation dans leur ADN, adoptant des visions stratégiques capables de transcender les frontières sectorielles”, a-t-il fait savoir.
De ce fait, il pousse l’actuel régime à mener des réformes tout en articulant ses propositions sur la régulation comme levier de transformation. Et pour que le CNRA devienne un vecteur d’accélération vers une économie numérique dynamique, il pense qu’il doit adopter une approche proactive. Cela passe d’abord, dit-il, par la révision de sa composition en intégrant des experts en technologie, en économie numérique et en prospective, afin de mieux capter les signaux faibles de transformation
Ensuite, il appelle les autorités à adopter un cadre réglementaire souple afin de créer des "bacs à sable" réglementaires pour expérimenter de nouvelles approches audiovisuelles.
En plus, il préconise la mise en place d’un observatoire technologique pour surveiller et anticiper les innovations perturbatrices afin de guider les politiques publiques
Aussi, il exhorte le gouvernement à établir des partenariats stratégiques pour collaborer avec des écosystèmes globaux afin de bénéficier des meilleures pratiques en matière de régulation
Enfin, Moussa Sarr propose à l'administration Bassirou Diomaye Faye de s'orienter vers une réforme anticipatoire. A l’en croire, cette réforme du CNRA doit être assumée par les pouvoirs publics sénégalais pour aligner la régulation audiovisuelle sur les exigences de l’économie exponentielle.“Cette transformation permettra au Sénégal de devenir un acteur majeur de la région dans la production et la diffusion de contenus innovants”, a-t-il conclu.
Les «Tiak Tiak» veulent un délai supplémentaire
A Dakar, les conducteurs de «Tiak Tiak» ont tenu une conférence de presse hier pour solliciter un délai supplémentaire en ce qui concerne le délai de trois mois fixés par les autorités pour la régularisation de leur secteur. Saluant les initiatives visant à l’immatriculation des deux-roues, leur porte-parole, Seydina Alioune Fall, a pris l’exemple du Rwanda, qu’il considère comme un modèle de réussite dans la régulation du secteur des deux-roues, indiquant que la prolongation permettrait aux conducteurs de finaliser leurs démarches administratives sans pression. Seydina Alioune Fall et Cie estiment que le temps est trop court pour régulariser tous les documents administratifs dont assurances, permis de conduire pour exercer leurs activités. Il a ainsi encouragé ses confrères à entreprendre les démarches nécessaires pour se conformer aux nouvelles normes et circuler en toute tranquillité.
Une altercation entre bergers et cultivateurs fait un mort à Koungheul
Un mort. C’est le bilan de la violente altercation entre bergers et cultivateurs qui a éclaté au village d’Amdallah, situé dans la commune de Lour Escale, département de Koungheul, dans la région de Kaffrine. Cet affrontement tragique a entraîné la mort d’un berger qui a eu lieu dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier. L’altercation aurait été déclenchée par un différend au sujet des dégâts causés par le troupeau du berger sur des champs cultivés, selon des témoignages. Selon eux, deux jours auparavant, un autre conflit similaire s’était produit dans le village de Diounto, dans la commune de Ida Mouride, faisant deux blessés graves suite à une altercation entre cultivateurs et bergers. Ces incidents récurrents, d’après des témoignages, mettent en évidence la persistance des tensions entre ces deux groupes, exacerbées par la gestion des ressources foncières et pastorales dans la région.
Pakala arrêté pour vol de motos
Agé de 19 ans et mécanicien de profession, A. Diop alias «Pakala» est aussi un voleur hors pair de motos. Recherché depuis quelque temps, le mécanicien vient de tomber dans les filets des hommes du Commissaire Kébé après avoir dérobé une moto lors de la fête de fin d’année. Une arrestation qui risque de cacher beaucoup de zones d’ombre avec un risque de retour de parquet pour le mis en cause visé par beaucoup de plaintes. Affaire donc à suivre…
Conduite sans permis de conduire
Dans le cadre de leur patrouille régulière, les limiers des Parcelles assainies ont réussi à mettre la main sur Nd. Diao mécanicien et M.Ch. Loum tous habitants le quartier Grand Médine pour conduite sans permis de conduire et abandon d’un véhicule à un tiers non détenteur de permis de conduire. C’est suite à un contrôle de routine aux abords du stade, d’un véhicule conduit par Loum ; ce dernier a fait par la suite fait savoir aux limiers qu’il ne détenait pas de permis de conduire et que c’est son ami Diao qui lui aurait remis le véhicule. Suffisant alors pour qu’ils soient conduits dans les locaux de la Police des Parcelles assainies pour être entendus. Interrogés tour à tour, les mis en cause ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ce qui va motiver leurs défèrements au parquet.
El Malick chez les chefs religieux
Accompagné de plusieurs députés, dont la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, ainsi que le premier questeur, Aïcha Touré, le président de l’Assemblée nationale El Malick Ndiaye a rendu visite hier au khalife de la famille omarienne, à celui de Médina Gounass et à l’Archevêque de Dakar. L’objectif de ce déplacement, selon le successeur de Moustapha Niasse, est de recueillir leurs prières pour la réussite de sa mission. El Malick Ndiaye et sa délégation ont entamé leur visite à la Médina, où il a été reçu par Thierno Madani Tall, khalife de la famille omarienne à Dakar. Ils se sont ensuite rendus à la résidence de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, située à Fann Résidence, avant de terminer sa tournée chez Thierno Amadou Tidiane Ba, Khalife général de Médina Gounass, dans le quartier Bopp. A signaler qu’El Malick Ndiaye a également demandé des prières pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre Ousmane Sonko, afin que «leur volonté de transformer le pays à travers les projets ambitieux qu’ils envisagent de réaliser soient réalisés».
Plus de 1000 nouveaux bacheliers intégrés à la faculté de médecine, pharmacie
Afin de faciliter l’intégration académique et sociale et accompagner les étudiants dans leurs démarches administratives, l’Amicale des étudiants de la faculté de médecine, pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a organisé hier une journée d’intégration des nouveaux bacheliers. D’après le président de la commission pédagogique, cette initiative aidera ces étudiants estimés à environ 1000 nouveaux bacheliers de bénéficier des orientations leur permettant de réussir dans leur cursus universitaire. La cérémonie s’est tenue en présence des autorités de la faculté des médecins ainsi que du Directeur général de la SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA, par ailleurs parrain de l’événement, Seydou Diallo, a qui exhorté les étudiants à persévérer dans les études. A son avis, cette nouvelle promotion est appelée à apporter les valeurs et les ambitions de notre système de santé.
2 000 kg de produits prohibés saisis à Kaffrine
Le colonel Mahmout Fall, chef de la subdivision des douanes de Kaffrine, a annoncé que son service a saisi plus de 2 000 kilogrammes de produits prohibés dont la contre-valeur est estimée à près de 19 milliards de francs CFA, en 2024. Dans un entretien accordé à l’APS, il a indiqué qu’«au titre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et les trafics de tous genres, les unités ont réalisé un total de seize affaires contentieuses et saisi quelque 2 201 kilogrammes de produits prohibés pour une contre-valeur de 18 milliards 999 millions 726 580 francs CFA». Le colonel Mahmout Fall a également indiqué que 969 kilogrammes de faux médicaments ont également été saisis dans six affaires contentieuses en 2024. «La subdivision des douanes a réalisé, en 2024, des résultats globaux de 348 863 295 francs CFA, soit un glissement positif par rapport à 2023, de 24 188 036 francs CFA en valeur absolue et plus de 107% en valeur absolue, a-t-il dit.
Emigration irrégulière à Mbour
Le préfet du département de Mbour, Amadou Diop, a présidé hier une réunion du Comité départemental de développement (CDD), marquant le démarrage des activités du Comité départemental de lutte contre l’émigration irrégulière, installé le 3 octobre dernier. Dans sa déclaration, il a donné une excellente nouvelle. En effet, Amadou Diop a déclaré que depuis le 5 novembre dernier, aucun départ de migrants irréguliers n’a été enregistré dans ledit département. D’après lui, plus de 150 candidats à l’émigration irrégulière ont été arrêtées à Mbour, entre octobre et novembre 2024. « Cette rencontre avait pour but d’échanger sur ce qui a été fait depuis le 3 octobre, en termes de sensibilisation et d’arrestations. Beaucoup de cas de départ déjoués depuis le chavirement de la pirogue de migrants au large de Mbour au mois de septembre dernier. C’est une bonne nouvelle, mais nous ne dormons pas aussi sur nos lauriers. J’invite les acteurs à intensifier la sensibilisation auprès des populations. Depuis le 3, vous l’avez remarqué, plus de 150 personnes, candidates à l’émigration irrégulière, ont été arrêtées, la majorité constituée d’étrangers mais aussi d’enfants mineurs», -t-il expliqué.
And Gueusseum enterre la hache de guerre
Réuni hier, le Directoire de And Gueusseum a annoncé à travers un communiqué la levée totale du mot d'ordre de rétention des informations sanitaires et sociales. Il engage le ministère de la Santé, «dans une perspective pacifique et partagée de restitution et de remontée des données sanitaires à partir du 15 janvier 2025». Les syndicalistes disent répondre aux «appels récurrents du ministre de la Santé et de l'Action sociale dont le plus récent fait à Ziguinchor le 06 janvier 2025, à la fin de sa tournée nationale par lequel il invite solennellement And Gueusseum à la levée du mot de rétention sanitaire après son aveu d'impuissance face à la gravité de la situation socio sanitaire». And Gueusseum fonde aussi sa décision sur «la nécessité d’un sursaut patriotique au seul bénéfice des populations» et «le moment opportun pour donner une chance à la paix sociale». Le document rappelle que pour réclamer l’application des augmentations de salaire aux contractuels des Établissements Publics de santé et aux travailleurs des collectivités territoriales, l'ASAS And Gueusseum a mis en œuvre 11 plans d'actions jalonnés de grèves et de boycott de tous les programmes de santé. A la faveur d'une audience avec le Premier ministre, rappelle le communiqué, l’Alliance avait accepté la trêve demandée par l'autorité tout en maintenant le mot d'ordre de rétention des données sanitaires et sociales.
04 individus arrêtés à Keur Massar
Une opération menée par la brigade territoriale de Keur Massar s’est soldée par l’arrestation de quatre individus et la saisie de plusieurs produits pharmaceutiques illégalement commercialisés. Selon le communiqué de la gendarmerie, «le 07 janvier 2025, un renseignement parvenu à l'unité a révélé qu'une entreprise dénommée "Plazza Cosmétiques" située à la cité Mame Dior de Keur Massar aurait été impliquée dans la vente non autorisée de compléments alimentaires et de produits de santé». D’après le document, les investigations entamées ont permis de découvrir que ladite entreprise opérait également dans d’autres localités, notamment à Ngor, aux HLM et aux Parcelles Assainies à Dakar». Selon la gendarmerie, «au cours des descentes dans les différents points de vente, une importante quantité de produits pharmaceutiques non homologués a été saisie». Les personnes interpellées sont placées en garde à vue pour Association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, Détention et commercialisation de produits de santé sans autorisation et publicité illégale de produits de Santé.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 10 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Record
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Record
Le CETUD reçoit le Prix international du transport durable 2025
Le système du Bus Rapid Transit (BRT) a été primé au Mexique. Le CETUD a reçu le prix du transport durable 2025 (STA) en reconnaissance de ses efforts pour promouvoir une mobilité́ durable et inclusive, centrée sur le lancement de son système de Bus Rapid Transit(BRT) entièrement électrique. Ainsi Dakar, Sénégal, est le lauréat du Prix du transport durable 2025, alors que le programme ceĺeb̀ re son 20em̀ e anniversaire. Le CETUD recevra le STA pour Dakar lors d'une cérémonie diffusée en direct en fev́ rier 2025 et rejoindra la programmation de la seŕ ie des prix du transport durable de l'ITDP tout au long de l'anneé . Ce prix reconnait̂ les progres̀ reáliseś par le CETUD au cours de l'anneé ećouleé pour promouvoir la durabilite,́ l'accessibilitéet l'inclusion graĉ e àdes investissements substantiels dans les transports publics eĺectriques et le dev́ eloppement axé sur les transports en commun. Quant à Mexico, la capitale du Mexique, elle a recu̧ la mention honorable du STA pour avoir mis l'accent sur l'expansion et l'inteǵ ration des reś eaux de transports publics et de veĺos en libre-service. Ces villes ont et́ é seĺectionneé s parmi cinq finalistes dont le Breś il, le Mexique et l'Inde.
Brassards rouges sur les taxis
Les taximen qui se sont opposés aux plates-formes (Yango, Yassir etc.) qui s'activent dans le transport irrégulier se disent déterminés à les faire arrêter. Leur procès est renvoyé à mi-mars. En attendant, ces acteurs du transport routier ont décidé, à compter de ce lundi et pour une durée de 48 heures, d'attacher des brassards rouges sur leurs véhicules pour dire halte au transport irrégulier.
Abo Mbacké dit «Amir Abo» sera entendu au fond aujourd’hui
Inculpé puis placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction financier, le patron de Stam Global business, Abo Mbacké dit «Amir Abo», sera entendu au fond ce jeudi, selon des sources de seneweb. Amir Abo est poursuivi pour escroquerie aux biens au préjudice de la commerçante M. D. Tall et escroquerie aux services à l’encontre de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa et le groupe Gélongal. Même s’il a nié les faits qui lui sont reprochés, Amir Abo a versé la somme de 100 millions FCFA à la dame M. D. Tall qui a finalement désisté de sa constitution de partie civile.
Fin de la grève à l'hôpital d'enfants Albert Royer
Après quatre (04) mois de mouvement d’humeur, les travailleurs de l'hôpital d'enfants Albert Royer et la direction ont signé hier un Protocole en présence du député Guy Marius Sagna. Cet accord est obtenu grâce à la médiation de la Commission santé et action sociale de l'Assemblée nationale. Le 16 décembre 2024 dernier, Guy Marius Sagna avait adressé une question écrite au ministre de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) sur la crise à l'hôpital Albert Royer.Il avait promis de contribuer à pacifier l'hôpital Albert Royer et à participer à faciliter la signature d'un protocole d'accord.
Aliou Thiongane, coordonnateur PNLP
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé à des mouvements au sein de son département. Le professeur Aliou Thiongane spécialiste en santé publique et chef du Service d’accueil d’urgences du Centre Hospitalier national d’enfants Albert Royer est nommé Coordonnateur du programme national de lutte contre le Paludisme. L’universitaire remplace le Docteur Doudou Sène.
Fodé Danfakha nouveau patron du PNLT
Restons au ministère de la Santé pour signaler que le Programme National de Lutte contre la Tuberculose a changé de patron. Désormais, c’est Dr Fodé Danfakha Médecin-Spécialiste en santé publique, qui est nommé coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose en remplacement du Docteur Yacine Mar Diop.
Amadou Sow, chef de la Cellule de Communication
Ne quittons pas le département de la santé sans souligner que Dr Amadou Sow Médecin-légiste, spécialiste en communication, est désormais le Coordonnateur de la Cellule de Communication du ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Il remplace notre consœur Awa Ly.
Report des épreuves des examens CAP et CEAP
La Direction des examens et concours (DEXCO) annonce le report des épreuves des examens du CAP et du CEAP jusqu’au 4 février 2025. La mesure s’explique par la nécessité d’éviter une coïncidence ou proximité avec certains événements religieux déjà programmés. Malgré ce report, le SELS/A estime que les candidats et les enseignants sont directement affectés par cette modification. Ces derniers, qui avaient planifié leurs révisions et obligations professionnelles en fonction de la date initiale, devront s’adapter dans un laps de temps réduit. Cela risque de provoquer stress, confusion et insatisfaction parmi les concernés, regrette le syndicat.
Le Directeur général de la Police en Gambie
Le Directeur Général de la Police nationale, Mame Seydou Ndour, a entamé une visite officielle en Gambie pour renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays. M. Ndour a rencontré Lamine Mbaye, Chargé d'Affaires à l'ambassade du Sénégal en Gambie et les responsables du Secrétariat Permanent Sénégalo-Gambien. Ces rencontres ont permis de souligner l'importance de l'unité et de la collaboration entre les deux pays pour faire face aux défis sécuritaires communs, renseigne une note de la Direction générale de la Police. C’est le début d'une série de rencontres stratégiques entre les forces de sécurité des deux pays.
Mamadou Lamine Dianté joue aux pompiers
Présidant la cérémonie du baptême de l'agence de la caisse de sécurité sociale de Guédiawaye qui porte désormais le nom du défunt syndicaliste, Mademba Sock ancien Pca de ladite institution et secrétaire général de la centrale syndicale Unsas, le président du Haut conseil du dialogue social, Mamadou Lamine Diante, a saisi l'occasion pour réitérer la volonté de l'Etat de dématérialiser les procédures des dossiers des travailleurs qui déplorent souvent les lenteurs administratives. Il promet d'ailleurs d'organiser une réunion avec les acteurs sociaux, d'un commun accord avec le ministre du Travail très prochainement tout en vantant le rôle émérite de feu Mademba Sock pour la défense des intérêts des travailleurs, mais aussi les bons résultats de la caisse de sécurité sociale.
Circulation Bountou Pikine
Les populations de Pikine jusque-là enclavées à cause des travaux sur l'axe routier Icotaf Bountou Pikine peuvent désormais pousser un ouf de soulagement, puisque la route va être ouverte à la circulation d'ici vendredi, d'après un communiqué du Préfet du Département, Amdy Mbengue. Ce qui va considérablement améliorer la mobilité urbaine. Toutefois, les automobilistes sont invités à rouler doucement et respecter le code de la route et les passages piétons pour la promotion de la sécurité routière. Car les emprises de ce tronçon routier sont entourées d'écoles avec des élèves dont surtout des enfants qui le traversent.
Le Préfet de Bambey à la DER/FJ
Le chef de l’Etat a secoué hier le cocotier. Le Préfet de Bambey, Ndèye Aïssatou Tabara Touré, est promue Secrétaire générale de la Délégation générale de l’Entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Cheikh Ahmadou Bamba Fall. Cheikh Aliou Bèye, Ingénieur en gestion de développement urbain, est nommé Président du Conseil de surveillance de la Délégation générale à la Promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), en remplacement d’Adama Ba.
Mamadou Lamine Keita limogé
L’ancien ministre et maire de Bignona n'a pas été épargné par le balai de Diomaye. Mamadou Lamine Keita a été remplacé hier par Ibrahima Fall à la Direction générale de l’observatoire national sur l’investissement.
Khouraichi Abdoulaye Thiam patron du FAISE
Le vent de changement a soufflé aussi au Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE). Khouraichi Abdoulaye Thiam est promu Administrateur du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), en remplacement de SokhnaNata Samb.
Ahmed Lamine Athie Dg du Waqf
Monsieur Ahmed Lamine Athie, jusque-là Directeur des Waqf et des partenariats à Haute Autorité du WAQF, est promu Directeur général du Waqf, en remplacement de Racine Ba. Cheikh Sidiya El Moctar Bèye, inspecteur général d’Etat à la retraite, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds souverain d’investissement stratégiques en remplacement de Nafissatou Diop.
Abdoulaye Diagne, DGID passe à la trappe
Diomaye a fortement secoué la Direction générale des impôts et Domaines (DGID). Malgré son activisme et sa communication en outrage en servant à tour de bras des redressements fiscaux et des ATD, le directeur des Impôts et Domaines, Abdoulaye Diagne est passé à la trappe. Il est remplacé par Jean Koné, jusque-là Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal. Cheikh Mouhamed Hady Dièye, Directeur des Grandes entreprises, est promu coordonnateur de la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement d’Abdou Aziz Guèye. Makhaly Faye, en service à l’inspection générale des finances, devient le Directeur des grandes entreprises à la Direction générale des impôts et des Domaines. Ndèye Aissatou Ndao, Directeur des moyennes entreprises, est nommée Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal à la Direction générale des impôts et Domaines, en remplacement de Jean Koné. Yama Kouyaté, Directeur du recouvrement, est nommée Directeur des moyennes entreprises à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Ndèye Aïssatou Ndao. Mamadou Ndiaye est promu Directeur du Recouvrement à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Yama Kouyaté. Ibrahima Ndiaye devient Directeur de l’Administration et du personnel à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Abdou Ben Jenkins Sambou.
Serigne Mbacké Dieng nouveau Dg de l’Ofor
L’Office des Forages ruraux (OFOR) n’est pas épargné par le vent de changement. Seydou Mandiang est le nouveau président du Conseil d’Administration de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement d’Alpha Bayla Guèye. Quant à Serigne Mbacké Dieng, il est nommé Directeur général de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement de Hamade Ndiaye.
Saliou Samb viré du SIRN
Le président du Conseil département de Mbour non moins Directeur Général de la Société des Infrastructures de Réparation Navale (SIRN) a été viré. Saliou Samb est remplacé par Babacar Faye. Mamadou Abibou Diagne, docteur vétérinaire, est nommé Secrétaire général du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Bassirou Ndiaye.
Moctar BA, Dg GTS
Moctar Ba est le nouveau Directeur général de la Société les Grands Trains du Sénégal (GTS). Il remplace Oumar Amadou Sow. Bassirou Coly devient président du Conseil d’Administration de la Société les Grands Trains du Sénégal(GTS), en remplacement de Seynabou Ndiéguène. Par ailleurs, Ndiaga Sylla, expert agréé industrie est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Sémou Diouf.
LA SITUATION DU SECTEUR DES DEUX-ROUES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA PRESSE
Les parutions de ce jeudi traitent de la réorganisation du secteur des motos-taxis et de la rationalisation des dépenses de l’État.
Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent surtout de la réorganisation du secteur des motos-taxis et de la rationalisation des dépenses de l’État.
‘’La révolte des ‘jakartamen’‘’, titre le quotidien L’As, se faisant l’écho, comme d’autres journaux, des manifestations organisées par les conducteurs de motos-taxis en guise de protestation contre les mesures de réorganisation de leur secteur d’activité.
Il note que ces nouvelles mesures, dont ‘’l’immatriculation obligatoire des motos ayant un cylindre de plus de 49 centimètres cubes, d’ici au 13 mars prochain, fâchent les conducteurs des mots ‘Jakarta’‘’.
À Ziguinchor comme à Sédhiou (sud) et Tambacounda (est), ils veulent que l’État renonce à cette mesure qui, à leurs yeux, risque de les conduire au chômage, rapporte L’As.
Quatre conducteurs de motos-taxis ‘’Jakarta’’ ont été écroués à Ziguinchor, annonce Libération.
À Kaolack (centre) également, selon le même journal, les conducteurs de deux-roues ‘’se révoltent’’ contre les mesures prises en vue d’une bonne organisation de ce secteur d’activité.
Les conducteurs de deux-roues ‘’face [aux] difficultés’’
Selon le journal Le Quotidien, les conducteurs de motos-taxis entendent ‘’dénoncer’’ la décision. ‘’Ça gronde de partout’’ contre l’immatriculation des deux-roues, fait observer WalfQuotidien.
‘’Trois jours après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, note WalfQuotidien, les [motos-taxis] font face déjà à des difficultés. Lesquelles sont liées à l’accessibilité des centres d’immatriculation, à l’addition de certains frais…’’
De manière générale, le secteur des transports ‘’est à l’agonie’’, pense le quotidien Tribune.
Des taximen membres du Mouvement Dolel Transport ‘’s’insurgent contre l’inaction des autorités face aux plateformes de transport telles que Yango, Heetch et Yassir, qu’ils accusent de [les] concurrencer de manière déloyale’’, lit-on dans le même journal.
D’autres journaux s’intéressent aux mesures de ‘’rationalisation’’ des ressources publiques pour plus d’efficience.
Le journal Les Échos affirme que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ‘’centralise’’ désormais ‘’toutes les dépenses d’investissement’’.
‘’Toutes les dépenses d’investissement seront validées’’ par Ousmane Sonko, rapporte le journal Les Échos en citant le Premier ministre.
Il ajoute qu’un tableau prévisionnel des opérations financières sera soumis au chef gouvernement une fois tous les quinze jours.
‘’Faut-il autoriser les sondages ?’’
Le Premier ministre ‘’veut valider toutes les dépenses d’investissement. C’est une mission qui revenait au ministre des Finances, ordonnateur principal des dépenses et des recettes de l’Etat’’, souligne le journal Le Quotidien.
Or, le ministre des Finances ‘’est sous l’autorité directe du chef de l’État, tout comme les ministres des Affaires étrangères et de la Justice. Tout ce monde a vu le Premier ministre empiéter sur ses prérogatives’’, note Le Quotidien.
‘’Sonko centralise toutes les dépenses’’, résume Sud Quotidien.
EnQuête se penche sur la situation des prisons au Sénégal. ‘’Nos prisons, des morgues’’, titre le journal, selon lequel trois personnes ont récemment perdu la vie en détention à Thiès (ouest), Saint-Louis (nord) et Mbacké (centre).
Un autre détenu a rendu l’âme à Tambacounda, il y a quelques jours, rappelle le journal.
Le Soleil se demande s’il faut autoriser les sondages au Sénégal.
Certains professionnels des sondages jugent ‘’obsolète’’ la loi interdisant la publication des sondages pendant les campagnes électorales, une mesure visant à ‘’protéger l’opinion contre la manipulation’’.