LE BAD BUZZ DE CHEIKH YERIM
Depuis hier matin, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck fait le buzz sur les réseaux sociaux. Et cette fois-ci, c’est n’est pas à cause de ses réflexions percutantes mais de sa vie privée qui se retrouve encore sur la Toile. Refusant de répondre directement aux attaques d’une certaine Ngo La Diva qui se réclame son épouse, Cheikh Yérim a préféré passer par l’insulteur Adamo pour solder ses comptes avec son « ex », mais lors du coup de fil, Yérim ignorait totalement qu’il parlait en direct devant des milliers d’internautes qui écoutaient religieusement sa version des faits. Pire, à la fin du coup de fil, Yérim a dit à son interlocuteur Adamo de garder leur conversation secrète. Ce qui lui a valu des moqueries sur Internet. Un mal ne venant jamais seul, Ngo La Diva a encore fait un live pour rendre public un audio de Cheikh Yérim Seck pour l’enfoncer encore.
Ngoné Mbengue assure l’intérim de Barth
Après la constatation de la démission de Barthélémy Dias par le préfet de Dakar, en vertu de l’article 277 du code électoral, c’est la première adjointe au maire, Ngoné Mbengue, qui assure l'intérim à la tête de la ville de Dakar. Membre de « Taxawu Dakar », Ngoné Mbengue a fait cette annonce hier lors d’une interview à la Radio Futurs Médias (RFM), exprimant au passage sa volonté de poursuivre les projets déjà commencés par le fils de Jean Paul Dias. «Aujourd’hui, en tant qu’adjointe au maire assurant l’intérim, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour continuer le travail. Et suivre l’agenda que le maire avait laissé, en me focalisant sur tout ce qui est prioritaire pour les Dakarois», a-t-elle déclaré. Cette annonce vient encore confirmer que depuis des années, la mairie de Dakar est la chasse gardée de «Taxawu Dakar». Car, depuis que le Parti démocratique sénégalais (PDS) l’a perdue avec Pape Diop, battu par Khalifa Sall, seuls des responsables politiques appartenant à Taxawu ont occupé successivement la tête de la mairie de Dakar.
Audit des entreprises minières du Sénégal
L’État va lancer un audit financier des sociétés minières. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la société des Mines du Sénégal (SOMISEN) parvenu hier L’AS. L’audit concerne Sabadola Gold Opération, Petiwal Mining Company (PMC) SA, Sored Mines, Afrigold, MANAGEMBOTO SA, Makabingui Gold Opérations (MGO), les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), Baobab Mining and Chemical Corp. Sa et Société Minière de la Vallée du fleuve Sénégal. Les sociétés ciblées sont également la Grande Côte Opérations (GCO), Ciments de l’Afrique Cimaf, Dangote Industries Sénégal SA (DANGOTE), Sénégal Mines et la Société des Mines de fer du Sénégal Oriental. Selon le texte, c’est dans le but de développer le portefeuille minier de l'État pour accroître ses recettes dans le secteur que la structure dirigée par Ngagne Demba Touré a décidé de lancer l’audit financier de toutes les sociétés minières concernées. D’après le texte, une correspondance a été adressée à toutes ces sociétés pour assurer la transmission diligente de documents y afférents. À la fin du processus, ajoute le communiqué, le premier rapport d'évaluation de la valeur de la participation de l'État dans les opérations minières sera adressé aux autorités. Ce rapport, poursuit le document, sera accompagné de recommandations stratégiques pour une gestion rentable du portefeuille minier de l'État et une gouvernance responsable des ressources minérales au profit du peuple souverain, conformément à l'article 25-1 de la Constitution. Le texte précise que la Direction générale de la SOMISEN a entamé, depuis le mois de juin 2024, une analyse approfondie de l'état des actions détenues par l'État dans les entreprises minières. Pour la SOMISEN, cette opération va être conduite en deux phases et a démarré par l'identification exhaustive de toutes les sociétés minières dans lesquelles l'État détient des actions.
Hajj 2025
Les préinscriptions pour l'édition 2025 du Hajj démarre le mardi 24 décembre 2024. Ce que renseigne un communiqué de la Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l'Islam rendu public hier. Selon le document, ces préinscriptions sont ouvertes auprès de la Banque Islamique du Sénégal (BIS) sur l'ensemble du territoire national. Le texte précise qu'un versement provisoire de quatre millions (4 000 000) de francs CFA est exigé, en attendant la publication officielle du package 2025.
TER
Les passagers qui font la navette entre Yeumbeul et Diamniadio ont dû chercher hier un autre moyen de transport pour vaquer à leurs occupations. Et pour cause, il y avait un arrêt des circulations du TER sur cet axe à cause d’un incendie, signalé à la gare de Rufisque. Ce qui fait que les trains circulaient uniquement entre Dakar et Yeumbeul, dans les deux sens. La reprise de la circulation sur toute la ligne était prévue aux environs de 14 heures.
Le Cosce exprime ses inquiétudes sur la mairie de Dakar
Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) élargi à d’autres organisations comme ONG 3D, Gradec, Pacte, Réseau Siggil Jigeen, Forum du justiciable ou encore la ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), reste préoccupé par la situation actuelle à la mairie de Dakar. Dans un communiqué, l'organisation a exprimé ses inquiétudes et annonce avoir reçu une délégation de conseillers municipaux de la ville de Dakar. Ces derniers ont signalé qu'ils se sont vu interdire l'accès aux locaux de la mairie par les forces de défense et de sécurité, à la suite de la révocation de Barthélémy Dias. Cependant, ils ont affirmé leur attachement aux valeurs fondamentales de justice, d’équité et au respect des droits des citoyens. Par ailleurs, l’instance rappelle qu’une telle mesure, si elle est confirmée, doit être fondée sur des bases juridiques respectant les droits constitutionnels des citoyens.
Un élève en classe de seconde fauché par un camion à Passy
Un accident mortel a eu lieu hier sur la route nationale à la sortie de la ville de Passy, située dans le département de Foundiougne, région de Fatick. En effet, un élève du lycée de Passy qui circulait à vélo a perdu la vie après avoir été percuté par un camion étranger, d’après APS. Ce drame a plongé la communauté scolaire dans une profonde tristesse, particulièrement les élèves et le personnel du lycée, qui pleurent la perte d’un de leurs camarades.
Le khalife général des Khadres reçu par Diomaye Faye
Dans le cadre de sa tournée traditionnelle annuelle, le Khalife général des Khadres, Cheikhna Cheikh Abdoul Aziz Aïdara Ould Cheikh Ayah Ould Cheikh Talibouya Ould Cheikhna Cheikh Sadbouh Aïdara, a été reçu au Palais ce mercredi par le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Accompagné d’une importante délégation, le Khalife a abordé avec le Chef de l'État beaucoup de sujets, dont le renforcement des relations entre le Sénégal et la Mauritanie, le rôle de la confrérie Qadiriyya sur la scène internationale en tant que vecteur de paix, de dialogue interreligieux et de cohésion sociale.
Conflit entre agriculteurs et éleveurs à Darou Salam
Le tribunal de grande Instance de Kaolack a condamné, hier jeudi, un berger transhumant qui avait blessé un agriculteur dans son champ à Darou Salam, suite à un affrontement entre bergers et cultivateurs. Il a été condamné à trois (3) mois de prison assorti d'une amende de 500 mille francs FCFA. Attrait à la barre du Tribunal de la grande Instance de Kaolack, un berger a été condamné à 3 mois de prison ferme et d’une amende de 500 mille francs CFA. Les faits se sont déroulés le 12 décembre dernier, au village de Keur Serigne Ahmadou, localité située dans la commune de Darou Salam (département de Niro). Le sieur M. Sall a été grièvement blessé lors d'un affrontement entre agriculteurs et éleveurs. Le bilan de l'affrontement faisait état de deux (2) blessés dont l'agriculteur qui a été évacué au centre de santé de Nioro du rip après avoir reçu des coups de machette. Pour rappel, des affrontements sanglants entre éleveurs et agriculteurs sont très fréquents dans cette zone, provoquant plusieurs blessés. Les autorités sont interpellées.
Prix de la critique d’art
Initialement prévue le 20 décembre, la date de clôture de l’appel à candidatures pour le prix Iba Ndiaye Djadji de la critique d’art a été prorogée jusqu’au lundi 30 décembre 2024. Selon les membres de l’Association sénégalaise de la critique d’art (ASCA), le prix Iba Ndiaye Djadji de la critique d’art a été lancé pour récompenser le meilleur article de presse portant sur une réalisation artistique In ou Off liée à la 15 édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), clôturée le 7 décembre dernier. Pour eux, l’ambition de ce prix est de contribuer à valoriser le travail de critique d’art au Sénégal. Il faut rappeler que les critères retenus pour cet appel à candidatures ouvert à toutes les nationalités sont « la qualité de l’écriture, l’originalité de l’analyse, la pertinence des arguments et la clarté de la pensée ». Les candidats doivent être âgés de 35 ans au plus à la date du 31 décembre 2024, précisent les initiateurs.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 20 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict New, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict New, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
TOUCHANT PEU OU RIEN DE SES DIVIDENDES L’ETAT AUDITE 14 SOCIETES MINIERES
Le Premier ministre Ousmane Sonko avait dénoncé vigoureusement la gestion nébuleuse des sociétés minières. L’Etat détenant dans la plupart des parts dans le capital de ces entreprises n’a jamais reçu de dividendes. L’Etat veut désormais y voir du clair. Il a délégué son bras armé, la Société des mines du Sénégal (SOMISEN) un audit financier en direction de 14 grandes sociétés minières. « Il ressort de la documentation recueillie auprès des structures compétentes que cette part de l’Etat dans les opérations minières, déjà faible, n’est pas valorisée. En effet, en raison de certaines pratiques conventionnelles et financières, l’Etat n’a jamais reçu de dividendes dans la plupart des sociétés minières concernées ou perçoit des montants insignifiants par rapport au niveau de richesses générées par les exploitations minières » indique la SOMISEN à travers un communiqué de presse. Cette dernière a ainsi lancé une vaste opération d’audits financier de 14 sociétés minières. Cet audit financier vise à faire le point sur des entreprises minières dont l’Etat détient au moins 10% du capital. Il s’agira de faire le point sur la gestion de la participation de l’Etat dans les opérations minières, de voir la mise en œuvre des décisions et orientations de l’Etat en ce qui concerne la stratégie des sociétés minières. Les auditeurs devront aussi faire l’examen de la situation économique et financière de ces sociétés minières. Dans le lot, on retrouve des entreprises comme Sabadola Gold Opérations, SoredMines, Afrigold, Grande Côte Opérations, Société minière de la vallée du fleuve Sénégal, Industries chimiques du Sénégal, Ciments de l’Afrique, Dangoté Industrie Sénégal, Sénégal Mines et la MIFERSO. A la fin de cette grande opération, un premier rapport d’évaluation de la valeur de la participation de l’Etat dans les opérations minières sera adressé aux autorités.
MAIRIE DE DAKAR BARTHELEMY DIAS DENONCE UN ACTE «DE FORCING»
Barthélémy Dias a vivement réagi à sa destitution de la mairie de Dakar, qu’il considère comme un acte de «forcing», lors de son entretien accordé à Sen TV et 7TV, dans la soirée du jeudi 19 décembre. Selon lui, la décision de le révoquer à la tête de la mairie n’a pas été conforme aux principes juridiques et à la procédure légale. Selon PressAfrik, Dias a pointé du doigt le fait que le Conseil constitutionnel s’était déclaré incompétent concernant son recours, ce qui, pour lui, est un manquement grave. Il rappelle que lorsqu’un recours est déposé, il doit être suspensif, ce qui signifie qu’il devrait suspendre toute décision en attendant le jugement. Or, selon lui, on lui avait fait comprendre à l’avance que son recours ne passerait pas, ce qui témoigne d’une procédure biaisée. L’ex-maire de Dakar a aussi mis en lumière l’absence de règlement intérieur à la mairie de Dakar, soulignant que les mairies sont régies par le Code des collectivités locales et placées sous le contrôle de l’article 135. Il insiste sur le fait que la décision qui a conduit à sa destitution n’est pas fondée sur un crime, mais sur un délit. En vertu de la législation en vigueur, il estime qu’il ne pouvait être démis de ses fonctions que dans le cadre d’une condamnation criminelle, et non pour un simple délit. Enfin, Barthélémy Dias a rappelé que, selon la Constitution sénégalaise, seul le président de la République, par un décret, a le pouvoir de le destituer de son poste de maire de Dakar. Il considère donc que la procédure qui a abouti à sa révocation est irrégulière et qu’elle repose sur des fondements juridiques contestables.
BARTHELEMY DIAS DETERMINE A POURSUIVRE SES TRAVAUX
Barthélémy Dias a exprimé sa détermination à poursuivre ses actions malgré les obstacles politiques et judiciaires. Il a affirmé qu’il continuerait ses visites de chantiers à travers Dakar, soulignant que les travaux déjà lancés se poursuivront sans interruption. Il a notamment annoncé qu’il se rendrait à la Mosquée Massalikul Jinan pour inspecter les chantiers en cours, précisant qu’il ne craignait pas d’y être confronté. Selon lui, ceux qui chercheraient à l’empêcher de poursuivre ses actions n’oseraient pas le trouver dans un lieu aussi emblématique que cette mosquée. Le fils de Jean Paul Dias a également ajouté qu’il était prêt à affronter ses opposants directement, en affirmant qu’il irait jusqu’à leur domicile pour leur montrer sa force. «Je vais amener le travail jusque chez lui», a-t-il déclaré, insistant sur le fait qu’il continuerait à mener à bien les projets d’infrastructures, même devant la maison de ses détracteurs, qu’il accuse de ne passavoir travailler. Par ces propos, Dias met en avant sa volonté de ne pas céder face aux pressions et de défendre son action en tant que maire.
AFFAIRE MAIRIE DE DAKAR LA SOCIETE CIVILE EXPRIME SON INQUIETUDE
Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) élargi à d’autres organisations a exprimé hier son inquiétude face à la situation de la mairie de la ville de Dakar. C’est dans ce cadre que le COSCE a reçu une délégation de conseillers municipaux de la ville de Dakar qui ont dénoncé leur interdiction d’accès aux locaux de la mairie par les forces de défense et de sécurité, suite à la révocation de Monsieur Barthélémy Dias, maire de la ville de Dakar. De par son attachement aux valeurs fondamentales de justice, d’équité et de respect des droits des citoyens, le COSCE rappelle qu’une telle mesure, si elle est avérée, doit être fondée sur des dispositions juridiques respectant les droits constitutionnels des citoyens. En effet, la décision du préfet de Dakar portant démission de Monsieur Barthélémy Dias de son mandat de conseiller municipal de la ville de Dakar n’est assortie d’aucune mesure visant à interdire aux conseillers municipaux l’accès à la mairie. Le COSCE appelle les autorités compétentes à veiller à la protection de l’intérêt public et au respect des droits fondamentaux. Dans ce contexte sensible, il encourage l’État à adopter une démarche prudente et respectueuse de l’État de droit afin d’éviter tout climat de méfiance ou de suspicion qui pourrait fragiliser la cohésion sociale. Le COSCE sollicite des autorités, la prise de mesures visant à renforcer la démocratie, en privilégiant la légalité et l’équité, valeurs qu il défend depuis sa création. Il exhorte l’ensemble des acteurs à adopter un comportement responsable, nécessaire au maintien de la paix sociale et de la stabilité politique.
ROMAN MADIAMBAL DIAGNE ATTEND SON « DINER A LA MAISON BLANCHE »
En mettant de côté son manteau d’homme politique, notre confrère Madiambal Diagne est réapparu dans les librairies. Cette fois-ci, sous la casquette d’un journaliste chevronné doublé d’un écrivain en herbe. C’était hier, jeudi 19 décembre 2024, lors de la cérémonie de présentation de premier roman intitulé : « Le Diner à la Maison Blanche attendra ». Un événement qui a fait déplacer tout le Sénégal des hommes de culture et de média. De nombreuses personnalités politiques et universitaires ont répondu également à l’invitation de Madiambal Diagne dans un hôtel de la place. A l’entame de la cérémonie, l’ancienne garde des Sceaux Me Aissata Tall Sall a fait la présentation de l’ouvrage. Un roman d’actualité qui évoque la question de l’émigration clandestine vers les Etats Unis d’Amérique (Usa) par la route du Nicaragua. Mme Aissata Tall Sall a aussi dressé le profil de l’auteur en l’occurrence Madiambal Diagne. Un homme de valeurs et de convictions qui ne cesse jamais de se battre pour un Sénégal meilleur « D’ailleurs, je me demande comment Madiambal a eu le temps d’écrire ce bel ouvrage. Alors qu’il est toujours sur plusieurs fronts… » a fait savoir en substance l’ancienne ministre socialiste à l’endroit de Madiambal Diagne devenu à la fois un journaliste, un politicien et un écrivain engagé ! Tous ceux qui ont eu le privilège de lire les bonnes feuilles du livre sont unanimes : Une œuvre captivante qui mêle intrigues politiques, inspirations littéraires et réflexions personnelles. « Le Témoin » quotidien vous souhaite bonne lecture en attendant le…Diner à la Maison Blanche
MME FATOU BLONDIN DIOP L’INTERNET FACE A L’HUMANITE
Le numérique doit être un service universel avec un impact positif pour le changement de l’humanité, a plaidé, lundi, la coordonnatrice du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications au Sénégal (Fdsut), Ndèye Fatou Blondin Diop « Aujourd’hui, tout le monde se soucie l’introduction de l’Internet dans la vie de tous les jours un changement positif pour l’humanité. Cela interroge la collecte de données, la confidentialité, l’éthique des données », a-t-elle déclaré. Cette question concerne aussi « la réduction des écarts et des inégalités de genre », le développement durable, mais aussi les écarts entre le monde rural et celui urbain, le Nord et le Sud, a-t-elle ajouté dans un entretien avec l’envoyée spéciale de l’APS à la 19ᵉ réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF, en anglais). « Construire notre avenir numérique multipartite » est le thème de cette rencontre, qui se tient à Riyad, la capitale saoudienne. Selon Ndèye Fatou Blondin Diop, le numérique doit être « un service universel avec un impact positif pour le changement de l’humanité ». Mais « que ce soit l’inclusion numérique ou la connectivité, on change de paradigmes dans le monde et l’on rapporte des nouveaux qui ne sont pas sans risques », a-t-elle. D’où la nécessité de s’interroger « sur les besoins des populations, notamment une meilleure santé, une gouvernance locale digitalisée, un accès à l’administration », entre autres problématiques. Tout cela « nécessite l’inclusion, la formation, la confidentialité », afin que les gens mesurent qu’Internet est un « outil formidable, mais qu’il faut utiliser avec précaution » pour qu’il ait un effet positif, a fait observer la coordonnatrice du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications au Sénégal.
FATICK UN ELEVE DU LYCEE DE PASSY MORTELLEMENT FAUCHE PAR UN CAMION
Un élève de seconde du lycée de Passy (ouest) a été mortellement fauché jeudi par un camion d’immatriculation étrangère, a appris l’APS auprès des autorités locales. L’accident s’est produit dans la matinée sur la route nationale, à la sortie de la ville de Passy, une commune du département de Foundiougne, dans la région de Fatick. Le défunt élève circulait à vélo au moment de l’accident, selon le proviseur du lycée. « Les témoins indiquent que le chauffeur du camion roulait à vive allure », a-t-il ajouté. La victime est originaire de Bandoulou Toucouleur, dans la commune de Passy.
ENERGIE L’AEME REALISE PLUS DE 16 MILLIARDS D’ECONOMIE
L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) réalise un bon travail. Elle n’est pas à ranger dans la catégorie des agences inutiles et budgétivores. En effet, l’on a appris hier ors d’une rencontre entre l’AEM et la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs (FESAC) que les programmes développés par l’AEME ont permis de réaliser des gains de 16,858 milliards de francs CFA et d’éviter près de 55 000 tonnes de CO2 entre 2015 et 2023. « Les quatre programmes [la mise à niveau de l’énergie des bâtiments, l’éclairage général, la communication, la formation, le contrôle qualité] développés entre 2015 et 2023, ont permis de réaliser des gains de 77,850 gigawatts, 16,858 milliards de FCFA et d’éviter près de 55 000 tonnes de CO2 », a soutenu le chef de la subdivision-évaluation de l’AEME, Abdou Karim Sarr. M. Sarr intervenait au cours d’un atelier de renforcement des capacités initié par la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs (FESAC), sur le thème « L’autonomisation des consommateurs grâce à des transitions énergétiques propres ». « Les consommateurs gagneraient de plus en plus à avoir la bonne information qui leur permet de faire des économies », a dit le président du conseil d’administration de la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs, Maguette Fall. Il faut, selon lui, « encore amplifier ce mouvement, en allant dans le sens de faire des économies, de produire d’abord de manière saine, d’éviter que notre environnement soit vraiment pollué par un certain nombre d’outils, de pratiques […] ». Pour M. Fall, « il n’y a aucune raison que la priorité soit donnée aux énergies fossiles ». Il a aussi préconisé l’utilisation des langues locales pour atteindre la majorité des consommateurs sénégalais. Le président du conseil d’administration de la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs a également souhaité l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’information, d’éducation et de communication, pour un changement de comportement au niveau des consommateurs.
LA DPG ET LE REJET DU RECOURS POUR ANNULATION DU BUREAU DE L’ASSEMBLEE NATIONALE AU MENU DES JOURNAUX
Les livraisons de ce jeudi annoncent la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, prévue le 27 décembre prochain, à l’Assemblée nationale et le rejet du recours du Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal...
La Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, prévue le 27 décembre prochain, à l’Assemblée nationale et le rejet du recours du Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal pour annulation du Bureau de l’Assemblée nationale par le Conseil constitutionnel sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le Premier ministre fera sa Déclaration de politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre. L’information est dans le communiqué du Conseil des ministres d’hier’’, rapporte Le Soleil qui titre : ‘’Ousmane Sonko face aux députés le 27 décembre’’.
‘’Sonko à l’hémicycle le 27 décembre’’, annonce L’As. Le journal souligne que ‘’jamais une Déclaration de politique générale (DPG) d’un Premier ministre n’a suscité autant de polémique au Sénégal’’.
‘’Ousmane Sonko avait refusé jusque-là de tenir l’exercice en réclamant à l’ancienne majorité parlementaire de corriger la carence dans le règlement intérieur de l’institution qui ne fixait pas les modalités d’organisation de la DPG. Aujourd’hui que cela a été fait et qu’il dispose d’une majorité confortable à l’hémicycle, le chef du gouvernement a décidé de se lancer le 27 décembre prochain’’, écrit la publication.
L’Info souligne ‘’qu’on l’attendait depuis la 14e législature qui n’a pas survécu à sa guéguerre avec le Premier ministre, la Déclaration de politique générale du chef du gouvernement devant l’Assemblée nationale aura finalement lieu en fin de semaine prochaine’’.
‘’Enfin, Sonko à l’hémicycle’’, note Source A, et Sud Quotidien ajoute de son côté ‘’Sonko se dévoile enfin’’.
Les quotidiens ont également mis en exergue le rejet par le Conseil constitutionnel du recours de Me Aïssata Tall Sall, présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu visant à annuler le Bureau de l’Assemblée nationale. Ce groupe contestait auprès de cette institution la légalité de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale.
‘’Le Conseil constitutionnel rejette le recours de Me Aïssata Tall Sall’’, titre Le Témoin. ‘’Le Conseil constitutionnel estime que ses attributions en matière électorale prennent fin à la proclamation des résultats du scrutin marquant la fin du processus électoral’’, renseigne le journal.
‘’Par conséquent, l’élection du bureau de l’Assemblée nationale qui procède de l’organisation interne de cette institution ne fait pas partie du processus électoral. Le Conseil constitutionnel s’est alors déclaré incompétent’’, ajoute Le Témoin.
‘’Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent’’, note Vox Populi, soulignant que ‘’les Sages s’en lavent les mains’’. Selon la même publication, ‘’le Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, bien qu’il conteste cette décision, en prend acte’’.
Les Echos précisent que ‘’pour la décision d’incompétence du Conseil constitutionnel, il ne faudra pas parler des +7 sages+. ‘’En effet seuls, informe le journal, quatre d’entre eux ont siégé. Il s’agit de Aminata Ly Ndiaye (vice-présidente), Youssoupha Diaw Mbodj, Awa Dièye, Cheikh Tidiane Coulibaly. ‘’Seuls quatre membres du Conseil constitutionnel ont siégé, les trois autres +empêchés+’’, affiche à sa Une la publication.
‘’Les 7 sages actent leur incompétence’’, écrit Le Quotidien. ‘’C’est une douche froide. Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent sur la requête de la présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Me Aïssata Tall Sall et 13 autres députés’’, relève-t-il.
Le journal rappelle que ‘’la requête était motivée par la décision du Bureau de l’Assemblée nationale de remplacer le vice-président revenant à Takku Wallu par une dame’’.
Les rues bientôt décolonisées
Le Président Diomaye a décidé de «décoloniser» les rues. En conseil des ministres hier, le chef de l’État a demandé au Premier ministre, au ministre des Collectivités territoriales, à celui de la Culture et au Secrétaire d’État en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays. Diomaye a insisté sur l'importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, exhorté le chef du gouvernement d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. A ce propos, il a indiqué au ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité Ousmane Sonko à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la mémoire et de la gestion du patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.
Arrestation du présumé meurtrier du livreur Abdoulaye Cissé
Le présumé meurtrier du livreur Abdoulaye Cissé à la cité Soprim extension est tombé dans les filets de la police. Abdoulaye Touré a été arrêté par la Police des Parcelles assainies. Selon nos sources, le mis en cause était recherché depuis le meurtre. Il a été interpellé à Colobane par les éléments de la Brigade de recherches de la Police. Devant les enquêteurs, le sieur Touré a reconnu s'être bagarré avec Abdoulaye Cissé jusqu'à lui occasionner de graves blessures avant de prendre la fuite. Il est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant occasionné la mort avec une arme blanche.
Colère des chauffeurs de cars «rapides» Dior-Université
Des chauffeurs de cars «rapides» qui s'activent sur l'axe routier Dior-Université Cheikh Anta Diop sont en arrêt de travail depuis deux jours. Ils contestent les tracasseries de la police et de la Gendarmerie, certains font l’objet d’emprisonnement à la Brigade de la Gendarmerie de la Foire. Ce qui leur porte un préjudice. C'est pourquoi ces acteurs du transport routier arborant des brassards rouges ont exprimé leurs mécontentements.
58,4 milliards pour le ministère de la Communication
Le projet de budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) a été adopté en commission des Finances et du Contrôle budgétaire. Le montant s’élève à 58,4 milliards FCFA, soit une progression de 36,8% par rapport à 2024 (42,7 milliards FCFA). Ce fonds est réparti en trois. Le Secteur de la Communication est doté de 13,5 milliards FCFA en 2025 (+3,8%), le secteur du numérique 31,1 milliards FCFA, soit une progression exceptionnelle de 93,2% (+15 milliards FCFA) et le Secteur postal : 12,7 milliards FCFA, avec une baisse de 0,8% par rapport à 2024. La commission des Finances et du Contrôle budgétaire a examiné et adopté, ce mardi 17 décembre 2024, le projet de budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
Sonko en Gambie
Le Premier Ministre à la tête d’une forte délégation est en Gambie pour co-présider, vendredi, la 5e Session de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays. Accueilli par le vice-Président de la Gambie, Muhammed B.S. Jallow, ils co-présideront ce jeudi la 2e édition du Forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien. Des visites figurent également dans l’agenda du chef du gouvernement du Sénégal
Démenti sur le coût de réalisation de la statue de Lat Dior
Le maire de Thiès est monté au créneau pour démentir les informations faisant état d'un coût de 70 millions de francs CFA pour la réalisation du monument de Lat Dior Ngoné Latyr Diop. Dr Babacar Diop précise que le montant exact consacré à la réalisation de cette œuvre d'art est de 44 338 500 francs CFA TTC, soit 36 357 570 francs CFA hors TVA. A l’en croire, ce projet a été attribué à la suite d'une recommandation de la Direction centrale des marchés publics (DCMP) qui avait instruit le maire de la Ville de lancer le marché par une demande de renseignements et de prix à compétition ouverte (DRPCO).
La coalition Gox Yu Bees prend la défense de Barth
La coalition Gox Yu Bees exprime sa vive préoccupation face à la décision du préfet de Dakar de déclarer Barthélémy Toye Dias démissionnaire de son mandat de conseiller municipal. Pour son président Ameth Diallo, il est essentiel de rappeler que le mandat de maire découle du choix souverain des électeurs au suffrage universel direct et non de la qualité de conseiller municipal. Tant qu'aucune décision définitive n'a pas été rendue après le recours prévu par la loi, dit-il, Barthélémy Toye Dias doit continuer à exercer ses fonctions de maire de Dakar. A l’en croire, toute utilisation de la force publique à son endroit serait une violation inacceptable de l'État de droit. Il est d’avis que dans une démocratie, les différends juridiques doivent être réglés par les juridictions compétentes, et non par des autorités administratives qui rendent compte aux autorités politiques. La coalition Gox Yu Bees réaffirme son engagement en faveur de la suppression des lois antidémocratiques qui permettent la révocation arbitraire des élus. Ameth Diallo invite les autorités à initier des réformes pour que le respect des droits fondamentaux prime sur les calculs partisans, afin de préserver un espace politique inclusif et juste pour tous les citoyens.
Maîtres coraniques du Fouladou
Les maîtres coraniques originaires du Fouladou basés dans la région de Dakar s'activent pour la tenue du gamou annuel sous la houlette de l’Imam Seydi de Fass Mbao Diamaguene Sicap Mbao. Ils ont, à cet effet, rencontré les autorités préfectorales de Thiaroye au cours d'un comité local de développement(Cld) pour étaler leurs doléances sur ce grand événement religieux. Des récriminations qui ont pour noms des problèmes de déplacement des pèlerins, la sécurité, appui en logistique, antenne sanitaire et mobilisation de sapeurs-pompiers. L'adjoint au Sous-Préfet de Thiaroye, Ousmane Mbodj promet de transmettre les doléances à ses supérieurs.
Démarrage des travaux de Keur Serigne Touba de Pikine
Les travaux de construction du futur complexe islamique, Keur Serigne Touba de Pikine, d'un coût global de 05 milliards, vont démarrer ce week-end au grand bonheur de la communauté mouride. Il s’agit d’une grande mosquée et d’un daara. Le représentant du khalife général des mourides, Serigne Abdou Woudob Mbacké et le coordonnateur du projet, Yatma Guèye, ont appelé tous les musulmans à s'investir pleinement pour la réussite.
Dernier hommage à Louis Gomis
Le célèbre acteur de lutte contre les inondations dans la banlieue dakaroise, Louis Gomis (Yeumbeul- Nord) a été inhumé mardi au cimetière catholique Saint Lazare de Béthanie. Ses proches, amis, acteurs de développement et les autorités ont fait le déplacement pour lui rendre un dernier hommage : Louis Gomis qui a tout donné à sa communauté. On pouvait distinguer le Colonel à la retraite des sapeurs-pompiers, Amadou Canar Diop, l'actuel directeur de la Prévention contre les inondations, Madické Cissé et le responsable de l'association nationale des acteurs de lutte contre les inondations et le représentant du ministre de l'Assainissement.
Me Alioune Abatalib Guèye contre l'augmentation des prisons
La sortie du Garde des Sceaux annonçant l’augmentation du nombre de prisons au Sénégal, n’a pas laissé indifférent Me Alioune Abatalib Guèye. L'avocat n'a pas mâché ses mots. Il considère cela comme un échec pour le pays qui songe à construire des prisons. A l’en croire, l’humain n’a pas sa place en prison. Me Guèye est d’avis qu’on doit chercher d’autres alternatives. Pour lui, le surpeuplement carcéral constitue, certes, une préoccupation mais «il y a d’autres solutions que de condamner des innocents». Dans le même sens, il dénonce les longues détentions. Il a des clients qui ont trois ans, quatre ans et même cinq ans sans être jugés. Me Alioune Abatalib Guèye dit qu’un seul jour de prison détruit une personne et sa famille. Parlant du Code de la Famille, la robe noire pense que les guides religieux musulmans doivent se lever pour corriger certains impairs.
Session ordinaire du conseil municipal de Dakar le 26 décembre
Malgré le jeu du chat et de la souris entre Barthélémy Dias et la police qui a attiré toutes les attentions, le bureau municipal de la ville de Dakar a tenu une réunion présidée par la première adjointe, Mme Ngoné Ndoye. Le bureau a reçu une lettre du Préfet de Dakar convoquant une session ordinaire du conseil municipal le jeudi 26 décembre 2024.
Une batteuse arrache la tête d’un paysan à Touba
Horreur à Tingiti, un village situé dans la cité religieuse de Touba non loin de « Touba Bélel». Un paysan a été broyé par une batteuse alors qu’il s’affairait à la récolte de mil. Une petite maladresse lui a été fatale. Sa tête a été complètement détachée de son corps, selon une source proche de la famille éplorée, contacté par Dakaractu. L’inhumation de la victime âgée de 42 ans a eu lieu hier.
Un homme tue son frère d’un coup de couteau
Un homme a tué son frère d’un coup de couteau lors d’une bagarre avec son frère, mardi soir, à Pété, un village de la commune de Kahi, dans le département de Kaffrine (centre), a appris l’Aps de source sécuritaire. «Tout est parti d’une dispute à propos d’un bidon d’eau que chacun voulait s’approprier […]», a expliqué la même source. La victime, âgée de 19 ans, aurait grondé son frère après avoir cru que celui-ci avait utilisé son bidon d’eau pour se laver. Ce dernier aurait profité d’un moment d’inattention de son frère pour lui planter au cou un couteau de table qu’il avait par-devers lui. Le mis en cause a été arrêté par la gendarmerie qui a ouvert une enquête.
ACCES A L’INFORMATION, LE CHEF DE L’ÉTAT VEUT UNE ADOPTION RAPIDE DE LA LOI
Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, une structure dépendant du ministère de la Justice, s’exprimait ainsi au cours de l’atelier de partage de ce projet de loi avec les médias.
Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, Alassane Guèye, a fait part mardi, à Dakar, de la volonté du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, de parvenir à l’adoption rapide du projet de loi sur l’accès à l’information, assurant que le dossier était déjà sur la table du secrétaire général du gouvernement. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a instruit les services concernés pour l’adoption de la loi relative à l’accès des médias et du public à l’information. Le projet de loi est actuellement sur la table du ministre-secrétaire général du gouvernement », a-t-il dit.
Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, une structure dépendant du ministère de la Justice, s’exprimait ainsi au cours de l’atelier de partage de ce projet de loi avec les médias. La rencontre est organisée en collaboration avec la société civile et la coopération internationale allemande (GIZ). Cette rencontre « vise à informer et mobiliser les médias, (…) afin de relancer le processus législatif par un partage d’informations et un plaidoyer efficace », indiquent les organisateurs.
Le processus d’élaboration de la loi portant accès des médias et du public à l’information, initié depuis 2009, à l’initiative de la société civile (Article 19, Forum civil et RADDHO), a connu des lenteurs importantes. « Heureusement, aujourd’hui, avec l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce processus est déclenché de nouveau pour que cette loi soit adoptée très rapidement », a assuré le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance.
RENFORCER L’ETAT DE DROIT ET AMELIORER LA QUALITE DU DEBAT PUBLIC
Cette nouvelle démarche au pas de charge obéit, selon lui, à l’importance que le chef de l’€tat accorde à la transparence et la bonne gouvernance – qui figurent en bonne place dans le nouveau référentiel des politiques « Vision Sénégal 2050 » – et au droit du public et des médias à l’information.
« Le président de la République, qui a inscrit son magistère sous le sceau de la transparence, et de la bonne gouvernance, est très motivé à l’adoption de la loi afin que les journalistes, la société civile, les citoyens aient accès aux informations utiles concernant la gestion des affaires publiques », a fait savoir Alassane Guèye.
En plus de favoriser cet accès à l’information, cette loi, une fois adoptée en Conseil des ministres et votée à l’Assemblée nationale, permettra, a-t-il ajouté, de « lutter contre la corruption et de protéger les lanceurs d’alerte ».
L’accès des médias et du public à l’information, contenue dans les documents publics et relative à la gestion des affaires publiques, est un droit fondamental consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et l’article 19 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples du 27 juin 1981.Actuellement, vingt-neuf pays africains disposent déjà d’une telle loi qui « renforce la démocratie et l’État de droit », et « améliore la qualité du débat public », liton dans un document remis à la presse.
TENSION A DAKAR BARTH EMPECHE ENCORE DE FAIRE SA CONFERENCE DE PRESSE PAR LA POLICE
Le bras de fer entre la Police et le maire « révoqué » de Dakar continue. Un nouvel acte a été posé hier puisque la Police a empêché à Barthélémy Dias de faire sa conférence de presse. Le maire « révoqué » a eu toutes les peines du monde pour rejoindre l’Hôtel de Ville de Dakar. Un impressionnant dispositif policier lui fera un premier barrage au niveau de la Place de l’Indépendance. Libéré de ce premier blocage, il fait cap vers ses anciens bureaux. Il en sera stoppé net par la Police qui le conduit versles hauteurs du supermarché Auchan qui fait face à l’Hôtel de Ville. La tension était palpable dans les environs puisqu’une foule de curieux et surtout des militants de l’ancien maire de Dakar surchauffaient l’ambiance. Barthélémy Dias ne prendra pas la parole pour une déclaration officielle. Il a subi le même sort lundi dernier. Il avait été empêché par les policiers de tenir sa conférence de presse. Le maire « révoqué », accompagné de son convoi, a quitté les lieux peu après son arrivée devant le supermarché, sans tenir la conférence attendue. Le maire de Dakar écrira un message sur sa page Facebook : « Aujourd’hui, j’ai voulu apporter un démenti clair et incontestable à l’opinion nationale et internationale concernant la nature des hommes qui dirigent ce pays. Ils manipulent l’opinion publique à travers des communiqués mensongers, cherchant à divertir les Sénégalais et les Sénégalaises, les Dakaroises et les Dakarois. Mais à quelle police peut-on vraiment se fier ? », a fait savoir Barthelemy Dias qui appelle ses militants à être unis et mobilisés.
POINT DE PRESSE DE BARTH LES CONSEILLERS MUNICIPAUX INTERDITS D’ACCES A L’HOTEL DE VILLE DE DAKAR
Hier ce n’est pas seulement l’ancien maire qui n’a pas pu accéder à l’Hôtel de Ville. Plusieurs conseillers municipaux ont subi le même sort. Ces derniers, stoppés à l’entrée, n’ont reçu aucune explication claire, si ce n’est la mention d’«instructions » transmises aux agents sur place. Cette agitation précède une session ordinaire du Conseil Municipal prévue ce jeudi 19 décembre 2024 à 15 heures. À l’ordre du jour figurent plusieurs points majeurs, dont l’installation d’un nouveau conseiller municipal, l’adoption du Plan Triennal d’Investissement 2026-2027 et du Plan Annuel d’Investissement 2025, ainsi que l’examen et l’adoption du budget pour l’année 2025.
HEROS DU SENEGAL UN VASTE PROGRAMME DE BAPTEMES DE RUES ET EDIFICES
Dopé par son déplacement à Thiès ce jeudi 12 décembre pour inaugurer le monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Diop, le président de la République a réitéré en conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre 2024 son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays. Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.
DPG OUSMANE SONKO DEVANT LES DEPUTES LE VENDREDI 27 DECEMBRE
Le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution. Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050. Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025. À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité. En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques.
ENTREPRISES PUBLIQUES EN DIFFICULTE
Restons en conseil des ministres. Le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.
ANNULATION DU BUREAU DE L’AN LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LE RECOURS DE ME AISSATA TALL SALL
Le Conseil Constitutionnel a rejeté hier le recours de Me Aïssata Tall Sall présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu visant à annuler le bureau de l’Assemblée nationale. Aïssata Tall Sall, qui contestait la légalité de l’élection du bureau a saisi le Conseil Constitutionnel en arguant le fait que ladite institution judiciaire a été appelée à trancher du fait que l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale est rattachée aux élections législatives anticipées. Le président de l’Assemblée nationale El Malick Ndiaye dans son mémoire de réponse a fait observer que la requête des députés de Takku Wallu n’entre pas dans le domaine de compétence du Conseil Constitutionnel. La deuxième personnalité de l’Etat aura gain de cause. Le Conseil Constitutionnel estime que ses attributions en matière électorale prennent fin à la proclamation des résultats du scrutin marquant la fin du processus électoral. L’élection du bureau de l’Assemblée nationale qui procède de l’organisation interne de cette institution ne fait pas partie du processus électoral. Le Conseil Constitutionnel s’est alors déclaré incompétent. Cette décision du Conseil constitutionnel représente une victoire pour El Malick Ndiaye. Elle confirme sa détermination à faire prévaloir l’Etat de droit et à préserver la stabilité institutionnelle au sein de l’Assemblée nationale.
LE DG DE SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE MAKHTAR DIOP A DAKAR
Le Directeur général de la Société financière internationale (IFC) Makhtar Diop effectue une visite au Sénégal du 18 au 23 décembre. Il aura des échanges avec des hauts responsables du Gouvernement du Sénégal, des acteurs du secteur privé et des entrepreneurs pour explorer comment IFC peut intensifier son soutien au développement économique et à la création d’emplois dans le pays. Selon la note parvenue à la Rédaction, la visite de M. Diop offre une opportunité de mettre en lumière les possibilités pour le Sénégal de stimuler son développement en encourageant une plus grande participation du secteur privé dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’industrie, des infrastructures, du numérique et du tourisme. Cette démarche s’inscrit dans l’engagement d’IFC à soutenir la mise en œuvre de l’agenda national de transformation « Vision Sénégal 2050 ». M. Diop s’entretiendra notamment avec le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, d’autres membres du gouvernement, ainsi que des dirigeants des secteurs de l’agroalimentaire et de l’industrie. Il effectuera également une visite à MADIBA, le vaccinopôle de l’Institut Pasteur de Dakar situé à Diamniadio, près de Dakar. En tant que chef de file de la mobilisation pour ce projet, IFC a structuré un financement de 45 millions de dollars, comprenant un prêt de 15 millions de dollars d’IFC et de 30 millions de dollars mobilisés auprès d’institutions partenaires