Les députés Biaye et Sall auditionnés vendredi
La Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Villiemmbo Biaye et El hadj Mamadou Sall déroule son agenda. Dans un communiqué, le président de ladite commission, Aymérou Guingue, renseigne qu’ils se sont réunis hier à 10 heures. Les membres de la commission ad hoc ont pris connaissance des documents communiqués par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall. Ainsi, la commission va auditionner les deux députés vendredi prochain à partir de 10h. Pour rappel, les deux parlementaires sont incriminés dans une affaire présumée de trafic de passeports diplomatiques.
La famille de Samba Diol réclame justice
Le psychologue Samba Diol âgé alors de 72 ans a été tué le 24 novembre 2020 dans des conditions ignobles à Ouest-Foire. Sa famille qui peine à faire son deuil dénonce les lenteurs judiciaires notées dans ce dossier. Aminata Diole, une des filles du défunt, demande à la justice d’accélérer l’enquête afin de retrouver les coupables de ce crime odieux.
Arrestation d’un dealer et son client
Le dealer A. Diallo ainsi que son client S. Kandji ont été arrêtés par les policiers du Commissariat des Parcelles Assainies. Après une longue filature, ils ont été alpagués par les éléments de la Brigade de recherches. Selon nos sources, le quidam a établi son quartier général à l’Unité 7 des ParcellesAssainies, dans une maison abandonnée, pour mener ses activités illicites. Mais, il ignorait qu’il était surveillé par les hommes du Commissaire Thierno Diop. Dans un premier temps, les flics ont surpris un certain S. Kandji en train de griller tranquillement un joint de yamba. Interpellé par les limiers, S. Kandji n’a pas hésité à balancer son fournisseur A. Diallo. Lorsqu’ils l’ont fouillé, les limiers ont trouvé par devers lui 07 cornets de chanvre indien. Suffisant alors pour que les deux acolytes soient conduits au poste de police avant d’être déférés au parquet.
Marche des jeunes de l’Apr de Djidah Thiaroye Kaw
Ça râle dans les rangs de l’Alliance pour la République (Apr) à Djidah Tharoye Kaw. De jeunes militants du parti au pouvoir, frustrés, envisagent une marche pacifique aujourd’hui pour réclamer des emplois au Chef de l’Etat. Ils ont auparavant déposé une demande de marche sur la table du Préfet.
L’Apr dans la division à Yeumbeul Nord
La guerre de positionnement des différents responsables de l’Alliance pour la République dans la Commune de Yeumbeul-Nord fait rage. En effet, la récente rencontre de Benno Bokk Yaakaar (Bby) convoquée par le député Samba Demba Ndiaye pour tenter d’arrondir les angles entre le maire Daouda Ndiaye et son adversaire Mactar Diop candidat à la mairie s’est transformée en bataille rangée. La rencontre s’est terminée en queue de poisson.
Ndiogou Malick Dieng, candidat de Wàllu Sénégal à Guédiawaye
Responsable départemental du Parti démocratique sénégalais (Pds) à Guédiawaye, par ailleurs membre du secrétariat national, l’homme d’affaires Ndiogou Malick Dieng a été investi comme candidat à la ville de Guédiawaye aux prochaines élections locales par la coalition Wàllu Sénégal au cours d’une assemblée générale. Une investiture bien accueillie par M. Dieng qui promet de s’investir pour une victoire éclatante de sa coalition.
Candidature d’Arona Diop de l’ASD à Keur Massar Sud
Le président de l’Alliance pour la Solidarité et le Développement (Asd), Arona Diop, a déclaré lui aussi sa candidature pour la mairie de Keur Massar Sud. Selon M. Diop par ailleurs trésorier général des artisans de Keur Massar, son organisation compte plus de 15.000 membres à travers le pays. C’est pourquoi, il a décidé de prendre part aux élections locales et de déclarer sa candidature au niveau de Keur Massar Sud. A l’en croire, il a toujours travaillé pour le bien-être des populations en tant qu’acteur de développement. Pour lui, il est temps de concrétiser ses projets en briguant la mairie de Keur Massar Sud.
Salle moderne de simulation de scène de crime
La police sénégalaise sera bientôt dotée d’une salle moderne de simulation de scène de crime. Le ministre de l’Intérieur a coprésidé hier, avec l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Sénégal, Sonke Siemon, la cérémonie de pose de la première pierre de la salle. En marge de la cérémonie, le Directeur général de la Police nationale, l’Inspecteur général Seydou Bocar Yague et la directrice résidente du bureau régional de la GIZ, Mme Ulrike Ebeling ont procédé à la signature du contrat d’exécution du Projet RECAP, entre la GIZ etla Police nationale. La directrice résidente du bureau régional de la GIZ a offert un laboratoire mobile à la division de la police technique et scientifique.
Niakhène : Les socialistes décernent le second mandat au maire
Dans la commune de Niakhène, s’il ne dépendait que des socialistes, le maire Moustapha Sylla de l’Alliance pour la République (Apr) allait décrocher facilement son second mandat à la tête de la commune. En marge de la fête de l’excellence, Mor Sylla, secrétaire général de la coordination PS, a soutenu que les verts soutiennent par cohérence la candidature du maire sortant. Il ajoute : «Depuis 2012, nous sommes dans la coalition Benno Bokk Yaakaar. Mais nous n’y sommes pas seulement pour toujours dire oui, nous proposons, nous étudions ensemble ce que nous faisons. Au niveau de Niakhène, la coalition n’a aucun problème. Elle a un candidat en la personne du maire sortant Moustapha Sylla, et un parfait consensus a été scellé autour de sa personne». Djiby Kandji, secrétaire général adjoint de l’union des coordinations PS de Tivaouane, renseigne que le bureau exécutif de l’union des coordinations socialistes du département s’est réuni pour prendre une décision. Il poursuit : «Nous sommes dans le Benno, nous y restons et nous travaillons à ce que leBenno perdure au-delà même de 2024. A Tivaouane, nous voulons 7 communes et le Conseil départemental et ce vœu a été transmis à qui de droit sous forme de mémorandum. Hormis les 7 communes où nous souhaitons voir le candidat socialiste retenu, nous soutiendrons le candidat désigné par le Benno Bokk Yaakaar en l’occurrence le Président Macky Sall. La position est claire et nous n’accepterons pas qu’un parti aussi puissant que le PS soit à la remorque d’un quelconque mouvement.»
Condoléances aux universitaires emportés par la covid-19
Le monde universitaire n’a pas été épargné par la pandémie de coronavirus. Le virus a emporté plusieurs universitaires et autres personnels de l’enseignement supérieur. Ainsi à l’occasion de sa réunion de rentrée, le bureau national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) a constaté les énormes pertes enregistrées dans les différentes institutions d’enseignement supérieur à cause de la Covid-19. Le bureau s’est incliné devant la mémoire de tous ses membres et de tous les acteurs de la communauté universitaire disparus des suites du coronavirus. Constatant l’importance capitale d’un système sanitaire de qualité dans ce contexte de crise, le Saes a salué le dévouement exceptionnel du personnel dans ce secteur et invite le gouvernement à accorder davantage de moyens à la santé et à la recherche scientifique. Par ailleurs, en perspective des élections locales, le Saes invite les acteurs politiques à privilégier l’unité nationale pour préserver la paix et la démocratie.
Rude bataille entre Barthélémy Dias et Soham Wardini
La coalition de Khalifa Sall n’est pas encore au bout du tunnel pour ce qui est du choix de son candidat à la candidature à Yewwi Askan wi à Dakar. D’autant que la bataille entre Barthélémy Dias et Soham Wardini n’est pas à son épilogue. Alors que l’édile de Mermoz Sacré-Cœur disait avoir le soutien de Tawaxu Dakar, l’actuel maire de Dakar Soham Wardini annonce un point de presse pour annoncer à son tour le soutien d’une partie de Taxawu Dakar. C’est dire que la commission en charge des investitures de Yewwi Askan Wi a du pain sur la planche. En plus de l’équation de Taxawu Dakar, elle devrait résoudre également le problème des autres candidatures.
Yewwi Askan Wi a déposé sa caution
Le défilé des partis et coalitions de partis politiques à la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc) se poursuit. Hier, le mandataire de la coalition YewwiAskan wi, Déthié Fall, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu à la Cdc pour déposer la caution de la coalition en vue des élections locales du 23 janvier 2022.
Un seul cas de covid-19 signalé
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a recensé une seule contamination liée au coronavirus hier mardi. Sur 850 tests réalisés d’hier, 01 cas a été déclaré positif, soit un taux de positivité de 0,11%. Ce nouveau cas a été détecté dans le département de Guédiawaye, dans la région de Dakar. Un patient a été contrôlé négatif et déclaré guéri hier, et 03 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré le lundi 25 octobre 2021. Depuis l’apparition de la maladie, 73.897 cas de covid-19 ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 71.995 guéris. Le pays compte actuellement 1878 décès et 23 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 295 personnes ont été vaccinées le lundi 25 octobre, portant le nombre total à 1.285.015.
Coopération entre Dakar et Bissau en matière d’aménagement territorial
Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont signé mardi à Dakar un mémorandum devant servir de base à une “étroite coopération” entre les deux pays en matière d’aménagement et de développement territorial, a appris l’Aps de source officielle sénégalaise. Dans cette perspective, le ministre sénégalais en charge des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye, a eu une séance de travail avec une délégation bissau-guinéenne conduite par son homologue en charge des Travaux publics, de la Construction et de l’Urbanisme. Selon Oumar Guèye, les directions opérationnelles onttravaillé en étroite collaboration et un mémorandum a été signé pour servir de base afin de développer cette coopération. Le chef de la délégation bissau-guinéenne, le ministre Fidelis Forbs (Travaux publics, Construction et Urbanisme), a salué le modèle d’aménagement territorial du Sénégal. «Dans ce domaine, nous sommes derrière le Sénégal. Nous avons besoin de l’expérience du Sénégal», a ajouté l’officiel bissau-guinéen qui effectue une visite officielle au Sénégal.
Cambriolage spectaculaire à Petit-Mbao
Un commando de 08 hommes armés a fait une descente vers 03 heures du matin chez un grand commerçant du nom de Cheikh Thiam à Petit-Mbao. Arrivée à bord d’un pick-up de couleur sombre, la bande, dans une sérénité indescriptible, a d’abord barricadé la ruelle qui mène à la maison du commerçant afin de perpétrer calmement son forfait. Les malfaiteurs ont tabassé le vigile qui est actuellement admis en soins intensifs, avant de défoncer la première porte en fer pour ensuite s’attaquer à la deuxième porte blindée, avec du matériel sophistiqué, indique une source de Seneweb. Cheikh Thiam était dans la maison avec ses deux épouses. La première femme qui était au rez-de-chaussée avec son mari s’est levée pour vérifier, après avoir entendu du bruit. Elle est tombée nez-à-nez avec ces redoutables délinquants qui l’ont menacée avec leurs armes. Les cambrioleurs connaissaient apparemment la configuration de la maison d’après les interlocuteurs de seneweb. Ils ont demandé à la première femme de leur montrer le coffre, avant de tenir Cheikh Thiam en respect. Sous la menace d’armes à feu, ce dernier a ouvert le coffre contenant 2,5 millions que les cambrioleurs ont emportés. Ils sont montés au premier étage où ils ont tabassé la deuxième épouse de M. Thiam. La bande a pris deux autres coffres et les bijoux de la deuxième épouse. La gendarmerie a été sur les lieux ainsi que la police scientifique. Le véhicule de la bande, qui était volé, a été retrouvé dans la forêt de Mbao.
KEEMTAAN GI - SUR UN AIR DE REBELLION
Apparemment, les choix du Chef n’agréent pas tout le monde. Sauf bien sûr ceux pour qui une rébellion pourrait leur faire perdre leur prestigieux fauteuil qui leur permet de vivre grassement en politique. Ils ont intérêt à la fermer et suivre la voie que leur indique le Chef. Lui, il a cet art de les mettre au pas. Même ceux qui avaient commencé à rêver de la station de maire en débutant en fanfare leur campagne, revoient leur prétention à la baisse. A certains, il leur a demandé de porter la valise de celui qu’il a choisi et qu’ils combattaient. Suprême humiliation. Et pour ne pas perdre leur fromage, il leur faudra s’accommoder des ordres de celui qui nomme et dégomme. Et tous ces autres ? C’est-à dire ceux qui n’ont pas été nommés et qui bénéficient d’un poste électif. Ils n’ont rien à perdre et peuvent se rebeller. S’accorder un baroud d’honneur quoi ! L’ancien flic qu’il avait convié à ses côtés après l’avoir mis sur la liste des voleurs qui devraient rendre gorge. Lui, malgré ce que l’on pensait, ne s’était pas marié au Chef. Il s’offusque qu’on lui parle de divorce. Qu’ils sont impertinents, ces jeunes journalistes. Malgré tout, le flic qui s’est retrouvé en politique a quitté le domicile conjugal. Le Chef a décidé de lui priver de son fauteuil de maire. Sans état d’âme, il a mis les adversaires du flic à ses trousses. Quel cynisme ! Tant pis pour lui. Son récent sang d’encre n’a apparemment servi à rien. Il se préoccupait de l’indifférence du Chef malgré ses états de service. Notre singulière façon de faire la politique dans ce charmant pays où il faut que l’on soit récompensé en termes de prébendes. Tant pis encore pour ceux qui ne se salissent pas les mains. Dans beaucoup de coins du pays, la rébellion ira crescendo avec des listes parallèles. Et c’est l’autorité du Chef qui en souffrira. Une ambiance de fin de règne ? KACCOOR BI
ABDOULAYE BALDE UN «TRAHISSEUR» TRAHI PAR MACKY ?
En conférence de presse, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé dit avoir été trahi par le président Macky Sall. Parce que tout simplement le responsable morale de Bby a décidé d’investir Benoît Sambou comme candidat pour la mairie de Ziguinchor. En tout cas, « Le Témoin » jure que la mouvance présidentielle n’a jamais eu confiance en Abdoulaye Baldé depuis qu’il a trahi son jumeau Karim Wade pour sauver sa tête devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Rappelons-le, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé avait été contraint à justifier un patrimoine de prés 5 milliards cfa. Dans l’accusation, la justice des vainqueurs avait émis des soupçons sur ce patrimoine qu’Abdoulaye Baldé aurait bâti lorsqu’il était un très proche collaborateur de Karim Wade, le fils de l’ancien président. Une fois transhumé, Baldé aurait été pardonné par la Commission Transhumance, Vérité, Réconciliation et Nomination. Aujourd’hui, le « trahisseur » semble être trahi. Depuis un certain temps, la cote de popularité d’Abdoulaye Baldé a connu une baisse au sein de la population de la Ziguinchor. « Le Témoin » vous révélé. Tenez ! Après avoir remporté la Coupe du Sénégal de Football, l’équipe du Casa Sport a été spontanément reçue par le président Macky Sall au Palais de la République. En cours de route nous confie-t-on, un dirigeant du Casa-Sport voulait que le maire Abdoulaye Baldé soit convié à la réception si toutefois il serait à Dakar. La réponse d’un dirigeant est sans appel « Jamais ! Il n’est pas question que Baldé nous accompagne au Palais. Jamais ! » rejette-t-il avant de disparaitre discrètement au bout de fil.
RUFISQUE SOULEYMANE NDOYE A DEPOSE SA CAUTION
Le président du Conseil départemental de Rufisque Souleymane Ndoye après mis sur pied la coalition Boolo defar Tengueth ce vendredi est passé à la vitesse supérieure. Il a déposé hier sa caution à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour participer aux élections locales où il conduira la liste majoritaire de la mairie de ville pour le compte sa coalition. Vendredi dernier, il avait lors d’un point de presse justifié son acte politique qui serait lié aux rumeurs que le président de BBY aurait porté son choix sur le ministre Ismaïla Madior Fall pour conduire la liste majorité du camp présidentiel. Ce que refuse totalement le président du Conseil départemental. «Nous sommes dans la coalition mais nous avons choisi le chemin de la vérité», avait-il affirmé le député, décriant le choix supposé porté sur Ismaïla Madior Fall qu’il considère comme «une personne pas très crédible pour relever le défi de la victoire pour la coalition». «Nous ne nous retrouvons pas dans le choix porté sur Ismaïla Madior Fall, c’est pourquoi notre organisation, regroupant 13 partis et mouvements politiques, a choisi de faire équipe autour du président Souleymane Ndoye pour se donner toutes les chances pour sortir vainqueur des Locales», avait souligné son allié Amadou Diallo qui procédait à la lecture de la résolution. Souleymane Ndoye a ainsi annoncé procéder dès lundi au dépôt de sa caution. Exercice pour lequel des femmes soutenant sa candidature lui ont remis une enveloppe de 2 millions en guise de participation.
ISMAÏLA MADIOR FALL, LE PLUS GRAND DIVISEUR COMMUN
En maths, on apprend dès les premières leçons, la notion de diviseur commun. Appliquée à la politique, la notion revêt toute son importance surtout lorsqu’il s’agit du cas de Ismaïla Madior Fall. L’entrée en politique à Rufisque du tailleur constitutionnel de Macky Sall en 2017 n’a été ponctué que de « dégâts ». A la recherche d’une base politique et d’une assise sympathique dans la ville dont il s’est réclamé dans le tard comme un citoyen modèle, l’homme est devenu le plus grand diviseur commun le plus catastrophique pour le camp présidentiel. A l’annonce de sa possible investiture à Rufisque comme tête de liste majorité, la coalition présidentielle a totalement implosé. C’est la débandade de partout. Surtout qu’un choix porté sur l’ancien ministre de la Justice est injustifiable à Rufisque. Ismaïla Madior Fall n’a aucune base politique dans la vieille cité. Il est resté impopulaire. Les Rufisquois ne le connaissent guère parce que malgré que depuis 2012 il a été aux côtés du chef de l’Etat, ce n’est que lorsqu’il faut nommé en 2017 ministre de la Justice qu’il a commencé à afficher « sa rufisquoisité ». En outre, le choix porté sur lui pose problème parce que l’homme n’a jamais eu un mandat électif contrairement aux ténors politiques de Rufisque du camp présidentiel comme les Boubacar Albé Ndoye, Souleymane Ndoye, Doudou Meïssa Wade, Karim Mbengue du PS qui sont les vrais porteurs de voix du camp présidentiel. Aujourd’hui, tous ces ténors ont décidé de quitter la coalition BBY pour se présenter sous leurs propres bannières. La coalition présidentielle dirigée par Ismaïla Madior aura de la peine alors à embarquer des ténors du camp présidentiel. Le candidat de la majorité n’est entouré que de laudateurs qui n’ont aucun poids politiques à Rufisque.
LAUREAT DU PRIX INTERNATIONAL DE LITTERATURE NEUSTADT 2022 BOUBACAR BORIS DIOP A UN PAS DU PRIX NOBEL
Vingt et un ans après le Grand prix littéraire d’Afrique noire pour l’ensemble de son œuvre. L’écrivain Boubacar Boris Diop vient encore, à l’âge de 75 ans, de se voir décerner, hier, le jour de son anniversaire - il est né le 26 octobre 1946 - le Prix international de littérature Neustadt pour l’ensemble de son œuvre littéraire. Le «Prix international de littérature Neustadt», d’un montant de 50 000 dollars en plus d’une médaille d’argent et d’un certificat, reconnaît des contributions importantes à la littérature mondiale et a une histoire qui a précédé le prix Nobel de littérature. Créée par la législature territoriale de l’Oklahoma en 1890, l’Université de l’Oklahoma est une université de recherche délivrant des doctorats au service des besoins éducatifs, culturels, économiques et de santé de l’État, de la région et de la nation. Le prix Neustadt est le premier prix littéraire international de cette envergure à avoir son origine aux États-Unis et est l’un des très rares prix internationaux pour lesquels les poètes, les romanciers, les scénaristes et les dramaturges sont également éligibles. Depuis 2003, il est décerné tous les deux ans, en alternance avec le Prix NSK, à un écrivain vivant en reconnaissance d’une œuvre importante. Les lauréats précédents sont Czesław Miłosz, Gabriel García Márquez et Edwidge Danticat. Le lauréat du prix Neustadt 2020 était l’auteur albanais Ismail Kadare.
FARBA NGOM EN COLERE CONTRE LES ATTAQUES SUR SA PERSONNE
Le député Farba Ngom est en colère contre les attaques contre sa personne. Le maire des Agnam ne comprend pas l’acharnement dont il est victime depuis quelques temps. D’ailleurs, son équipe de communication est montée hier au créneau pour s’attaquer aux contempteurs du célèbre député et griot du président Macky Sall dont on dit qu’il est mouillé dans toutes les affaires de la République. Farba Ngom Head Office précise que Farba Ngom ne bénéficie d’aucune fonction au sein de l’administration sénégalaise, en conséquence il n’est nullement lié à L’OFNAC. « Le député se réserve par ailleurs d’apporter une suite judiciaire à ces attaques viles et de dénuées de tout professionnalisme et en appelle à la vigilance et au sens des responsabilités des organisations faîtières des médias en charge des questions d’éthique et de déontologie » selon le communiqué parvenu à la Rédaction.
UNE CONVENTION COLLECTIVE POUR LA BOULANGERIE
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi. L’accord, une convention collective, selon Emedia « doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. Les partenaires sociaux ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité », renseigne un communiqué du ministère du Travail. La boulangerie est un secteur phare de l’économie nationale. Elle emploie plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, plus ou moins importantes, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de Francs Cfa. Elle contribue, en outre, à hauteur de 3% au PIB. Rien qu’à Dakar, par exemple, il existe environ 580 boulangeries formelles. C’est pourquoi, le ministère compte accompagner la signature de cette convention collective. « Le ministère en charge du travail conformément à sa lettre de mission a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du vaste chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Ce processus a débouché sur la signature de nouvelles conventions collectives notamment dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la sécurité privée, du pétrole et du gaz et plus récemment de celui du transport routier d’hydrocarbures », lit-on sur le communiqué du ministère.
LES FORCES DE SECURITE APPELEES A COLLABORER AVEC LES POPULATIONS
Les forces de sécurité sont appelées à collaborer avec les populations dans leur mission de protection des personnes et des biens, a souligné lundi le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. ’Les forces de sécurité qui sont chargées de la protection des personnes et des biens sont appelées à rechercher la collaboration avec les populations en matière de police administrative et judiciaire dans le respect des lois et règlements’’, a-t-il dit. Le ministre intervenait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence nationale sur la sécurité collaborative initiée par l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, à travers l’Institut américain de la Paix. Diome a fait savoir que cette attitude souhaitée des forces de sécurité ’’n’est pas une remise en cause de la fonction essentielle et exclusive de l’Etat en la matière, mais plutôt dans une dynamique de faire participer de façon active et dans l’intérêt de toutes les populations à cette question’’. Le ministre a expliqué que la sécurité collaborative ’’permet d’adapter notre système de sécurité aux enjeux actuels et futurs en la rendant plus dense grâce à l’apport bienveillant des populations’’. ’’C’est ainsi que le Sénégal fera face à toutes les nouvelles formes de violence telles que le trafic de drogue qui connaît une nouvelle mutation, à la traite des personnes, à la criminalité transfrontalière, à la cyber criminalité, mais aussi au terrorisme’’, a soutenu Diome
C’est selon que l’on s’appelle Jean ou Paul. Que l’on soit puissant ou misérable. Grande gueule ou faiblard. Souteneur du Chef ou son irréductible contempteur. Lui, il est si rancunier qu’il est prêt, sous ses dehors candides, à « tuer », politiquement et économiquement s’entend bien sûr. Ceux qui pensent qu’il a enterré son rêve d’un troisième mandat après les évènements de mars dernier peuvent déchanter. Il s’y prépare et fera face à toutes les éventualités. Le maure du palais l’a déjà dit. Et pour y arriver, il faudra tuer ou éliminer tous ces empêcheurs de tourner en rond. Toutes ces personnes de mauvaise foi qui soutiennent que le pays est peuplé de pauvres alors que tout le monde sait qu’on y mange à sa faim. Le timonier à la barre depuis 2012 ayant radicalement changé le pays en Eden. Il faut donc exterminer tous ces gens des médias qui prétendent le contraire. Les réduire à leur plus simple expression comme il l’a promis et fait à son opposition. Quel démocrate, il est le jeune président né après nos glorieuses indépendances ! Et croyeznous, c’est le vœu du Chef, il faut réduire à leur plus simple expression tous ces médias estampillés opposition dont bien sûr ce vilain canard de 33 ans qui n’est pas du rang de ce qu’un ministre idiot appelle presse traditionnelle. Le Chef et sa cour ont leur presse. Celle chez qui ils s’abonnent, à qui ils offrent à gogo des pubs à coup de millions. Pubs dans lesquelles, bien entendu, ils dessinent leur monde tel qu’ils le voient. Ils engraissent leur presse avec l’argent public et tentent d’appauvrir celle qui leur résiste. Ils envoient en chômage des centaines de pères de famille pendant que lui, le Chef, peine à en créer. Que l’on se comprenne bien. Tout citoyen doit payer ses impôts. Mais il arrive que certains actes posés se lisent sous la grille d’un acharnement. De ce point de vue, la présence de gendarmes dans les locaux d’une entreprise de presse constitue un véritable recul démocratique. KACCOOR BI
TENTATIVE D’ASSASSINAT SOKHNA AÏDA DIALLO AUDITIONNÉE HIER, SES AVOCATS NE DÉMORDENT PAS.
C’est au bout de plusieurs heures d’attente que les avocats de Sokhna Aïda Diallo ont fait face à la presse pour venir à la rescousse de la veuve du guide des Thiantacones, qui fait l’actualité depuis le dimanche 17 octobre courant suite à une affaire présumée de tentative d’assassinat déjouée et qui serait perpétrée contre sa personne à la résidence « Coffel » où elle vit, à Médinatoul Salam. Accompagnée de plusieurs personnes ainsi que de ses avocats, Sokhna Aïda Diallo, veuve de Cheikh Béthio Thioune, était durant plusieurs heures hier à la brigade de gendarmerie de Mbour pour une audition. Elle y était pour être entendue dans l’affaire de la tentative de meurtre dont elle serait victime. Il y a quelques jours, la garde rapprochée de Sokhna Aïda Diallo a annoncé avoir déjoué une tentative de meurtre visant la veuve de Cheikh Béthio Thioune. Ce qu’avait réfuté la Gendarmerie, qui a parlé d’une tentative de cambriolage qui a échoué. Ce lundi, Sokhna Aïda Diallo a été convoquée à la Gendarmerie de Mbour, pour une audition. Après cette dernière, ses avocats ont tenu un point de presse à Médinatoul Salam même Ainsi, Maître Cheikh Khoureychi Bâ a réitéré sa position. Pour lui, les faits sont constants et si la Gendarmerie fait son travail, on ne devrait guère tarder à élucider cette affaire. Il affirme que les images mises à la disposition des hommes en bleu depuis dimanche dernier grâce aux caméras de surveillance montrent clairement l’existence des faits, avec des personnes qu’on pourrait bien identifier. Dans cette affaire, l’on parle d’une version de la maréchaussée qui aurait écarté l’hypothèse d’une tentative d’assassinat, se limitant tout juste à une tentative de cambriolage perpétrée par un « malade mental ». Me Khoureychi Bâ de balayer ces allégations. La robe noire est d’avis que jusqu’ici la Gendarmerie n’a pas encore communiqué sur cette affaire et que tout ce qui se dit ne relève que de l’affabulation.
INDIGNATION DE L’ENTOURAGE DE SOKHNA AIDA
Avant la sortie de ses avocats hier, c’est l’entourage de la veuve la plus convoitée du Sénégal qui, vendredi dernier, avait fait face à la presse pour crier son « inquiétude » et son « indignation ». Sokhna Bator, ancienne coépouse et disciple de Sokhna Aïda Diallo, était montée au créneau pour dire que l’heure était grave. Ses condisciples Thiantacounes, de ressasser « trop c’est trop ». Hier, lors de son audition, la principale concernée a confirmé sa plainte contre X. Pour rappel, une plainte contre X a été déposée devant le procureur de Mbour dans le but d’élucider cette affaire de tentative d’assassinat présumée. Dans leur plainte, Mes Khoureychi Bâ et Bamba Cissé visent les délits suivants : association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, vol en réunion commis la nuit avec violences et voies de fait, usage d’armes, de véhicule. C’est dire que cette affaire qui défraie la chronique depuis le 17 octobre, est loin de connaître son épilogue. Portée devant la justice, il appartient maintenant à Dame Justice de mettre en branle tous les procédés idoines pour que la vérité éclate enfin sur cette sordide histoire qui a une nouvelle fois mis sous les projecteurs le fief religieux du défunt guide des Thiantacounes, dont l’une des veuves, en l’occurrence Sokhna Aïda Diallo, s’est retrouvée depuis la disparition de son mari en mai 2019 audevant de l’actualité du fait d’un leadership spirituel qu’elle entend incarner et qui lui est souvent contesté.
MALI GOÏTA "CHASSE" LE REPRÉSENTANT SPÉCIAL DE LA CEDEAO
Le Mali a déclaré « persona non grata » le représentant spécial de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Hamidou Boly, pour « agissements incompatibles » avec son statut, a annoncé lundi la télévision publique. « Le gouvernement de la République du Mali a décidé de déclarer persona non grata le représentant spécial de la Cédéao au Mali, au vu de ses agissements incompatibles avec son statut », a rapporté l'ORTM dans un bandeau. Le diplomate ouestafricain « a 72 heures pour quitter » le pays, précise le texte qui ne précise pas les reproches qui sont faits au diplomate.
ALIOU SALL RETROUVE SES ANCIENS CONFRÈRES DE L’INFO 7
C’est autour d’un succulent « Ceebu Jeen » que le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a convié à son domicile ses anciens confrères du défunt quotidien l’Info 7. Bien entendu, le doyen Pape Samba Kane ne pouvait pas ne pas être de la partie. Lui qui a été leur maître dans la profession de journaliste. Ensemble, ses anciens confrères ont revécu les moments heureux de l’info 7 des belles années. La maîtresse d’œuvre de ces retrouvailles, la charmante Salimata Dieng, une ancienne du groupe et aujourd’hui dans un autre secteur où elle déploie son expertise.
INVENTAIRE À DMÉDIA LE FISC DÉCLENCHE UNE PROCÉDURE DE SAISIE
Le fisc ne lâche pas le groupe Dmédia. Après les Avis à tiers détenteur (Atd), un avocat et un huissier, escortés par les gendarmes, étaient hier dans les locaux du groupe de presse pour procéder à l’inventaire du matériel. Ce, en vue d’une procédure de saisie. Dans un plateau spécial diffusé au cours de la journée sur Zik Fm, propriété du groupe, plusieurs intervenants ont dénoncé un « acharnement » contre le groupe de presse avant d'appeler à la mobilisation. Dans un communiqué, Y'en a marre "réitère que ce groupe de presse doit continuer de rayonner dans le paysage médiatique du Sénégal. Le tuer, c'est amputer notre pays d'un groupe de presse ayant apporté une contribution certaine dans l'approfondissement de notre démocratie. L'anéantir, c'est plonger dans la précarité et l'incertitude des centaines de mères et pères de famille...".