L'ancien président américain Barack Obama fait savoir qu'il "soutient" Emmanuel Macron, dans une vidéo diffusée jeudi sur les réseaux sociaux par le mouvement En marche! à trois jours du second tour de la présidentielle.
"Je veux que vous sachiez que je soutiens Emmanuel Macron", indique en anglais l'ex-président dans cette vidéo. L'élection présidentielle française est "d'une importance capitale pour l'avenir de la France et les valeurs que nous chérissons", souligne M. Obama.
L'ancien président démocrate, qui s'était déjà entretenu par téléphone avec le candidat de 39 ans à trois jours du premier tour, mais sans lui apporter alors un soutien officiel, explique dans la vidéo avoir été "toujours reconnaissant de l'amitié du peuple français et du travail accompli ensemble" lorsqu'il était chef de l’État.
"Je n'ai pas l'intention de m'impliquer dans beaucoup d'élections maintenant que je ne me présenterai plus", dit-il, mais "la réussite de la France importe au monde entier".
"J'admire la campagne qu'Emmanuel Macron a menée. Il a défendu des valeurs progressistes, il a mis en avant le rôle important que la France joue dans l'Europe et dans le monde, il s'est engagé pour un avenir meilleur pour les Français", poursuit M. Obama au sujet du candidat qui affrontera Marine Le Pen (FN) au second tour dimanche.
"Il s'adresse à leurs espoirs et non à leurs peurs", note aussi M. Obama, avant d'achever son propos en français par: "En marche! Vive la France!"
"L'espoir est en marche. Merci ", a dit M. Macron sur son compte Twitter, en relayant cette vidéo.
"Je suis ravi, je suis très heureux, très très heureux, mais il soutient les mouvements démocratiques et justement l'essor européen, donc voilà je m'en félicite", a aussi déclaré M. Macron devant les caméras de BFMTV, alors qu'il était en partance pour un déplacement dans le Sud-Ouest.
VIDEO
MOUSTAPHA DIAKHATÉ S'EN PREND À ALIOU SALL AVEC VIOLENCE
Il l'accuse de mentir et demande son exclusion de l'APR
Saint-Louis, 30 avr (APS) – Le musicien et compositeur sénégalais Wasis Diop a rendu hommage à son compatriote Issa Samb dit Joe Ouakam, un peintre, sculpteur, dramaturge et critique d’art décédé mardi à l’âge de 72 ans, un "monstre sacré" et "roi" de l’art au Sénégal, selon lui.
"Joe Ouakam est quelqu’un dont on continuera à mesurer l’importance de tout ce qu’il nous a apporté. Il nous a accompagnés", a dit Diop aux journalistes, en marge des activités du Festival international de jazz de Saint-Louis (24 avril-1er mai).
Il affirme avoir été "influencé" et "protégé" par le défunt peintre durant ses quelque 40 ans d’activité musicale.
"Je me demande ce que deviendra Dakar, sur le plan artistique, après Joe. Il était le monstre sacré, le roi, l’esprit universel, le grand ambassadeur de l’Afrique", a témoigné Wasis Diop.
"Il ne faut pas qu’on se leurre, je me demande qui se souviendra de Joe Ouakam ou d’Oumar Ndao (un éminent acteur culturel et homme de lettres décédé en 2014) . On est des gens du présent, on marche avec ceux qu’on voit, qu’on entend", a-t-il commenté.
Diop salue la présence du chef de l’Etat aux obsèques d’Issa Samb. "Joe Ouakam doit être sûrement fier, là où il est, de voir le Premier magistrat du pays (le président de la République, Macky Sall) se déplacer et honorer de sa présence son esprit en partance."
"Une figure emblématique de l’art..."
Wasis Diop déplore que le maire de Dakar, Khalifa Sall, n’ait pas pu participer aux hommages rendus au défunt peintre.
"Un autre homme aussi aurait été fier d’être là : c’est Khalifa Sall, qui l’a beaucoup aidé durant les moments difficiles", a témoigné Diop, révélant que le maire de Dakar, emprisonné depuis plusieurs semaines pour détournement de deniers publics présumé, "se rendait nuitamment, et souvent seul, chez Joe Ouakam pour discuter avec lui".
Issa Samb était l’une des figures emblématiques du mouvement "Agit’art", qui a été créé par un collectif d’artistes dans les années 70, pour tracer une voie différente de celle mise en place par les autorités sénégalaises de l’époque.
Il a fait ses études à l’Ecole nationale des arts et à l’Université de Dakar – devenue par la suite l’Université Cheikh-Anta-Diop - où il a titillé le droit et la philosophie.
Il est considéré comme "une figure emblématique et tutélaire de l’art au Sénégal".
Né à Dakar, il vivait depuis des décennies au milieu de ses œuvres, dans sa maison, une sorte d’exposition permanente qui varie au fil du temps, rappelle l’un de ses proches.
KATE MIDDLETON SEINS NUS SOUS LE SOLEIL DE PROVENCE
La publication en 2012 de photos volées montrant Kate Middleton seins nus avait ulcéré la famille royale britannique et jusqu'aux tabloïds: "shocking!" Cinq ans après, le magazine people Closer est jugé mardi à Nanterre pour atteinte à l'intimité de la vie privée.
Coutumier des célébrités et des puissants, moins des têtes couronnées, le tribunal correctionnel de Nanterre a consciencieusement enregistré Kate et son époux William, parties civiles princières, sous leur titre le plus cérémonieux, "Son Altesse Royale".
Fans et photographes risquent toutefois d'être déçus: selon une source proche du dossier, Kate et William, deuxième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, ne devraient pas assister au procès.
L'affaire remonte à 2012 avec la publication, le 14 septembre dans Closer, de photos volées de la duchesse de Cambridge en maillot de bain et seins nus.
Sur les images prises au téléobjectif, le couple princier - parent depuis de deux jeunes enfants - apparaissait en train de prendre un bain de soleil sur la terrasse d'un luxueux domaine du Luberon, le château d'Autet, propriété du vicomte Linley, neveu de la reine d'Angleterre.
"Leur mot d'ordre: vacances j'oublie tout, la grisaille londonienne, et même le maillot de bain resté dans la valise de l'altesse...", s'amusait le magazine, sous le titre "Oh my God!"
Vive indignation en Grande-Bretagne, colère à Buckingham Palace. Pour Kate et William, "profondément peinés" par cette "atteinte à la vie privée" à la fois "grotesque et totalement injustifiable", selon leurs services, l'incident avait en outre ravivé le souvenir de la mort en 1997 de la princesse Diana, mère de William, après une course-poursuite avec des paparazzi dans les rues de Paris.
Le couple avait obtenu rapidement de la justice civile française l'interdiction de la cession et de toute nouvelle diffusion des photos litigieuses et avait, parallèlement, porté plainte.
- "Find Le Rat" -
Mardi, Laurence Pieau, directrice de la rédaction de Closer, Ernesto Mauri, président du groupe de presse Mondadori, propriétaire du titre, et deux photographes d'une agence parisienne soupçonnés d'avoir pris les photos "topless", Cyril Moreau et Dominique Jacovides, devront répondre d'atteinte à l'intimité de la vie privée et de complicité.
La police avait établi la présence des deux paparazzis dans les environs du château le 6 septembre 2012 en recoupant les listes des clients des hôtels de la région et des données de téléphonie. Mais tous deux ont nié avoir pris les photos, malgré la mise en évidence d'une augmentation substantielle de leurs revenus après la parution des images.
Closer s'est, pour sa part, refusé à dénoncer son photographe... tout en précisant s'être abstenu de publier des photos davantage compromettantes.
Une semaine avant Closer, le 7 septembre 2012, le quotidien régional La Provence avait publié des clichés de la duchesse de Cambridge en maillot de bain pris au même moment que ceux de Closer, le 6 septembre, sous un autre angle.
Pour ces photos seront jugés mardi Marc Auburtin, alors directeur de publication de La Provence, et une photographe du quotidien, Valérie Suau. Le journal a toujours démenti que celle-ci soit l'auteur des clichés seins nus.
Les images "topless" avaient ensuite été publiées dans d'autres journaux européens, mais pas en Grande-Bretagne, où la presse, jadis réputée pour tout oser, mais qui ménage la famille royale depuis la mort de Diana, a fermement défendu Kate et réclamé à cor et à cri l'identité du paparazzi.
The Sun, qui avait pourtant diffusé quelques semaines auparavant des photos du prince Harry nu et en galante compagnie lors d'une partie de "strip billard", avait même titré "Find Le Rat": "Trouvez le rat".
Interrogé par l'AFP, le palais de Kensington s'est refusé à tout commentaire avant le procès.
Saint-Louis, 29 avr (APS) – La chanteuse américaine Lisa Simone a captivé jeudi soir le public saint-louisien et ses invités, avec un show époustouflant, à la Place Faidherbe, à l’occasion de la 25e édition du Festival international de jazz de Saint-Louis (nord).
Pleine d’énergie sur scène, la fille de Nina Simone, une chanteuse américaine décédée en 2003, tenait, selon ses propres termes, à partager son "cœur", son "esprit", ses "chansons", sa "joie" et son "héritage" musical, en démontrant l’originalité de sa touche dès les premières notes.
"All right ! Waouh ! Bonsoir, tout le monde ! Mon français n’est pas des meilleurs, mais j’ai beaucoup de courage sur scène. Vous êtes tous mes professeurs. Si j’ai besoin d’aide, vous pourrez tous m’aider avec… ma (sic) français. Si non, je parle anglais", lance-t-elle au public, auquel elle demande s’il faut chanter "en français ou en anglais".
De cette adresse découle une conversation permanente entre Lisa Simone et les mélomanes.
L’échange suscite vite l’admiration du public pour l’artiste-musicienne. "Superbe !" ne cessent de lancer des voix à l’adresse de Lisa Simone, qui se donne un bain de foule, avec des selfies à gogo, tout en continuant à distiller ses mélodies valsant entre le jazz, le blues ou simplement le rhythm’n’blues.
Les sonorités s’accompagnent d’une puissante voix et d’un timbre dansant sur plusieurs registres, en parfaite harmonie avec les notes de guitare du Sénégalais Hervé Samb. Une harmonie résultant d’une complicité musicale doublée d’une "amitié" scellée entre Simone et Samb depuis 2014.
"Mon ami a écrit beaucoup de mes chansons. Je suis très contente de partager la scène avec lui. J’espère qu’on pourra continuer à faire de la musique ensemble", affirme Lisa Simone, au sujet du duo qu’elle a constitué depuis trois ans avec le guitariste et pianiste sénégalais.
Le bassiste Reggie Washingotn et le batteur-percussionniste Sonny Troupé ont également jeté leur grain de sel à l’ambiance quelquefois débordante de joie, sur la Place Faidherbe de Saint-Louis.
Lorsque l’héritière de Nina Simone évoque son enfance "perturbée", une enfance interprétée dans l’album "My world" (Mon monde), le son devient "slow". C’est aussi le cas lorsqu’elle "célèbre une grande dame", sa mère.
Lisa Simone, âgée d’une cinquantaine d’années, rappelle, par ses chansons, ces grandes voix de la musique soul, pop ou rhythm’n’blues, comme Tina Turner, même si son choix de suivre la trace de ces divas de la musique afro-américaine - dont fait partie sa mère - est récente.
Il faut signaler que Lisa a d’abord choisi son chemin à elle, en s’engageant dans l’armée américaine. Vétéran de la guerre en Irak, au début des années 2000, elle devient plus tard l’une des stars de Broadway, avec ses comédies musicales, sous le nom de Simone.
La disparition de sa mère chamboule tout et lui offre une nouvelle vie, celle de pouvoir chanter pas comme celle qui l’a mise au monde, même si elle est devenue son ombre.
Pour Lina, l’héritage de Nina est facile à porter. "Je suis la fille toute ma vie, c’est normal. Pour moi, c’est aussi facile que la respiration. (…) Je peux continuer mon héritage, indépendamment de ma mère", commente-t-elle, en espérant "revenir again" (encore) au Sénégal, pour d’autres rencontres musicales.
L'ÉLOGE DE WASIS DIOP POUR JOE OUAKAM
CONCERT - Première prestation après le décès de son "ami et frère"
Sa voix grave et intrigante a résonné sur scène jeudi soir à Saint-Louis. Wasis Diop était très attendu. Le public stoïquement assis ou debout, selon les convenances, savoure le plaisir de cette belle rencontre musicale avec l'artiste qui vient de porter en terre son autre "grand frère" : Joe Ouakam.
Ce compagnon de Djibril Diop Mambéty devenu l'ami intime de l'auteur du tube Ramatu. Tout Saint-Louis s'impatientait de partager ce moment de deuil avec lui. Puis, Wasis Diop, grand et majestueux sur scène, lève sa voix vers le fleuve et chante avec douceur et un calme paisible. La mort dans l'âme, il réussit tout de même à donner de la joie à ses fans qui ont fait le déplacement, malgré l'heure tardive de son concert (Ndlr, après minuit).
Puis soudain, l'artiste entre deux mélodies, se lève, marche le long du podium, comme bouleversé par on ne sait quoi. Des va-et-vient qui rappellent bien ceux de Joe Ouakam sur la rue Jules Ferry. Alors, comme pour inviter à la communion avec l'âme de son bien-aimé grand frère disparu, à quelques heures seulement de son concert, l'auteur de No sant, (sorti en 1995) et Toxu, (sorti en 1998) crie : "alors, beaucoup d'amour pour Joe Ouakam." Le public, qui sûrement attendait le moment où ce nom va sortir de sa bouche, applaudit à tout rompre.
Saint-Louis jazz obtient son exceptionnel hommage à Joe Ouakam. L'instant fut court, mais magique. Puis, Wasis Diop, dans un émouvant témoignage, lance encore : "Pas de larmes, mais des sourires !" La messe est dite. Il reprend comme une litanie sa chansonnette agrémentée par le violon, l'accordéon et la guitare savamment maniés par son orchestre. La soirée s'enchaîne et Wasis, imperturbable, arrose encore et encore les férus du jazz de ses "rythmes sensuels, ses harmonies magnifiques et ses mélodies mystiques".
Finalement, en écoutant cet auteur de musique de film et en pénétrant profondément dans son univers, on se rend bien à l'évidence que ce qui fait l'harmonie entre lui et le défunt, c'est ce côté mystique, car en réalité, la musique de Wasis Diop est tout aussi mystique que l'art et la philosophie de Joe Ouakam. Il fait musicalement voyager dans plusieurs langues : wolof, français, anglais, espagnol... Et pour ce passage en off du Saint-Louis jazz, le très sage Wasis, grand artiste, grand homme au propre comme au figuré, a encore laissé des empreintes, proposant ses chansons comme un scénario de la vie, avec des mélodies joyeuses comme tristes. A chacun de prendre sa part et de faire son chemin !
OUZA DIALLO INTERPELLE MACKY
«Monsieur le président de la République, de grâce, libérez Khalifa Sall»
La volonté de gouverner juste et équitablement ne doit pas constituer une exception mais dois être la règle. Aussi, elle ne doit être ni empreinte de calcul politique et politicienne ni source d’arbitraire.
"LIBEREZ XALIFA SALL"
Toutes mes félicitations son Excellence Monsieur le Président Macky SALL. Son Excellence, je suis fier du niet catégorique républicain que vous venez d’opposer à votre propre Frère Aliou et à votre oncle Thimbo. Nous applaudissons des deux mains car vous venez par ce geste de faire votre l’adage politique «La Patrie avant le Parti».
Le peuple qui vous a démocratiquement élu n’en attendait pas moins de votre part car cet acte au-delà du symbolisme politique est un acte d’une haute portée républicaine.
Cette volonté de gouverner juste et équitablement ne doit pas constituer une exception mais dois être la règle. Aussi, elle ne doit être ni empreinte de calcul politique et politicienne ni source d’arbitraire.
Son Excellence, n’est-il pas temps de mettre définitivement un terme au parfum de cabale politique entamé bien avant l’aube de votre mandat et qui enivre la majorité des Sénégalais qui vous ont porté à la tête de la magistrature suprême ?
Je souhaiterai que ce sursaut de conscience aux relents hautement républicaine puisse s’ériger en constante pour assurer la concorde et la paix sociale et permettre la libération définitive et sans conditionnelle des otages politiques à savoir Bamba Fall et Xalifa Sall.
Mon cher ami président, je vous ai toujours rappelé et cela depuis le début de votre magistère, à travers un constat personnel, que votre chance réside plus dans le fait de n’avoir aucun adversaire politique si ce n’est que des faucons tapis dans l’ombre de votre propre parti et qui sabordent inlassablement vos nobles desseins.
En effet, tout semblait favorable à un deuxième mandat eu égard à votre bilan socioéconomique durant les cinq années que vous avez passé à la tête de ce pays. Votre leadership incontesté au niveau de la sous-région constitue un atout de taille Excellence Monsieur le Président.
Pour preuve, votre implication dans le règlement de la crise gambienne qui s’est soldée sans effusion de sang ni heurts, vous aurait plébiscite en termes de sagesse, de responsabilité et de vision sauf que l’incarcération de Xalifa Sall soulève un profond malaise et une profonde amertume à l’égard du peuple qui vous aura élu quelques années auparavant pour combattre l’injustice. Je puis vous assurer son Excellence que depuis sa garde à vue, je lis, hélas, sur les yeux de mes concitoyens épris de justice et d’élégance citoyenne, une sorte de mépris et de rancœur balbutiante, lors de mes randonnées pédestres de six heures du matin sur la plage de Guédiawaye, longée par la nouvelle autoroute de l’émergence dont vous êtes l’artisan.
Le ton monte et les gens me réclament sans cesse et partout où je passe le tube « PRESIDENT ». Plusieurs pensées me taraudent l’esprit son Excellence. Comment vais-je dépoussiérer ce tube mythique dans ce contexte sous haute tension sous le témoignage de celle que j’ai tantôt surnommée «la plus grande Première dame» de l’histoire du Sénégal ? Comment vais-je reprendre ce tube à l’encontre de Marianne Niasse, la sincère, la franche et la fidèle ou me rendre comme d’habitude chez Amath Dansokho pour déjeuner avec mon fidèle compagnon ?
Je vous prie Son Excellence, Monsieur le président de la République de grâce LIBEREZ XALIFA au nom de la Patrie et au nom notre sincère amitié.
AU FESTIVAL DE JAZZ DE SAINT-LOUIS, UNE ÉMOTION NOMMÉE MARCUS MILLER
Après avoir renoncé l'an dernier à participer au festival de jazz de Saint-Louis (nord du Sénégal) pour raison de sécurité, l'Afro-Américain Marcus Miller est venu au rendez-vous de 2017. Il a conquis et ému le public mardi soir.
Miller s'est produit au deuxième jour de ce festival - surnommé aussi Saint-Louis Jazz, comme l'association qui l'organise. Ouverte lundi soir, la 25e édition de cet évènement culturel phare à Saint-Louis, se poursuit jusqu'au 1er mai sous haute surveillance en raison des menaces jihadistes dans le Sahel.
Après le rendez-vous raté de 2016, sa prestation était très attendue. Sur scène, le musicien multi-instrumentiste de 57 ans a joué de la guitare et du saxophone, accompagné de son orchestre formé d'un claviste, d'un batteur et d'un saxophoniste.
Marcus Miller a chanté, dansé et fait plusieurs fois applaudir le public, venu nombreux sur la Place Faidherbe, au coeur de Saint-Louis, ville située entre l'océan Atlantique et le fleuve Sénégal.
Quand il a interprété "Gorée", un morceau en hommage à l'île au large de Dakar d'où ont été déportés de nombreux esclaves vers l'Amérique, les spectateurs étaient d'abord émus puis surexcités.
"C'était très dur quand j'ai visité Gorée. Ce morceau, je l'ai composé lors de ma première venue au Sénégal, il y a sept ans", pour évoquer "les douleurs" de la traite négrière mais aussi montrer que "l'esprit peut transcender les choses horribles", a-t-il dit, dans un français au fort accent américain.
Autre morceau ayant fait bouger le public: "Tutu", qu'il a composé en 1986 en hommage au trompettiste de jazz américain Miles Davis décédé en 1991.
Avant Marcus Miller, la scène avait été occupée par le chanteur Lokua Kanza, virtuose de la musique acoustique originaire de la République démocratique du Congo (RDC). Autres séquences d'émotions.
Avant de se laisser emporter par les notes de Marcus Miller et de Lokua Kanza, le public a, à la demande des organisateurs, observé une minute de silence en mémoire d'une figure de l'art et de la culture du Sénégal, Issa Samb, dit Joe Ouakam, décédé mardi à Dakar.
Samb, septuagénaire, était peintre, sculpteur, dramaturge, comédien - il a notamment joué dans "Hyènes", du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty - et fondateur de sites dédiés à l'art à Dakar.
- Joe Ouakam l'anticonformiste -
De frêle silhouette, arborant légères lunettes rondes, barbe, moustache et cheveux blancs mais aussi parfois des vêtements chauds par temps chaud, il représentait pour de nombreux Sénégalais une légende vivante de l'anticonformisme.
"Joe Ouakam a accompagné le festival par ses conseils. Un géant est parti", a déclaré Mamadou Diop, président de l'association Saint-Louis Jazz.
Mais la magie des notes et le chagrin n'ont pas occulté les précautions de sécurité exceptionnelles.
Mardi soir, comme la veille, des policiers en armes étaient déployés tout autour du site, des fouilles étaient faites à l'entrée.
Le Sénégal est encore épargné par les attaques jihadistes qui ont frappé Bamako au Mali, Ouagadougou au Burkina Faso et Grand-Bassam en Côte d'Ivoire.
Cependant, plusieurs jihadistes présumés y ont été arrêtés ces derniers mois et y sont maintenus en détention.
Le programme du 25e Saint-Louis Jazz comporte des prestations d'autres grands noms de la musique, dont l'organiste et bluesman Lucky Peterson ou encore Lisa Simone - fille de Nina Simone, aux côtés des Sénégalais Baaba Maal et Cheikh Lô.
Le festival de jazz de Saint-Louis est aujourd'hui, selon ses organisateurs, "une référence dans l'agenda musical international".
Pour Alpha Abdoulaye Sow, qui a assisté au concert inaugural de la 25e édition, le Saint-Louis Jazz "est une vitrine pour la culture saint-louisienne. C'est grâce au festival que nous avons pu découvrir de grands musiciens de renommée mondiale comme les Marcus Miller, les Ali Farka Touré".
Miller et Touré ainsi que Randy Weston, Herbie Hancock, Elvin Jones, Roy Haines, Lucky Peterson, Liz McComb, Gilberto Gil, Manu Dibango, Joe Zawinul, entre autres, ont contribué à construire la légende et la réputation de l'évènement.
Comme dit l’adage, tout est bien qui finit bien. Depuis quelques temps, l’on a remarqué une complicité suspecte entre les deux animateurs de l’émission Yewueleen, Pape Cheikh Diallo et Kya Aidara. Mais finalement, c’est cet après-midi, que l’info est tombée. Pape Cheikh Diallo a passé la corde au cou de la charmante Kya Aidara. La cérémonie religieuse a lieu à l’instant à la Patte d’Oie. Youssou Ndour, parrain de l’évènement a conduit une forte délégation du groupe Futurs Médias.
C’est le patron de GFM YoussoU Ndour, qui a demandé la main de Kya Aidara au nom de Pape Cheikh Diallo à Cheikh Seck, représentant la famille de la mariée. La délégation était composée entre autres de Mara Dieng, Ibrahima Dieng, Elimane Ndour et les membres des deux familles. Toute l’équipe de GFM leur souhaite un heureux ménage.
Dans l’hypothèse où Bennoo BokkYaakaar aurait une majorité parlementaire, si minime soit-elle, la personnalité appropriée pour les fonctions de président de l’Assemblée nationale est une énigme. L’Institution a besoin d’une autorité qui la réinstalle sur la bonne orbite.
Le nom d’Aminata Touré est avancé alors qu’elle n’a jamais déclaré une ambition d’occuper le Perchoir. L’essentiel, pour elle, est la victoire pour permettre à Macky de s’accommoder d’une majorité parlementaire qui l’accompagne. Et elle bat campagne, ratissant large, s’érigeant en bouclier de Macky et en soldat de l’APR.
Elle a une personnalité indiscutable et une autorité à la fois atavique et flexible. Son attachement inextricable à la reddition des comptes et à la soumission à une obligation de résultats et de comptes rendus, ferait d’elle une Présidente de l’Assemblée nationale qui n’hésiterait jamais à convoquer des débats parlementaires sur des sujets délicats qui méritent une clarification capillaire. Cette pagaille de députés absentéistes et somnambules de la 12e Législature serait bien endiguée par un nouvel ordre parlementaire. En assumant des fonctions d’Etat ou des responsabilités institutionnelles, Aminata Touré met en apnée sa casquette de militante de parti pour ne poser son regard que sur la Loi fondamentale et sur l’intérêt national. C’est justement ce qui explique qu’elle gêne, dans l’APR, les boulimiques, les inassouvis et les prétendus républicains qui ne sont à l’aise que dans le parti-pris partisan et la primauté de leurs gains et arrérages.
Combattue pour son halo
L’APR a un manque criard de personnalités politiques fortes et crédibles, en phase avec la marche du temps et les exigences d’une gouvernance qui porte de l’avant. Ce que la Nation ignore est qu'Aminata Touré y fait peur car elle ne fléchit pas et ne rompt pas, surtout devant les favorisés du hasard. Si, par exemple, la taciturne Awa Guèye, Vice-présidente de l’Assemblée nationale, Prof de Philosophie, incapable de cogiter habilement pour convaincre, l’amorphe Mariama Sarr, la plus improductive ministre de la Femme que le Sénégal n’a jamais eu, et le polémiste à gage Diène Farba Sarr qui ne se délecte que par la violence du propos, ont fulminé contre la percée de Aminata Touré à Kaolack, c’est en raison de la conscience de leur manque d'aura.
Au seul bruit de botte d’AminataTouré, ils paniquent et palpitent. Or, c’est Macky Sall qui a besoin de personnalités comme elle, à l’Assemblée nationale. Ni le Sénégal, ni lui-même n’ont besoin d’un vieux de la vieille Senghorie ou d’un lobbyeur aventurier pour la diriger. La Présidence du Parlement a besoin d’une personnalité de valeurs, née après les Indépendance et qui incarnerait le renouvellement et le rajeunissement du personnel politique dirigeant.
Pour une Assemblée résolument nationale
Cette 12ème Législative a eu un grand problème de députés sérieux et représentants du peuple. Le règlement intérieur a toujours été violé. Les députés ne se présentent que pour des dossiers politiciens. Ils sont absentéistes et sont, en majorité, de grands loirs qui ne font que somnoler s’ils sont présents. Nul ne garde en souvenir des députés, à l’exception d’une infime minorité, poser les problèmes du Sénégal, de la gouvernance, des dossiers d’Etat délicats, des tourments sociaux qui ankylosent les citoyens.
Pour son retour aux valeurs, Aminata Touré a un atout, celui est d’être une femme de tête et de poigne. Qui, à part elle a dans Bennoo Bokk Yaakaar la carrure et l’aura nécessaires pour présider cette Institution ? C’est la grande question. Ce qui est indubitable est qu’Aminata Touré est une figure charismatique qui ne craint pas d’exprimer ses points de vue avec aplomb. Sa détermination insuffle une énergie à tout ce qu’elle entreprend.
Les idées et les projets ne lui manquent pas. Elle aime les défis. Elle ne fléchit jamais, étant toujours prête à tout faire pour que les missions qu’elle accomplit soient à la hauteur des attentes. En trouve-t-on à l’APR ? C’est un vrai débat. Mais ce n’est point l’adouber que d’agréer qu’elle serait une bonne Présidente de l’Assemblée nationale.