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26 avril 2025
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"SI JE PARLE, TU TOMBES"
Le journaliste Adama Gaye à Macky Sall : "Dis à ton petit frère de rembourser TOUT. Je vous ai connus TOUS les 2 PAUVRES. Souviens-toi du jour où tu es venu me voir au Novotel Dakar...
SenePlus publie ci-dessous, quatre textes au vitriol postés sur sa page Facebook par le journaliste Adama Gaye actuellement basé en Angleterre.
Hier mercredi 21 septembre 2016 à 20h06 TU
MACKY SALL, dis a ton petit frere de rembourser TOUT. Je vous ai connu TOUS les 2 PAUVRES. Souviens TOI du jour ou tu es venu me voir au Novotel Dakar ou du premier Contrat de petrole que je t'ai fais obtenir (pour le Senegal) grace a mon ami, Dr. Rilwanu Lukman, ex. President-Secretaire General de l'Opep. Ou de notre viree a Rotterdam.
J'ai aussi le dossier Frank Timis.
Et le reste.
Les gens qui parlent ne savent pas. Si Je parle, tu tombes, un point, un trait.
Adama Gaye.. ps: entre les 2 tours de la presidentielle, je vous avais avertis en disant, par ecrit, mon refus de choisir entre Peste et CHOLERA. voila, l'histoire a tranche...
Aujourd'hui à 1h40 TU
Comment Macky Sall, non content de faire avaler aux Senegalais, son histoire de milliards sortis de nulle part, lui le pauvrissime d'hier, a-t-il ose implique son frere dans le petrole national? Il s'est trompe d'epoque et de peuple. D'entourage aussi avec que des maquilleurs, insulteurs et flagorneurs. Ca suffit: le Senegal merite mieux qu'un dealer comme President. Soyons prets a payer le prix de notre liberte. Quite a faire face a leurs salissures. Je suis pret....Peu importe ce qu'il m'en coute. I will retaliate though !
Aujourd'hui à 3h26 TU
On ne s'est pas battus pour la democratie et les libertes pour que certains clandestins, politiciens embedded, camoufles, sous Wade, le pilleur, se reinventent en agneau emergent ou lion endormi pour mieux encore pirater nos combats en s'enrichissant avec familles et allies. Ce regime est passé a cote de sa mission! Comme le prouve le nombre de ses forfaitures et a qui elles profitent: partage du foncier a Diamniadio avec des developpeurs-ecrans, Bictogo, projet avorte d'annulation de plus de 12 milliards dus par Sonatel, PetrotimSall, et tous les marches publics aux seuls allies. Pnud-Pudc, refection building administratif, cite Emegence aux Marocains, engagements hasardeux a l'etranger, zero aux Jeux Olympiques, Contan, avec des milliards detournes, projet envoi de nos soldats en Arabie Saoudite, sur un coup de tete, et tant d'autres bourdes, y compris l'installation de la BDK, imposante banque de Dakar, a la place ou se trouvait naguere la Banque de Developpement national, comme pour narguer les Senegalais, banque de Aliou Sall, dit-on. Les chefs religigieux et leurs cites favorises. Enseignement, sante, emplois, transports, tourisme etc: par terre. Les traques a milliards liberes. Pendant ce temps, liens sociaux et societe eclates, pauvrete generalisee, les Senegalais etouffent. L'emergence promise signifie la guillotine du peuple, s'il ne fait rien. Surtout s'il ne coupe pas cette menace de deballage et d'insultes qui lui pend a la tete pour le contraindre a souffrir sans reagir. Quiconque s'est hasarde a me denigrer doit savoir qu'il a lache une meute de Lions eveilles, griffes et dents dehors, sur les neoemergents. Il est temps de dire ca suffit, et nous meritons mieux que cette faillite morale doublee d'une spoliation de nos biens. Celui qui lutte est celui qui peut gagner...
Aujourd'hui à 11h16 TU
Chers Amis,
Je vous transmets mes salutations depuis le plus grand centre universitaire d'Ecosse specialise sur le Petrole, le Gaz et les Mines. J'en suis un membre Associe. En vous ecrivant, je mesure la gravite du debat sur les hydrocarbures du Senegal. et surtout la determination, voire l'aveuglement, de certains qui sont prets a tout pour me salir, m'empecher de m'exprimer et, si possible, me tuer. Je n'ai peur de rien. J'assume toutes mes tares. Mais je n'ai dit et ecrit que la verite. Des faits intangibles. Ceux qui s'agitent doivent faire gaffe. Je ne lis pas ce qu'ils ecrivent si ce sont des insultes. Mais tout est enregistre. Le moment de se mobiliser est la, autour de l'essentiel. Il se passe des choses trop graves pour que nous continuons de rester bras croises. Macky Sall a commis l'erreur de sa vie en laissant son frere tremper dans cette affaire avec Frank Timis meme si Wade l'avait, en premier, laisse entrer au Senegal. J'avais tire la sonnette d'alarme en citant nommement Timis en 2011 lors d'une emission de television avec Alassane Samba Diop (Elle doit etre disponible aTFM). Trop de choses graves dont les 12 milliards qu'ils ont voulu donner a la SONATEL (don ARTP) justifient mon engagement avec tous les risques qu'il comporte. Je compte sur vous. Je suis pret a tout. Que les zeles insulteurs sachent jusqu'ou aller...Wasalam. Dieu Seul est grand. Adama Gaye.... ps: Merci aux signataires de notre petition. Nous sommes déjà 200 Ndiaye Modou Mamoune c'est un exploit. ARTP-Sonatel est-ce que vous etes la? Pardon pour les fautes de grammaire, ce n'est pas ma priorite en ce moment!
"LE SÉNÉGAL N'A PAS BEAUCOUP D'ÉTUDIANTS"
Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Dakar, 22 sept (APS) - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Mary Teuw Niane a estimé, jeudi à Dakar, que le Sénégal n'a pas assez de bacheliers et d'étudiants, contrairement à une opinion couramment répandue.
"J'entends dire qu'il y a trop de bacheliers. Ce n'est pas vrai. Nous n'avons pas assez de bacheliers. Nous n'avons pas assez d'étudiants", a-t-il dit.
Invité de la rédaction de l'APS, Mary Teuw Niane a indiqué qu'en en 2015, le Sénégal avait 45.000 bacheliers et 54.700 bacheliers cette année compte non tenu des admis attendus en octobre.
"Si nous voulons être émergent, nous sommes sur la voie, il nous faut entre 2022-2025 doubler voire tripler le nombre d'étudiants particulièrement le nombre d'étudiants dans les filières scientifiques, techniques et de métiers", a-t-il fait savoir.
Selon lui, "c'est un défi pour le système d'enseignement supérieur et le système éducatif en général".
AFP - Leur mariage avait été l'une des unions les plus attendues de la planète. Après douze ans passés ensemble, Angelina Jolie a demandé le divorce de son époux Brad Pitt, a annoncé le site TMZ mardi.
L'actrice américaine de 41 ans, a demandé la garde de leurs six enfants, et requis au juge qu'il permette des visites à Brad Pitt, 52 ans, précise le site américain habitué des scoops people, qui avait notamment le premier annoncé la mort de Michael Jackson.
Angelina Jolie "date la séparation au 15 septembre 2016" dans les documents de demande de divorce, précise TMZ.
"Elle ne veut pas que Brad ait la garde physique partagée" des enfants, "juste la garde légale partagée", souligne le site.
Brad Pitt et Angelina Jolie avaient tourné ensemble le film "Mr. et Mrs Smith", sorti en 2005.
Après ce tournage, l'acteur américain avait divorcé d'avec l'actrice Jennifer Aniston, épousée en 2000, et rejoint la vie de Angelina Jolie avec laquelle il élevait depuis six enfants - dont trois adoptés en Asie et en Ethiopie.
- Travail humanitaire -
Ils s'étaient mariés en août 2014 dans la stricte intimité d'une petite chapelle de Château Miraval, la propriété française du couple dans le sud de la France.
La robe d'Angelina Jolie était brodée de dessins de ses enfants et Brad Pitt avait emprunté pour la cérémonie sa cravate à l'un de ses fils, selon les magazines People et Hello qui avaient les premiers publié les photos du fameux mariage.
"Nous nous sommes beaucoup amusés à faire ça ensemble", avait déclaré l'actrice aux magazines.
"Il était important pour nous que le jour du mariage soit décontracté et plein de rires", avaient également dit les deux acteurs. Ce jour "était un jour unique à partager avec nos enfants et ce fut un jour très heureux pour notre famille".
Angelina Jolie avait été conduite à l'autel par ses deux fils aînés, Maddox et Pax. Leurs quatre autres enfants,- Zahara, Vivienne, Shiloh et Knox -, avaient aussi participé à la cérémonie.
Avant le mariage, Angelina Jolie avait annoncé en mai 2013 avoir subi une double mastectomie pour ne pas développer, plus tard, un cancer du sein.
La très populaire actrice a été tour à tour ambassadrice puis envoyée spéciale pour le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU, ardente militante de la lutte contre les violences sexuelles dans les zones de guerre, mais aussi de la préservation des espèces animales menacées.
Brad Pitt a accompagné son épouse sur les nombreux théâtres humanitaires et prêté également son concours à des opérations de reconstruction à La Nouvelle-Orléans après le cyclone Katrina de 2005.
LE CAPVERDIEN JULIO TAVARÈS INCERTAIN CONTRE LES LIONS
Dakar, 19 sept (APS) – Julio Tavares l’attaquant capverdien de Dijon (élite française) ‘’touché à un genou et à une cheville’’ contre le FC Metz, samedi en ligue 1 française est incertain pour le match devant opposer sa sélection au Sénégal, le 8 octobre lors de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
‘’Julio Tavares est absent pour les trois prochains matchs avec une entorse cheville et une entorse au genou’’, a dit son entraîneur Olivier Dall’Oglio qui prévoit une absence de trois semaines de son attaquant.
Les propos de l’entraîneur français ont été rapportés par le site du quotidien sportif français, l’Equipe.
Selon toujours le technicien français qui va se passer de son attaquant, ce mardi contre le Paris-Saint-Germain en ligue 1 française, ‘’l’entorse cheville est la plus importante. La cheville s’est bloquée sur le tacle et il y a une torsion derrière : c’est entre deux à trois semaines d’indisponibilité’’.
Dans trois semaines, ce sera le match contre le Sénégal prévu le 8 octobre au stade Léopold Sédar Senghor.
D’ailleurs, le sélectionneur national, Aliou Cissé, a prévu de publier la liste des joueurs sélectionnés pour cette rencontre ce vendredi selon le quotidien sportif, Stades dans son édition de ce lundi.
Au sujet de Julio Tavarès, âgé de 27 ans, il a marqué un but au cours de la saison, est l’une des principales offensives de son club promu en ligue 1 française avec 11 buts en 37 matchs de championnat de ligue 2 selon le site du quotidien sportif français, l’Equipe.
Tavares qui a déjà pris part aux CAN 2013 et 2015 avec les Requins Bleus du Cap Vert, faisait partie des cadres de cette sélection lors des éliminatoires ratées
de la CAN 2017.
Les Requins Bleus ont été éliminés de cette compétition dont la phase finale est prévue au Gabon à partir de janvier prochain.
WASHINGTON (AFP) - Si la communauté internationale détourne les yeux, l'Ethiopie risque de vivre une "terrible tragédie", a mis en garde mardi à Washington le marathonien qui a dénoncé aux jeux Olympiques de Rio la répression menée par le régime d'Addis Abeba.
"Personnellement, j'ai extrêmement peur que cela prenne une dimension ethnique. Vous pourriez voir un scénario comme au Rwanda, où les groupes ethniques se dressent les uns contre les autres", a prévenu Feyisa Lilesa, vêtu d'un costume sombre.
Le coureur de fond, réfugié aux Etats-Unis, a tenu sa première grande conférence de presse depuis qu'il a stupéfié le public mondial en croisant les poignets juste après avoir remporté sa médaille d'argent à Rio. Un geste utilisé lors de récentes et importantes manifestations antigouvernementales violemment réprimées en Ethiopie.
"Au moment où je vous parle, le gouvernement éthiopien tue, emprisonne et opprime son propre peuple", a décrit avec gravité l'homme de 26 ans, devenu un héros pour les millions de membres de son ethnie, les Oromo.
"Le gouvernement a ouvert le feu sur des manifestants pacifiques défendant leurs droits. Plus d'un millier de personnes ont trouvé la mort dans les manifestations. D'autres ont été poussées à l'exil et ont été massacrées dans les déserts de Libye. Encore bien davantage ont fini par nourrir les poissons de la Méditerranée", a poursuivi Feyisa Lilesa.
Au Brésil, le marathonien avait franchi la ligne d'arrivée en deuxième position avec les bras croisés au-dessus de sa tête, comme s'ils étaient ligotés. Il avait ensuite récidivé lors de la cérémonie de remise des médailles et déclaré en conférence de presse craindre un retour au pays.
- Une ethnie 'supérieure' -
L'Ethiopie est actuellement en proie à un mouvement de contestation antigouvernementale sans précédent depuis une décennie, qui a commencé en région oromo (centre et ouest) au mois de novembre et qui s'est étendu depuis quelques semaines à la région amhara (nord).
Ces deux ethnies représentent environ 60% de la population éthiopienne et contestent de plus en plus ouvertement ce qu'ils perçoivent comme une domination sans partage de la minorité des Tigréens, issus du nord du pays.
"Le pays fonctionne désormais dans un système où une seule ethnie est respectée et considérée supérieure", a souligné Feyisa Lilesa, qui a laissé au pays sa femme et ses deux enfants, un garçon de trois ans et une fillette de cinq ans.
"Aujourd'hui en Ethiopie, les Tigréens occupent tous les postes-clés du régime", a insisté l'athlète, qui bénéficie d'un visa de séjour temporaire aux Etats-Unis.
La répression violente des manifestations, qui viennent remettre en cause le fonctionnement du fédéralisme ethnique, a déjà fait plusieurs centaines de morts depuis fin 2015, estiment des organisations de défense des droits de l'Homme.
Selon Feyisa Lilesa, les autorités éthiopiennes expulsent de leurs terres des paysans oromo qui n'ont que cela pour vivre.
"Il est crucial que la communauté internationale comprenne la gravité de la situation et intervienne", a-t-il jugé.
- La terre, leur ombilic -
Bonnie Holcomb, une spécialiste de l'Ethiopie, a confirmé à l'AFP que la saisie des terres en Ethiopie revêtait une "dimension culturelle très forte".
"La terre est leur ombilic, leur ligne de vie, il n'y a pas de séparation entre la terre et les hommes, alors quand on la leur prend, ils n'ont plus rien, leur identité est touchée en plein coeur, donc (ces manifestations) sont l'illustration de leur désespoir", a-t-elle expliqué.
Mardi, sur la colline du Capitole à Washington, une poignée de députés ont déposé un projet de résolution qui appelle les parties au calme et demande au gouvernement éthiopien de cesser les violences de ses forces de sécurité, de libérer les dissidents détenus, et de respecter les droits fondamentaux d'expression et de rassemblement.
Le pouvoir d'Addis Abeba a lui assuré que Feyisa Lilesa ne serait pas inquiété s'il rentrait au pays. Mais lui refuse cette idée tant que le pouvoir ne donne pas de gages de liberté.
"Courir est pour moi vital", a-t-il enfin rappelé. Il compte s'entraîner dans la chaleur et l'altitude du Nouveau-Mexique ou de l'Arizona, pour retrouver les impressions des hauts plateaux éthiopiens.
Aux Jeux paralympiques de Rio, un autre athlète éthiopien, Tamiru Demisse, médaillé d'argent du 1500 m dimanche, a effectué le même geste de protestation contre son gouvernement. Il a été sévèrement rappelé à l'ordre par le comité organisateur.
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA
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QUI SONT LES FOSSOYEURS DE L'ÉDUCATION NATIONALE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Djibo Kâ et ses 400 ailes de dindes - Kalidou Diallo et son soi-disant quota sécuritaire - Abdel Kader Fall avec son recrutement politicien massif de milliers de jeunes sans niveau - 2ème partie de l'interview de Mody Niang
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA |
Publication 13/09/2016
Ancien instituteur et inspecteur d'enseignement à la retraite, Mody Niangfait partie de ceux qui comprennent le mieux le niveau de dégradation de l'Éducation nationale du Sénégal.
Les résultats des différents examens sont symptomatiques de cet affaissement du niveau des élèves et étudiants. Cette situation est la résultante de certains choix politiques, parfois imposés de l'extérieur, et qui se sont révélés désastreux après expérimentation. Selon Mody Niang, les responsables sont connus.
"Moi, j'écris pour agir", disait Voltaire. Si Mody Niang écrit, avec une certaine constance, depuis plus de 40 ans, c'est aussi dans l'espoir de contribuer à changer les choses. Modestement.
Seulement, il se rend compte du mur de l'immobilisme qui se dresse devant les gouvernants. Grande fut, par moments, sa tentation de tout ranger et ne plus jamais rien écrire parce que déçu. Mais écrire, lui est irrésistible. Et il a décidé de continuer.
Chroniqueur, épris de liberté et de justice, celui que certains désignent sous l'appellation "le journaliste Mody Niang", et qui le fait sourire, marque assurément la presse sénégalaise de son empreinte comme le faisait feu Amady Aly Dieng, un autre grand chroniqueur.
Si en plus de ses chroniques, parfois acerbes, Mody écrit et publie des essais sur la gouvernance du pays, c'est pour la postérité. Dans cette deuxième partie de l'entretien qu'il a accordé à SenePlus.Com, "le journaliste Mody Niang" fait un diagnostic du mal de l'Éducation nationale et donne des pistes pour y remédier.
Regardez la vidéo !
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