Un lot de faux médicaments d’une valeur de près de 230 millions de francs Cfa a été saisi dans la région de Kaffrine, précisément à Nganda. La Douane, qui poursuit ses opérations « bouclage » sur l’étendue du territoire national, vient ainsi de faire une belle prise, après celles menées « avec succès » le long du Littoral, selon un communiqué. Les agents des Douanes du Poste de Nganda, ont saisi, le vendredi 22 avril 2022, une importante quantité de faux médicaments sur une Berline de type Peugeot 504.
La saisie a été effectuée lors d’une patrouille sur l’axe Diamagadio-Ndiao Bambaly-Ndiobène dans la région de Kaffrine, à quelques encablures de la frontière avec la Gambie. Ladite Berline a été « immobilisée à la suite d’une course-poursuite après le refus du conducteur d’obtempérer à la sommation d’arrêt des agents des Douanes », lit-on. La marchandise frauduleuse saisie a permis de découvrir divers types de faux médicaments dont des antalgiques, des vitamines, des aphrodisiaques, des antibiotiques et des contraceptifs. La valeur totale desdits médicaments est estimée à 228 millions de francs CFA par le Dr Mamadou Fall Niang, pharmacien établi à Kaffrine. Le conducteur de la berline a été appréhendé et placé en garde à vue.
LE MINISTRE DE LA SANTE A TOUT FAUX
L’abrogation de l’arrêté de Madame Aïcha Goundiam par le Ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas) va à l’encontre de l’Arrêt de la Cour Suprême rendu dans cette affaire
L’abrogation de l’arrêté de Madame Aïcha Goundiam par le Ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas) va à l’encontre de l’Arrêt de la Cour Suprême rendu dans cette affaire. Quand le ministre et la directrice de la nouvelle agence de régulation pharmaceutique disent à tour de rôle que Mme Goundiam n’a pas de bail de l’Ipres propriétaire des locaux, on ne peut que s’inscrire en faux contre de telles affirmations mensongères et malhonnêtes car l’Ipres est doublement dans l’illégalité sous influence politique du Msas :
1- Après la fin des travaux de réfection, Mme Aïcha Goundiam avait son droit de priorité pour obtenir un bail.
2- Ce droit de priorité lui a officiellement été confirmé par courrier de réservation du bail le 17 décembre 2018 (Voir ci-contre). Elle y a favorablement répondu en janvier 2019.
Mais l’Ipres n’a pas respecté ses engagements ! Il a donné le bail à une autre pharmacienne cousine du Chef de l’Etat et épouse d’Abdoulaye Baldé, « allié » de Macky Sall. Contrat frauduleux signé par Mme Aminata Gassama en août 2020. Or l’Ipres c’est quasiment l’Etat, puisque c’est en majorité l’Etat ! Cela veut dire qu’un document officiel signé par le Dg de l’Ipres engage l’Ipres donc l’Etat, puisqu’il y a continuité de l’Etat !
Seulement voilà, l’Ipres a donné le local à Mme Aminata Gassama en lui faisant cosigner un contrat de bail frauduleux comportant une clause de responsabilité qui dit que : « Le preneur s’engage à prendre en charge la réparation de tous dommages et le règlement de toutes indemnités auxquelles l’institution pourrait être condamnée et qui soient consécutifs à l’attribution de ce bail à son profit. « Il peut s’agir notamment du paiement d’une éventuelle indemnité d’éviction au profit d’une structure qui bénéficiait d’une priorité relativement à ce bail, en application des dispositions de l’Acte Uniforme sur le Droit Commercial Général relatives au bail commercial ».
Un tel contrat de bail avec une telle clause frauduleuse ne doit pas passer, car cela voudrait dire que n’importe quel propriétaire d’un local ou d’un quelconque bien immobilier pourrait faire sortir un locataire à tout moment au profit d’un locataire fortuné qui accepterait cette clause
Par Aly SALEH
LE SECTEUR DE LA SANTÉ FINALEMENT PLUS MALADE QUE LES MALADES
Alors que l’affaire Astou Sokhna continue de défrayer la chronique, une autre dame du nom de Ramatoulaye Faye perd la vie à l’hôpital Fann dans, dit-t-on, les mêmes circonstances
Alors que l’affaire Astou Sokhna continue de défrayer la chronique, une autre dame du nom de Ramatoulaye Faye perd la vie à l’hôpital Fann dans, dit-t-on, les mêmes circonstances. La famille de cette dernière accuse le personnel médical et menace de le traîner devant la justice pour non-assistance.
Dans cette affaire survenue au Centre hospitalier de Fann, la belle famille de la victime, native de Fissel, dénonce une indifférence totale et un défaut de prise en charge des agents sanitaires de service.
Au même moment, les sages-femmes du Sénégal en soutien à leurs camarades de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga suspendus ont décidé d’abandonner les malades en observant une grève. Une situation inconfortable qui a beaucoup handicapé les patientes de Louga habituellement suivies à la maternité tristement célèbre, obligées de se rabattre vers l’hôpital régional de Saint Louis, qui pour accoucher, qui pour se faire assister.
Le plus triste dans tout cela, la plupart d’entre elles ont parcouru plus de cent kilomètres pour donner la vie au risque de la perdre. Qu’est ce qui pourrait expliquer la journée sans maternité ? Rien du tout à mon avis! La présidente honoraire de l’association des sages-femmes a bien raison de désapprouver l’attitude de ses camarades.
Selon Mariéme Fall, celles qui exercent ne sont plus animées par l’amour et la passion du métier en assimilant à des vendeuses dans des épiceries et autres lieux de commerce. « Nous étions des femmes motivées à être des sages-femmes et on se disait qu’il fallait qu’on aide les femmes à accoucher, à avoir des enfants. Actuellement, il se pose un problème de débouchés pour beaucoup de femmes soutiens de famille et cela fait que de nos jours, on voit certaines attitudes que l’on ne devrait pas avoir, sans compter les écoles de formations qui pullulent comme des champignons et sans formation de qualité, on ne peut pas être compétent ».
Il faut savoir raison garder même si l’on sait que la place de la sage-femme n’est en prison… Comme si cela ne suffisait pas, s’en sont mêlés les pharmaciens qui sont entrés dans la danse. Eux aussi, ont grincé les dents en fermant les officines durant 7 tours d’horloge. Mais, on dit: « chaque chose qui arrive, a sa raison ».
Certaines structures sanitaires sont dans un état de délabrement très avancé, d’autres sont très mal équipées avec des personnels médicaux laissés à eux même. C’est en fin de compte, le secteur de la santé qui a besoin de soins intenses et en urgence. Pour la route, à méditer ces belles paroles du réalisateur camerounais Claye Edu : « l’oeuvre du juste est éternel, la marche du pêcheur, très courte. La vie est un très long voyage et la méchanceté ne paye pas. Un bienfait ne se perd jamais, car qui fait du mal à autrui le fait à lui-même ».
PALUDISME, 91 537 CAS DE PLUS RECENSÉS EN 2021
Le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme l’a fait savoir lundi 25 avril, au cours d’un point de presse à Dakar, marquant la journée mondiale de lutte contre le paludisme
L’année 2021 a été marquée par une hausse des cas de paludisme au Sénégal. 91 537 cas de plus ont été recensés au cours de cette année dont le taux de complétude des données est de 97,8% contrairement à l’année 2020 avec 95,7%, soit une augmentation de 2,1 points. Le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme l’a fait savoir hier, lundi 25 avril, au cours d’un point de presse à Dakar, marquant la journée mondiale de lutte contre le paludisme.
Le paludisme gagne du terrain au Sénégal. Selon le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), l'augmentation du nombre de cas de paludisme est en partie imputable à l'amélioration de la complétude des données, l'enrôlement de structures privés qui ne rapportaient pas leurs données dans le DHIS2 qui est une plateforme logicielle open-source, basée sur le web, pour la collecte, la gestion et l’analyse des données, ainsi que l’amélioration de la détection de cas avec augmentation des sites communautaires de prise en charge.
Selon le Docteur Doudou Sène, la complétude des données dans le DHIS2 s’est améliorée, passant de 95,7% en 2020 à 97,8% en 2021 soit une augmentation de 2,1 points justifiant en partie l’augmentation du nombre de cas enregistrés qui est de + 20,56%. Les décès chez les moins de 5 ans ont connu une baisse de 8,60% dont 93 décès en 2020 à 85 décès en 2021. Cependant, l’incidence a connu une hausse de 17,05% passant de 26,7 ‰ en 2020 à 31,2 ‰ en 2021.
Concernant la répartition des cas de paludisme ainsi que des décès liés par sexe, le Pnlp a renseigné : « en moyenne sur trois dernières années, pour les cas de paludisme, 53 % sont des hommes contre 47% de femmes. 61% des décès sont des hommes contre 39% de femmes».
La zone rouge dite de contrôle concernant les trois régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou, portent encore l’essentiel de la charge du paludisme avec 11, 3% de la population générale dont 78,5% des cas de paludisme tout âge en 2021 contre 83,3% en 2020. 87,9% des cas chez les moins de 5 ans en 2021 contre 89,6% en 2020. 86,6% des cas chez les femmes enceintes en 2021 contre 90,2% en 2020. 43,6% des décès tous âges en 2021 contre 51% en 2020, 78,8% des décès chez les moins de 5 ans en 2021 contre 73% en 2020.
Toutefois, le docteur Doudou Sène a estimé : « les 71 décès enregistrés dans la région de Dakar soulèvent la problématique du paludisme en zone urbaine ». La zone verte de très faible transmission couvrant 43 districts en 2021, enregistre 55% de la population totale. Les régions du Nord sont dans une situation de surveillance avec 4% des cas de paludisme, 12% des cas graves, 20,1% des décès tous âges et 9,4% des décès chez les moins de 5ans. La zone jaune couvrant le centre du pays enregistre en 2021 une baisse de la mortalité palustre.
ACTIONS MENEES
En 2021 avec la distribution de routine, près de 1 342 541 moustiquaires imprégnés à longue durée d’action (Milda) ont été distribuées à travers plusieurs canaux contre 581 648 en 2020. Selon le Pnlp, sur 562 964 femmes enceintes vues en consultation prénatales, 64% ont reçu une Milda gratuitement, avec des pics de performance notés dans les régions de Fatick, Kaffrine, Kédougou, Tamba, Thiès et Ziguinchor. Toutefois, en comparant la quantité totale de Milda distribuée à la population générale, on a atteint selon le Pnlp en 2021 un taux de 8%, ce qui couvre normalement le taux estimé de perte annuelle de Milda au sein des ménages avec un niveau acceptable de leur entretien. Les régions de Fatick, Kédougou, Louga et Thiès ont atteint les plus forts taux de distribution. Pour cette édition de la journée mondiale, le thème est « innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies».
TOUTES LES SAGES-FEMMES SONT COUPABLES
Adji Mergane Kanouté, Coordonnatrice de la coalition Macky 2012, digère mal la mort d’Astou Sokhna et la grève entamée par les sages-femmes. A l’en croire, « elles sont toutes coupables » et « méritent des sanctions » Elle était l’invitée du Grand Oral su
Adji Mergane Kanouté, Coordonnatrice de la coalition Macky 2012, digère mal la mort d’Astou Sokhna et la grève entamée par les sages-femmes. A l’en croire, « elles sont toutes coupables » et « méritent des sanctions » Elle était l’invitée du Grand Oral sur Rewmi Fm.
Qu’avez-vous ressenti après la mort d’Astou Sokhna pour non-assistance ?
En tant que femme et mère, j’ai souffert et j’ai craqué quand j’ai vu l’image de cette femme, une image joviale avec un ventre rond qui attendait l’arrivée de son bébé et avec sa robe rouge. Cela a fait un choc à mon niveau mais j’ai vu que des hommes ont aussi compati à cette douleur et il faut dire que cette femme a souffert. En écoutant sa maman, on ne peut pas être insensible face à cette situation. Donc cela nous revient de mieux reconsidérer ce qui se passe dans nos structures sanitaires. Mais aussi c’est l’horreur quand je vois des sages-femmes décréter une journée sans accouchement. Cela prouve à suffisance la culpabilité de ces femmes-là. Et là, je me suis posé la question de savoir si la justice avait besoin de poursuivre son enquête. On a les coupables. Car décréter une journée sans accouchement est terrible. Ces sages-femmes ont été assistées avant qu’elles ne viennent au monde. Elles rechignent à assister leurs sœurs, c’est inhumain. Des sanctions devraient être appliquées car cette décision est cruelle et criminelle. Le problème n’est pas celui du système de santé car nous en avons le meilleur. Nous avons des plateaux médicaux relevés. Ce qui se pose, c’est le personnel médical. Il faut aller se pencher sur la professionnalisation du secteur. Ce qui est arrivé à Adja Astou pouvait m’arriver en 2007 en donnant naissance à ma fille. Depuis 10 ans, je cherche cette Marie là pour lui régler son compte. La délivrance est dure et la femme a besoin d’être consolée. En Europe, des femmes chantent pour vous soulager.
Quel commentaire faites-vous des sanctions prises à l’endroit du Directeur de l’hôpital. Ont-elles été suffisantes?
Mais elles sont bonnes. Des patientes n’osent pas porter plainte mais c’est une mesure qui va permettre aussi aux autres de se lever et que des sanctions soient prises à l’endroit des sages-femmes.
Les médecins dénoncent une précipitation des sanctions en allant en grève ?
Non dans les 48h, la machine judiciaire était en branle, c’est pour montrer aussi que les choses devaient connaître une évolution. Il y a autant de fautes qui prouvent la négligence aussi. Nous venons de recruter du personnel massif. Et on fait tout pour un relèvement du niveau. Les raisons sont fallacieuses et elles sont coupables. Les sages-femmes comme les médecins, tout le monde est coupable. J’ai été à l’hôpital Principal et j’ai assisté à une scène où le médecin refusait de prendre en compte un patient est un danger. C’est le corps médical qui est malade.
D’aucuns réclament le départ de Diouf Sarr?
Quand je parle du corps médical, je parle du personnel. On a le matériel qu’il faut et les infrastructures qu’il faut. Le problème c’est le personnel. Il n’est pas formé comme il le faut. C’est ce que Macky a dit dernièrement en Conseil des ministres. Il a indiqué qu’il faut aller vers la professionnalisation. Ce n’est pas opportun de réclamer le départ de Diouf Sarr. En quoi il est impliqué ? Il n’était pas là au moment des faits. Quand une femme accouche, le ministre n’est pas là. La personne en charge de la structure doit être en mesure de savoir ce qui se passe et veiller à la bonne marche. Mais depuis des années, les patientes sont victimes d’insolence, de brimades et de non-assistance. Nombreuses sont les femmes qui veulent être suivies par un homme. C’est la tendance, mais pourquoi ? Le « yeurmandé » chez les femmes c’est ce que l’on retrouve chez les hommes de plus en plus.
On parle d’infrastructures et de formations. N’est-il pas important de relever le plateau technique ?
Macky Sall est dans cette dynamique d’ailleurs. Les hôpitaux sont aux normes internationales. Le régime est en train de faire tout son possible pour davantage relever le niveau des plateaux. Le seul problème c’est le capital humain et il nous en faut de qualité.
L’Assemblée ne doit-elle pas jouer le rôle de veille ?
L’assemblée l’a toujours fait. La preuve, à chaque passage du ministre, il est interpellé sur les problématiques et le relèvement du plateau et le renforcement. Il y a un suivi et cela fait partie des prérogatives. On a ce rôle d’évaluation et nous le jouons à merveille. On a insisté sur la professionnalisation du corps médical et surtout des sages-femmes.
Après le drame Astou Sokhna, pensez-vous à une résolution pour que cette professionnalisation s’accélère ?
Macky Sall a pris les choses en main. Qui le connaît sait qu’il ne badine pas avec la santé des gens ni avec la vie des gens. D’où sa réaction. Il s’est indigné et a demandé que des actions soient menées. Il ne faudrait pas que l’Association des sages-femmes mette la pression sur la justice. Ce n’est pas normal et il faut que cette association soit sereine. On peut être solidaire, mais il faut aussi penser aux femmes enceintes. Elles ont décrété une journée sans accouchement. C’est criminel et inhumain. Il faut sanctionner et c’est normal.
Il y en a qui parlent de radiation. A votre avis, qu’est-ce qu’il faut faire ?
Pourquoi pas ? Ce qu’on a fait avec les policiers, c’est plus grave avec ces sages-femmes. Une journée sans accouchement, c’est inhumain et je suis restée choquée quand j’ai entendu la présidente des sages-femmes parler de la sorte. Cela veut dire qu’elles ont été insensibles à la souffrance de celles qui donnent la vie.
On s’interroge sur le pourquoi du blocage de l’augmentation du nombre de députés. La majorité n’a pas suivi l’exécutif dans sa démarche ?
Les députés ne suivent pas aveuglément l’exécutif. Il faut juste savoir que tous les projets de lois qui nous arrivent, sont en faveur des populations. Et quand ce sont des projets de loi en leur faveur, nous votons car le Président a été élu par le peuple sur la base d’un bilan. Tous les projets de loi sont favorables à la population. D’où leur vote. Pour le projet de loi relatif à l’augmentation des députés en commission, il y a eu un consensus, pouvoir comme opposition. Au niveau des concertations il y avait ce consensus aussi.
Cheikh Dieng semble avoir soutenu le contraire et dit qu’il n’y a jamais eu de concertations ?
S’il le dit, je pense que tous les partis ont dit qu’il y avait cette approche. Nous étions tous d’accord sur le principe. Quand dans un département, il y a plus de 170 mille habitants, mais il faut un député. Arrivée à la plénière, cette opposition parlementaire a fait volte-face. Elle a montré une autre démarche en nous mettant devant le fait accompli pour se faire passer comme des victimes et dire que les priorités sont ailleurs. Quand on a compris, on a décidé de la suivre. Ils ont voulu nous mettre en mal avec l’opinion et ils se sont retirés avant de revenir nous dire qu’on laisse le projet tel quel. Nous avons refusé et voilà. C’est pourquoi les autres partis ont été écartés par cette opposition car en rejetant la possibilité d’augmentation, c’est le plus fort reste qui disparaît et n’aura plus d’effet. Si cela est combattu c’est aussi combattre les autres partis qui devaient siéger à l’Assemblée nationale. Voilà toute l’histoire et nous avons déduit 7 députés et on aura 50 sur la liste nationale.
Une affaire dans l’affaire, est-ce qu’il n’y avait pas ce calcul aussi ?
Non du tout. Nous étions d’accord pour le BBY car c’était autorisé par le code électoral. Il fallait corriger les disparités. Je ne pense pas que ces derniers s’attendaient à l’amendement. Ils ont voulu que l’on reprenne les choses à l’état. Pas du tout possible.
Mais vous avez retenu quoi car à travers les réseaux sociaux, c’était pour dire que cela est sans importance fac à la cherté de la vie ?
L’Etat a fait des efforts. Les députés sont les moins payés au niveau de la sous-région. Si nous étions calés au code électoral, nous aurions dépassé le nombre de 200 députés au Sénégal. Mais nous ne l’avons pas fait. Cette décision c’est le Code qui l’autorise. L’opposition voulait être dans la manipulation mais ce fut un jeu de yoyo.
Alors comprenez-vous ces critiques contre ces réaménagements ?
Mais ils sont dans la politique politicienne et ils ont été pris dans leur propre piège. C’est le serpent qui se mord la queue. Ils n’ont pas vu venir l’amendement car s’ils le savaient, ils n’allaient pas procéder ainsi. Ils l’ont fait sciemment et pour éviter que les autres partis siègent à l’assemblée, il faut que les autres le comprennent ainsi. Les autres partis dits « petits » comprennent qu’ils ont été combattus. L’opposition est en train de tuer démocratie et vote pour le recul à l’Assemblée. Il faut que l’opinion prenne conscience de cela.
Parlons du parrainage, où en êtes-vous avec la récolte de parrains ?
Avant-hier nous avions remis un premier lot de 60,000 parrains. Nous avons un rôle à jouer et nous sommes dans tous les départements. Ils sont en train de le faire et ils ont sillonné tous les départements et chacun a amené 500 parrains. C’est un premier lot et on attend 80 mille autres que nous allons remettre à Aminata Touré. Certains étaient dans l’intérieur du pays et il faut tout rassembler. Cela montre que les députés sont dans leur politique et nous avons cette ambition d’assurer à Macky une majorité confortable à l’assemblée.
On parle de cohabitation tout de même au niveau de l’Assemblée ?
Il n’y en aura pas. Nous sortons des élections locales et nous sommes en tête. Yewwi, Guem sa Bopp et Wallu ont été battus par Benno. On contrôle 497 communes. Nous sommes devant et bien avant d’ailleurs. Notre candidat passerait au premier tour si c’était la Présidentielle. La cohabitation c’est de l’utopie et ils passent du réel à l’irréel.
Alors êtes-vous en train de barrer la route aux autres avec cette collecte de parrains ?
Non nous ne barrons la route à personne car ce sont des leaders qui sont dans les coalitions. Et s’ils sont sûrs d’eux, ils n’ont pas d’inquiétude à se faire. Ils n’ont qu’à aller chercher des parrains. Si les Sénégalais pensent parrainer Macky pour une majorité à l’assemblée et ses grands projets et programmes, c’est bien. Cette stabilité et cette paix aussi nous valent cette crédibilité. Il est important de parrainer la liste Bby et c’est un gage de sécurité. A mon humble avis, l’opposition n’est pas sûre d’elle. Car s’ils pensaient qu’elle avait la base et les militants véritablement, ils n’allaient pas protester contre le parrainage. Ils sont sur le terrain et en train de trouver des parrains. Le parrainage est un filtre et on ne peut pas avoir une pléiade de listes.
Combien de Macky 2012 existent avec le nombre de communiqués rédigés et publiées ?
Ce que je peux dire, c’est qu’il n’y a qu’une seule dont je suis la coordonnatrice. Je ne suis pas vice-président pour rien. Je suis là avec ma casquette et investie en tant que député. Alors comment en avoir. Mously Diakhaté n’est pas au courant et la presse devrait être rigoureuse dans le traitement de certains communiqués. Les gens se sont regroupés avec d’autres mais il faut faire la part des choses. Macky préside la coalition Macky 2012 et nous sommes tous des coordonnatrices et coordonnateurs.
LA SALLE DE NÉONATOLOGIE RÉNOVÉE UN AN APRÈS LE DRAME
Ravagée par un incendie qui avait emporté quatre nouveau-nés, il y a un an, la salle de néonatologie de l’hôpital Maguette Lô de Linguère a été réhabilitée avec du matériel flambant neuf.
Ravagée par un incendie qui avait emporté quatre nouveau-nés, il y a un an, la salle de néonatologie de l’hôpital Maguette Lô de Linguère a été réhabilitée avec du matériel flambant neuf. Pour être en phase avec les recommandations de l’audit effectué après le drame, il a été mis en place six caméras de surveillance et un système de sécurité incendie. « Ce projet est le fruit du concours de plusieurs partenaires, à savoir le Conseil départemental qui a mis sur la table une subvention de 15 millions F CFA, qui nous a permis de faire l’extension et éventuellement de mettre en place une salle de garde et un bureau pour un médecin consultant », a expliqué le Directeur de l’hôpital, Dr Habib SY, au correspondant du journal Le Soleil.
Par ailleurs, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a offert tout l’équipement de pointe de dernière génération, des couveuses, des tables chauffantes, des conservateurs d’oxygène et des scopes de surveillance. Selon lui, ils ont vécu une longue traversée du désert avec beaucoup de difficultés rencontrées. Mais, s’est-il réjoui, « la finalisation de ce projet permettra, comme l’a voulu le ministre de la Santé, de rapprocher les soins hospitaliers de qualité aux populations les plus éloignées ».
UNE HAUSSE DES CAS DE PALUDISME EN 2021
Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le docteur Doudou Sène, a fait état, lundi, d’une hausse des cas de paludisme en 2021, notant aussi que les décès sont restés élevés chez les enfants de moins de cinq ans.
Dakar, 25 avr (APS) - Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le docteur Doudou Sène, a fait état, lundi, d’une hausse des cas de paludisme en 2021, notant aussi que les décès sont restés élevés chez les enfants de moins de cinq ans.
’’La situation du paludisme au Sénégal en 2021 montre une hausse des cas avec 536 850 contre 445 313 en 2020. Les régions de Kolda, Kédougou et Tambacounda sont toujours beaucoup plus touchées avec 78,5 des cas tous les âges’’, a souligné M. Sène.
Il intervenait à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Cette année, l’évènement a pour thème : ’’Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies’’.
Cette hausse des cas, selon Doudou Sène, ’’est imputable à l’amélioration de la complétude des données, l’enrôlement des structures privées qui ne rapportaient pas leurs données et l’amélioration de la détection des cas avec augmentation des sites communautaires de prise en charge’’.
En plus de l’augmentation des cas de paludisme, il a indiqué que ’’le nombre de décès est aussi passé de 373 cas en 2020 à 399 en 2021 avec 78,8 % des décès chez les moins de cinq ans en 2021 contre 73 % des décès en 2020’’.
’’La zone rouge qui polarise les régions de Kolda, Kédougou et Tambacounda, soit 23 % de la population générale, a enregistré 90 % des cas de paludisme, 64 % des cas graves, 58 % des décès de tout âge et 84 % des décès des moins de 5 ans’’, a-t-il ajouté.
Face à cette situation, la représentante de l’Organisation mondiale de la santé au Sénégal, Lucie Imboua, a estimé qu’il faut ’’intensifier les innovations, les nouveaux médicaments et les nouveaux moyens de diagnostic’’.
Venu présider la cérémonie, le conseiller technique numéro 2 du ministre de la Santé, Malick Ndiaye, a noté que ’’les tendances de la mortalité et de morbidité sur la période 2020-2021 de mise en œuvre du plan stratégique 2021-2025 sont à une légère hausse de 20,56 %’’.
Il a souligné que ’’depuis une décennie, les efforts déployés par le gouvernement, l’appui des partenaires techniques et financiers, la mobilisation des communautés et l’engagement de tous les acteurs de la santé ont permis d’améliorer les performances dans les interventions de prise en charge, de prévention’’.
Mais, estime M. Ndiaye, ’’les progrès accomplis sont fragiles et que nous devons plus que jamais appeler les acteurs à maintenir les acquis et à redoubler d’efforts pour aller vers l’élimination à l’horizon 2030’’.
’’Il est urgent d’agir pour sauver des vies. Le Sénégal a adhéré et appliqué toutes les grandes initiatives internationales dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Pour atteindre les objectifs d’élimination, il est nécessaire d’innover comme nous y invite le thème de cette édition de 2022’’, a t-il plaidé.
LES TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ DÉCRÈTENT UNE GRÈVE DE 48 H À COMPTER DE MARDI
Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, la mobilisation sans précédent de tous les segments du secteur de la santé, de l’étudiant au professeur de médecine montre à suffisance le sentiment d’injustice et de désœuvrement des agents de santé.
Le Collectif des travailleurs de la santé et de l’action sociale (CTSAS) vient de mener une grève générale de 24 heures sur l’ensemble du territoire national. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, la mobilisation sans précédent de tous les segments du secteur de la santé, de l’étudiant au professeur de médecine montre à suffisance le sentiment d’injustice et de désœuvrement des agents de santé. « Nonobstant les conditions laborieuses d’exercice dans nos hôpitaux qui ont pour maux le déficit en ressources humaines de qualité, un plateau technique quasi-inexistant ainsi qu’un traitement misérable des travailleurs, le personnel de santé fait preuve d’une abnégation sans faille pour assurer une continuité des soins.
Nous avons voulu tirer la sonnette d’alarme sur ces conditions désastreuses de travail contraire à la dispensation des soins de qualité, contre le manque de considération des professionnels de santé et enfin pour une justice équitable pour le personnel de la maternité de l’Hôpital ASM de Louga par cette mobilisation exceptionnelle », indiquent les travailleurs de la santé.
Toutefois, ils constatent que l’État du Sénégal n’a pas suffisamment pris en compte les exigences des acteurs de santé et des populations pour une meilleure prise en charge de la santé, qui est du ressort régalien de l’État comme stipulé dans la constitution en son Article 17 : « l’État et les collectivités publiques ont le devoir de veiller à la santé physique et morale de la famille...., l’État garantit aux familles en général et à celles vivant en milieu rural en particulier l’accès aux services de santé et au bien-être ».
Cependant, poursuivent-ils, aucune mesure correctrice permettant d’améliorer le système de santé n’a été prise conformément à l’esprit d’un audit de décès maternel, l’enquête sur le décès de Mme Astou Sokhna se suffit de vagues conclusions d’un audit dévoyé de son objectif en lieu et place du travail d’investigation devant commencer par établir la cause exacte de la mort par l’autopsie. Suffisant pour eux de dire que, cette démarche hâtive en l’absence de données scientifiques factuelles pour étayer ce dossier ne présage en rien d’un procès sincère permettant la manifestation de la vérité. « Nous vous informons également que les propos « jugés discourtois par la famille de la patiente » qui sont à l’origine de toute cette cabale n’ont jamais été tenus par la sage-femme de garde ! Ni aucun personnel qualifié ! ».
Dans leur communiqué, ils ont soutenu que les réponses aux questions ci-après sont suffisamment éloquentes pour montrer la légèreté des accusations. Comment peut-on expliquer qu’une femme négligée ait pu bénéficier de l’examen de la gynécologue et des deux sage-femmes de garde et que toutes les prescriptions ont été respectées ? Comment expliquer qu’une personne négligée ait bénéficié d’un traitement par perfusion ? Depuis quand cela revient-il aux familles de poser le diagnostic de césarienne d’urgence ?
Pourquoi le parquet feint d’ignorer que c’est la structure qui doit être poursuivie en cas d’erreurs médicales avérées et non les agents ?
Toutes ces insuffisances, disent-ils, montrent qu’il y’a une volonté manifeste de faire des sage-femmes de Louga, un exemple en mettant arbitrairement en prison ces femmes malgré leur droit à la présomption d’innocence, elles qui ont choisi d’assister courageusement des femmes enceintes souvent au détriment de leur vie. Les travailleurs de la santé pensent que le parquet devrait faire preuve d’humanisme en les laissant chez elles jusqu’à la date du procès.
Toutefois, le collectif dénonce avec véhémence ce traitement partiel et partial pour satisfaire une clameur populaire à visée purement politicienne.
C’est pourquoi le collectif a décidé de décréter un mot d’ordre de grève de 48 heures à compter du mardi 26 avril 2022 avec respect du service minimum et des urgences. « Le mercredi 27 avril 2022 nous vous donnons rendez-vous à Louga pour la « mobilisation blanche », tous les agents de santé seront en blouse blanche ou rose, les familles et sympathisants en tenue blanche. Le collectif appelle enfin l’État du Sénégal à engager des réformes profondes de notre système de santé au grand intérêt de nos populations afin de sauver notre hôpital public », renseigne toujours le document.
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MULTIPLE PHOTOS
OMBRES ET LUMIÈRE DES CRISES HUMANITAIRES
Les 25 ans de photographie humanitaire de Medicos del Mundo célébrés du 21 avril au 21 mail pour mettre des images sur des maux : les crises sanitaire, environnementale, migratoire ou la crise des réfugiés sont toutes mises en exergue
Diverses crises humanitaires secouent notre monde et la situation des humanitaires dans le monde n'est nullement enviable en raison des risques auxquels ils s'exposent pour porter assistance aux autres, pour rendre de la dignité à ceux qui en ont besoin. C’est pour honorer la mémoire de ses anciens membres assassinés que Medicos del Mundo a institué depuis 25 ans un Prix en photographie à travers une exposition photo en Espagne : le Prix Luis Valtueña dont les images receuillies exposent toutes les atrocités commises en situation de crise partout dans le monde.
Pour la responsable Afrique de Medicos del Mundo, Angela Sevillano interrogé dans cette entrevue, il s’agit de garder la mémoire vive sur ce drame des membres de Médicos del mundo et en même temps alerter toujours l’opinion sur le drame de crises humanitaire. Angela Sevillano s'est spécialement déplacée de Madrid pour le vernissage de cette expo à Dakar.
Cette année, la 25è édition cette exposition a quitté l'Espagne pour et a été délocalisée à Dakar avec l'appui de l'Ambassade d'Espagne à Dakar. L’exposition a été officiellement ouverte à l'Instituto Cervantes de Dakar ce jeudi 21 avril et se poursuivra au 12 mai 2022. Des images montrent différentes thématiques de crise humanitaire sont mise en exergue : de la guerre, la crise migratoire, de la crise environnementale au drame sanitaire, la tragédie des réfugiés.
7H SANS ORDONNANCES
C’est un vendredi pas comme les autres. Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) a observé une grève générale de 8h à 15h, en baissant leurs rideaux, en guise de soutien à Aïcha Goundiam Mbodji
La grève lancée hier par le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) pour soutenir Dr Aïcha Goundiam Mbodji, propriétaire de la Grande pharmacie dakaroise, a exaspéré plusieurs malades. De 8h à 15h, ils ont valsé entre de nombreuses officines, frappés par les urgences mais privés de médicaments.
C’est un vendredi pas comme les autres. Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) a observé une grève générale de 8h à 15h, en baissant leurs rideaux, en guise de soutien à Aïcha Goundiam Mbodji, propriétaire de la Grande pharmacie dakaroise depuis 40 ans, poussée à la démission. A la pharmacie Front de terre, vers 12h, un groupe d’élèves occupent les marches. La quiétude inhabituelle des lieux est frappante. «Il y a certains qui ne sont pas au courant de la grève. C’est sur place qu’ils ont été informés de la situation par le vigile qui est à côté», explique l’un d’eux. A la pharmacie Thierno Tyléré de GrandYoff, le mot d’ordre est aussi respecté comme le montre l’avis du Spps affiché sur le mur, entre les deux portes, au niveau de la petite fenêtre : «Grève des pharmaciens ce vendredi 22 avril 2022 de 8h à 15h pour le rétablissement des droits de Dr Mbodji, pharmacienne titulaire de la Grande pharmacie dakaroise depuis 40 ans.»
De Castors en passant par Dieupeul, Derklé et jusqu’à Liberté 5, Liberté 6, le mot d’ordre de grève du Spps a été suivi par les pharmaciens. Leurs portes étaient fermées. On ne pouvait trouver que les vigiles sur les lieux. A la pharmacie «La Miséricorde» de Derklé, la grève est également observée. Une dame d’une trentaine d’années, qui préfère taire son nom, vient expressément d’une clinique pour acheter son ordonnance. Mais, elle s’est retrouvée en face d’une porte fermée. Elle soutient qu’elle n’avait pas eu écho de ce mot d’ordre de grève. «Je viens de l’autre pharmacie mais elle n’a pas ouvert. Ils sont en grève, tous les pharmaciens. C’est dangereux. Si les gens sont malades, comment ils vont faire ?», a-t-elle demandé. Elle a ajouté qu’il fallait au moins laisser une pharmacie de garde dans chaque quartier. «Mais fermer toutes les pharmacies et dire qu’on est en grève, c’est de l’irresponsabilité. Un taximan peut aller en grève, pas de problème les gens vont se débrouiller mais les pharmaciens, c’est une catastrophe», a-t-elle déploré. Les pharmacies «El Hadji Ibrahima Niass», «Bagdad Khar Yalla», «Diaraaf Mbor Ndoye» et «Madiba» avaient baissé leurs rideaux de fer.
A 500m de la pharmacie «La Miséricorde», se trouvent d’autres officines. Parmi elles, il y a la pharmacie Diaraaf Mbor Ndoye, qui a baissé aussi ses rideaux. C’est le calme plat. Vêtu d’une tenue bleue, casquette sur la tête, un vigile informe les clients : «Qu’est-ce que vous voulez ? On est en grève.» «Depuis ce matin, des gens viennent ic,i mais on leur dit de repasser vers 15h», précise-t-il.
Choqué par ce mouvement, un homme ne cache pas sa colère : «Au nom de Dieu, tous les scenarios sont possibles. Tout le monde peut aller en grève sauf le secteur de la santé. 2h de temps même c’est trop, alors je ne parle même pas de 8h. On doit revoir le système et les raisons qui les ont poussés à aller en grève, afin que pareille situation ne puisse plus se reproduire dans ce pays.»
Un homme renchérit : «Personne ne peut tolérer, dans une capitale comme Dakar, avec combien de millions d’habitants, que toutes les pharmacies soient fermées.» Selon Dr Assane Diop, président du Syndicat des pharmaciens, la grève a été respectée à 90% dans les 14 régions du Sénégal.