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27 avril 2025
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RETOUR AU BLED
Depuis quelques années, de plus en plus de Français d’origine sénégalaise partent tenter leur chance pour créer leur entreprise dans un Sénégal en plein boom économique, un pays qu’ils ont seulement connu pendant leurs vacances d'enfants. Reportage !
Ils s’appellent Ibrahima, Coumba, Bakary. Ils sont nés en France de parents sénégalais et ont choisi d’effectuer en sens inverse le voyage qu’avaient fait leurs parents. Adieu Nanterre, Trappes ou les Mureaux et bonjour Dakar.
Ibrahima Sylla, ancien chauffeur de taxi parisien a créé « Salam Transport », une entreprise de bus privée reliant Dakar aux différentes villes du Sénégal : elle est devenue en six ans la compagnie numéro 1 de bus privés au Sénégal.
Coumba Sow avait un poste confortable de manager dans une grande banque française. Mais la jeune femme, qui a grandi dans un HLM à Asnières avec 5 frères et sœurs a ressenti l’appel de l’Afrique. Alors elle a pris un an de congé sabbatique pour s’installer à Dakar et a monté sa petite entreprise, Pari Sénégal, où elle accompagne des franco-sénégalais dans leurs projets de retour au pays Bakary Coly, lui, a travaillé 15 ans à la Caisse des Dépôts en France. Son idée au Sénégal : monter une start-up de livraison avec des motos électriques.
Depuis quelques années, de plus en plus de Français d’origine sénégalaise partent tenter leur chance pour créer leur entreprise dans un Sénégal en plein boom économique, un pays qu’ils ont seulement connu pendant leurs vacances d'enfants.
Entre 2014 et 2019, le Sénégal a enregistré un taux de croissance de 6%, ce qui a accéléré ce chassé-croisé des générations entre la France et le Sénégal. Il est difficile à traduire précisément en chiffres, mais c'est une vraie tendance qu’on observe depuis plusieurs années et qui s’est accélérée depuis le Covid. Sans dissiper un triste paradoxe : si la jeunesse franco-sénégalaise ne voit plus la France ou l’Europe comme un Eldorado, les jeunes Sénégalais font encore souvent tout pour y émigrer, parfois au risque de leur vie.
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ON NAÎT DE MOINS EN MOINS FRANCOPHONE, MAIS ON LE DEVIENT DE PLUS EN PLUS
L'avenir de la francophonie se joue en Afrique, et dans la complémentarité entre le français et les langues africaines. C'est le constat que font des chercheurs alors que l'OIF se réunit en sommet cette semaine en Tunisie
L'avenir de la francophonie se joue en Afrique, et dans la complémentarité entre le français et les langues africaines. C'est le constat que font des chercheurs alors que l'Organisation internationale de la francophonie se réunit en sommet à la fin de cette semaine à Djerba en Tunisie.
Comment l'Afrique en est-elle venue à occuper cette position centrale dans la Francophonie ? Quelles sont les fragilités et les défis auxquels fait face la transmission du français sur le continent ? Réponses avec notre invité, le chercheur canadien Richard Marcoux qui dirige l'Observatoire démographique et statistique de l'espace francophone (OSDEF).
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OBJECTION AVEC JOSEPHINE SARR
La commissaire de classe exceptionnelle à la retraite et ex-commissaire centrale de Dakar, est l'invité de Baye Omar Gueye ce dimanche sur Sud Fm. Au menu, une discussion autour de son ouvrage "La police sénégalaise face aux défis du 21e siècle"
La commissaire de classe exceptionnelle à la retraite et ex-commissaire centrale de Dakar, est l'invité de Baye Omar Gueye ce dimanche sur Sud Fm. Au menu, une discussion autour de son ouvrage "La police sénégalaise face aux défis du 21e siècle".
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DES MURS CONTRE L'OCÉAN
A Saint-Louis, la construction d’une nouvelle digue vient de s’achever pour protéger la Langue de Barbarie. La digue suffira-t-elle à sauver l’ancienne capitale du Sénégal, classée depuis l'an 2000 au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO ?
A Saint-Louis, la construction d’une nouvelle digue vient de s’achever pour protéger la Langue de Barbarie, le quartier des pêcheurs, touché par l’érosion côtière. Des centaines de personnes ont déjà été relogées suite à la destruction de leurs habitations lors de grandes marées. Des milliers d’autres habitants devraient bientôt être déplacés.
La digue suffira-t-elle à sauver Saint-Louis, l’ancienne capitale du Sénégal, classée depuis l'an 2000 au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO ? A Saly, plus au sud, la construction de brise-lames et d’épis ainsi que le rechargement du sable ont permis de recréer les plages perdues, et par conséquent, de relancer toute l’activité touristique essentielle à la région. Mais pour combien de temps ? Des stratégies différentes mais un seul objectif : préserver le littoral sénégalais, menacé par les changements climatiques.
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COMMENT VIVRE À DAKAR, LA VILLE LA PLUS CHÈRE D'AFRIQUE DE L'OUEST ?
La capitale sénégalise est devenue en 2022 la plus chère d’Afrique de l’Ouest devant Abidjan, selon un classement du cabinet Mercer. Comment y vivre avec 71 000 francs CFA, le salaire moyen dans l’informel, alors que la vie n’a jamais été aussi chère ?
La ville est devenue en 2022 la plus chère d’Afrique de l’Ouest devant Abidjan, selon un classement du cabinet Mercer. Comment vivre avec 71 000 francs CFA (quelque 108 euros), le salaire moyen des travailleurs de l’informel, dans la capitale sénégalaise, alors que la vie n’a jamais été aussi chère ? Le prix à la consommation a augmenté de 11 % entre septembre 2021 et septembre 2022 et ceux des denrées alimentaires ont augmenté de 18 % sur la même période.
Accéder à la propriété est devenu très compliqué, le terrain se vendant aujourd’hui 15 fois plus cher qu’il y a trente ans. 42 % des Dakarois sont locataires et déboursent en moyenne 64 502 francs CFA mensuels (près de 100 euros) pour leur logement.
Le Monde Afrique a suivi dans son quotidien d’Affi Espoir Gabe, une vendeuse de rue d’arachides dans le quartier Ngor de Dakar.
LES PREMIERS ENSEIGNEMENTS DU SCRUTIN DE MI-MANDAT
L'émission Washington Forum sur VOA fait le point des élections du 8 novembre aux États-Unis avec l'analyste politique René Lake, Marilyn Sephocle, professeur à Howard University et Junior Bompeti, fondateur de de l'association Congolese for Trump
Dans Washington Forum cette semaine : les élections de mi-mandat pour le contrôle du Congrès américain. A deux ans de la fin du mandat de Joe Biden, les démocrates se battent pour conserver leur courte majorité dans les deux Chambres alors que les Républicains espèrent une victoire au sortir des élections du 8 novembre. Leur focus : l’inflation galopante et l’immigration à la frontière sud, tandis que les démocrates misent sur des questions comme le droit à l’avortement et ce qu’ils appellent la menace pesant sur la démocratie américaine. Les deux camps misent chacun sur les anciens présidents Obama et Trump pour rallier leurs troupes respectives.
Analyse et commentaires avec l'analyste politique René Lake, la professeure à Howard University Marilyn Sephocle et Junior Bompeti, fondateur de de l'association Congolese for Trump.
DES MIDTERMS ÂPREMENT DISPUTÉES
René Lake revient évoque sur VOA, les premiers chiffres du scrutin américain de mi-mandat marqués par des résultats serrés, surtout dans certains États clés. Au grand dam des Républicains qui espéraient une vague rouge
Les élections de mi-mandat devaient lui ouvrir un boulevard pour lancer sa candidature à la présidentielle de 2024. Au lieu de cela, la soirée électorale a été décevante pour Donald Trump, qui voit son principal rival républicain galvanisé par les résultats.
L’ancien président, qui s’est personnellement impliqué durant la campagne, rêvait d’une victoire écrasante de ses poulains avant sa «très grande annonce» promise la semaine prochaine — sa possible candidature présidentielle.
Mais la «vague rouge» annoncée n’a pas déferlé, bien que les républicains soient partis pour arracher — d’une courte tête — la majorité à la Chambre des représentants. Le contrôle du Sénat reste lui très incertain.
«Si par certains aspects l’élection d’hier a été quelque peu décevante, de mon point de vue personnel, ça a été une grande victoire», a soutenu Donald Trump mercredi sur son réseau Truth Social.
Il n’empêche que la victoire la plus éclatante côté conservateur a été celle de Ron DeSantis, triomphalement réélu gouverneur de Floride. Or, il s’agit du plus solide adversaire potentiel de Donald Trump dans la course à l’investiture républicaine pour 2024.
Sa large victoire cimente son statut d’étoile montante. Déjà, une tribune publiée par Fox News mercredi matin le couronnait nouveau «chef du parti républicain».
«Contre-performances»
Avant le scrutin, le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, s’était inquiété de la «qualité» des candidats poussés sur le devant de la scène par Donald Trump.
Le chirurgien superstar Mehmet Oz, adoubé par l’ex-président, a notamment échoué à remporter le siège clé de sénateur en Pennsylvanie, où le candidat ultra-conservateur et anti-avortement Doug Mastriano, présent lors de l’assaut du Capitole, a par ailleurs été battu pour le poste de gouverneur.
L’ancien locataire de la Maison-Blanche pourrait ainsi avoir perdu son aura de «faiseur de roi», malgré l’exception notable, dans l’Ohio, de la victoire du trumpiste converti J.D. Vance au poste de sénateur.
Les élections de mi-mandat étant généralement favorables à l’opposition, «cela n’aurait pas dû être si difficile pour les républicains», a commenté pour l’AFP Jon Rogowski, professeur de sciences politiques à l’Université de Chicago. D’autant plus dans un contexte de forte inflation, combiné à une cote de popularité anémique de Joe Biden.
«Beaucoup des candidats» soutenus par Donald Trump «ont réalisé des contre-performances», a souligné Jon Rogowski. Certaines de ses bêtes noires ont au contraire gagné.
Brian Kemp, ouvertement opposé à Donald Trump, qui lui reproche son rôle dans la certification du scrutin de 2020, a ainsi conservé son poste de gouverneur en Géorgie.
Ces résultats montrent que «vous pouvez être conservateur, avoir des principes, vous opposer à Trump et gagner», a déclaré à l’AFP Peter Loge, professeur à l’université George Washington.
«Il est temps de passer à autre chose», a soutenu mercredi sur CNN Geoff Duncan, vice-gouverneur républicain de Géorgie, critique de l’ex-président.
«Casseroles»
À Scottsdale, dans l’Arizona, certains électeurs républicains opinaient du chef. «Nous préférerions quelqu’un de moins clivant. Trump n’en a que pour son ego», a expliqué à l’AFP Lisa Christopher, cardigan bleu sur les épaules.
Cette sexagénaire qui tient un petit commerce en ligne voit Ron DeSantis comme un «meilleur politicien». «Il est plus modéré, il pourrait convaincre plus de gens de travailler avec lui», lance-t-elle.
Et Bob Nolan, un autre sympathisant républicain, d’acquiescer. Donald Trump «a fait un excellent travail, il était celui dont nous avions besoin» en 2016, mais il «traîne trop de casseroles».
«DeSantis est plus terre à terre, et prêt à concourir» en 2024, assène ce grutier en visite depuis l’Ohio.
Mercredi matin, l’ex-président était «livide» et «criait sur tout le monde», selon l’un de ses conseillers cité anonymement par CNN.
Donald Trump l’a démenti auprès de Fox News. Et, interrogé sur l’opportunité de maintenir sa «très grande annonce» prévue le 15 novembre, a répondu: «Pourquoi changer quoi que ce soit?»
Une candidature si tôt viserait surtout à couper l’herbe sous le pied d’éventuels rivaux en vue de 2024, selon Jon Rogowski, qui y voit un signe de fébrilité.
Ce même 15 novembre, un autre rival de Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence, publiera ses mémoires, dont les bonnes feuilles sont opportunément parues dans le Wall Street Journal mercredi. M. Pence y raconte les pressions subies pour renverser les résultats de la présidentielle de 2020.
DES MIDTERMS CRUCIALES AUX ÉTATS-UNIS
René Lake parle des enjeux du scrutin de mi-mandat en cours depuis ce mardi 8 novembre sur l'ensemble du territoire américain avec John Lyndon sur le plateau de VOA Afrique
Les Américains ont commencé à se rendre aux urnes mardi pour des élections de mi-mandat cruciales qui pourraient donner une majorité parlementaire aux républicains, limiter les pouvoirs du président démocrate Joe Biden pour les deux années à venir et ouvrir la voie à un retour de Donald Trump.
Joe Biden a appelé le pays à "défendre la démocratie" au moment où son prédécesseur républicain promettait une "très grande annonce" la semaine prochaine - laissant présager une nouvelle tentative pour accéder à la Maison Blanche en 2024.
Les premiers bureaux de vote ont ouvert à 6 heures locale sur la côte Est (11 heures GMT), en ce premier mardi suivant le premier lundi de novembre, selon la tradition pour les élections nationales aux Etats-Unis.
Plus de 40 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation dans le pays pour ce scrutin où la totalité de la Chambre des représentants, un tiers du Sénat et toute une série de postes d’élus locaux sont en jeu. Des référendums sur le droit à l’avortement sont également organisés dans quatre Etats: la Californie, le Vermont, le Kentucky et le Michigan.
Après une campagne acharnée centrée sur l'inflation, les républicains se montrent de plus en plus confiants dans leurs chances de priver Joe Biden de ses majorités au Congrès.
"Si vous voulez mettre fin à la destruction de notre pays et sauver le rêve américain, vous devez voter républicain demain", a plaidé l'ancien président Donald Trump, omniprésent dans cette campagne, lors d’un ultime meeting lundi soir dans l’Ohio, l'un des bastions industriels du pays.
Entouré de la marée de casquettes rouges qu'il affectionne, le milliardaire de 76 ans a annoncé qu'il ferait "une très grande annonce mardi 15 novembre à Mar-a-Lago", sa résidence en Floride, bien conscient qu'une victoire de ses lieutenants aux scrutins de mardi pourrait lui offrir le tremplin idéal pour une candidature à la présidentielle de 2024.
L'inflation, plus que tout
Organisées deux ans après la présidentielle de 2020, ces élections de mi-mandat sont aussi un référendum sur l'occupant de la Maison Blanche. Le parti du président n'échappe que très rarement au vote sanction.
Jusqu’au bout, le camp de Joe Biden a cherché à faire le plein de voix à gauche et au centre en dépeignant l’opposition républicaine comme une menace pour la démocratie et des acquis de société tels que le droit à l'avortement.
"Nous savons viscéralement que notre démocratie est en danger", a plaidé le président de 79 ans lors d’un dernier meeting lundi soir dans le Maryland, aux portes de Washington.
Mais la hausse des prix - 8,2% en moyenne sur un an - reste de loin la principale préoccupation des Américains et les efforts de Joe Biden pour se poser en "président de la classe moyenne" ne semblent pas avoir porté leurs fruits.
Selon les enquêtes d'opinion les plus récentes, l'opposition républicaine a de grandes chances de s'emparer d'au moins 10 à 25 sièges à la chambre basse - largement assez pour y être majoritaire. Les sondeurs sont plus mitigés quant au sort du Sénat, mais les républicains semblent là aussi avoir l'avantage.
La perte du contrôle des deux chambres du Congrès serait lourde de conséquences pour le démocrate, qui a jusqu'ici dit avoir l'"intention" de se représenter en 2024, préfigurant un possible remake du duel de 2020.
Lundi soir, le président a assuré être "optimiste" sur l'issue du scrutin. Il a toutefois concédé que garder le contrôle de la Chambre serait "difficile".
Signe de l’intérêt des Américains pour cette élection: plus de 43 millions d’entre eux avaient déjà voté lundi soir à ces élections, par anticipation ou par correspondance. Les résultats de certains des duels les plus serrés pourraient toutefois prendre des jours à être annoncés.
Duels haletants
Concrètement, les élections de mi-mandat se jouent dans une poignée d'Etats-clés - les mêmes qui étaient déjà en jeu lors de l'élection présidentielle de 2020.
Tous les projecteurs sont ainsi braqués sur la Pennsylvanie, ancien bastion de la sidérurgie, où le chirurgien multimillionnaire républicain Mehmet Oz, adoubé par Donald Trump, affronte le colosse chauve et ancien maire démocrate d'une petite ville, John Fetterman, pour le poste le plus disputé du Sénat.
Car de ce siège dépend très possiblement l'équilibre des pouvoirs de cette chambre haute, au pouvoir immense.
Comme en 2020, la Géorgie est elle aussi au coeur de toutes les convoitises. Le démocrate Raphael Warnock, premier sénateur noir jamais élu dans cet Etat du sud au lourd passé ségrégationniste, tente de se faire réélire face à Herschel Walker, ancien sportif afro-américain, lui aussi soutenu par l'ancien président.
L'Arizona, l'Ohio, le Nevada, le Wisconsin et la Caroline du Nord sont également le théâtre de luttes intenses, où les démocrates sont partout opposés aux candidats de Donald Trump, qui jurent une fidélité absolue à l'ancien locataire de la Maison Blanche.
Ces duels haletants ont tous été alimentés à coup de centaines de millions de dollars, faisant de ce scrutin les élections de mi-mandat les plus chères de l’histoire des Etats-Unis.
L'ITINÉRAIRE DE BOUBACAR BORIS DIOP
L'influence de Cheikh Anta Diop, les langues africaines et la littérature, le Prix Neustadt... L'auteur de "Murambi, le livre des ossements" répond à Eric Manirakiza de VOA Afrique - ENTRETIEN
VOA Afrique |
Eric Manirakiza |
Publication 08/11/2022
Boris Diop a reçu le 24 octobre 2022 le Neustadt, le prix international de littérature qui lui a été décerné dans l'Etat américain de l'Oklahoma. Dans un entretien exclusif à VOA Afrique, Boris raconte ce que le prix qu’il a reçu, équivalent du Nobel de littérature, représente pour lui.
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NE DURE PAS QUI VEUT, MAIS QUI PEUT
1982-2022. Ce dimanche 6 novembre marque le 40e anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Paul Biya. Quelles sont les clés de cette longévité hors du commun ? L’analyse de Christophe Boisbouvier
1982-2022. Ce dimanche 6 novembre marque le 40e anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Paul Biya. Par cette longévité politique exceptionnelle, le chef de l’État camerounais entre dans le « Club des cinq » – les cinq chefs d’État africains qui, depuis un siècle, ont franchi le cap des 40 ans au pouvoir.
Quelles sont les clés de cette longévité hors du commun ? L’analyse de Christophe Boisbouvier.