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28 avril 2025
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AU COEUR DES CONVERSATIONS FÉMININES
Ah les braves ! Personne ne leur a rien donné volontairement ou généreusement, mais elles ont arraché tout ou presque sereinement et laborieusement telles des "conquistadoras". Elles ont dit tout dans « Conversations féminines » face à Zoubida Fall
La productrice Zoubida Fall dont le podcast « Conversations féminines » connaît un succès sur les plateformes digitales a fait éditer ses contenus dans un ouvrage du même nom. Interviewée en marge de la cérémonie de présentation, elle explique le projet dans cette vidéo.
L'objectif de l'ouvrage édité par la jeune maison d'édition Saaraba, selon elle est de continuer à amplifier la parole de ces femmes inspirantes qui ont été interrogées qui ont parlé à cœur ouvert dans ses «Conversations féminines».
De ses nombreux entretiens directs et sans détour, Zoubida Fall a sélectionné 18 pour en faire le premier un livre en collaboration avec les Editions Saaraba qui publiait ainsi pour la première fois un ouvrage pour adultes puisqu'elle est plus orientée littérature jeunesse.
Le tome 2 de Conversations féminines pourrait suivre ultérieurement puisque les entretiens se poursuivent encore que la productrice envisage de les étendre aux autres africaines y compris celles de la diaspora.
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L'ÉTAT DE DROIT AU SÉNÉGAL DANS LE ROUGE, SELON MAME ADAMA GUEYE
Invité de l'émission "Jury du Dimanche" sur Iradio du 16 décembre 2023, l'avocat et figure de la société civile n'a pas mâché ses mots sur l'État de la justice dans le pays
Invité de l'émission "Jury du Dimanche" sur Iradio du 16 décembre 2023, l'avocat et figure de la société civile sénégalaise Maître Mame Adama Gueye n'a pas mâché ses mots sur l'état de droit et la justice dans le pays.
"Les décisions de justice ne sont pas toujours appliquées, même quand la loi est claire", a-t-il dénoncé. Il prend l'exemple de la réintégration d'Ousmane Sonko sur les listes électorales ordonnée par la justice mais qui n'a toujours pas été exécutée par la Direction générale des élections (DGE).
Pour Maître Gueye, "certains actes de l'exécutif violent ouvertement la loi". Il place ainsi "le thermomètre de l'État de droit dans le rouge au Sénégal".
Interrogé sur l'indépendance de la justice, l'invité n'a pas non plus mâché ses mots. Outre "l'influence politique évidente", il a pointé du doigt "la corruption de certains magistrats ou leur soumission à des autorités religieuses".
Face à ce constat alarmant, Maître Gueye estime qu'"une refondation en profondeur s'impose", en commençant par "l'exemplarité des gouvernants". Il appelle également à "responsabiliser davantage les citoyens, car les élections ne suffisent pas".
Pour l'avocat, le Sénégal doit devenir une "véritable République où la loi s'appliquerait à tous de la même façon".
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UN DOCTORANT À LA QUÊTE DU PREMIER EMPLOI
À 34 ans, Oumar Sow est docteur en sociologie mais cherche toujours désespérément son premier emploi, comme tant d'autres jeunes diplômés au Sénégal confrontés à un marché du travail saturé
Oumar Sow, 34 ans, est docteur en sociologie de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Pourtant, deux ans après l'obtention de son diplôme, Oumar cherche toujours désespérément à décrocher son premier emploi.
Comme des milliers d'autres jeunes diplômés sénégalais, Oumar se heurte à un marché du travail saturé, où les jeunes de moins de 35 ans affichent un taux de chômage de près de 40%. "J'ai postulé à plus de 200 offres depuis la fin de mes études, raconte Oumar. J'ai fait des stages, j'ai accepté des contrats bénévoles, mais je n'arrive pas à décrocher ce premier job qui me permet de lancer ma carrière".
Ce parcours du combattant épuisant et décourageant est malheureusement monnaie courante au Sénégal. Le marché du travail n'arrive tout simplement pas à absorber les milliers de nouveaux diplômés qui sortent chaque année des universités sénégalaises.
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AKON CITY SUR LA SELLETTE
Vendue comme une solution de rêve pour loger la diaspora africaine, Akon City n'aura finalement accouché pour l'heure que d'un seul bâtiment, loin des 6 milliards de dollars et de la nouvelle ville futuriste promis au Sénégal
C'était le projet fou du rappeur américain Akon : construire au Sénégal une ville high-tech du futur, à l'image du Wakanda du film Black Panther. Las, 3 ans après la pose de la première pierre, le rêve semble tourner au fiasco.
Sur les images de présentation, on y voyait des grattes-ciel ultramodernes, un stade de foot, une marina, des commerces... Bref, 6 milliards de dollars d'investissements pour faire sortir de terre une cité idéale pour la diaspora africaine.
Mais sur place, c'est la douche froide : un seul bâtiment a vu le jour, le centre d'accueil, sorte de vitrine désespérément vide du projet. Le Covid et l'absence de routes ont servi d'excuses faciles. Car l'État sénégalais commence à perdre patience.
Akon a certes payé rubis sur l'ongle pour acquérir les terres. Mais aucune infrastructure digne de ce nom n'a encore été construite. Le Sénégal lui accorde deux mois pour tenir ses promesses, avant de résilier le bail des 50 hectares.
Gros coup de pression donc sur le chanteur, attendu en urgence à Dakar le mois prochain pour rassurer sur l'avenir de son projet.
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RÉVÉLATIONS DE CHOGEUL MAÏGA SUR LA FRANCE
Le premier ministre malien Choguel Maïga rélève des méthode perfides et malsaines de la France depuis des années contre le Mali. Il demande qu'on laisse le Mali tranquille, tout en rappelant que son peuple est un peuple de guerriers.
Dans cette vidéo, face à ses compatriotes, le Premier ministre malien de la Transition Choguel Kokalla Maïga met à nu la perfidie et la malhonnête de la France, dont la collaboration avec le Mali n'était pas réellement franche dans la lutte contre la corruption.
Alors que la France est forcée de quitter, le Sahel, Choguel Maïga demande aussi bien à la France que ses complices du continent, de bien revoir leur copie parce que le Mali est un peuple de guerriers. Ce côté guerriers des Maliens, pourrait-il se révéler au grand jour ? En-tout-cas, ce qui est dit est dit
Regardez.
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TOUS NOS COMBATS SONT GAGNABLES
Avortement médicalisé, autorité parentale, lutte contre le viol... les femmes sénégalaises ont foi en l'avenir que tôt ou tard, l'essentiel de leurs combats seront gagnés puisque déjà grâce aux pionnières comme Dior Fall Sow, beaucoup de droits sont acqui
Les femmes sénégalaises savent qu’avec la patience et le temps, elles obtiendront tôt ou tard le respect de bien des droits pour lesquels, elles luttent depuis des décennies et ce en dépit même des pesanteurs socioculturelles ou religieuses qui sont si tenaces.
L’avortement médicalisé, l’autorité parentale, lutte contre le viol... pour difficiles que soient ces combats, Aminata Fall Niang, la présidente de l'Association des juristes sénégalaises estime qu’ils ne sont pas ingagnables. Tout n'est que question de temps.
L’AJS qui est pionnière dans la lutte pour les droits des femmes ne croise pas outre mesure les bras. Les femmes seront patienter et les choses se feront en son temps, la pédagogie, la sensibilisation et le plaidoyer aidant. La présidente de l'AJS a été interrogé en novembre à Dakar, en marge de la cérémonie de dédicace du livre de la première procureure du Sénégal, Dior Fall Sow.
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KHALIFA SALL SUR DJOJOF TV, FERLO FM, NDOUMBELANE FM, AIDA FM ET NDIAMBOUR FM
Le Président Khalifa Ababcar Sall s'entretient avec Djojof TV, Ferlo FM, Ndoumbelane FM, Aida FM, Ndiambour FM
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TARIQ RAMADAN DÉMENT LES RUMEURS LE LIANT AU QATAR ET AUX ÉLECTIONS SÉNÉGALAISES
L'intellectuel suisse balaie farouchement les informations l'accusant d'ingérence électorale au Sénégal en soutient à Ousmane Sonko, et menace d'actions judiciaires leurs instigateurs
L'intellectuel suisse Tariq Ramadan s'est exprimé le 9 décembre 2023 pour démentir les rumeurs circulant au Sénégal selon lesquelles il serait financé par le Qatar pour soutenir l'opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle.
"Il faut que cessent les discours fantaisistes et les constructions médiatiques autour de sujets mensongers me concernant", a-t-il déclaré. Qualifiant ces accusations "d'invraisemblables", il souligne l'incohérence qu'il y aurait pour le Qatar, allié de la France en Afrique, à soutenir un candidat opposé aux intérêts français.
Tariq Ramadan menace également de poursuites judiciaires ceux qui colporteraient ces rumeurs. "Je ne reçois pas d'argent du Qatar. Je ne suis impliqué dans le soutien à aucun candidat au Sénégal et ça n'a jamais été le cas", affirme-t-il.
L'intellectuel rappelle qu'il n'a aucun lien avec les Frères Musulmans et qu'il ne fait que défendre des principes démocratiques fondamentaux. "J'ai pris parti pour la transparence démocratique et l'alternance, et pour le respect des lois et de la Constitution du Sénégal."
Face à ceux qui lui disent de "s'occuper de ses affaires", Tariq Ramadan assume son droit de dénoncer les dérives du pouvoir en place au Sénégal. "Quand on est un être humain et qu'on défend des principes, on les défend partout dans le monde."
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LES EXCLUS DE LA PROPRIÉTÉ À DAKAR
Triplement des prix du foncier, afflux d'investisseurs étrangers... la spéculation immobilière exclut les plus démunis du marché du logement dans la capitale. Une génération de Dakarois risque de sombrer dans une grande précarité du logement
Plus de quatre millions de personnes se concentrent à Dakar, ville presqu’île en perpétuel chantier. Mais seule une faible majorité des habitants de la capitale sont propriétaires de leur logement (54 %), alors qu’à l’échelle du pays, c’est le cas de deux Sénégalais sur trois.
La raison principale réside dans le prix du foncier. Depuis le début des années 2000, le prix du mètre carré de terrain dans Dakar a été multiplié par trois. S’ajoute à cela l’inflation des coûts de construction, notamment celui des matériaux, le plus souvent importés, mais aussi la pression des investisseurs.
Selon Mamadou Mbaye, président de la Fédération des agences et des courtiers immobiliers du Sénégal (Facis), « les étrangers représentent 30 % des acheteurs : des Ivoiriens, des Nigérians, mais aussi des Maliens, des Guinéens, qui subissent l’instabilité de leur pays et cherchent des endroits pour investir. Les Sénégalais de la diaspora représentent 10 % à 15 % des acheteurs ».
Enquête sur un marché en plein boom, qui exclut de la propriété les classes populaires.
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VIOL : CRIMINALISÉ, MAIS TOUJOURS SI PERSISTANT
Comment exorciser la société de ce vice ? Qui pour sauver le Sénégal quand le mal devient de plus en plus pervers. La juriste Madeleine Deves Senghor appelle de tous ses voeux à la tenue d'une grande conférence sur le viol
Malgré la criminalisation du viol, ce vice persiste dans la société sénégalaise et évolue paradoxalement sous des formes de plus en plus perverses au grand dam des victimes. C’est le constat que fait en tout cas Madeleine Devès Senghor qui affiche son incompréhension et sa perplexité face à ce basculement ô combien dangereux de la société sénégalaise.
Madeleine Devès a été interrogée récemment a Dakar en marge de la cérémonie de dédicace du livre "Conversations féminines" de Zoubida Fall.
C’est une triste réalité. La criminalisation du viol ne semble pas donner des résultats attendus : le recul du crime. Au contraire, c’est tout comme si les violeurs avaient pris du galon dans leur agression.
Face à cette situation, une seule question trotte dans la tête de Madeleine de Devès sur ce fait de société que subissent des victimes. C’est pourquoi ce crime ?
La militante des droits des femmes appelle de tous ses vœux à une grande conférence sur le viol, afin de trouver des voies et moyens d’arrêter cette saignée béante de la société pour que les femmes, surtout, ne continuent pas d’être livrées impunément aux prédateurs sexuels.
Madeleine Devès Senghor fait partie des premières femmes diplômées de l'Université de Dakar dans les années 50. Artiste autodidacte avec d’autres femmes de sa génération, elles ont contribué de par leur parcours et leur combat à donner confiance à la gent féminine.