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26 avril 2025
Société
SAISIE DE 301 KG DE CHANVRE INDIEN À DAKAR
Dans la nuit du 6 au 7 novembre, des interventions coordonnées des brigades de recherche des commissariats de la Médina, de Rufisque et du Point E ont abouti à la saisie de cette quantité de drogue.
Les brigades de recherche des commissariats de la Médina, de Rufisque et du Point E ont intensifié leurs efforts contre le trafic de drogue dans la région de Dakar.
En effet, dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, des interventions coordonnées ont abouti à la saisie impressionnante de 301 kg de chanvre indien.
Selon la direction générale de la police nationale, les premières arrestations ont eu lieu à Soumbédioune, où deux individus, Ch. S. BARRY et A. DIARRA, ont été appréhendés en possession de 170 kg de chanvre indien.
Grâce à des investigations approfondies, les forces de l’ordre ont rapidement identifié et interpellé leur complice, D. TEUW, un trafiquant notoire déjà connu des services de police.
Simultanément, à Rufisque, les agents ont arrêté A. LO et M. GUEYE, qui transportaient trois sacs contenant 100 kg de chanvre indien, découverts au large de la plage de Diokoul.
La même source de rapporter qu’un dernier coup de filet a été réalisé sur la corniche ouest, où un sac abandonné par un véhicule identifié a été retrouvé, contenant 31 kg de chanvre indien.
Les autorités ont immédiatement consigné la drogue et ouvert des enquêtes pour démanteler les réseaux criminels impliqués.
Au total, quatre individus ont été placés en garde à vue.
VIDEO
L’EFFONDREMENT D’UN BALCON FAIT UN MORT À LA MÉDINA
«Il était sur le balcon, il se reposait. C’est là qu’il y a eu m’effondrement. Il était venu prendre de l’air au balcon malheureusement le drame est survenu», a indiqué un des colocataires de la victime.
C’est un véritable drame qui s’est produit à la rue 3 de la médina. L’effondrement du balcon d’un immeuble a fait un mort.
La Médina s’est réveillée dans la tristesse ce jeudi. En effet, le balcon d’un a cédé et s’est affaissé avec un des occupants de l’immeuble. Bilan : un mort.
«Il était sur le balcon, il se reposait. C’est là qu’il y a eu m’effondrement. Il était venu prendre de l’air au balcon malheureusement le drame est survenu», a indiqué un des colocataires de la victime.
LE SÉNÉGAL, TROISIÈME PAYS D’AFRIQUE LE PLUS VULNÉRABLE A L’ÉROSION CÔTIÈRE
Le Sénégal se classe parmi les 25 pays les plus vulnérables à l’érosion côtière dans le monde et occupe la troisième place en Afrique, derrière l’Égypte et le Nigeria, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Le Sénégal se classe parmi les 25 pays les plus vulnérables à l’érosion côtière dans le monde et occupe la troisième place en Afrique, derrière l’Égypte et le Nigeria, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). Cette situation alarmante a été confirmée ce jeudi par Aïda Diongue Niang, directrice de l’exploitation de la météorologie à l’ANACIM, lors d’un entretien avec l’APS.
La position géographique du Sénégal, caractérisée par des côtes basses et sablonneuses proches du niveau de la mer, rend le pays particulièrement sensible à l’érosion côtière. La présence d’estuaires, la densité de population le long du littoral et le développement d’infrastructures sans gestion efficace du littoral accentuent cette vulnérabilité. Les îles du Saloum et celles de la basse Casamance figurent parmi les zones les plus exposées, où l’érosion côtière menace l’habitat et les écosystèmes insulaires.
Selon Mme Niang, le processus de montée des eaux, en lien direct avec le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, est un phénomène qui devrait persister sur le long terme. Elle précise que « le rythme de montée des eaux de la mer est proportionnel aux émissions de gaz à effet de serre, donc au réchauffement climatique », pointant ainsi l’impact de l’action humaine sur cette situation. Pour certaines zones à haut risque, comme Guet Ndar à Saint-Louis, le déplacement des populations pourrait être la seule solution viable.
Outre le Sénégal, plusieurs pays d’Afrique, notamment ceux situés sur la côte ouest, tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie, sont confrontés à une érosion côtière rapide. De la Mauritanie au Nigeria, les côtes sablonneuses et basses de ces pays les rendent particulièrement vulnérables aux phénomènes d’érosion marine. L’ANACIM souligne que les données de surveillance, obtenues via des satellites, des marégraphes et des recherches scientifiques, montrent des signes alarmants de recul du littoral dans plusieurs zones côtières de la région.
En tant que vice-présidente du groupe de travail du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), Mme Niang met en lumière la nécessité de l’action climatique pour contenir et s’adapter aux risques liés à l’érosion côtière. Le GIEC, dont la mission est d’analyser et d’évaluer les risques climatiques, s’attache à sensibiliser et conseiller les gouvernements sur les actions à prendre pour lutter contre le changement climatique.
En Afrique, des mesures d’adaptation, telles que la gestion des ressources côtières et des politiques de conservation des zones fragiles, pourraient ralentir la dégradation des côtes. L’appel lancé par les experts souligne la nécessité d’une réponse coordonnée pour préserver les littoraux africains et atténuer les effets du changement climatique, une urgence pour les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest.
CONFLIT FAMILIAL AUTOUR D’UNE DEPOUILLE
Funérailles et inhumation de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba : qui a le droit de décider ? La question cherche une réponse au sein des deux familles en désaccord sur le lieu d’enterrement du fils prodige de Nioro
Funérailles et inhumation de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba : qui a le droit de décider ? La question cherche une réponse au sein des deux familles en désaccord sur le lieu d’enterrement du fils prodige de Nioro dont la dépouille est attendue en principe ce jeudi à Dakar.
Le lieu d’inhumation de feu Moustapha Ba a fini d’installer un grand conflit familial entre la famille du défunt ministre et celle de son épouse Yacine Sall originaire de Dakar. Jusque hier, il n’est pas toujours évident de déterminer l’autorité parentale qui prendra la décision quant aux lieux d’enterrement de feu Mamadou Moustapha Ba. Une situation embarrassante qui laisse croire que le conflit risque même de dériver jusqu’à soulever toute la population de la commune de Nioro. Et surtout les jeunes qui affichent une détermination sans faille pour que l’ancien ministre soit enterré à Nioro aux côtés de ses défunts parents. Comme nous l’avions révélé dans notre édition d’hier, si Nioro et les parents du défunt souhaitaient enterrer leur fils dans sa ville natale, tel n’est pas la volonté de son épouse qui aurait opté pour Dakar. Nous indiquions dans la foulée qu’une délégation de la famille du défunt conduite par le patriarche, ancien Préfet Saer Maty Ba devait rencontrer la maman de l’épouse du défunt ministre qui est présentement à Paris pour les préparatifs du rapatriement de la dépouille.
Seulement, le doyen Saer Maty Ba accompagné de Djim Momath Ba ancien Dg de l’Aprosi et actuel maire de Nioro, de l’ancien maire de Nioro Abdoulaye Ba et d’un frère du défunt, cette importante délégation est rentrée bredouille de sa rencontre avec la maman de l’épouse du défunt ministre. D’ailleurs nos sources révèlent que ce jeudi, une autre délégation devrait rendre encore visite à la maman de l’épouse pour pouvoir la convaincre pour que l’enterrement soit fait à Nioro. Ce qui est encore intriguant, c’est que nos antennes braquées dans la capitale française n’ont perçu hier aucun mouvement officiel de levée du corps dont on annonçait pourtant son arrivée ce jeudi à Dakar. Pour le moment aucune information n’est disponible pouvant confirmer la tenue de la levée du corps du défunt et l’arrivée de la dépouille ce jeudi à Dakar. Le président Macky Sall était annoncé dans la capitale française pour accompagner la famille de son défunt ministre.
A Nioro, cette affaire a pris des proportions qui dépassent largement le cercle familial du défunt. Dans la ville, l’enterrement du défunt ministre aux côtés de ses parents est devenu le principal centre de discussions. Dans les quartiers comme dans les marchés et grands-places, Mamadou Moustapha Ba va se reposer à Nioro, et nulle part ailleurs ! Cette détermination de la jeunesse de Nioro fait monter la tension du fait que celle-ci n’acceptera aucun compromis. Moustapha Ba sera enterré à Nioro. La jeunesse se dit prête à tout pour que cette forte volonté soit respectée. Cette controverse autour d’une dépouille nous rappelle celle de Sidy Lamine Niass où Dakar et Kaolack étaient en désaccord
Affaire à suivre.
VERS LA FIN D'UN FEUILLETON
La Cour de cassation a annulé en partie ce mercredi la condamnation pour corruption et complicité de corruption de Papa Massata Diack dans l'affaire du dopage d'athlètes russes.
iGFM (Dakar) La Cour de cassation a annulé en partie ce mercredi la condamnation pour corruption et complicité de corruption de Papa Massata Diack dans l'affaire du dopage d'athlètes russes.
La Cour de cassation a annulé en partie mercredi la condamnation de Papa Massata Diack, le fils de l'ex-patron de l'athlétisme mondial, ancien consultant marketing de la Fédération internationale d'athlétisme, qui avait été condamné à cinq ans de prison pour corruption et complicité de corruption dans l'affaire du dopage d'athlètes russes en 2011.
La Cour a donc renvoyé l'affaire, un scandale qui avait ébranlé le monde du sport, devant la cour d'appel de Paris où Papa Massata Diack sera de nouveau jugé pour complicité de corruption passive.
DES CARTES D'ÉLECTEURS TOUJOURS EN SOUFFRANCE
Plus de 260 000 cartes d'électeurs attendent toujours leurs propriétaires dans les bureaux de vote, malgré les efforts de sensibilisation. Cette situation, bien que moins critique que par le passé, soulève des questions sur la mobilisation des électeurs
(SenePlus) - À l'approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, un défi logistique préoccupe la société civile : 264 340 cartes d'électeurs n'ont toujours pas été récupérées dans les bureaux de vote.
Ce scrutin, convoqué suite à la dissolution du Parlement par le nouveau président Bassirou Diomaye Faye le 12 septembre dernier, doit renouveler une assemblée encore dominée par l'ancien camp au pouvoir.
Malgré les efforts de la Direction générale des élections, qui multiplie la diffusion de messages pour encourager le retrait des cartes, la situation ne semble pas alarmante selon les experts.
"Par le passé, on a quand même eu un niveau plus important de cartes non retirées, autour de pratiquement un million", relativise Ababacar Fall, directeur du Groupe de recherche et d'appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), auprès de RFI. Il ajoute que ce chiffre ne devrait pas "impacter le taux de participation" compte tenu d'un "fichier qui fait autour de 7,4 millions d'électeurs."
Le taux de participation constitue l'une des principales inconnues de ces élections législatives, traditionnellement moins mobilisatrices que la présidentielle.
Face à cette situation, la Direction générale des élections poursuit sa campagne de sensibilisation à travers des messages radios et télévisés diffusés en six langues. Les électeurs disposent encore jusqu'au 16 novembre pour retirer leur carte.
L'EMPIRE DU MILIEU EN PLEIN RENOUVEAU
Après plus d'une décennie de règne du trio Gana-Nampalys-Cheikhou, une nouvelle génération s'impose au cœur du jeu sénégalais. Les performances remarquables de Lamine Camara, Pape Guèye et Pape Matar Sarr témoignent de cette mutation réussie
Une fin de cycle s’approche pour l’équipe nationale du Sénégal, avec un changement de sélectionneur et de joueurs sur le terrain. Dans ce renouvellement, l’entrejeu occupe une place importante. Le trio Gana-Nampalys-Cheikhou est en train de laisser la place à la jeunesse.
Lors de la première sortie de l’équipe nationale du Sénégal sous l’ère Pape Thiaw, face au Malawi au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, l’entrejeu des Lions était composé par Lamine Camara (20 ans) et Pape Alassane Guèye (25 ans). Le technicien avait décidé, au coup d’envoi, de faire confiance à la jeunesse pour animer un des secteurs clés du jeu sénégalais.
Cette jeunesse se caractérise par la moyenne d’âge de 22,5 ans des deux joueurs. Entreprenants et performants, les jeunes Lions ont démontré qu’ils constituent un présent et un futur radieux pour l’équipe nationale du Sénégal. Pape Guèye a d’ailleurs ouvert le score dans cette rencontre.
Ce rajeunissement n’est pas forcément une révolution de Pape Thiaw. Même s’il l’a matérialisée dès son arrivée à la tête de la sélection, son prédécesseur Aliou Cissé l’avait entamée lors de la Can-2023 en Côte d’Ivoire.
Lors des matches de poule, le champion d’Afrique 2021 a aligné à trois reprises Pape Guèye et deux fois Lamine Camara (auteur de 2 buts) et Pape Matar Sarr (22 ans). Il a réitéré cette confiance aux jeunes après la dernière coupe d’Afrique. Lors des matches amicaux du mois de mars 2024, il a convoqué pour la première fois le milieu de terrain du RC Strasbourg, Habib Diarra (20 ans), et celui du Havre AC, Rassoul Ndiaye (21 ans).
Cissé justifiait ses choix en soulignant que le groupe sénégalais doit se renouveler. “Il y a de nouveaux joueurs dans ce groupe. L’idée, c’est d’ouvrir cette équipe après la Can, d’insuffler du sang neuf, pour leur donner la possibilité de faire leurs preuves”, déclarait-il en conférence de presse.
Depuis lors, les jeunes prennent de plus en plus de place dans l’effectif des Lions, mais surtout dans l’entrejeu.
De vaillants soldats en baisse de régime
Idrissa Gana Guèye (35 ans), Cheikhou Kouyaté et Nampalys Mendy (32 ans) ont longtemps été incontournables au cœur du jeu des Lions. Les deux premiers, présents en sélection depuis plus de 12 ans, ont formé un tandem indéboulonnable durant plusieurs rencontres et compétitions avec le Sénégal. Leur longévité est symbolisée par leur nombre de sélections.
Idrissa Guèye est le joueur le plus capé de l’histoire des Lions avec 117 sélections et Cheikhou Kouyaté est le quatrième avec 90 sélections. Ils ont été rejoints en 2021 par Nampalys (32 sélections). L’actuel joueur du RC Lens s’est vite installé dans l’entrejeu aux côtés de Gana Guèye. Les deux ont formé le duo vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun.
Si Pape Matar Sarr et Pape Guèye étaient déjà là lors de cette conquête, les “anciens” avaient encore la confiance du technicien sénégalais.
Mais depuis ce sacre, et surtout depuis la saison dernière, la donne a complètement changé. Les doyens sont désormais des trentenaires et la vie en club n’est pas aussi reluisante pour certains d’entre eux. Nampalys Mendy est relégué sur le banc avec le RC de Lens. L’ancien joueur de Leicester n’a été titularisé qu’à une seule reprise sur dix journées de Ligue 1 (3 entrées en jeu). En sélection, il a été convoqué lors des trêves du mois de septembre et d’octobre et a disputé en moyenne 10 minutes face au Burkina Faso (9 septembre) et face au Malawi (11 octobre). Sa place pour la trêve du mois de novembre n’est pas tout aussi évidente.
Cheikhou Kouyaté, quant à lui, est actuellement sans club depuis la fin de la saison 2023-2024 et est plus proche d’une retraite que d’un retour. Sa dernière convocation en sélection remonte au mois de mars dernier. Idrissa Gana Guèye est le plus âgé de tous et est le seul encore réellement compétitif parmi les trentenaires du milieu.
Gana, le dernier des Mohicans
Titulaire en Premier League à Everton, le joueur formé à Diambars reste toujours compétitif Gana et est un véritable guerrier dans l’entrejeu. Il a disputé 9 des 10 rencontres de championnat, dont 7 titularisations. Il tourne en moyenne à 72 minutes par match, un ratio important pour un joueur à son poste.
En sélection, il est toujours présent et continue de répondre lorsqu’on fait appel à lui. Même s’il a été titularisé contre le Malawi à Lilongwe (remplacé par Pape Guèye à la 60e), Gana n’est plus le premier choix au milieu. Mais son expérience est toujours un atout. Lors de la trêve du mois d’octobre, il a même délivré, en sortie de banc, une passe décisive durant la rencontre face au Malawi à Diamniadio.
Camara, Guèye et Sarr, nouveaux rois
Le Sénégal dispose d’un vivier énorme au milieu de terrain. Que ce soit dans les catégories jeunes ou en équipe nationale A, la relève est potentiellement assurée. La transition entre les plus anciens et les plus jeunes se fait de façon progressive et intelligente. Depuis la Can-2023, les jeunes prennent petit à petit le pouvoir. Les plus marquants sont Lamine Camara, Pape Guèye et Pape Matar Sarr. Tous trois sont à plus de 22 sélections.
Arrivé durant l’intersaison à l’AS Monaco, Lamine est vite devenu incontournable dans l’entrejeu des Monégasques. Il a disputé 12 rencontres sur 13 possibles (1 match raté pour suspension), a inscrit deux buts et délivré une passe décisive. Il est même préposé aux coups de pied arrêtés, symbole de son adaptation rapide.
Comme Camara, Pape Guèye a changé d’air cette saison. Il est désormais du côté de Villarreal en Liga. Après des débuts timides, l’ancien Phocéen s’est installé dans l’entrejeu du Sous-Marin jaune. Il est titulaire sur les six dernières rencontres de Villarreal et a même inscrit son premier but en Coupe du Roi, le 29 octobre.
Pape Matar est sans doute le milieu sénégalais le plus en forme. L’ancien joueur du FC Metz enchaîne les bonnes performances depuis son but face à Qarabag, le 26 septembre dernier. En sortie de banc ou comme titulaire, PMS livre toujours des prestations de haut niveau. Il en a déjà 3 buts et 2 passes décisives toutes compétitions confondues, dont 2 buts en 3 matches d’Europa League.
Ils sont en attente…
À côté d’eux, des jeunes comme Habib Diarra, capitaine du RC Strasbourg (20 ans, 4 sélections), Dion Lopy, sociétaire d’Alméria (22 ans, 5 sélections), Pape Diong, sociétaire de Strasbourg et champion d’Afrique U17 (18 ans, 1 sélection), Mamadou Lamine Camara, champion d’Afrique U20 et sociétaire du RS Berkane au Maroc (21 ans, 1 sélection), Pape Demba Diop, champion d’Afrique U20, joueur de Zulte Waregem (21 ans), et plein d’autres attendent aussi leur tour.
Précoces et talentueux, ils incarnent le futur proche de l’équipe nationale et s’installent sur la durée. Ils sont également devenus des tauliers dans des clubs de première zone, gagnant de plus en plus en expérience malgré leur jeune âge.
SUSPENSION PROLONGÉE DES OPÉRATIONS FONCIÈRES SUR DES SITES STRATÉGIQUES
Cette mesure interdit toute nouvelle construction, à l'exception des projets initiés par l’État, dans des zones sensibles comme le Lotissement BOA, le Lotissement Hangar Pèlerins et les pôles urbains de Diacksao – Bambilor et Déni.
La Direction générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS) a annoncé la prolongation de la suspension de toutes les opérations foncières sur plusieurs sites stratégiques du pays.
Cette décision, formalisée par la lettre N° 0205/PM/MSGG/DGSCOS/SP en date du 31 juillet 2024, interdit toute nouvelle construction pour une durée supplémentaire de quarante-cinq (45) jours, à compter du 31 octobre 2024.
Seuls les projets initiés directement par l’État sont exemptés de cette mesure.
Les zones touchées par cette prorogation incluent des sites clés tels que le Lotissement BOA, le Lotissement Hangar Pèlerins, ainsi que le Lotissement Recasement 2 près de l’Aéroport de Dakar.
D’autres zones concernées sont le Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar, les Lotissements EOGEN 1 et EOGEN 2, le Site de Batterie à Yoff, Terme Sud à Ouakam, ainsi que les Pôles Urbains de Diacksao – Bambilor et de Déni.
La DGSCOS a également souligné l’importance du respect strict de cette décision, en appelant les commandants de brigades zonales à veiller à son application dans leurs secteurs respectifs.
par Cheik Aliou Ndao
UN « NIT KU YIW » POUR L’ÉTERNITÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Amadou Makhtar Mbow continue d’inspirer nos actions et de veiller sur nos aspirations. Adopter et appliquer les conclusions des Assises nationales eût été la meilleure façon de signifier l’importance que nous accordons à ses idées
Je n’aime pas les oraisons funèbres. C’est de son vivant que j’ai tenu à rendre hommage à Amadou Mahtar Mbow. Ce fut à Gorée. Il dirigeait l’Unesco à l’époque. Il nous avait trouvés à l’Université des Mutants où nous étions en session. J’avais pris la parole pour souligner ce que notre génération devait à son exemple. Lorsque j’ai rappelé devant l’assistance les sacrifices du Professeur lors de l’installation de l’éducation de base dans les coins les plus reculés du Sénégal et de la Mauritanie, beaucoup de personnes ignoraient cet aspect de sa vie. Je n’avais pas oublié de préciser que son épouse l’accompagnait dans ses déplacements. L’on se demandait comment elle pouvait supporter la privation de tout confort moderne.
Amadou Mahtar Mbow se signala à notre attention dès la loi-cadre. Ministre de l’Éducation dans le gouvernement du Président Mamadou Dia, il rendit possible l’impression de « Ijjib Wolof », le premier syllabaire wolof issu des travaux des étudiants sénégalais autour de Cheikh Anta Diop à Paris et à Grenoble. Plus tard, bien des années après, Amadou Mahtar Mbow, Ministre de la Culture permit à l’un de nos élèves de l’Ecole William Ponty de Thiès de devenir l’une des plus grandes signatures parmi les plasticiens du pays. Après l’expertise de Papa Ibra Tall, alors Directeur des Manufactures de Thiès, il lui accorda une bourse pour les Beaux-Arts à Paris.
En 1969, Amadou Mahtar Mbow Ministre de la Culture, la troupe du Théâtre National Daniel Sorano se rendit à Alger pour prendre part au Festival Panafricain. L’auteur de l’œuvre qui devait représenter le Sénégal (« L’Exil d’Albouri ») ne faisait pas partie de la délégation officielle. Amadou Mahtar Mbow fit plus que corriger l’erreur. Il demanda au gouvernement algérien de faire figurer ce dernier parmi ses invités officiels. Le jeune auteur n’oubliera jamais ce qu’un tel geste a signifié dans sa vie. Logé dans le plus grand hôtel d’Alger, il eut la chance de côtoyer les grands leaders du panafricanisme, des mouvements de libération du Tiers-Monde. Voir Amilcar Cabral et pouvoir discuter avec Mario de Andrade était plus qu’un privilège. Stokely Carmichael des Black Panthers, Miriam Makeba et d’autres militants de l’ANC, quelle chance !
En parlant de Amadou Mahtar Mbow, je préfère dire qu’il a été et non il fut. Pour moi, il continue d’inspirer nos actions et de veiller sur nos aspirations. Nous n’avons pas assez manifesté notre reconnaissance.
Adopter et appliquer les conclusions des Assises Nationales eût été la meilleure façon de signifier l’importance que nous accordons à ses idées, son itinéraire, son exemple, sa vie, pour tout dire.
Notre seule consolation est de savoir que les bonnes actions restent gravées à jamais dans la mémoire. Tant qu’il restera un souffle à l’humanité, elle les racontera.
Amadou Mahtar Mbow est un « Nit Ku Yiw ».
Ce que le vocabulaire tenterait de rendre par « Un Homme Bon », « Un Homme de Bien ».
par Ousseynou Nar Gueye
LA FAUSSE BONNE IDÉE DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE POUR LES CRIMES ÉCONOMIQUES
une Haute Cour de Justice, c'est faire juger des politiciens par des politiciens. Car si elle est présidée par deux magistrats, les autres "juges" de cette Cour sont des députés qui y sont élus, comme juges suppléants et juges titulaires
Ce lundi 4 novembre 2024, en soirée, veille de scrutin présidentiel aux USA, en ma qualité de candidat aux élections législatives sur la liste nationale de la Coalition Pôle Alternatif Kiraay ak Natangué 3eme Voie, je suis invité de l'émission-débat politique 'Elect'Oral', sur Walf TV, ou je débat contre le pharmacien Assane Ka, président du parti Panel et candidat Pastef.
En toute fin d'émission, la présentatrice Awa Diop Ndiaye annonce un "sondage" de Walf indiquant que les Sénégalais veulent massivement une Haute Cour de Justice pour juger des crimes économiques (supposément) commis par les pontes du Salltennat précédent.
Assane Gueye, journaliste virtuose de Walf TV, traite du sujet puis pose la question aux deux invités que nous sommes et aux deux chroniqueurs. Je suis interrogé en premier. Tous les autres soutiendront que la Haute Cour de Justice est une très bonne idée. Moi non.
Premièrement, j'indique qu'il ne faut pas confondre "sondage" et micro-trottoir': un sondage, c'est très technique et scientifiquement encadré. Je conteste donc que ce recueil d'opinions de Sénégalais ait la dignité de sondage.
Puis, je réponds d'abord que la Haute Cour de Justice est instituée pour juger le président de la République et les ministres. Pas les Directeurs généraux sortants.
Ensuite, je dis que les organes judiciaires existants, dont celui créé par le régime pastefisé qu'est le Pool judiciaire financier, sont suffisants pour entendre des crimes économiques.
Enfin, je dis qu'au Jub, Jubal, Jubanti, il faut ajouter le Jubelé et le Jubboo. Surtout, une Haute Cour de Justice, c'est faire juger des politiciens par des politiciens. Car si elle est présidée par deux magistrats, les autres "juges" de cette Cour sont des députés qui y sont élus, comme juges suppléants et juges titulaires. Ainsi, en 2014, la Haute Cour de Justice instituée il y a 10 ans et qui n'a mené à rien.
Pour rappel, qui nous fera plus prendre conscience de ce que ce machin est à ...prendre avec des pincettes : la Haute Cour de Justice n'a été instituée que deux fois au Sénégal, en 1962 pour juger le Grand Maodo Mamadou Dia et en 2004 pour juger l'ex-Premier ministre Idrissa Seck Idy qui a bénéficié d'un non-lieu total.
Ce que je n'ai pas pu ajouter lors de l'émission 'Elect'Oral" du lundi 4 novembre 2024, je le dis ici : toutes les idées politiques ne sont pas faites pour être soumis à la validation de la dictature du choix majoritaire.
Pour certaines dispositions juridico-politiques, il nous faut le leadership fort de ceux qui nous dirigent, pour imposer comme vérité universelle sur le territoire national, en tournant le dos à la foule.
Il en va ainsi de la belle idée humaniste de l'interdiction sanctuarisée dans la Constitution sénégalaise que nous a légué le président Abdoulaye Wade : tout le monde sait pourtant que la majorité des Sénégalais préféreraient que la peine de mort soit en vigueur !
Mais il y a des choses et des dimensions qui relèvent du choix de civilisation. Qui disent que nous ne sommes plus dans le règne du "oeil pour oeil, dent pour dent'. La prétendue possible haute Cour de Justice pour les Crimes économiques contre les tenants du pouvoir Sall sortant est une fausse bonne idée, mais reste une mauvaise réponse à une bonne question. Que l'OFNAC qui a reçu les dossiers les transmette et que les juridictions compétentes existantes poursuivent les présumés voleurs que seraient les anciens ministres et anciens directeurs généraux.
Et ils ne sont pas tous des voleurs et détourneurs de deniers publics, je suis bien placé pour le savoir.
Ousseynou Nar Gueye est candidat sur la liste nationale, Coalition Pôle Alternatif Kiraay ak Natangue 3eme Voie.