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27 avril 2025
Sports
TEUNGEUTH FC MAINTIENT LA CADENCE, LE JARAAF FREINE
Teungueth FC reste encore solide aux commandes de la Ligue 1. A sept journées de la fin, les Rufisquois ont réussi le tour de force en dominant sur leur pelouse de Diambars FC, lanterne rouge (14 points)
Teungeuth FC a fait un pas ferme vers le titre en remportant (2-1) hier, dimanche 7 avril le duel qui l’a opposé à la lanterne rouge Diambars, pour le compte de la 19ème journée de Ligue 1. Avec ce succès, les Rufisquois (37 points) tiennent à bonne distance leurs dauphins du Jaraaf (34 points). Une équipe des « Vert et Blanc» qui a été freinée sur la pelouse de Génération Foot qui lui a infligé sa première défaite de la saison. Le podium de cette journée est complété par Guédiawaye FC (32 points) qui a été neutralisé par le Jamono de Fatick.
Teungueth FC reste encore solide aux commandes de la Ligue 1. A sept journées de la fin, les Rufisquois ont réussi le tour de force en dominant sur leur pelouse de Diambars FC, lanterne rouge (14 points). Ce succès leur permet de maintenir la cadence dans la course et surtout de encore tenir à bonne distance leur dauphin du Jaraaf. Doublés au classement depuis le début de la phase aller, les «Vert et Blanc» ont encore calé en s’inclinant (1-0) en déplacement devant Génération Foot. Un précieux succès puisque les Académiciens de Déni Birame Ndao s’éloignent un peu plus de la zone rouge et quittent la 11e pour la 6e place.
Même si cette défaite, la première depuis le début de la saison, maintient les poulains de Malick Daff à la deuxième place à cinq points du leader (32 points).
Ils sont à égalité de points avec le Guédiawaye FC (3e, 32 points) qui a obtenu en déplacement le point du match nul (0-0) devant le Jamono de Fatick, première équipe non relégable (12e ; 16 points). Derrière le trio de tête, l’As Pikine s’est maintenu à la 4e place du classement suite au court succès (1-0) décroché à domicile devant l’Us Gorée (7e ; 27 points). Au même moment, la Sonacos de Diourbel réalisait une bonne opération en allant s’imposer (0-1) à Kolda devant les Ziguinchorois du Casa Sport (11e ; 20 points). Avec ce point, les Huiliers gagnent une place et remontent à la 5e place (27 points). Ils sont à coude à coude avec Dakar Sacré cœur (6e, 27 points) qui est revenu avec le point du match nul (0-0) lors de son déplacement sur la pelouse du Stade de Mbour (13e, 15 points). C’est également le même score qui a sanctionné la rencontre qui a opposé au stade municipal de Ngor, Us Ouakam (22 points) à la Linguère de Saint Louis (22 points). Les deux équipes restent dans le ventre mou du classement avec respectivement la 8e et la 9e places.
A sept journées de la fin du championnat, le Stade de Mbour et Diambars FC occupent la position de relégables.
KHADY DIENE GAYE, UNE PREMIERE FEMME AU DEPARTEMENT DES SPORTS
Le président Bassirou Diomaye Diakhare Faye et son premier ministre Ousmane Sonko ont choisi Madame Khady Diène Gaye pour diriger les secteurs que sont les sports, la jeunesse et la culture. Une première depuis l’accession du Sénégal à l’indépendance
L’histoire peut enfin commencer au ministère des sports. Hier, vendredi 5 avril 2024, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhare Faye et son premier ministre Ousmane Sonko ont choisi Madame Khady Diène Gaye pour diriger les secteurs que sont les sports, la jeunesse et la culture. Une première depuis l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale.
À la demande générale de nos internautes, wiwsport répond à leur question «qui est Khady Diene Gaye ?» On les appelle les «hommes ou dames de l’ombre». Dans leur exercice au quotidien, ils se chargent de la mise en œuvre et de l’évaluation des politiques du ministre de leur secteur. Ils sont les inspecteurs de la jeunesse et des sports, la compétence de Khady Diène Gaye.
Juriste de formation, elle a obtenu son Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en droit. C’est après une formation à l’INSEPS que l’ancienne étudiante de l’UGB est devenue Inspectrice de la Jeunesse et des Sports. Une compétence qui l’amènera au ministère des sports où elle travaillera à la direction de la formation puis au service régional de Dakar, de nombreuses années avant une décision inopinée.
UNE AFFECTATION A KAOLACK EN RAISON DE SA PROXIMITE AU PARTI PASTEF !
Auparavant chef de service régional de Dakar, Madame Khady Diène Gaye a été affectée dans une autre région en raison de son soutien au parti PASTEF. Avec la nomination d’un nouveau ministre des Sports Yankhoba Diatara à l’époque, ce dernier mis au parfum de la proximité de la dame avec le parti PASTEF dont elle est membre de la coordination des cadres, a décidé de l’affecter à Kaolack. Une décision qui n’aura aucun impact sur les convictions de cette dame qui a d’ailleurs travaillé sur le programme sportif de la Coalition Diomaye Président. Elle est décrite comme une dame de fer, qui est à cheval sur les principes du travail organisé et bien fait. Aujourd’hui, elle fait partie des 4 femmes choisies pour faire partie du premier gouvernement du duo Diomaye – Sonko. Mieux, elle brise le plafond de verre parce que c’est la première fois dans l’histoire du Sénégal indépendant qu’une femme occupe le département des sports qui retrouve par la même occasion, son intitulé originel, c’est à dire ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle aura aussi la lourde charge de gérer en même temps le département de la Culture. Un énorme challenge à relever.
LES CONFESSIONS D'UN GARDIEN DE BUT SÉNÉGALAIS VICTIME DE RACISME EN ESPAGNE
Cheikh Sarr, gardien sénégalais du Rayo Majadahonda (D3 Espagne), a été suspendu deux matchs après avoir réagi à des insultes racistes lors d'une rencontre de football en Espagne.
iGFM (Dakar) Cheikh Sarr, gardien sénégalais du Rayo Majadahonda (D3 Espagne), a été suspendu deux matchs après avoir réagi à des insultes racistes lors d'une rencontre de football en Espagne. Cet incident, survenu le week-end dernier lors d'un match contre Sestao, soulève une fois de plus la question du racisme dans le sport. Le joueur de 23 ans a décidé de s'exprimer sur cette épreuve et sur son engagement contre le racisme, lors d'une interview dans Marca reprise par Afrikfoot.
Pour avoir sauté dans la tribune adverse pour s'expliquer avec l'individu l'ayant insulté à plusieurs reprises, Cheikh Sarr a été expulsé. Choqués par l'incident, ses partenaires avaient d'ailleurs refusé de poursuivre le match, retournant aux vestiaires en signe de solidarité envers leur gardien, condamnant des “insultes racistes inacceptables” et une “honte absolue“. Cette attitude lui a donc valu une suspension mais elle a également été payée au prix fort par son club du Rayo Majadahonda, qui a vu trois points retirés de son classement en plus d'une défaite par forfait et de 6000 euros d'amende.
Mercredi, Cheikh Sarr s'est exprimé dans une interview avec Marca, discutant des conséquences de l'acte qui a mené à sa suspension. “Les trois points perdus me font beaucoup souffrir“, confie-t-il, soulignant l'impact de la sanction sur lui et son équipe. Dans son verdict, la Fédération de football espagnole a admis que Cheikh Sarr avait subi une “offense grave“, mais a jugé inappropriée sa manière de réagir, suggérant qu'il aurait dû “suivre les procédures officielles“.
"J'ai agi ainsi parce que j'étais affecté..."
Dans son témoignage, l'ancien international U20 avec le Sénégal révèle son désarroi. “Nous, qui sommes sur le terrain, parfois nous ne pouvons pas endurer et nous agissons sans réfléchir. J'étais affecté et c'est pour cela que j'ai agi ainsi“, dit-il, reconnaissant l'importance de lutter contre le racisme et l'effet de ses actions.
“Si cela m'arrive à nouveau, je ne réagirai pas comme je l'ai fait et je saurai comment me comporter. Ma fille mérite un monde meilleur. Je me bats et je me battrai pour elle“, avait-il aussi communiqué dans un post sur Instagram publié avant l'annonce de sa suspension.
Quoi qu'il en soit, sa suspension intervient alors que les médias ibériques encourageaient les instances à ne pas sanctionner Cheikh Sarr si l'Espagne “souhaitait vraiment mettre fin au racisme” dans ses stades. “La victime ne peut pas être sanctionnée“, titrait par exemple le très connu quotidien sportif Marca mercredi, avant la décision de la RFEF. Cheikh Sarr s'était également exprimé mardi lors d'une conférence de presse, indiquant que ce qu'il avait subi “était quelque chose d'horrible, quelque chose que je ne pouvais pas supporter, d'une grande tristesse“.
“Défendre ma dignité vaut plus que tout”
La situation du natif de Dakar souligne les défis rencontrés par les athlètes face au racisme. En choisissant de s'exprimer, Sarr lutte non seulement pour sa propre dignité mais aussi pour celle de tous ceux qui ont été confrontés au racisme dans le sport et ailleurs. Ses mots, “défendre ma dignité vaut plus que tout“, agissent comme un appel à combattre le racisme sous toutes ses formes.
LE SENEGAL MAINTIENT SA 17E PLACE MONDIALE
Malgré ses deux succès de rang contre le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0) lors de la trêve internationale, l’équipe nationale du Sénégal reste toujours deuxième en Afrique et 17e au classement mondial.
La FIFA a réactualisé hier, jeudi 4 avril, son classement son classement de l’année 2024. Malgré ses deux succès de rang contre le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0) lors de la trêve internationale, l’équipe nationale du Sénégal reste toujours deuxième en Afrique et 17e au classement mondial.
Malgré ses performances lors des deux derniers matchs amicaux de la fenêtre FIFA de mars 2024 contre respectivement le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0), à Amiens en France, l’équipe du Sénégal n’a pas bougé dans le classement de la FiFA zone Afrique.
Dans ce classement de l’année réactualisé hier, jeudi 4 avril, le Sénégal a gardé sa deuxième place au niveau africain et sa 17e place mondiale. Après leur élimination en quart de la finale de la dernière CAN, les Lions de l’Atlas ont bouclé la trêve du mois de mars avec à la clé une victoire face à l’Angola (1-0) et un match nul contre l’équipe de la Mauritanie (0-0).
Ces résultats leur permettent de conserver encore le premier rang en Afrique. Mais, ils perdent toutefois une place en passant de la 12e à la 13e place. Championne en titre de la CAN, la Côte d’Ivoire, a réussi un bond dans le classement africain. Classés 39e lors du dernier classement, les Éléphants ont pu gagner une place (38ème). Cette progression est la résultante du match nul concédé d’abord face au Bénin (2-2) et ensuite de ce prestigieux succès obtenu contre l’Uruguay (2-1) qui occupe la 15e place au niveau mondial.
Dans ce classement, le Nigéria complète le podium africain. Les vice-champions d’Afrique sont actuellement à la 30e place mondiale. Outre le trio de tête, le top dix africain est respectivement de l’Egypte (37e mondial), la Côte d’Ivoire (38e), la Tunisie (41e), l’ Algérie (43e), Mali (44e), le Cameroun (51e) et l’Afrique du Sud (59e).
Malgré sa défaite contre l’Allemagne à Lyon l’Argentine conserve ainsi la première place mondiale, à l’issue de la trêve internationale de mars. La France talonne les champions du monde en titre avec la deuxième place. La Belgique s’empare de troisième place. Derrière ces équipes, on retrouve dans le top cinq le Portugal et les Pays Bas.
LE FOOTBALLEUR SUD-AFRICAIN, LUKE FLEURS, TUÉ PAR BALLES
« C'est avec une immense tristesse que nous annonçons que le joueur des Kaizer Chiefs, Luke Fleurs, a tragiquement perdu la vie la nuit dernière lors d'une tentative de vol de son véhicule à Johannesburg », a posté son club sur les réseaux sociaux.
iGFM (Dakar) Le défenseur central du club sud-africain des Kaizer Chiefs de Johannesburg, Luke Fleurs, a été tué par balles mercredi lors du vol avec violence de son véhicule à une station-service, ont annoncé jeudi son club et la police.
« C'est avec une immense tristesse que nous annonçons que le joueur des Kaizer Chiefs, Luke Fleurs, a tragiquement perdu la vie la nuit dernière lors d'une tentative de vol de son véhicule à Johannesburg », a posté le club sur les réseaux sociaux.
Les Chiefs sont l'un des plus grands clubs de football du pays, douze fois champions d'Afrique du Sud, et finalistes de la Ligue des champions d'Afrique en 2021.
Formé à l'Ubuntu Cape Town, sa ville de naissance, avant d'évoluer à SuperSport United de 2018 à 2023, Fleurs avait participé aux Jeux olympiques en 2021 à Tokyo. Il avait également été appelé en équipe nationale, mais ne comptait aucune sélection.
84 meurtres par jour en Afrique du Sud
Selon la police, le joueur de 24 ans était en train d'attendre qu'on le serve, à bord de sa Volkswagen Golf, lorsque deux hommes armés arrivés en voiture ont fait irruption.
« Les suspects l'ont menacé avec une arme à feu et l'ont fait sortir du véhicule, avant de lui tirer une balle dans la partie supérieure du corps », a raconté un porte-parole de la police, « l'un des suspects est parti avec le véhicule de la victime, suivi par son complice ».
Le footballeur a été déclaré mort à son arrivée à l'hôpital.
La police a lancé une enquête et est à la recherche des suspects, mais aucune arrestation n'avait été annoncée jeudi matin.
La criminalité violente est un problème récurrent en Afrique du Sud, et un sujet politique brûlant à l'approche des élections générales prévues en mai. Le pays a enregistré une moyenne de presque 84 meurtres par jour entre octobre et décembre 2023, selon des chiffres officiels.
PRIX MARC-VIVIEN FOÉ, UNE PÉPITE SÉNÉGALAISE PARMi LES 11 NOMMÉS
Le prix Marc-Vivien Foé 2024 récompense le meilleur joueur africain de Ligue 1 de la saison en cours.
iGFM (Dakar) RFI et France 24 ont dévoilé ce mardi la liste des 11 nommés pour le prix Marc-Vivien Foé 2024, qui récompense le meilleur joueur africain de Ligue 1 de la saison en cours.
Tenant du titre, Chancel Mbemba sera bien présent ! Malgré une saison moins aboutie en club, le défenseur central congolais aura donc l'occasion de défendre sa couronne, même s'il ne partira pas forcément favori. Il n'est d'ailleurs pas le seul membre du large contingent africain de l'OM à être plébiscité puisque Pierre-Emerick Aubameyang est logiquement de la partie. Vainqueur de ce prix en 2013, le buteur gabonais réalise une excellente saison à l'OM, avec notamment 11 buts en Ligue 1, et fera partie des grands favoris.
On retrouvera peut-être aussi dans cette catégorie Nabil Bentaleb, qui brille dans l'entrejeu du LOSC et qui représente l'Algérie avec le néo-Fennec Amine Gouiri (Rennes), plus inconstant. Le Nigeria comptera également deux représentants avec l'ailier de Nantes, Moses Simon, gravement blessé et dont la saison est terminée, et le buteur de Nice, Terem Moffi. Les deux Super Eagles sont des habitués de ce prix, au même titre que le Marocain du PSG, Achraf Hakimi, qui sera une nouvelle fois de la partie.
Lamine Camara nommé pour la première fois
Le champion d'Afrique ivoirien place aussi deux joueurs avec l'attaquant de Reims, Oumar Diakité, et le précieux Wilfried Singo, auteur d'une première saison aboutie à l'AS Monaco et possiblement candidat à une belle place. Nommés pour la première fois, la pépite sénégalaise Lamine Camara (Metz) et le Burundais de Nice, Youssouf Ndayishimiye, débarquent eux sur la pointe des pieds.
Rayon absences, on notera que le Cameroun n'est pas représenté pour la deuxième année consécutive, tandis que l'Egyptien de Nantes, Mostafa Mohamed, et le Nigérian de Montpellier, Akor Adams, n'ont pas été retenus malgré respectivement 8 et 7 buts marqués. Le lauréat sera connu le 13 mai prochain au terme d’un vote effectué par un jury composé de médias spécialisés, dont fait partie Afrik-Foot.com.
Les 11 nommés pour le Prix Foé 2024
AUBAMEYANG Pierre-Emerick (Gabon/Marseille)
BENTALEB Nabil (Algérie/Lille)
CAMARA Lamine (Sénégal/Metz)
DIAKITÉ Oumar (Côte d’Ivoire/Reims)
GOUIRI Amine (Algérie/Rennes)
HAKIMI Achraf (Maroc/PSG)
MBEMBA Chancel (RD Congo/Marseille)
MOFFI Terem (Nigeria/Nice)
NDAYISHIMIYE Youssouf (Burundi/Nice)
SIMON Moses (Nigeria/Nantes)
SINGO Wilfried (Côte d’Ivoire/Monaco)
LES DEFIS DU NOUVEAU MINISTRE DES SPORTS
Beaucoup de chantiers attentent le prochain ministre des sports. Des infrastructures, de la formation des acteurs en passant par l’inclusivité de toutes les disciplines, le remplaçant de Mame Mbaye Niang a du pain sur la planche.
Beaucoup de chantiers attentent le prochain ministre des sports. Des infrastructures, de la formation des acteurs en passant par l’inclusivité de toutes les disciplines, le remplaçant de Mame Mbaye Niang a du pain sur la planche.
Lors de la nomination du nouveau gouvernement, une attention particulière est donnée au nouveau ministre des sports. Car, malheureusement pour le premier gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, tout est priorité dans ce pays. Le sport ne déroge pas à la règle. Celui qui sera en charge des disciplines sportives n’aura pas de moment de grâce, car il trouvera sur sa table de chauds dossiers et des défis qu’il doit très vite relever.
Le défi de l’inclusivité
Tous les ministres des sports qui se sont succédé ces dernières années ont subi une critique commune : être un ministre du football et de la lutte seulement. C’est la première étiquette que le nouveau ministre doit décoller de son image. Il a le défi donc de traiter toutes les disciplines avec la même manière, avec les mêmes moyens. Ce qui est difficile mais faisable. Une vielle doléance dans le sport sénégalais.
Les exemples de cette discrimination sont nombreux et l’équipe des sourds qui a représenté le Sénégal au dernier mondial l’illustre parfaitement. Ces disciplines «secondaires» sont souvent laissées à ellesmêmes et ne sont finalement reconnues et reçues au palais que quand elles sont récompensées. Des anomalies que le ministre a l’obligation de régler dès sa prise de fonction. Le football est certes le sport roi, mais il ne doit pas à lui seul cristalliser toutes les attentions et user de tous les moyens disponibles.
L’outil de travail
Dans l’immédiat, le ministre des sports doit s’atteler aux jeux olympiques de la jeunesse que le Sénégal abrite dans deux ans. Les travaux marchent à pas de caméléon et le Sénégal ne donne même pas l’impression d’organiser une si grande compétition. Ce qui est une grande première en Afrique.
Encore une fois, quand on parle d’infrastructures on pense directement au foot mais non. Les arts martiaux, le basketball et surtout l’athlétisme sénégalais sont dans une léthargie depuis des années. C’est que déplore d’ailleurs le président de la fédération sénégalaise de judo. « Nos athlètes sont prêts à défendre le pays mais n’ont même pas de local pour s’entraîner », se désolait Ababacar Ngom lors de l’assemblée générale de la fédération sénégalaise de judo et disciplines associées.
Et dire que le judo n’est pas le seul laissés-pour-compte par les autorités sportives d’un pays où seul le football est traité avec respect. Le football de sélection en tout cas.
La formation des acteurs
Dans son programme, Bassirou Diomaye Faye veut redonner au sport scolaire une toute autre dimension : permettre aux jeunes de s’adonner très tôt au sport pour le poursuivre dans l’avenir. Raison pour laquelle les moyens doivent être mis dans la formation des jeunes. L’exemple du football avec l’académie fédérale doit être propagé dans les autres disciplines, afin de permettre aux acteurs d’exercer leurs activités avec commodité.
Mais en dehors, tous les acteurs ont besoin de formation. Les entraîneurs, les stadiers et surtout les arbitres qui sont le plus souvent pointés du doigt dans leurs performances médiocres sur les terrains. C’est cette formation de tous les jours qui permettra au sportif sénégalais de pouvoir rivaliser avec ses autres homologues du continent et du monde.
ALIOU CISSE PREFERE LA CAN 2025 QUE D’ATTEINDRE LE DERNIER CARRE DU MONDIAL
Reconduit à la tête de l’équipe nationale du Sénégal jusqu’en 2026 en dépit de l’élimination des huitièmes de finale de la dernière Can, Aliou Cissé est focus sur l’avenir.
Bés Bi le Jour |
Lamine M. DIEDHIOU |
Publication 03/04/2024
Reconduit à la tête de l’équipe nationale du Sénégal jusqu’en 2026 en dépit de l’élimination des huitièmes de finale de la dernière Can, Aliou Cissé est focus sur l’avenir.
Concernant ces prochaines échéances, le technicien aux dreadlocks préfère glaner un deuxième trophée de Coupe d’Afrique des Nations plutôt de d’atteindre le dernier carré de la Coupe du Monde comme le Maroc tout dernièrement. Il en a fait la confession lors de son passage dans les locaux de RMC. «Si je vous donne une baguette magique pour choisir entre faire un parcours de folie en Coupe du monde et gagner la CAN 2025 ? La Can 2025 (rires). Parce qu’elle est spéciale. Même si tu gagnes une Coupe du Monde, la CAN reste quelque chose de très spéciale. Mais on sait que le Sénégal est capable de gagner la Coupe du Monde dans le futur, c’est clair et net. Avec cette génération qui arrive à son terme, ce serait bien de sortir par la grande porte qui est, en réalité, de ramener (en 2025) cette Coupe (CAN) qui nous a échappé en Côte d’Ivoire», a confié l’entraineur des Lions au micro de Rmc.
«Démontrer ce dont je suis capable»
Dans un entretien d’une vingtaine de minutes, Aliou Cissé a également parlé de ses futures ambitions. L’entraineur des Champions d’Afrique 2021 rêve d’entrainer un club dans l’avenir pour prouver un peu plus sa valeur. «Entraîner une équipe à l’étranger ? Pourquoi pas ? Pour l’instant, je suis avec le Sénégal mais les opportunités n’ont pas manqué pour partir. Il y en a eu dans le passé et il y en aura dans le futur. Rien n’est acquis dans le monde du football. Je suis un professionnel. Je suis bien avec le Sénégal avec lequel on nous a assignés des objectifs très importants. L’avenir nous dira. Absolument pas (contre d’entraîner un club dans le futur). Un club fera partie de mon expérience. Jusqu’à présent, c’est le projet d’une solution que j’ai eu. Le club serait une découverte. Ça peut démontrer ce dont je suis capable de faire», a déclaré El Tactico.
LAMINE CAMARA PARMI LES ONZE FINALISTES DU PRIX MARC-VIVIEN FOE 2024
L’international sénégalais, Lamine Camara, fait partie des 11 finalistes du prix Marc-Vivien Foé Rfi-France 24 du meilleur joueur africain de ligue 1 (France) pour l’année 2024, informe un communiqué parvenu à l’APS.
Dakar, 2 avr (APS) – L’international sénégalais, Lamine Camara, fait partie des 11 finalistes du prix Marc-Vivien Foé Rfi-France 24 du meilleur joueur africain de ligue 1 (France) pour l’année 2024, informe un communiqué parvenu à l’APS.
”RFI et France 24 ont dévoilé ce mardi les noms des onze finalistes du Prix Marc-Vivien Foé 2024, désignant le meilleur joueur africain évoluant dans le Championnat de France de Ligue 1’’, indique la même source.
Le communiqué signale que le jury est composé de près de 100 journalistes spécialistes du football français et africain issus de nombreux médias (radio, télévision, presse écrite, Internet).
Lamine Camara, milieu de terrain de 20 ans, est pensionnaire du FC Metz.
Le nom du lauréat, qui succédera au défenseur de la République démocratique du Congo, évoluant à l’Olympique de Marseille, Chancel Mbemba, sera révélé le lundi 13 mai.
Le trophée du meilleur joueur africain de Ligue 1, mis en jeu depuis 2011, est décerné en hommage à Marc-Vivien Foé, joueur camerounais décédé le 26 juin 2003, à l’âge de 28 ans, sur la pelouse du stade de Gerland à Lyon.
«LE JUDO SENEGALAIS EST EN TRAIN DE RETROUVER SON LUSTRE D’ANTAN»
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées (FSJDA) a tenu une Assemblée générale d’informations, le samedi 30 mars, au Cercle Mess des officiers.
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées (FSJDA) a tenu une Assemblée générale d’informations, le samedi 30 mars, au Cercle Mess des officiers. Une occasion pour le président de la FSJDA, Ababacar Ngom de revenir sur le bilan de la saison marquée par une moisson record de médailles dans les compétitions africaines et mondiales. Ce qui, selon le patron du judo sénégalais, a permis à la discipline de retrouver son lustre d’antan. Ce, en dépit de la perte du dojo national qui constitue une entrave à la marche de la discipline. Cette rencontre a également été mise à profit pour dégager la feuille de route en direction des JO 2024 et des JOJ de 2026.
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées était en conclave ce samedi 30 mars à l’occasion de l’Assemblée générale d’information organisée au cercle mess des officiers. Une rencontre qui a pour but d’informer les clubs affiliés sur les activités de l’année de la FSJDA, a été une occasion pour l’instance fédérale de de partager les projets et de recueillir des avis et suggestions mais aussi de présenter le bilan de la saison.
Une saison marquée, selon Me Ababacar Ngom, par une moisson record de médailles dans les compétitions africaines et mondiales. Avec en prime la consécration du capitaine des Lions du judo Mbagnick Ndiaye, champion d’Afrique et médaillé d’or dans la catégorie reine des plus de 100 Kilos mais aussi par les 4 médailles glanés aux Jeux africains d’Accra.
«Il faut aussi noter la performance des jeunes pousses qui sont dans la bonne direction des JOJ de « Dakar 2026 » à travers leurs brillants résultats dans les différents « African cup », a-t-il déclaré. «Comme nous le constatons tous, le judo sénégalais est en train de retrouver son lustre d’antan grâce à l’effort conjugué de l’Etat à travers le ministère des Sports, du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais, de la Fédération Internationale de Judo, de l’Union Africaine de Judo, de la Fédération dans toutes ses composantes et aussi de nos partenaires techniques et financier», ajoute -t-il. Me Ngom estime que le judo sénégalais est à la recherche d’un podium dans une compétition de la FIJ. Une ambition qui, selon lui, passe, par des innovations majeures et à la gestion moderne des grandes fédérations sportives.
LA «SPOLIATION» DU DOJO, UNE ENTRAVE A LA MARCHE DU JUDO
Le patron du judo n’a pas manqué de déplorer la malheureuse idée des autorités du pays de délocaliser le dojo national de la rue Moussé Diop, au moment où, dit-il, le où le judo sénégalais offrait de belles perspectives pour la course à la qualification aux « JO de Paris 2024 » et à la préparation de nos jeunes aux « JOJ de Dakar 2026 »
«En spoliant le Dojo National Maître Amara Dabo au profit d’un projet que nous ignorons mais qui en aucun cas ne sera pas plus utile que la formation du jeune sénégalais aux valeurs du sport, non seulement l’Etat du Sénégal dans un mauvais timing prive le judo d’un siège social, d’un centre d’entrainement et d’un lieu de compétition. En nous expropriant, l’Etat du Sénégal met aussi en péril du matériel d’entrainement et de compétitions et des équipements de bureaux équivalents à des centaines de millions», regrette-t-il.
En termes de perspectives, le patron du judo sénégalais a rappelé les grands chantiers inscrits dans sa feuille de routes. Il s’agit entre autre du règlement du contentieux du Dojo National Maitre Amara Dabo, la relance du Tournoi International de Judo Ababacar FALL dit Mbaye BOYE de la Ville de Saint-Louis, la recherche de moyens additionnels pour une plus grande prise en charge des athlètes et de leur encadrement, la restructuration de la FSJDA avec la réhabilitation de la Direction Technique Nationale, la planification de la course à la qualification aux Jeux Olympiques de « PARIS 2024 », la préparation et la participation des jeunes judokas aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, « Dakar 2026 » ou la construction d’un « Centre d’Excellence Judo-Etudes », (CEJE) qui permettra à nos judokas d’allier à la fois, les exigences des études de qualité et de la pratique du sport de haut niveau.