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28 avril 2025
Sports
«JE NE SUIS NI USÉ NI FATIGUÉ, JE VEUX RAMENER UNE DEUXIÈME CAN AU SÉNÉGAL»
Invité au 7e congrès de l’AIPS Afrique (Association Internationale de la Presse Sportive) organisé par l’ANPS (Association Nationale de la Presse Sportive), Aliou Cissé, accompagné de son adjoint Régis Bogaert a répondu aux questions des journalistes
Invité au 7e congrès de l’AIPS Afrique (Association Internationale de la Presse Sportive) organisé par l’ANPS (Association Nationale de la Presse Sportive) et qui a débuté ce jeudi, le sélectionneur national Aliou Cissé, accompagné de son adjoint Régis Bogaert a répondu aux questions des journalistes africains après avoir animé un panel sur « l’utilisation de l’expertise locale au sein des équipes nationales »
La raison de votre présence?
Merci pour l’invitation. Je salue les doyens qui sont là, la presse nationale et internationale. Depuis que je suis à la tête de l’équipe, j’ai toujours côtoyé ces gens là. En sept ans, on a dû faire 5 compétitions et pendant ces compétitions là, je vous ai tous rencontrés que ce soit dans les conférences de presse ou lors des entraînements. C’est une fierté pour moi d’être avec vous parce que d’habitude on se voit de très loin. Moi avec mes trois locks en train de faire pression (rire…). Mais aujourd’hui vous êtes les bienvenus au pays de la Teranga. C’est vous avec nous et nous avec vous pour un Afrique meilleur, pour un sport meilleur. Mais c’est aussi avec des difficultés, des désaccords où parfois les titres des journaux peuvent nous mettre en difficulté. Mais ça fait partie du travail. Ça fait trente ans que je suis dans le métier en tant que joueur puis en tant qu’entraîneur. On est pas obligés d’être toujours d’accord mais ce qui est important c’est d’avoir cet échange dans l’intérêt du sport sénégalais et du sport africain
Comment arrive-t-on à diriger et réussir avec une équipe nationale après avoir été joueur de cette équipe ?
Pour entraîner une équipe nationale, il est important de connaître les réalités de ce pays. Il est difficile de parler du futur quand on a pas la connaissance du passé. J’ai envie de dire que moi j’ai eu à contribuer par le passé au football sénégalais, j’ai été joueur professionnel, j’ai eu la chance d’avoir été capitaine de l’équipe nationale et d’avoir été à l’intérieur de cette structure fédérale qu’est la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). J’ai fait partie d’une génération qui a écrit l’histoire du football sénégalais et très tôt dans ma tête ça a été clair que je voulais être entraîneur. Après ma carrière je me suis dirigé à passer mes diplômes pour pouvoir entraîner l’équipe nationale du Sénégal. Je pense que c’est un processus. Il fut un temps sur 24 équipes africaines, il pouvait y avoir 20 entraîneurs expatriés, mais quand vous voyez ce qui se passe maintenant, c’est clair que les choses sont en train de changer et il y a une volonté étatique mais aussi de la part des présidents de fédérations qui font de plus en plus confiance à l’expertise locale. L’expertise locale c’est aussi la compétence. Que ce soit moi, Walid (Regragui), Florent (Ibenge), Pitso (Mosimane), mon ami Rigobert Song ou les autres, si on avait pas fait des performances comme lors de la coupe du monde, on allait dire que l’expertise locale n’en vaut pas la peine. Nous connaissons le poids que nous portons et nous savons que réussir c’est un peu forcer la main aux autres présidents de fédérations à faire confiance à l’expertise locale. Ce que j’ai fait je suis sûr que d’autres le feront et je suis très heureux que le continent africain s’inspire de ce que le Sénégal est en train de faire. C’est très bien et j’encourage à aller de l’avant.
Quels sont les problèmes que rencontrent les coachs locaux avec leurs équipes nationales ?
Aujourd’hui on a la chance de se parler entre nous. Il y’a un pool d’entraîneurs africains qui se parlent et qui soulignent leurs difficultés. Loin de moi l’idée de faire une discrimination parce que le football est universel et on parle de compétence. Soit on peut ou on ne peut pas. Avant les présidents disaient qu’il fallait laisser les entraîneurs locaux le temps de se former et de faire des stages. Mais ça c’était avant. Aujourd’hui la plupart des entraîneurs locaux africains ont été joueurs professionnels et ont emmagasiné de l’expérience à travers les compétitions. L’une des difficultés est qu’on ne met pas sur le même pied d’égalité l’entraîneur africain et l’entraîneur expatrié. La question à se poser est pourquoi ? Mais il faut faire face aux réalités trouvées sur place et on te demande de prouver que tu as les épaules pour enraient équipe nationale en quelque sorte. Et pourtant on ne demande pas à un entraîneur étranger qui n’a pas de background de faire ses preuves. Aujourd’hui on en est là mais à nous de continuer pour que cela devienne une évidence de miser sur les entraîneurs locaux. C’est un combat et il n y a pas que moi. Beaucoup de fédérations font maintenant confiance aux enfants du pays qui sont reconvertis en entraîneurs. En Afrique il y a de très bons entraîneurs dans la mesure ou si vous allez en première division en France, en Espagne ou en Angleterre vous pouvez voir le nombre d’entraîneurs issus de la minorité qu’il y a. Un entraîneur africain qui veut entraîner en Europe, il faut qu’on le met sur le même pied d’égalité que l’entraîneur européen. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut des diplômes et c’est là ou en vient à la réciprocité des diplômes entre l’UEFA et la CAF. Et je félicite la CAF qui travaille dans ce sens parce qu’aujourd’hui il y a un premier groupe d’entraîneurs africains issue du continent qui est diplômé et qui fait de bons résultats. C’est à la CAF de travailler sur cette réciprocité là pour que l’entraîneur africain soit respecté à sa juste mesure.
Avant vous lors de la CAN 2012 le Sénégal s’est fait éliminer au premier tour avec un sélectionneur sénégalais (Amara Traoré) qu’est ce qui a fait la différence avec vous ? Et pourquoi cette « discrimination salariale » entre les entraîneurs étrangers et les locaux ?
C’est aux entraîneurs africains de prouver leur légitimité dans leurs pays mais il nous faudra du temps. Nous, au Sénégal on a un président (Augustin Senghor) qui croit à l’expertise locale. Sous on magistère je crois qu’il y’a eu 4 entraîneurs locaux. On a eu Lamine Ndiaye, vous l’avez souligné Amara Traoré moi et puis il y a eu Joseph Koto. Sur la différence de salaire je dis qu’il faut encore prouver comme toujours. Lors de la coupe du monde 2018, non seulement j’étais le seul entraîneur africain mais j’avais aussi le plus bas salaire. Mais ce n’est pas ça notre motivation numéro un. Notre motivation est de monter c’est de prouver au continent africain et monde entier que les entraîneurs africains sont capables d’entraîner au Real Madrid, à Manchester City et partout ailleurs.
Après avoir remporté la CAN et qualifié le Sénégal pour le second tour d’une coupe du monde, avez-vous encore une ambition avec l’équipe nationale ?
La question c’est est ce que je vais continuer ou pas. Beaucoup de gens se le posent en se demandant si je suis usé ou fatigué. Non je ne suis pas usé et je ne suis pas fatigué. On est en train de préparé notre liste pour le mois de mars pour aller défendre notre titre et ramener un deuxième trophée de Coupe d’Afrique ici. Donc oui nous sommes prêts à faire le maximum pour ramener cette équipe le plus loin possible.
Pensez-vous que vous auriez réussi avec les Lions si vous n’aviez pas eu un président de fédération patient ?
Il y a ceux qui disent cela. Mais dans le football il n’y a pas de temps. Si j’avais loupé un seul des objectifs assigné par la Fédération Sénégalaise en huit ans, je ne serais pas là. Je sais où je suis et ce n’est pas parce qu’on m’a dit « Aliou on t’a laissé le temps ». Non on ne m’a pas laissé le temps. C’est parce qu’on a travaillé, on a été résilients et on a surtout des joueurs compétents aussi.
Que dites-vous par rapport à l’influence de l’entourage de certains joueurs sur les entraîneurs. Ceci a-t-il un impact sur le choix des joueurs et sur le choix tactique ?
Bien sûr mais il fait se dire qu’il s’agit d’une équipe nationale qui est l’affaire de toute une nation. Vous les journalistes, vous faites des analyses, vous avez vos joueurs et vos avis mais la réalité de l’équipe c’est nous qui la connaissons. Moi je n’ai pas vu un de mes collègues subir une pression venant des politiques ou des fédéraux pour composer son équipe. Ce n’est pas possible. Je le dis, jamais le président Augustin Senghor a impacté sur mes choix. Il m’a laissé travailler avec mes idées et c’est ce qui est normal pour pouvoir faire des résultats. Il faut laisser les entraîneurs faire leur travail et à la fin on décide s’ils doivent continuer ou pas.
Comment vous voyez l’avenir du football en Afrique, ne pensez-vous pas qu’il faut des infrastructures modernes pour être à la hauteur du football européen ?
C’est clair sans infrastructures on ne peut rien. Il faut donner des moyens aux équipes nationales. Quand on donne les possibilités aux entraîneurs locaux en les mettant dans les meilleures conditions, en les payant comme il se doit, quand ils sont respectés et mis sur le même pied d’égalité que les entraîneurs expatriés, on est capable de le faire. On est pas moins argumentés que les autres. Nous sommes une génération qui ne sourit aucun complexe, on a grandi la bas (Europe), on a vu et on a appris. C’est le message à transmettre à nos autorités, à nos joueurs et à tous ces jeunes qui voudraient être des footballeurs professionnels pour représenter dignement le continent africain.
«LE SENEGAL EST DANS UNE DYNAMIQUE DE SE PRESENTER EN VERITABLE HUB»
Candidat à la présidence, Abdoulaye Thiam, président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), est revenu sur ses motivations à briguer la tête de l’AIPS/Afrique
Candidat à la présidence, Abdoulaye Thiam, président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), est revenu sur ses motivations à briguer la tête de l’AIPS/Afrique, lors du 7e Congrès de l’Association internationale de la presse sportive zone Afrique (AIPS/Afrique), qui se tient les 23 et 24 février 2023, à Dakar, en présence de plusieurs personnalités sportives. «L’AIPS était tombé en léthargie et on nous a demandé de redynamiser cette associations. Nous l’avons accueilli en 2013. Nous avons organisé deux congrès. Il se trouve que le président sortant a fait dix ans de service et a décidé de se retirer. Ils nous ont demandé encore si nous étions dans les dispositions. L’organisation d’un congrès, ça nécessite beaucoup d’argent. Il faut avoir l’accord de l’Etat. C’est pourquoi, j’ai tenu personnellement à remercier le président de la République. Si nous sommes là, c’est grâce à lui et au ministre des Sports», a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter : «Le Sénégal est dans une dynamique de se présenter en un véritable hub. Le Sénégal a l’une des presses les plus dynamiques sur le continent. Il était aussi tout à fait normal que l’on nous sollicite pour briguer la présidence. Nous avons accepté de la briguer. Reste à attendre le soir du samedi 25 févier, pour élire un nouveau président. Nous espérons que ce soit le Sénégal», soutient-il.
Et dans cette perspective, le président l’Association de la presse sportive sénégalaise a déjà décliné son programme, axé sur des débats sur les grands enjeux relatifs au sport, notamment sur les dangers qui guettent le sport africain, le dopage, la fraude sur l’âge, l’exode. Mais aussi établir des partenariats avec les instances internationales, en mettant sur pied un cadre d’échange et de collaboration avec les instances faîtières telles que la FIFA, la FIBA, la CAF.
Après la décision du Nigérian Obi Mitchell de se retirer, après neuf ans à la tête de l’AIPS/ Afrique, le journaliste sénégalais Abdoulaye Thiam et le Marocain Mourad Moutawakil, membre du Comité exécutif de l’AIPS sont les deux candidats en lice.
CES SUBVENTIONS ACCORDEES AU ACTEURS DU FOOTBALL
La Fédération sénégalaise de football (Fsf) a cassé sa tirelire pour « libérer » les subventions accordées aux différents clubs de football professionnel et amateurs ainsi qu’aux acteurs du foot local pour le compte de la saison 2022-2023.
La Fédération sénégalaise de football (Fsf) a cassé sa tirelire pour « libérer » les subventions accordées aux différents clubs de football professionnel et amateurs ainsi qu’aux acteurs du foot local pour le compte de la saison 2022-2023. Une enveloppe de plus d’un milliard 200 millions FCfa a ainsi été distribuée. Ce, après que le Sénégal a gagné la Can 2022 et le Chan 2023, en plus de la participation honorifique à la dernière Coupe du monde au Qatar (Les Lions sont éliminés en huitième de finale).
A travers un communiqué, les services du président Me Augustin Senghor de préciser que « tous les bonus et primes ont été libérés au profit des différentes équipes nationales concernées et qu’elle procèdera bientôt au remboursement des arriérés de récompenses que la Lsfp devait à certains clubs de 2016 à 2019 ».
Les subventions sont reparties comme suit :
Ligue 1 :15.000.000 F CFA par club
Ligue 2 :10.000.000 F CFA par club
Nationale 1 :7.000.000 F CFA F CFA par club
Nationale 2 :3.000.000 F CFA F CFA par club
Division 1 Féminin :3.000.000 F CFA par club
Division 2 Féminin :2.000.000 F CFA par club
Beach Soccer. :1.000.000 F CFA par club
Club régional :1.500.000 F CFA par club
ONCAV :10.000.000 F CFA
ASMS. :3.000.000 F CFA
AEEFS :2.000.000 F CFA
AIFS :2.000.000 F CFA
ANAF :2.000.000 F CFA
ANPS :2.000.000 F CFA
CONEFS :2.000.000 F CFA
Supporters Qatar 2022 :6.000.000 F CFA
TOURNOI INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE MOHAMMED VI, GENERATION FOOT EN DEMI-FINALE
Le club de Génération foot (Ligue 1 sénégalaise) affronte ce jeudi en demi-finale du tournoi international U19 l’Académie Mohammed VI (Maroc) .
Dakar, 23 fév (APS) - Le club de Génération foot (Ligue 1 sénégalaise) affronte ce jeudi en demi-finale du tournoi international U19 l’Académie Mohammed VI (Maroc), a appris l’APS du chargé de la communication de l’académie sénégalaise, Talla Fall.
Le tournoi qui se poursuit jusqu’à vendredi est organisé au Maroc par l’Académie Mohammed VI.
Le club de Génération foot s’est qualifié après avoir battu aux tirs au but (4-3) le Real Madrid (Espagne). Les deux équipes se sont quitté sur un score nul de 1 but partout à l’issue du temps réglementaire et des prolongations.
Les autres équipes marocaines qui participent au tournoi sont aussi qualifiées en demi-finale. Il s’agit de l’Académie Mohammed VI qui a battu (1-0) le PSV Eindhoven des Pays-Bas et du Fath Union Sport de Rabat qui a sorti (2-1) le Glasgow Rangers de l’Ecosse.
L’Olympique de Marseille, l’Olympique Lyonnais et le Racing club de Strasbourg (France), le Royal Sporting club Anderlecht (Belgique) et le Feyenoord Rotterdam (Pays-Bas) ont également participé au tournoi.
ELIMINATOIRE MONDIAL FIBA 2023, LES LIONS DETERMINES
Les joueurs de l'équipe nationale de basket masculine du Sénégal se disent concentrés et déterminés à obtenir leur qualification pour la prochaine Coupe du monde de la discipline à l'issue de la dernière fenêtre des qualifications qui démarre ce vendredi
Dakar, 23 fév (APS) - Les joueurs de l'équipe nationale de basket masculine du Sénégal se disent concentrés et déterminés à obtenir leur qualification pour la prochaine Coupe du monde de la discipline à l'issue de la dernière fenêtre des qualifications qui démarre ce vendredi à Alexandrie (Egypte), où elle se poursuivra jusqu'à dimanche.
Les Lions, logés dans la poule F, zone Afrique, vont jouer contre le Sud Soudan, la Tunisie et le Cameroun.
La prochaine Coupe du monde FIBA 2023 se tiendra aux Philippines, au Japon et en Indonésie, du 25 août au 10 septembre.
Le groupe- Sénégal "est bien. En plus, nous avons enregistré l'arrivée de Babacar Sané (Ignitie G-League, USA) qui apporte cette énergie dont nous avons besoin. Nous faisons focus sur les trois prochains matchs. Nous sommes prêts et concentré sur le tournoi", assure l'arrière de Chalons-Reims (France), Lamine Sambe.
A l'en croire, lui et ses coéquipiers "ont oublié ce qui s'est passé en Tunisie" et sont désormais concentrés sur cette dernière fenêtre des qualifications.
Lors de la précédente fenêtre jouée en août dernier à Monastir, en Tunisie, le Sénégal avait remporté ses trois matchs contre le Soudan du Sud, la Tunisie et le Cameroun.
Selon Lamine Sambe, les jeunes pensionnaires de l'équipe nationale "sont réceptifs et cela facilite les choses pour les anciens".
"La force du groupe est que nous sommes ensemble et petit à petit, nous arriverons à notre objectif. Nous nous donnerons les moyens d'accomplir la mission pour le Sénégal", a dit le joueur de 33 ans, avant de solliciter le soutien de tous les Sénégalais.
"Le groupe s'entraine normalement depuis lundi. Nous nous améliorons au fil des séances. Nous allons tout donner sur le terrain et nous comptons sur le soutien des Sénégalais pour nous qualifier", a insisté, de son côté, Brancou Badio.
Le meneur de Manresa (Espagne), promu capitaine en l'absence de Gorgui Sy Dieng, a salué l'opportunité offerte à l'équipe nationale de se préparer quelques jours avant la compétition.
"Nous revoyons les systèmes et nous serons prêts. On va prendre les matchs les uns après les autres. Nous serons attentifs aux consignes du coach. Nous connaissons nos trois adversaires. Nous allons visionner les vidéos de leurs matchs pour mieux aborder ces rencontres", a-t-il indiqué.
Le Sénégal a pris part à cinq éditions de Coupe du monde de basket, dont deux consécutivement en 2014 et 2019.
La première participation des Lions remonte à 1978. Ils ont ensuite participé aux éditions de 1998 et 2006.
«NOUS NOUS BATTRONS POUR LE BUT ULTIME QUI EST D’ATTEINDRE LA COUPE DU MONDE»
Malgré la qualification pour les quarts de finale aprèsla victoire du Sénégal face au Mozambique (3-0), Malick Daf a affirmé que l’équipe avait encore du travail à faire pour atteindre un autre objectif plus important.
Malgré la qualification pour les quarts de finale aprèsla victoire du Sénégal face au Mozambique (3-0), Malick Daf a affirmé que l’équipe avait encore du travail à faire pour atteindre un autre objectif plus important.
C’est un sélectionneur ambitieux qui s’est confié après la victoire des Lionceaux devant les Yang Os Mambas ce mercredi. Dors et déjà qualifiée pour le prochain tour de la CAN U20, l’équipe nationale du Sénégal veut atteindre son principal objectif qui est de se faire une place pour la Coupe du monde de la catégorie.
« Nous nous préparons pour chaque match et nous nous battrons pour le but ultime, qui est d’atteindre la Coupe du monde » a déclaré Malick Daf. L’ancien entraineur du Jaraaf a cependant bien apprécié la prestation de ses joueurs face au Mozambique même si les nombreuses occasions manquées par Samba Diallo et compagnie ont été relevé. « Nous avons profité des nombreux espaces dans la défense de l’équipe nationale mozambicaine. Nous avons eu de nombreuses opportunités dans la rencontre, mais nous n’avons pas pu toutes en profiter » a t’il regretté.
Pour le dernier match de groupes, les Lionceaux vont affronter l’Égypte, pays hôte de la compétition et qui en plus est dos au mur après sa défaite face au Nigeria ce mercredi. Pour Malick Daf, le niveau de jeu de ses poulains devra être rehaussé pour venir à bout des Pharaons. « Nous avons encore beaucoup de travail à faire car le prochain match sera contre l’équipe nationale égyptienne. Nous n’avons pas choisi regroupé, ni les équipes que nous affronterons, mais nous savons que ce match est pour nous le plus fort du groupe. L’équipe nationale égyptienne est grande et forte car elle est armée des éléments du terrain et des supporters » a noté le technicien sénégalais.
VIDEO
LES «LIONCEAUX» SURCLASSENT LES «MAMBINHAS» ET SE HISSENT EN QUARTS DE FINALE
Can u20 - Sénégal-Mozambique (3-0) - Le Sénégal a décroché, avant l’heure, sa place en quart de finale de la CAN U20 qui se déroule, du 18 février au 4 mars, en Egypte
Le Sénégal a décroché, avant l’heure, sa place en quart de finale de la CAN U20 qui se déroule, du 18 février au 4 mars, en Egypte. C’était en faveur de la large victoire obtenue hier, mercredi 22 février, au stade International du Caire, face au Mozambique. Un doublé de Pape Diallo et une réalisation de Pape Demba Diop, ont permis aux «Lionceaux» de s’emparer de la première place, en attendant l’ultime duel qui les opposera, le samedi 25 février, à l’Egypte, pays hôte de la compétition.
L e Sénégal a enchaîné, hier mercredi, avec un deuxième succès à la CAN U20 qui se déroule en Egypte. Après le Nigéria, les «Lionceaux» ont exercé une large domination sur les «Mambas» Juniors (ou «Mambinhas») du Mozambique (3-0).
Les poulains de Malick Daff, ont, d’entrée de jeu, fait preuve de maîtrise technique et tactique mais aussi avec un jeu portée à l’avant. Malgré cette supériorité dans la possession et le jeu de transition, la bande à Samba Diallo a peiné pour percer la défense. Ils buteront sur un bloc compact bien regroupé de l’équipe mozambicaine. La première occasion franche intervient à la 11e minute. A la réception d’un centre en retrait, c’est le milieu Pape Demba Diop qui ouvre la première brèche, mais voit sa frappe arrêter par le gardien mozambicain. Malgré quelques bonnes séquences de l’adversaire en attaque, les «Lionceaux» ne lâchent pas prise et développent un jeu assez séduisant. Ils seront récompensés, en trouvant l’ouverture à la 43e minute. Sur une récupération, à partir du milieu de terrain, suivie d’une transmission, Pape Demba Diop va décaler pour Lamine Camara. Suite à la frappe du nouveau sociétaire du Fc Metz, repoussé par le gardien du Mozambique, Pape Amadou Diallo va surgir, pour envoyer le ballon au fond des filets. Ce but libère les juniors sénégalais.
En seconde période, les «Lionceaux» accentuent la pression et multiplient les assauts dans la surface. Les Mozambicains laissent plus d’espace. Le capitaine Samba Diallo en profitent et réussit, dans une de ses infiltrations, à envoyer une frappe qui heurte le poteau. Pape Demba Diop a cependant bien suivi et parvient à placer sa tête pour aggraver le score, à la 77e minute, (2-0). Les juniors Sénégalais font le break et parviennent à contenir toutes les velléités offensives de leurs adversaires. Cette nette domination sera encore concrétisée par un troisième but, conclu sur une belle action collective à la 85e minute. C’est suite à un joli centre du latéral Souleymane Basse, que Pape Diallo parvient, en plein course, à rabattre de la tête le ballon au fond des filets. Il réalise, du coup, le doublé (3-0). Désigné homme du match, ce dernier devra céder sa place à Mamadou Gning (86e minute) et permettre à son équipe d’empocher les trois points de la victoire.
Avec six points, le Sénégal devient la première équipe qualifiée pour les quarts de finale. Le Sénégal boucle, le samedi 25 février prochain, la phase de poule, avec le duel qui l’opposera, dans le groupe A, à l’Egypte, pays hôte de la compétition et quadruple vainqueurs de l’épreuve.
CAN U20, LES LIONCEAUX EN QUARTS DE FINALE
Pour son deuxième match à la Coupe d’Afrique des nations U 20 (Égypte 2023), le Sénégal a battu mercredi le Mozambique au Stade international du Caire sur un score de 3 buts à 0. Pape Amadou Diallo (doublé) et pape Demba Diop sont les buteurs du match.
Pour son deuxième match à la Coupe d’Afrique des nations U 20 (Égypte 2023), le Sénégal a battu mercredi le Mozambique au Stade international du Caire sur un score de 3 buts à 0. Pape Amadou Diallo (doublé) et pape Demba Diop sont les buteurs du match.
Une victoire synonyme de qualification en quarts de finale de cette compétition. Ce, après avoir défait le Nigeria (1-0), en match d’ouverture.
Les poulains du coach Malick Daff vont affronter samedi prochain les « pharaons » de l’Egypte, -pays hôte de la compétition-, pour le troisième et dernier match de poule.
CES JOUEURS SENEGALAIS QUI ONT MARQUE L’HISTOIRE DE LA NBA
Dressant une liste des sénégalais qu’ont marqué à leur manière l’histoire de la NBA, Trashtalk n’a pas fait dans la demi-mesure
Dressant une liste des sénégalais qu’ont marqué à leur manière l’histoire de la NBA, Trashtalk n’a pas fait dans la demi-mesure. Ainsi parmi les douze basketteurs qui ont eu le privilège de fouler les parquets de la plus grande ligue de Basket du monde, certains retiennent l’attention.
Mamadou Ndiaye
Il y’a d’abord le précurseur, celui qui a ouvert la voie ensuite aux autres basketteurs sénégalais en NBA. Il s’agit de Mamadou Ndiaye. C’est en effet à Pittsfield plus précisément à l’Université d’Auburn que le longiligne basketteur de 2m13 s’est fait remarquer notamment pour ses aptitudes défensives. Fort en contre, Mamadou Ndiaye sera le sénégalais a évolué en NBA après avoir été drafté par les Nuggets en 2000, mais c’est avec les Raptors qu’il va se faire un nom.
Gorgui Sy Dieng
Toujours en activité et joueur clé de l’équipe nationale du Sénégal, Gorgui Sy Dieng est aussi l’un des joueurs sénégalais qui a marqué l’historie de la NBA. Sélectionné par le Jazz en 2013 puis transférer chez les Wolves Gorgui Sy va attirer les regards en marquant 22 points et 21 rebonds lors de sa première saison. Après une période de grâce, il sera poussé vers la sortie. Il prend alors la direction de Memphis puis de San Antonio Spurs ou il évolue actuellement.
Ngagne Dessagana Diop
Sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal, Ngagne Dessagana Diop a aussi faitson temps en NBA. Né à Dakar, il fut remarqué dans un registre spécial : la défense. A dix huit-ans, il fut drafté par les Cavs comme 8e choix faisant de lui le plus haut drfaté de l’histoire du Sénégal. Excellent contreur, il rejoindra ensuite les Maverick avec lequel il ira jusqu’en finales NBA en 2006 face au Miami Heat. Ngagne Dessagana Diop prendra sa retraite à Bobcats en 2013 après un court passage chez les Nets. Depuis il s’est reconvertit en entraineur faisant parti du staff du Jazz et Rockets. Il dirige actuellement en League de New York, les Knicks de Westchester. Un poste qu’il allie avec celui de sélectionneur des Lions.
Georges Niang
Binational né aux Etats-Unis, Georges Niang a très tôt fait parler de lui de par son jeu précoce. Son talent lui vaudra de rejoindre les Warriors en 2018 puis Utah. Là-bas il retrouvera une stabilité mais pas pour longtemps. En 2021, il signe un contrat de deux avant avec les Sixers et ne dit rêver que d’intégrer l’équipe nationale du Sénégal.
Tacko Fall
On ne pouvait pas citer les sénégalais qui ont marqué l’histoire de la NBA sans parler de Tacko Fall. Du haut de ses 2m29, Tacko s’est fait remarquer dans la ligue américaine pour ses highlights. Parti aux USA pour étudier, Tacko devient le plus grand joueur de l’histoire à avoir joué en NCAA. Il y passe 4 ans, avec l’objectif de devenir ingénieur, et se présente finalement à la Draft en 2019. Non sélectionné, il signe néanmoins plusieurs petits contrats avec les Celtics avant de rejoindre Cleveland pour une saison. Aujourd’hui, Tacko Fall évolue en Chine.
SUPER LEAGUE AFRICAINE, UNE BELLE SOMME POUR LE VAINQUEUR
Prévu en août prochain, la Super League africaine rassemblera les équipes les plus prestigieuses du continent. Et le vainqueur repartira avec une belle cagnotte.
Prévu en août prochain, la Super League africaine rassemblera les équipes les plus prestigieuses du continent. Et le vainqueur repartira avec une belle cagnotte. En effet, la Confédération africaine de football (Caf) a dévoilé la somme qu’empochera le gagnant. Elle s’élève à 6 millions de dollars soit 5,6 millions d’euros.
De quoi motiver chaque équipe participante. A noter que les clubs retenus pour disputer le tournoi sont : l’Espérance Tunis (Tunisie), du Wydad Casablanca (Maroc), de Al Ahly (Égypte), du TP Mazembe (RD Congo). Mais également de Horoya AC (Guinée), de Simba SC (Tanzanie), de Petro Atlético (Angola) et Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud).