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25 avril 2025
Sports
LES TROIS BUTS ENCAISSÉS CONTRE L'ANGLETERRE SONT INEXPLICABLES
Le sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé, a fait part de son incompréhension quant aux trois buts pris par son équipe contre l'Angleterre, dimanche, en huitième de finale de la Coupe du monde 2022
"C'est surprenant de prendre trois buts, parce que d'habitude, on ne prend pas beaucoup de buts. C'est inexplicable de prendre trois buts sur ce match", a-t-il dit en conférence de presse, peu après la victoire des Three Lions sur le Sénégal, 3-0.
Il assure qu'il ne s'agit pas d'un "problème de système", a-t-il dit, ajoutant que jusque-là, la force de l'équipe nationale du Sénégal a toujours résidé dans son "assise défensive".
"Ce premier but à cinq minutes de la mi-temps, le deuxième qui nous plombe et le troisième qui nous sort carrément du match. On ne s'attendait pas à prendre trois buts face aux Anglais", a insisté le sélectionneur national.
Selon lui, les 30 premières minutes de la prestation sénégalaise ont été tout de même "intéressantes".
"Mais on est tombés sur une très belle équipe anglaise. Il n'y a pas d'excuses. On a eu deux ou trois garçons qui auraient pu nous aider, mais il n'y a pas de différence. Je crois que ce n'est pas au niveau de l'état d'esprit", a ajouté Aliou Cissé.
GIROUD ET MBAPPÉ CONDUISENT LA FRANCE EN QUART DE FINALE DU MONDIAL
Le tenant est tenace ! La France défiera l'Angleterre en quarts de finale du Mondial-2022, après un match maîtrisé contre la Pologne (3-1) grâce à Olivier Giroud et un somptueux doublé de Kylian Mbappé, dimanche à Doha
AFP |
Antoine Maignan et Jérémy Talbot, avec Jean Decotte |
Publication 04/12/2022
Pour les deux cadors européens, l'aventure qatarie continue ! La France et l'Angleterre, habituées à ces rendez-vous en haute altitude, ont maintenant six jours pour préparer leur confrontation qui aura lieu samedi prochain au stade al-Bayt (20h00).
"Cette Coupe du monde est une obsession, c'est la compétition de mes rêves" ! Les Anglais sont prévenus, Mbappé est en forme et les Polonais en ont fait les frais.
Faisant respecter son rang de championne du monde face à un Robert Lewandowski fantomatique, malgré un penalty inscrit pour sauver l'honneur (90e+9), l'équipe de France a en effet dominé son adversaire au stade al-Thumama.
Elle a concrétisé sa domination sur un but record d'Olivier Giroud (44e), nouveau meilleur buteur de l'histoire des Bleus (52 buts), puis deux frappes lumineuses de Mbappé (74e, 90e+1), seul meilleur marqueur du tournoi (5 buts).
Compte-tenu de l'historique récent des Français, éliminés dès les huitièmes de l'Euro en 2021, malmenés en Ligue des nations puis privés de plusieurs titulaires comme Karim Benzema ou Paul Pogba, cette qualification pour les quarts est un soulagement.
Ce sera donc contre les vice-champions d'Europe et quatrièmes du Mondial-2018, que les Bleus n'ont affrontés que deux fois en Coupe du monde pour deux défaites, en 1966 (2-0) et en 1982 (3-1).
Et au vu des ressources affichées face aux Polonais, les hommes de Didier Deschamps peuvent nourrir de belles ambitions: et s'ils étaient la première sélection de l'après-guerre à conserver leur titre depuis le Brésil de Pelé, en 1962 ?
- Giroud et Lloris dans l'histoire -
Oubliant le faux-pas sans conséquence subi mercredi contre la Tunisie (1-0), les Bleus ont cette fois maîtrisé leur sujet, bien aidés par leur gardien Hugo Lloris.
Le capitaine français, devenu dimanche le codétenteur du record de sélections en équipe de France (142) avec Lilian Thuram, a stoppé du genou une frappe à bout portant de Piotr Zielinski, avant d'être sauvé sur la même action par Theo Hernandez, puis Raphaël Varane sur sa ligne (38e).
Et comme c'était la soirée des recordmen, Olivier Giroud est lui aussi entré dans le grand livre d'histoire des Bleus: surgissant sur un petit ballon de Kylian Mbappé dans le dos de la défense, l'avant-centre a marqué d'un tir croisé (44e) son 52e but avec la France, s'emparant seul du record qu'il co-détenait avec Thierry Henry (51 buts).
Mbappé est aussitôt venu l'enlacer pour le féliciter. Et sur le deuxième but, c'est Giroud qui a initié l'action d'un contrôle splendide au centre du terrain avant de lancer Dembélé, passeur pour la frappe limpide de "Kyky" (74e).
- Retourné splendide mais invalidé -
Insensible à la pression, la superstar du Paris SG a soigné ses statistiques d'un deuxième but dans l'autre lucarne (90e+1), son 33e en Bleu et, déjà, son neuvième en deux Coupes du monde !
Voilà Mbappé solidement installé en tête des buteurs du Mondial-2022.
"Le seul objectif pour moi est de gagner la Coupe du monde. Je suis venu pour gagner la Coupe du monde, pas pour gagner le +Golden Ball+ ou le +Golden Boot+ (titre de meilleur buteur)", a expliqué l'enfant de Bondy, en région parisienne.
Les Bleus vont bénéficier de quelques jours de repos avant de retrouver les Anglais, qui n'ont pas plus puiser dans leurs réserves face au Sénégal.
Hésitant en début de match, les joueurs de Gareth Southgate ont ensuite mis la machine à buts en route pour étouffer les Sénégalais. Jordan Henderson (38e), Harry Kane (45+3) puis Saka (57e) ont confirmé la puissance offensive des Three Lions dans le stade d'al-Khor, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Doha.
En quatre matches, les Anglais ont inscrit 12 buts avec huit buteurs différents. Les Bleus sont prévenus: samedi, le danger viendra de partout.
Les Sénégalais, privés de leur leader Sadio Mané juste avant le tournoi, n'ont pas pu ou su résister et rentrent à la maison, en comptant deux victoires au 1er tour, sur le Qatar (3-1) et l'Équateur (2-1).
Par ailleurs, le sélectionneur brésilien Tite a fait part de son "affection" à Pelé, mythe du football, hospitalisé depuis mardi à Sao Paulo à cause d'une infection respiratoire.
"Salut Pelé! L'affection que je peux vous donner est transmise par nous tous", a déclaré le patron de la Seleçao à la veille du huitième de finale contre la Corée du Sud, à l'intention du seul joueur à avoir remporté trois Coupes du monde.
Pelé (82 ans) a été admis mardi à l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo pour une réévaluation de son traitement contre le cancer du côlon et a été pris en charge pour une infection respiratoire. Son état est "stable", ont annoncé samedi ses médecins, et "O Rei" a déclaré sur son compte Instagram se sentir "fort, et plein d'espoir".
VIDEO
LES LIONS ÉLIMINÉS
Malgré une entame de match convaincante, l'équipe d'Aliou Cissé bien souvent coupable de naïveté, s'est inclinée 0-3 contre l'Angleterre en huitièmes de finale du Mondial ce dimanche 4 décembre
Le Sénégal, champion d'Afrique, n'a pas pu réitérer son exploit de 2002, lorsqu'il avait atteint les quarts de finale du Mondial.
L'Angleterre a sèchement écarté le Sénégal (3-0) dimanche en huitièmes de finale du Mondial, un succès qui lui ouvre les portes des quarts de finale contre le tenant du titre Français samedi dans ce même stade Al-Bayt.
Il s'agissait de la première opposition de l'histoire entre les deux nations de football.
Les premières vingt minutes ont été calmes et équilibrées, sans véritable occasion de but si l'on excepte une percée de Boulaye Dia (4e) ou une tête du défenseur central John Stones au-dessus sur un corner de Phil Foden (21e).
Mais à la 23e minute, les Lions sénégalais ont causé une première frayeur aux Anglais lorsque, sur un centre de Krépin Diatta repris par Boulaye Dia et contré par Stones (avec l'aide involontaire de son bras), Ismaila Sarr a hérité du ballon tout près de la ligne de but, mais a tiré au-dessus.
Une nouvelle occasion encore plus nette neuf minutes plus tard pour les joueurs d'Aliou Cissé, une frappe du gauche de Dia, légèrement excentré côté gauche de la surface de réparation, a contraint Pickford à effectuer un arrêt réflexe (32e).
Piqués au vif, les Anglais -privés de Raheem Sterling, forfait en raison de problèmes familiaux- sont alors sortis de leur torpeur et la rencontre a totalement changé de physionomie.
Et sur un contre rondement mené, Jude Bellingham, idéalement lancé par Harry Kane, a centré en retrait pour Jordan Henderson dont la reprise imparable au point de penalty a trompé Edouard Mendy, le gardien de Chelsea (38e).
Kane ouvre son compteur
Deux minutes plus tard nouvelle opportunité pour l'Angleterre: un centre de Bukayo Saka a trouvé Kane dont la reprise en déséquilibre du pied droit est passée au-dessus (41e).
Ce n'était que partie remise pour le capitaine des Trois Lions qui a assommé ceux de la Téranga dans le temps additionnel de la première période, d'une belle frappe à la conclusion d'un contre-attaque initiée par Bellingham et relayée par Foden (45+3).
Le canonnier de Tottenham a ainsi ouvert son compteur buts dans cette Coupe du monde, lui qui avait terminé meilleur buteur de la précédente, avec six réalisations.
La domination anglaise a ensuite tourné à la démonstration à la 57e minute: un centre de Foden côté gauche a trouvé Saka qui a devancé Ismail Jakobs et marqué d'une reprise piquée du pied gauche. De quoi mettre une sourdine aux chants et percussions des nombreux Sénégalais en tribunes.
L'Angleterre, vice-championne d'Europe chez elle en 2021 et demi-finaliste du Mondial-2018 en Russie, poursuit donc son chemin vers peut-être un second sacre mondial après celui de 1966 à domicile.
De son côté le Sénégal, champion d'Afrique, n'a pas pu réitérer son exploit de 2002, lorsqu'il avait atteint les quarts de finale du Mondial en Corée du Sud et au Japon.
PAR Jean-Baptiste Placca
DU FOOTBALL AU PANAFRICANISME
Avec des valeurs communes, des règles claires, respectées par tous, dans le sérieux et la rigueur, l'Afrique aura toujours de bonnes chances de s'en sortir. Au football comme dans le développement industriel
« Chaque Africain vibre pour chacune des équipes africaines présentes au Qatar », disiez-vous ici la semaine passée. Qu’est-ce que cela suppose de l’importance du football dans la vie des nations africaines ?
Dans chaque pays, la sélection nationale est le lieu où s’estompent les rivalités, comme les dissensions politiques, confessionnelles, régionalistes ou autres. Le football joue un rôle tout aussi inestimable au niveau continental. Il n’y a, pour s’en convaincre, qu’à écouter les messages des auditeurs de toutes nationalités, régulièrement relayés par le service des sports de RFI, durant les retransmissions. C’est la magie du sport-roi que d’irradier de telles sensations à l’Afrique. S’il fallait une preuve ultime de ce que le rêve panafricaniste n’est pas totalement mort, ou qu’il peut encore être ressuscité, elle est dans cette capacité des Africains à vibrer et à souffrir pour des sélections africaines autres que la leur, dans la ferveur et avec une spontanéité, que les politiques sont bien incapables d’insuffler à leurs peuples.
Le football au secours du panafricanisme, n’est-ce pas d’un optimisme un peu excessif ?
Cela ne signifie nullement qu’il suffirait d’actionner cette solidarité panafricaine dans le football pour que, sans aucun effort d’imagination, sans un leadership clairvoyant, les États-Unis d’Afrique surgissent de six décennies de manque de courage politique et de balkanisation voulue ou subie.
Avec deux représentants qualifiés pour les phases finales, le continent africain égale son record de 2014. Opposés à deux poids lourds pour le compte des huitièmes de finale, le Maroc et le Sénégal symbolisent la montée en puissance du foot africain
Avec deux représentants qualifiés pour les phases finales sur les cinq engagés le 20 novembre, le continent africain égale son précédent record de 2014. Opposés à deux poids lourds pour le compte des huitièmes de finale, le Maroc et le Sénégal symbolisent la montée en puissance du football africain sur la scène internationale.
Oubliée la campagne 2018 en Russie où l’Afrique a fait chou blanc. En 2022, l’Afrique est reçue deux sur cinq en huitièmes de finale et égale sa performance d’il y a huit ans. Au même stade de la compétition en 2014, le Nigeria butait alors sur l’équipe de France (2-0) tandis que l’Algérie craquait au terme d’un match épique contre le futur vainqueur du tournoi, l’Allemagne (2-1 après prolongation).
« C’est très positif, se réjouit l’ancien international marocain, Abdeslam Ouaddou. Cela démontre que les équipes africaines s’améliorent, évoluent. D’autant que c’est la première fois qu’elles ont toutes à leur tête des sélectionneurs locaux. C’est de bonne augure pour le football africain. »
Dimanche 4 décembre et lundi 5 décembre, le Sénégal et le Maroc s’attaquent à deux gros morceaux, respectivement l’Angleterre et l’Espagne. Si ni l’un ni l’autre ne part pas favoris a priori, ce statut d’outsider n’ampute pas moins leurs chances de rallier le tour suivant.
Le Maroc en pleine bourre
Mieux, il semble même avoir galvanisé les Marocains, auteurs d’un début de Mondial impressionnant. Les Lions de l’Atlas, portés notamment par une hargne et un collectif soudé, ont remporté une poule des plus relevées. Et avec la manière : en accrochant d'abord les Croates (0-0), finalistes malheureux du dernier Mondial. Puis en détroussant le troisième de ce même tournoi, la Belgique (0-2), par ailleurs deuxième nation au classement Fifa. Le succès final devant le Canada (1-2) parachève un coup rondement mené. « Quand on a la possibilité d’écrire l’histoire, on s’en souvient toute sa vie [...] On ne veut pas s’arrêter là, on veut être une équipe dure à jouer. On doit réaliser de quoi on est capable », se félicitait le coach, Walid Regragui. Se dressent désormais face à eux une Roja qualifiée sur le fil au terme d’une dernière journée du groupe B haletante.
Un parcours remarquable incarné, entre autres, par la renaissance sous le maillot marocain de Hakim Ziyech, écarté pendant plus d’un an de la sélection durant l’ère Vahid Halilhodzic. Ou encore le travail de sape de Sofyan Amrabat et la solidité de l’arrière-garde composée de Romain Saïss et Nayef Aguerd. Cette qualification interrompt, en outre, un long intermède de 36 ans sans dépasser le stade des poules. En huitième du Mondial 86, le Maroc s’était incliné sur la plus petite des marges face à la République fédérale d’Allemagne.
« Connaissant le coach et sa mentalité, je sais que l’un de ses points forts est de fédérer, confie Abdeslam Ouaddou. Walid est jeune et connaît les codes de cette génération de joueurs, leur cheminement. Le projet de jeu est cohérent et l’équipe joue avec ses armes. Je pense que le Maroc a la possibilité d’être ambitieux. »
Bis repetita pour Aliou Cissé ?
Et il en va de même pour le Sénégal. Amputé de son joyau, Sadio Mané, blessé à l’aube du tournoi, les Lions de la Téranga se sont extirpés de leur poule lors de la dernière journée. Empruntés et défaits d’entrée par les Pays-Bas (0-2), ils ont ensuite redressé la barre contre, il est vrai, un faible Qatar (3-1), puis de façon bien plus convaincante contre l’Equateur (1-2). « On a vu un autre visage du Sénégal, solidaire, capable de se battre sur toutes les actions. C’est ça le nouveau visage du Sénégal », a souligné le sélectionneur, Aliou Cissé, à l’issue de la rencontre.
Même sans le second du dernier Ballon d’Or, les champions d’Afrique alignent, non seulement un onze qui a fier allure, mais bénéficient d’une profondeur de banc. « On constitue un groupe homogène, on peut pallier l’absence de tout le monde. C’est un groupe. On me parle d’individualités, moi je parle de collectif et je pense que c’est le collectif qui amène le Sénégal en huitièmes », a d’ailleurs insisté Aliou Cissé.
Un constat corroboré par Abdeslam Ouaddou. « Le Sénégal a les atouts pour déséquilibrer l’Angleterre, qui travaille bien depuis une dizaine d’années et qu’il ne faut pas sous-estimer. Mais les Sénégalais ne doivent pas les craindre. Ils ont de la vitesse, de la taille et une intelligence tactique. » Sans doute leur faudra-t-il monter encore en régime face à Harry Kane et consorts, pour l’heure, moins impressionnant dans le jeu que par ses talentueuses individualités offensives.
Ce pallier atteint concrétise d’ores et déjà une année 2022 exceptionnelle, après la victoire en Coupe d’Afrique des Nations en février. Mais les coéquipiers du défenseur et capitaine Kalidou Koulibaly comptent bien marcher dans les pas de leurs prédécesseurs de 2002. A l’époque, la bande du virevoltant El Hadji-Diouf et du capitaine... Aliou Cissé, était tombée avec les honneurs en quart de finale face à la Turquie.
« Pas à rougir de leur niveau face aux grandes nations »
Plus que jamais, les formations africaines semblent être à même de bousculer, a minima, les habituelles grandes nations du football mondial. Plus encore qu’auparavant, elles peuvent s’appuyer sur des éléments de stature internationale, coutumiers des joutes européennes et de la discipline du haut niveau. « Et à la différence d’il y a 20 ans en arrière, ils ont développé une certaine intelligence individuelle et collective, une maîtrise tactique, dans leurs clubs européens respectifs, abonde l’ancien défenseur de l’AS Nancy-Lorraine. Ces équipes n’ont pas à rougir de leur niveau face aux grosses nations. »
Un bond en avant que l’ex-coéquipier de Walid Regragui en sélection justifie par la prise de conscience des fédérations. « Elles se structurent et se professionnalisent, à l’image de la fédération marocaine. Et puis, on n’assiste plus à ces épisodes de grèves de joueurs avant les tournois comme on avait l’habitude d’en voir. » Et ce dernier de pointer une dernière marche à gravir pour briser le plafond de verre des quarts et rêver d'un sacre mondial. « Le développement de la formation, la mise en place d’infrastructures et d’une politique sportive à destination de la jeunesse. »
Reste que tout un continent fait désormais bloc derrière ses derniers représentants. Les Algériens poussent comme un seul homme derrière leurs « frères marocains ». Walid Regragui s’est lui dit « très heureux pour Aliou Cissé » et le Sénégal qui « nous a montré la voie. » Une unité « extraordinaire » selon Abdeslam Ouaddou qui s’attend à quelques « surprises. » Et peut-être au début d'une odyssée africain.
Des victoires de prestige pour le Cameroun et la Tunisie
Les autres représentants n’auront pas moins fait bonne figure. Les Camerounais sortent ainsi par la grande porte après une victoire de prestige (1-0) glanée dans les derniers instants contre un Brésil, certes remanié, mais favori de la compétition. Une rencontre marquée par une scène iconique. Celle du capitaine, Vincent Aboubakar, expulsé dans la foulée de son but, tout sourire avec l’arbitre, pour un second carton jaune après avoir enlevé son maillot pour célébrer.
Les Tunisiens rentrent, pour leur part, au pays non sans moins de fierté. En attendant les suites de la réclamation de la Fédération française de football, suite à l’annulation du but égalisateur d’Antoine Griezmann, les Aigles de Carthage ont glané la première victoire de leur histoire face au tenant du titre (1-0), largement remodelé aussi pour l’occasion. Les coéquipiers du fraîchement retraité international, Wabhi Kazhri, peuvent néanmoins nourrir quelques regrets quant à leur première période ratée face à l’Australie (0-1) qui leur coûte une qualification historique.
Le Ghana enfin, dernier quart de finaliste africain en Coupe du monde, avait fort à faire pour se dépatouiller d’une poule compétitive. Ils ont d’abord rendu les armes contre l’armada portugaise (2-3) au terme d’un des matchs les plus spectaculaires de la phase de poule. Ils ont ensuite fait trébucher la surprenante Corée du Sud (2-0) avant de s’incliner face à l’Uruguay (0-2). Celui-là même qui l’a privé d’une demi-finale en 2014 (1-1, 2-4 tirs au but).
SENEGAL-ANGLETERRE PROBABLE COMPOSITION DES LIONS
Sans Idrissa Gana Gueye suspendu, le sélectionneur national va devoir recomposer son milieu de terrain pour défier l’Angleterre ce dimanche en match comptant pour les huitièmes de finale de ce Mondial 2022.
Le compte à rebours a été lancé depuis la qualification actée mardi après le succès contre l’Équateur (2-1). Le Sénégal en découdra avec l’Angleterre dans une rencontre où les Lions seront les outsiders. Un match difficile attend les coéquipiers d’Ismaïla Sarr ce dimanche au Al Bayt Stadium. Ils devront livrer une prestation sérieuse de bout en bout pour éliminer les Anglais et prolonger l’aventure. Mais les Lions devront faire sans le patron du milieu de terrain.
Averti contre la Tri, Idrissa Gana Gueye est suspendu pour cette rencontre contre l’Angleterre pour cumul de cartons. Une absence notable tant le milieu de terrain d’Everton a livré un premier tour de qualité. Faisant partie de ces joueurs sénégalais à avoir disputé l’intégralité des trois premiers matchs avec Édouard Mendy, Youssouf Sabaly et Kalidou Koulibaly, il jouait à merveille son rôle de relayeur, d’amorceur du pressing sénégalais et participait grandement à l’animation offensive. Un travail de sape qui va forcément manquer à une équipe sénégalaise qui devra imposer sa patte face à un milieu anglais de qualité.
Nampalys en pôle
Aliou Cissé sera amené à composter un trio inédit pour son entrejeu. Le sélectionneur national devrait disposer sa formation dans un 4-3-3 à l’image de celui qui a été mis en place contre l’Équateur et les Pays-Bas. Avec cette suspension de Gana Guèye, Cheikhou Kouyaté constituait une bonne alternative dans un profil box-to-box avec son expérience et son volume de jeu. Mais touché aux ischios depuis le premier match, Cheikhou Kouyaté n’a toujours pas repris l’entraînement collectif et sera forfait pour dimanche. C’est Nampalys Mendy qui devrait ainsi prendre la place de Gana dans le onze de départ.
Il formerait un trio inédit avec Pathé Ciss et Pape Gueye. Ce serait la première fois que ces trois seront alignés dans la même rencontre. Le joueur de Leicester est un joueur d’expérience et a effectué deux bonnes prestations lors des deux premières rencontres avant d’effectuer une bonne entrée en jeu contre la Tri. Nampalys fait également partie de ces joueurs de confiance de Cissé, et ça fera bientôt un an. Il a aussi l’avantage d’évoluer en Premier League comme cinq autres de ses coéquipiers. Même s’il ne joue plus régulièrement depuis deux saisons, cet aspect constitue un atout en sa faveur pour une éventuelle titularisation. Mais Mendy a montré de meilleures aptitudes dans le rôle d’essuie-glace devant la défense qu’en relayeur. Á moins que Ciss évolue plus haut et lui laisse le rôle de sentinelle.
Plusieurs combinaisons sont possibles et Nampalys devrait y figurer pour contrecarrer le milieu anglais qui pourrait être composé de Jude Bellingham, Declan Rice et Jordan Henderson (ou Kalvin Phillips). Pour leur part, Pathé Ciss et Pape Gueye devraient enchaîner une deuxième titularisation de suite après avoir tenu leur rang lors de la précédente rencontre. Une autre paire de manches les attend néanmoins face à un milieu technique et impactant de l’Angleterre. Ils seront attendus pour apporter cette intensité, ce pressing tout terrain et une grinta à toute épreuve.
Pape Matar ou Krépin, une option plus offensive
Le technicien aux dreadlocks pourrait également être appelé à titulariser un joueur à vocation plus offensive. Pape Matar Sarr et Krépin Diatta pourraient faire l’affaire dans ce rôle de relayeur-animateur. Cela dans le souci d’apporter plus de créativité et une certaine animation dans le jeu. Mais il semble peu probable qu’Aliou Cissé joue cette carte d’autant plus que les deux joueurs n’ont pas été crédités de bonnes performances durant cette Coupe du monde. Le sociétaire de Tottenham a toutefois montré de belles dispositions en compagnie de Pathé et Pape Gueye en amical en septembre dernier face à la Bolivie qui est un adversaire d’un calibre largement inférieur à l’Angleterre. Mais son jeune âge de même que ses sautes de concentration pourraient lui coûter une place de titulaire. Transparent lors de ses deux titularisations contre les Pays-Bas et le Qatar, Krépin a perdu du crédit aux yeux d’Aliou Cissé qui ne devrait pas le lancer d’entrée dans une rencontre aussi capitale. Son manque de prise d’initiative et de confiance constituent un frein à un éventuel come-back dans le onze de départ
ALIOU CISSÉ MALADE, MAIS SERA D'ATTAQUE DIMANCHE
Le sélectionneur des Lions du football est alité "depuis deux jours", mais il devrait conduire les Lions lors du match de huitième de finale du Mondial devant opposer dimanche le Sénégal à l'Angleterre, selon son adjoint Régis Bogart
“Il (Aliou Cissé) ne se sent pas bien et est malade depuis deux jours”, a dit Bogaert, qui a animé la conférence de presse d’avant-match du Sénégal en lieu et place de Cissé.
“On espère le revoir ce soir à l’entraînement. Mais une certitude, demain, il va amener les joueurs au match”, a ajouté le technicien français.
L'équipe nationale de football du Sénégal, amputée de deux de ses cadres, va affronter dimanche l'équipe d'Angleterre, avec l'ambition de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du monde 2022.
La rencontre est prévue à 19 heures au stade Albayat, à Doha.
LES PAYS-BAS FILENT EN QUARTS DE FINALE DU MONDIAL
Très bien organisée à défaut d'être brillante, la machine néerlandaise a dominé les États-Unis (3-1) samedi pour être la première sélection à rallier les quarts de finale du Mondial, en marquant deux buts quasiment identiques
Imperturbables en défense et diablement efficaces en attaque. Au Stade International Khalifa de Doha, les Pays-Bas ont encore appliqué la recette de Louis van Gaal, la même qui avait permis au sélectionneur d'emmener son équipe en demi-finale du Mondial-2014.
Et comme au Brésil, les Néerlandais pourraient croiser en quarts de finale la route de l'Argentine, qui les avait privés d'une finale il y a huit ans. L'Albiceleste affronte l'Australie dans la soirée (20h00).
"On s'attend à affronter l'Argentine", a glissé le gardien Andries Noppert après la rencontre, au micro de la télévision publique néerlandaise. "Contre Messi, il faudra aussi faire le boulot."
Ce sont deux rouages qui faisaient déjà fonctionner les mécanismes néerlandais en 2014 qui ont permis aux Pays-Bas de l'emporter: l'attaquant Memphis Depay et le défenseur Daley Blind, à chaque fois à la réception d'un centre en retrait de Denzel Dumfries.
Depay a ouvert le score à l'issue d'un joli mouvement collectif des Oranje, dans lequel il a servi de relais puis de finisseur au point de penalty (10e), marquant son premier but depuis le 17 septembre. Puis Blind l'a imité en croisant aussi sa frappe du pied droit au même endroit (45e+1).
- Les promesses américaines -
Passeur à deux reprises, Dumfries s'est ensuite mué en buteur (81e) en reprenant un centre de... Blind, pour éteindre les derniers espoirs de la Team USA, nés d'un but très chanceux inscrit par l'entrant Haji Wright (76e) après une passe de Christian Pulisic.
Rien n'y a fait, ces Pays-Bas n'ont pas tremblé; il auraient même pu alourdir le score en deuxième période en étant plus précis, et qu'importe les critiques que Van Gaal et son 5-3-2 génèrent au pays.
"En 2014, c'était exactement la même chose, c'était très négatif", avait rappelé le sélectionneur avant la rencontre. "Idem aujourd'hui, toujours la même histoire, donc j'y suis habitué et je pense que mes joueurs aussi y sont habitués. On va continuer tranquillement sur le chemin sur lequel on est embarqué."
Il ne faut donc pas s'attendre à voir ces Oranje mécaniques sortir de leur style de jeu froid, parfois restrictif, au tour suivant. D'autant que dans ce système, le phénomène Cody Gakpo (trois buts), le revenant Depay (deux mois sans jouer avant le Mondial) et l'intenable Dumfries font des étincelles.
La Team USA a bien essayé d'enrayer la machine néerlandaise, en vain. Mais lors de ce Mondial, la jeune équipe de Gregg Berhalter a montré de belles promesses. Elle voudra les confirmer lors de la prochaine Coupe du monde, celle de 2026, qui se déroulera en partie aux États-Unis.
NOUVEAU DEFI, NOUVEAUX COMPORTEMENTS
C’est fini les phases de poule. Une deuxième étape de la compétition s’annonce pour les «Lions». Ce sont les matches à éliminations directes. Donc pas de session de rattrapage après le coup de sifflet final.
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 03/12/2022
On dispute les phases à élimination directe en ayant en tête que ça passe ou ça casse. Pas de deuxième chance. Ce qui exige un nouveau comportement différent de celui qu’on fait montre lors des phases de poules.
C’est fini les phases de poule. Une deuxième étape de la compétition s’annonce pour les «Lions». Ce sont les matches à éliminations directes. Donc pas de session de rattrapage après le coup de sifflet final. Cela impose de nouveaux comportements aux «Lions» pour espérer franchir ce cap. Car autant il faudra jouer avec une mentalité de coupe, autant il faudra vite éviter les erreurs commises dans certains matches de la phase de poule. Pour ne pas nourrir de regrets au coup de sifflet final. Car l’Angleterre est un gros morceau.
Finaliste malheureuse de la dernière édition de la Coupe d’Europe, l’Angleterre est l’un des favoris de ce tournoi. Et l’équipe a démontré durant ses rencontres de poule qu’elle a tous les arguments qui lui donnent ce statut. Une pression de plus sur l’équipe de Southgate, alors que le Sénégal devra sans pression aucune se plaire dans son maillot d’outsider prêt à créer la surprise et la sensation de ces 8es de finale. Et pour cela, les «Lions» ont besoin de changer de comportements devant certaines situations qui pourraient se présenter dans le match.
BETONNER DAVANTAGE DERRIERE
Le Sénégal est qualifié en 8e de finale avec une défaite et deux succès dans la poule A. Mais force est de reconnaître que la défense n’a toujours pas retrouvé une solidité de grande compétition. Car comme le disait Alex Ferguson, «les attaquants aident à gagner les matches, mais ce sont les défenses qui gagnent les compétitions». Aliou Cissé devra trouver des solutions dans ce secteur. Car le Sénégal rencontre ce dimanche l’une des deux équipes les plus prolifiques des phases de poule.
L’Angleterre à l’image de l’Espagne a déjà planté 9 buts en 3 matches. Ce qui pèse lourd face à une défense sénégalaise qui a encaissé 4 buts en 3 sorties. Ainsi si l’attaque des «Three Lions» vaut sur le papier 3 buts par match, la défense des «Lions» prend statistiquement parlant au moins un but par rencontre. Ce qui ne rassure pas avant d’affronter l’équipe qui a en son sein l’un des actuels meilleurs buteurs du tournoi Marcus Rashford (3 buts). Du coup, ce secteur devait ainsi être un chantier prioritaire pour le staff des «Lions» depuis la reprise des entrainements après la qualification au second tour mardi dernier. Cependant, l’explication de cette défense qui encaisse chaque match pourrait être du fait de son instabilité. Durant tous les trois matches, le coach a dû toucher sa défense avec parfois des changements de joueurs ou de position. Ce qui n’aide pas à retrouver une complicité qui facilite à fermer de manière hermétique derrière. Juste rappeler qu’aussi le rôle de défendre incombe à toute l’équipe, et pas seulement aux défenseurs qui sont certes les plus concernés.
L’ATTAQUE RETROUVE SON TARIF HABITUEL
Avec les «Lions» d’Aliou Cissé, c’est presque devenu une habitude de mettre deux buts dans un match. Habitude certes perdue face aux Pays-Bas mais vite retrouvée lors des deux matches qui ont suivi. Et ce serait intéressant de garder jalousement ce tarif dans ce 8e de finale face à l’Angleterre. En 83 matches disputés sur le banc des «Lions», Aliou Cissé a au moins mis deux buts en 49 rencontres. Un peu plus que la moitié des matches joués sous sa coupole. Ce qui laisse croire qu’il serait encore possible pour l’attaque sénégalaise de faire respecter ce tarif au grand malheur des Anglais. Car même si la défense sénégalaise encaisse en moyenne 1 but par match, l’attaque aussi vaut presque 2 buts par rencontre avec 5 réalisations en 3 sorties dans la poule A. De bon augure avant d’affronter une défense anglaise qui a pris 2 buts en 3 matches.
LA PATIENCE … JUSQU’AUX TIRS AU BUT
L’équipe la plus patiente dimanche aura plus de chance de sortir victorieuse de cette rencontre. En position d’outsiders dans ce match face à l’un des grands favoris du tournoi, le Sénégal ne perd rien à attendre pour laisser les risques et les initiatives à son adversaire. Avec cette lourdeur de la défense anglaise notée dans les phases de poule, le Sénégal peut chercher à aspirer les coéquipiers de Maguire pour exploiter la vitesse de ses attaquants que sont Ismaila Sarr et Boulaye Dia. Et si les Anglais se barricadent derrière pour fermer les espaces, il faudra aussi faire appel au talent de dribbles d’Illimane Ndiaye pour se frayer des chemins vers Pickford.
Ainsi, après avoir à deux reprises été contrainte à jouer la victoire ou disparaitre, le Sénégal se met dans une position moins risquée. C’est d’avoir chances égales avec son adversaire au coup d’envoi. Et sachant que les Anglais auront l’orgueil de vouloir confirmer leur statut de favori du match, les «Lions» auront les cartes en main jusqu’aux tirs au but. Ce qui n’est pas le fort des Anglais souvent éliminés à la série des penaltys. Pendant ce temps, les poulains d’Aliou Cissé ont montré à deux reprises contre l’Egypte qu’ils sont devenus désormais plus adroits dans cet exercice déterminant dans ces genres de compétition.
GOD SAVE THE LIONS
Ce dimanche à 19 heures GMT, Angleterre–Sénégal ou David contre Goliath ! A priori, les Three Lions partent ultra-favoris dans cette rencontre. La bande à Kalidou Koulibaly refuse de se présenter en victimes expiatoires et tient à écrire son histoire
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 03/12/2022
Angleterre–Sénégal ou David contre Goliath ! A priori, les Three Lions partent ultra-favoris dans cette rencontre que l’ancien capitaine John Terry a déjà donné vainqueur à 99 %. Sauf que la bande à Kalidou Koulibaly refuse de se présenter en victimes expiatoires. Elle tient à écrire son histoire qu’elle voit au-delà des quarts de finale. Une performance jamais réalisée par une sélection africaine dans une phase finale de coupe du monde. L’Afrique peut aussi compter sur le Maroc qui affronte la Roja de l’Espagne.
Ecrire leur histoire ! C’est la mission que s’est fixée l’équipe nationale de football du Sénégal. La bande à Kalidou Koulibaly qui affronte l’Angleterre de Harry Kane est donc à 90 voire 120 minutes pour réaliser son rêve. Le dénouement peut même avoir lieu dans l’épreuve fatidique des tirs au but. Voilà pourquoi, il faut parer à toute éventualité. Ce qu’a déjà compris Aliou Cissé, auréolé du titre de champion d’Afrique et meilleur sélectionneur selon la confédération africaine de football (CAF). «Mon objectif premier c’est de passer le premier tour. Ensuite, nous allons engager les matches à éliminations directes que nous savons désormais jouer», avait lâché le technicien sénégalais, devenu véritable chouchou des médias lors des conférences de presse.
Le double ballon d’or sénégalais (2001 et 2002), El Hadji Ousseynou Diouf avait d’ailleurs confirmé de tels propos. «Nous ne savions pas joué des matches couperets, mais ce n’est plus le cas maintenant», a soutenu en marge de la brillante victoire des Lions devant l’Equateur, le 29 novembre dernier au Khalifa International stadium.
Par ailleurs, si on ne peut rien présager de cette victoire, les Lions semblent gonfler en bloc. Surtout suite à la sortie de John Terry qui les a enterré avant même le coup d’envoi. L’ancien capitaine des Blues s’est permis de citer la pléthore de stars qui composent la sélection anglaise avec Phil Foden, Rashford et autre Mason Mount.
Des grosses individualités face auxquelles la sélection entend répondre par le collectif. «Sadio Mané est irremplaçable. Après son forfait et notre défaite d’entrée face à la Hollande, 2/3 de la planète pensaient qu’on allait être éliminés dès le premier tour. Sauf qu’ils ont oublié que la sélection est avant tout un collectif. Nous l’avons prouvé avec cette qualification en 8èmes de finale», a rappelé fièrement Kalidou Koulibaly, homme du match face à l’Equateur et auteur du but de la victoire des Lions.
JOUER POUR L’AFRIQUE
Le Sénégal et le Maroc sont les deux sélections à avoir franchi le premier tour de cette coupe du monde qatarie. Le Cameroun, le Ghana et la Tunisie sont contraints à rentrer à la maison. Ce qui constitue une belle performance comparée au bide de Russie en 2018 où les cinq représentants du continent ont été éliminés dès le premier tour. Mais aussi une motivation supplémentaire pour les Lions du pays de la Téranga et ceux de l’Atlas. Le Maroc qui a terminé premier sa poule affronte la Roja de l’Espagne. Ce qui promet donc de chaudes empoignades pour les représentants de l’Afrique. Ce qui est loin d’être un hasard parce que le Sénégal et le Maroc occupent respectivement les 18ème et 22ème places au classement de la Fifa.
Rendez-vous donc demain dimanche à partir de 22 heures, (19 heures GMT) à Al Bayt Stadium de Doha avec ses 68.895 places.