EXPULSÉ DU PENC-MI PAR SON BAILLEUR, THIONE SECK GAGNE À LA COUR D’APPEL DES REFERES
Après avoir perdu en première instance devant le Tribunal des référés, l’artiste Thione Seck a fait recours à la cour d’appel sur l’ordonnance en rétractation du juge qui l’avait expulsé de la boite de nuit «Penc-Mi».
Après avoir perdu en première instance devant le Tribunal des référés, l’artiste Thione Seck a fait recours à la cour d’appel sur l’ordonnance en rétractation du juge qui l’avait expulsé de la boite de nuit «Penc-Mi». Le chanteur a obtenu gain de cause puisque le juge a rétracté l’ordonnance. Ainsi, le père de Wally seck est en possibilité de poursuivre son bailleur pour la réparation des dommages. D’autant que ce dernier a éxécuté une ordonnance dont l’exécution a été subordonnée à une caution de 500 millions FCFA.
Le leader de Raam Daan gagne la deuxième manche dans l’affaire «Penc-mi». La cour d’appel des référés a tranché en sa faveur. En effet dans son verdict, le juge a rétracté l’ordonnance. En effet, Thione Seck avait été expulsé de la boîte de nuit «Penc-Mi» par son bailleur sur la base d’une décision du tribunal de Commerce. Son conseil Me Ousmane Sèye avait attaqué cette expulsion devant la Cour d'appel de Dakar qui a rendu une première ordonnance, le temps de «regarder» l’affaire dans le fond. Les juges ont subordonné l’expulsion de Thione Seck au dépôt, par son bailleur, d’une caution de 500 millions FCFA devant servir à réparer les préjudices subis par le leader du Raam Daan au cas où ils rendraient une décision finale qui lui est favorable. Malgré tout, le propriétaire, fort de l’ordonnance d’expulsion du juge des référés, s’est attaché les services d’un huissier pour sortir les affaires de Thione Seck des locaux. C’est ainsi que Me Ousmane Sèye a interjeté appel. Et la sentence prononcée est en sa faveur.
Selon Me Ousmane Sèye, le verdict dans l’affaire «Penc-Mi», «il y avait une première ordonnance qui avait expulsé Thione Seck. Il a fait un protocole d’accord avec le bailleur où on a déclaré caduque la première ordonnance avant de signer un nouveau contrat. Quelque temps après, le bailleur a exécuté cette ordonnance qui avait fait l’objet d’un protocole d’accord alors pour l’expulser. A l’époque, le juge avait refusé de rétracter l’ordonnance. C’est ainsi que j’ai fait appel pour demander la rétractation de cette première ordonnance pour qu’elle devienne caduque. Avant même de se prononcer au fond, le juge d’appel avait subordonné l’expulsion de l’ordonnance au cautionnement de 500 millions de francs. Malgré tout, le bailleur l’a expulsé sans cautionner. Aujourd’hui, la cour d’appel a rétracté l’ordonnance».
La robe noire ajoute que son client est en mesure de poursuivre le bailleur pour rentrer entièrement dans ses droits et qu’il lui verse la caution à titre de dédommagement. «Il n’est pas normal que les parties reviennent sur une ordonnance provisoire par un protocole d’accord. Mais l’une d’entre elles revient pour ne pas la respecter. J’ai interjeté appel et la cour d’appel m’a donné raison», se glorifie Me Ousmane Sèye.