LE LIEU DU CRASH DE MISSIRAH, SOUS SURVEILLANCE
Le périmètre du lieu du crash mercredi soir de l’hélicoptère de l’armée sénégalaise, interdit d’accès aux populations civiles, est actuellement sous la surveillance des Forces de défense et de sécurité
Le périmètre du lieu du crash mercredi soir de l’hélicoptère de l’armée sénégalaise, situé à environ un kilomètre du quai de pêche de Missirah, à Foundiougne (Fatick) est actuellement sous la surveillance des Forces de défense et de sécurité et est interdit d’accès aux populations civiles, a constaté l’APS, jeudi.
Plusieurs militaires et gendarmes sont mobilisés sur le lieu de crash et sur les alentours du quai de Missirah sous le regard des populations du village visiblement encore sous le choc du drame survenu mercredi soir au large de leur localité dans les marécages.
A bord de vedettes, les Forces de sécurité font des rotations entre le quai de pêche et le lieu du drame navigable en une vingtaine de minutes. Un peu plus tôt, une équipe de journalistes, sous escorte de la gendarmerie, a été autorisée à se limiter à le prise de photos de la carcasse de l’hélicoptère sérieusement endommagé mais pas totalement désagrégé par la violence du choc.
L’hélicoptère dont une partie est dans la mangrove avec des débris éparpillés çà et là, a vu son hélice complètement détruit par la violence du choc. Ici est répandue une forte odeur de kérosène échappée du réservoir de l’appareil.
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’appareil quelques objets et bagages appartenant à ses derniers occupants sont encore sur place dont des serviettes, vêtements, chaussures, savon, etc. Des taches de sang sont aussi visibles sur certains sièges de l’appareil.
’’Pour accéder à l’appareil les secouristes ont été obligés de couper la végétation de la mangrove’’ a confié à la presse Kémo Sy, un pêcheur trouvé sur le quai de Missirah.
Ce dernier a souligné qu’ils (pêcheurs) ont été alertés par "un bruit assourdissant de l’appareil au contact de la terre aux environs de 20 heures et aussitôt les populations à bord de pirogues se sont rendus spontanément sur le lieu du drame qui était difficile d’accès pour secourir les survivants’’.
’’A notre arrivée on a été obligé de forcer les portières pour secourir les survivants en premier avant l’arrivée des sapeurs pompiers, la Gendarmerie et les sapeurs pompiers’’, a précisé M. Sy.
D’autres témoins oculaires interpellés ont soutenu que l’appareil a fait plusieurs rotations dans le ciel avant de faire une chute libre caractérisée par un bruit très fort au contact du sol alertant ainsi les populations de Missirah du drame.
Le ministre des Forces armées, Augustin Tine et son collègue de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr sont annoncés à Missirah pour se rendre sur le lieu du drame.