NADEGE DE SOUZA ET SON ACOLYTE ENCOURENT 2 ANS DONT 6 MOIS FERME
DIFFUSION DE PHOTOS CONTRAIRES AUX BONNES MOEURS
L’ex-femme de Djily création, Nadège de Souza et son acolyte Ndèye Coumba Liliane Koité sont dans de beaux draps. Elles sont poursuivies pour diffusion d’images contraires aux bonnes moeurs et association de malfaiteurs. les prévenues risquent 2 ans dont 6 mois ferme. elles seront fixées sur leur sort le 22 mai prochain.
L’affaire du scandale portant sur les photos nues de Lika Dioum a été débattue hier, sur le fond. Même si la partie civile s’est désistée, les prévenues Nadège De Souza et Ndèye Coumba Liliane Koité risquent gros. Après avoir écarté le chef d’association de malfaiteurs, le parquet a demandé à ce que les mises en cause soient déclarées coupables du délit de diffusion d’images contraires aux bonnes moeurs avant de requérir 2 ans dont 6 mois ferme. Car selon, le ministère public, la victime a reçu les fameuses photos par le biais de sa cousine Liliane Koité et Nadège Blandine De Souza.
«J’AI ENVOYE A 4 PERSONNES LES PHOTOS DE LIKA POUR LEUR PROUVER QU’ELLE EST DE MOEURS LEGERES»
Devant la barre, Liliane Koité, 25 ans, a nié les faits qui lui sont reprochés. Selon la cousine de la victime, c’est par l’intermédiaire de Lika Dioum qu’elle a connu Nadège. C’est à la suite d’une discussion, que l’ex-femme de Djily Créations lui a envoyé des images nues de sa cousine. «Nadège m’a demandé de la conseiller et je l’ai fait. Lika m’a fait savoir que les photos ont été truquées», a-t-elle ajouté.
Interrogée sur la publication des images, la prévenue reconnait avoir envoyé ces photos à 4 personnes pour leur prouver que tout ce qu’ils disaient sur Lika est vrai. «On m’a toujours fait comprendre que ma cousine est dangereuse », dit-elle en précisant que rien ne peut prouver qu’elle a publié les photos sur les sites. «Je n’ai aucun intérêt en le faisant», clame Liliane Koité.
«LES PHOTOS PUBLIEES ONT ETE PRISES DANS LA PROPRE CHAMBRE DE DJILY»
Dans sa relation des faits, Nadège dit que ce sont des amies communes qui lui ont envoyé les photos sur sa page Facebook croyant que c’est elle. Poursuivant, elle déclare : «Sachez que Lika est mon amie. Avant même les faits, nous avions programmé de sortir pour prendre un pot». Elle informe en outre que les fameuses photos ont été prises dans la propre chambre de son ex-mari. A l’enquête, Nadège reconnaît qu’elle a menacé Lika sous le coup de la colère. Devant la barre, elle soutient que parmi les photos envoyées figuraient celles de son mari. C’est ainsi qu’elle a envoyé le lien à son exépoux pour le mettre au parfum, à son beau-frère et quelques-uns de ses amis. Le témoin Ibra Niane soutient que la plaignante avait un copain à qui elle envoyait des photos nues. Elle prenait les images dans les toilettes pour les envoyer à son petit ami au Maroc et que Nadège l’en dissuadait.
Par contre il reconnait que c’est Nadège qui lui a envoyé les photos en question. Selon Me Barro, nul ne peut se prévaloir de sa turpitude. Pour lui, c’est la diabolique Lika Dioum qu’il qualifie de fille de mœurs légères qui est à l’origine du scandale. «Comment peut on comprendre qu’une dame dise, j’ai envoyé des photos nues à mon copain espagnol dont je ne me rappelle plus et que j’ai connu en 2015 sur Facebook. Il m’a promis le mariage, raison pour laquelle, je lui ai envoyé ces photos. Entre temps, on a eu des problèmes et il a commencé à me menacer de les publier sur les réseaux sociaux», révèle Me Barro qui pense que la partie civile devait comparaître pour innocenter ses clientes qui sont toujours de bonne foi. Le plaideur estime qu’il n’y a pas de preuves pour établir la culpabilité des prévenues. A titre principal, il a plaidé la relaxe et à titre subsidiaire la clémence. Délibéré au 22 mai prochain.