EL HADJI DIA BA VANTE SES ATHLETES
Le directeur du centre de développement africain de l’athlétisme (CDAA), El Hadji Amadou Dia Bâ, en compagnie de son directeur technique et de la représentante de la fédération d’athlétisme du Sénégal, a dressé le bilan des activités dudit centre

Le directeur du centre de développement africain de l’athlétisme (CDAA), El Hadji Amadou Dia Bâ, en compagnie de son directeur technique et de la représentante de la fédération d’athlétisme du Sénégal, a dressé le bilan des activités dudit centre et dégagé les perspectives pour l’année en cours. Il a fait face à la presse hier, jeudi 27 février. Les questions touchant l’athlétisme sénégalais et les infrastructures ont été également débattues.
Issu, le 28 novembre 2018, de la fusion entre le centre international d’athlétisme de Dakar (CIAD) et le centre régional de développement (CRD), le centre de développement de l’athlétisme africain (CDAA) basé à Dakar, est l’un des 7 centres sur le continent africain dont la vocation est orientée vers la formation, l’équipement et le suivi des athlètes. Dirigé par l’ancien athlète sénégalais, vice-champion olympique, El Hadji Amadou Dia Bâ, face à la presse le jeudi 27 février au stade Léopold Sédar Senghor, avec la présence de plusieurs d’autres partenaires, a présenté le bilan des activités au sein dudit centre et les ambitions pour l’année en cours.
PERFORMANCES DE HAUT NIVEAU
L’ancien médaillé d’argent aux JO de Seoul en 1988, a présenté un bilan assez positif sur la saison passée, notamment avec la participation au dernier championnat mondial de Doha, qui a vu la Gambienne Gina Basse, classée 6ème, championne sur les 200 m et vice-championne sur les 100 m aux jeux africains, Rabat 2019. À cette performance, de niveau mondial, s’ajoute l’exploit du Burkinabé, Bienvenu Sawadogo et de sa compatriote, Christiane Yasmine Koala, respectivement, vice-champion sur les 400m et Championne Heptathlon aux Jeux africains Rabat 2019. C’est également sans oublier la Nigérienne, Seyni Moumouni, qui est classée au rang mondial 3e sur l’épreuve des 400m et plusieurs d’autres athlètes qui présentent des résultats assez satisfaisants. «Nous espérons avoir plus d’athlètes aux prochains JO. On est sur la bonne voie. Nous avons quitté un point A et on espère élever le niveau du centre dans les prochaines années », a soutenu El Hadji Amadou Bâ.
PERSPECTIVES
À propos des objectifs du centre pour cette nouvelle année, notamment sur la question de préparation des athlètes à participer aux différentes compétitions, le directeur technique dudit centre répond : «nous participerons à des séries de préparation en France et dans d’autres pays de l’Europe, afin de préparer les athlètes aux championnats d’Afrique d’athlétisme qui auront lieu à Alger du 24 au 28 juin et également aux jeux olympiques d’été (Tokyo), qui se tiendront du 24 juillet au 9 août, si le coronavirus nous le permet. Nous avons déjà deux athlètes qualifiés et nous espérons avoir 4 à 6 athlètes de plus pour participer à ces jeux olympiques». Et de poursuivre, «ces préparatifs doivent nous permettre normalement de restituer le niveau actuel, sinon d’en faire mieux».
FAIBLE TAUX DE REPRÉSENTATION DES ATHLÈTES SÉNÉGALAIS
«Nos athlètes sont des boursiers et ces bourses sont octroyées par le Comité Olympique selon le mérite sur tout le continent africain. Et pour le cas du Sénégal, il n’y a qu’un seul athlète qui fait parti des meilleurs athlètes sur le continent, Louis François Mendy» a déclaré El Hadji Dia Bâ. Et d’expliquer : « qu’il est possible qu’un État puisse payer pour un athlète prometteur, car les conditions pour étrenner ce centre de haut niveau sont la bourse et un niveau minimum requis. Nous louons les efforts de la fédération sénégalaise de l’athlétisme qui ne ménage aucun effort pour hisser les athlètes au plus haut niveau possible».