JOJ DAKAR 2022 , L’EVENEMENT CALE DU 22 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE
Après le lancement officiellement le weekend dernier du compte à rebours des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2022, le Cnoss et ses partenaires sont déjà à pied d'œuvre.

Les jeux Olympiques de la jeunesse (JOJ) se tiendront du 22 octobre au 9 novembre 2022 à Dakar. Le Comité National Olympique Sportif Sénégalais (Cnoss) qui organisait hier une rencontre d'information, en présence du ministre des Sports Matar Ba, a confirmé la nouvelle. Mamadou Diagna Ndiaye et ses collaborateurs en ont profité pour faire le point sur l'état d'avancement des travaux.
Après le lancement officiellement le weekend dernier du compte à rebours des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2022, le Cnoss et ses partenaires sont déjà à pied d'œuvre. Hier, une réunion d'information a été organisée dans le but de partager les informations sur les chantiers. Officiellement, les JOJ sont prévus du 22 octobre au 9 novembre (2022). «Nous avons pris toutes les dispositions par rapport aux dates. Cela ne va pas perturber l'année scolaire. Et cela coïncidera avec la Coupe du monde. Nous avons choisi octobre et novembre pour gagner du temps. Il était plus prudent de sortir de l'hivernage et d’offrir un peu de fraîcheur à nos hôtes. Ce choix a été bien réfléchi. Nous prions juste que derrière, l'équipe du Sénégal puisse être au Qatar pour le mondial», a fait savoir le ministre des Sports Matar Bâ. Au total, 4676 athlètes seront à Dakar pour un total de 35 disciplines.
Les compétitions se dérouleront entre trois villes à savoir Dakar, Diamniadio et Saly. La station balnéaire a été choisie pour abriter tout ce qui est sport nautique. Un choix qui inquiète les dirigeants du surf, à cause de l'absence de vagues à cet endroit. Interpellé sur cette question, Mamadou Diagna Ndiaye a tenu à rassurer l'assistance. «Nous sommes en contact permanent avec la Fédération Sénégalaise de Surf. Sans vagues, on ne peut pas avoir de compétition. Si Saly ne répond pas aux normes, nous allons voir le site de Cayar. C'est toujours important de le souligner et nous allons y penser », a fait savoir le président du Cnoss. Face à l’immensité de la tâche, le ministre des Sports a invité les Sénégalais se donner la main pour la réussite de l’évènement. «Nous savons que relever le défi est extrêmement difficile, mais nous devons redoubler d’efforts. Il faudra être efficace dans l’anticipation.Nous sommes appelés à organiser, mais aussi à bien participer», a précisé Matar Bâ.
UNE PREPARATION DES ATHLETES A L’EXTERIEUR ?
Face au manque d’infrastructures pour une anticipation de la préparation, les autorités penseraient déjà à un plan B. A défaut d’avoir les conditions au Sénégal, les athlètes retenus pourraient affûter leurs armes à l’extérieur. «Beaucoup de pays se sont déclarés pour recevoir les délégations sénégalaises pour la phase préparation. Tout ce qui pourrait se faire au Sénégal, nous le ferons ici. Le Cnoss et le ministère travaillent en parfaite cohésion», a indiqué Matar Bâ. Le patron du sport sénégalais a rappelé aux différents acteurs l’important rôle qu’ils auront à jouer pour répondre aux attentes. «L’État ne va pas faire le travail à la place des Fédérations. Les initiatives partent de vous, sous la conduite du Cnoss. Nous allons essayer d’avoir un budget pour toutes les disciplines. C’est dans la paix et dans la synergie que nous arriverons à relever les défis. Les difficultés ne manqueront pas, mais il faudra les transcender. Plus on avance, plus on sera plus prêt pour recevoir nos hôtes», a ajouté le ministre des Sports.
S’agissant des infrastructures, les travaux devraient démarrer sous peu. Le 20 février prochain, le chef de l’Etat procèdera à la pose de la première pierre du stade olympique de Diamniadio. Ce sera un stade moderne, avec une piste d’athlétisme et un terrain d’entraînement. Plusieurs disciplines seront également pratiquées au niveau de cette infrastructure. A propos des réceptifs, les choses avancent déjà. «Nous sommes sur le terrain pour ce qui concerne les réceptifs et les sites d’hébergement», a indiqué le président du Cnoss.