LE COJOJ MAINTIENT LE CAP
Nonobstant le report des Jeux olympiques de la jeunesse en 2026 en raison de la pandémie de la covid-19 initialement prévus en 2022, le Comité d’organisation (COJOJ Dakar 2026) ne perd pas temps.

Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (COJOJ) Dakar 2026, en partenariat avec le Comité international Olympique (CIO), le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) et l’Académie nationale olympique du Sénégal, organise depuis samedi dernier, une session de formation de formateurs du Programme d’Education aux Valeurs Olympiques (PEVO). Ce, en vue d’une bonne organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar2026.
Nonobstant le report des Jeux olympiques de la jeunesse en 2026 en raison de la pandémie de la covid-19 initialement prévus en 2022, le Comité d’organisation (COJOJ Dakar 2026) ne perd pas temps. Il continue de travailler pour la réussite des JOJ qui seront organisés en Afrique pour la première fois. Dans ce cadre, une session de formation de formateurs du Programme d’Education aux Valeurs Olympiques (PEVO) se déroule en ce moment à Dakar dans une ambiance bon enfant.
Son objectif est d’amener les auditeurs à sa familiariser des valeurs essentielles telles que l’excellence, le respect, l’amitié et à faire l’expérience d’un apprentissage fondé sur les valeurs et à assumer les responsabilités d’un bon citoyen. « Le report des jeux en 2026 aidant, nous nous sommes mis avec le CIO pour approfondir la réflexion, pour qu’on le dise souvent, que ce soient des jeux transformateurs de nos pays et de notre continent. Et quand on parle de transformation, on parle de valeur, d’éducation, d’héritage, de legs. C’est dans ce sens que nous avons eu un dialogue régulier avec le CIO. Et ce dialogue a abouti à la nécessité de mettre en place des dispositifs de formation qui vont nous permettre de nous inculquer sur les valeurs», a expliqué le coordonnateur du COJOJ Dakar 2026, Ibrahima Wade samedi dernier, lors de la cérémonie d’ouverture à l’Arène nationale.
Le vice-président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) d’ajouter : « Cette session de formation est la première ici. En vérité, c’est une formation de formateurs parce qu’on a pensé que le Sénégal est très large, composé de plusieurs et de beaucoup de populations. Et pour toucher le plus grand nombre, il nous faut avoir une masse critique d’acteurs qui puissent toucher tout le monde. C’est pourquoi, nous avons dédié cette formation à des formateurs qui vont être des relais».
Dans sa communication, Ibrahima Wade a plaidé la réinstallation progressive de la formation aux valeurs dans le système éducatif. Pour sa part, la responsable des Affaires culturelles internationales de la Fondation olympique pour la Culture et le Patrimoine, Frédérique Jamolli a salué l’organisation de cette formation. « Nous sommes ravis d’être là parce que la perspective des Jeux de Dakar, en 2026, c’est pour nous un champ de proximité énorme non seulement d’agrémentation des jeux en Afrique, mais aussi l’agrémentation sociale, culturelle, bien sûr, en passant par l’éducation», a-t-elle déclaré.
Selon elle, « l’olympisme, c’est le mariage du sport, de la culture et de l’éducation, en particulier l’éducation aux valeurs pour contribuer à construire un meilleur monde par le sport ». La session de formation qui a débuté samedi dernier, 23 avril, prend fin ce lundi 25 avril. Une deuxième session suivra.