«LE RETOUR ETAIT PLUS IMPORTANT»
YEKINI EVOQUE SON CACHET CONTRE LAC
Invité de l’émission Quartier Général à la Tfm, jeudi dernier, Yékini est revenu sur son combat contre Lac 2 qu’il considère comme un adversaire de taille. Mais le prochain adversaire du Puncheur de Walo s’est voulu catégorique quant à un probable combat contre Bombardier.
«Il m’arrive de m’entraîner à pareille heure (23h58) pendant le ramadan. Quand on signait le contrat, on savait que le ramadan était inclus dans ma préparation. Cela ne peut donc être un prétexte. Je fais deux séances pendant le ramadan», a dit Yékini répondant à une question par rapport à son programme pendant le jeûne, avant de revenir sur son retour dans l’arène. «Je n’ai jamais arrêté la lutte. Beaucoup de choses se sont passées durant ces trois ans pendant lesquels j’ai été absent de l’arène. Lac 2 est un dur. Un très dur. Je n’ai rien changé dans ma façon de faire et de me préparer. Chaque combat appelle une préparation particulière.»
Pourquoi Yékini n’a pas voyagé comme il avait l’habitude de le faire lors de ses combats ? Il s’explique : «Je voyageais pour apprendre. Dans ma carrière, je n’ai pas eu de combat facile. Je ne vois plus l’intérêt de voyager pour préparer un combat. Je peux travailler ici. Quand je croisais les Mor Fadam, on disait que c’était très tôt pour moi.» Parlant de son combat contre lac 2, le chef de file de Ndakaru ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Selon Yékini, en effet, «il faut attendre de battre un lutteur avant de dire qu’on est meilleur. Je n’écarte rien.
Dans mes combats, je ne dépends pas de l’adversaire. Ce qui l’intéresse, c’est ce que je veux faire. Je vais y aller petit à petit jusqu’à avoir ce que je veux (damay nakhanté ba am lima beug)». Et de dire que «je n’ai jamais pensé laisser la lutte. La seule fois où ça m’a effleuré l’esprit, c’est quand j’ai eu un problème d’adversaire. Il y a un moment pour la lutte».
Interpellé sur sa disposition à affronter à nouveau Bombardier après avoir déclaré qu’il ne le croiserait plus, l’enfant de Joal s’est voulu très clair. «Je ne vise aucun titre. Ce que j’ai fait dans l’arène, personne d’autre ne l’a fait. Je ne cherche rien de personne. Je continue une carrière. Je ne veux pas la facilité.»
Enfin, Yékini parle de son cachet pour affronter Lac 2. «Le cachet n’était pas le plus important. C’était plutôt le retour. Quand on est dans l’arène, on ne doit pas avoir des cibles.»