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29 avril 2024
CONFESSIONS FROIDES DE FEMMES
Cas par cas... Mort, jambe amputée, crises…Bés bi a fait une immersion dans les foyers pour s’enquérir de la gravité des effets de la dépigmentation par injection.
Bés Bi le Jour |
Maxime DIASSY et Adama AIDARA KANTE |
Publication 27/04/2024
Bés bi a fait une immersion dans les foyers pour s’enquérir de la gravité des effets de la dépigmentation par injection. C’est dramatique pour se faire belle. Les dames n’ont pas de limites. Elles ont laissé les pommades et les crèmes. Elles sont passées à la vitesse supérieure avec des injections. C’est avec beaucoup de peine et de regrets qu’elles se confessent.
Fatou Sabor, 40 ans, habitante des Parcelles assainies - «A cause xessal, j’ai perdu une jambe»
«C’est très jeune que je commençais à m’adonner à la pratique du xessal, alors que j’avais à peine 20 ans. Au début, c’était juste des boites pour m’enduire le corps et éclaircir ma peau. Mais au fil des années, j’ai fini par devenir accro. J’ai commencé à dépenser énormément d’argent pour acheter des produits dont certains se sont avérés par la suite dangereux pour ma santé. Car j’utilisais n’importe quel type de cocktail. Mais c’est lorsque j’ai pris une injection Kenacort, un médicament pour asthmatique, que je suis devenue aussi blanche qu’un toubab. Il ne me restait presque rien dans ma peau. Finalement, je me suis retrouvée avec une plaie à l’arrière de mon genou droit qui s’est aggravée avec le temps et qui, malgré les traitements médicaux, n’a jamais guéri. Les médecins ont tout tenté en vain. La plaie s’est aggravée devenant un gros trou dans ma jambe qui avait complément enflé. Pour éviter une gangrène et sans doute une mort certaine, ils m’ont amputée la jambe au-dessus du genou. Depuis lors, me voilà handicapée. Depuis 7 ans maintenant, je suis entre une béquille et un fauteuil roulant. Je ne sors plus de chez moi et j’ai arrêté le xessal puisque j’étais à un doigt d’un cancer de la peau généralisé. A cause de ce maudit xessal, ma vie s’est arrêtée, j’ai perdu ma beauté, mon argent et surtout ma santé».
Absa Guèye, 45 ans, habitante de Thiaroye : «Après une injection du glutathion, je suis devenue diabétique»
«Je suis commerçante. J’étais très belle avec un teint marron au point qu’on me surnommait même la fille au teint caramel. J’avais entre 18 et 20 ans. Lorsque je devais me marier à un polygame qui avait déjà deux épouses, je devais être sa troisième. Et à quelques jours semaines de mon mariage, alors que nous étions dans les préparatifs, mes copines, mes cousines m’ont conseillée, comme je ne suis pas noire, d’entretenir ma peau pour que je sois plus rayonnante le jour-j. C’est dans ce sens qu’elles m’ont amenée dans un institut de beauté sis à Dakar. Et la dame m’a proposé de prendre une injection et des gélules glutathion, c’est rapide et sans effets secondaires. A une semaine de mon mariage, j’étais devenue toute blanche sans tache, même mes quintos étaient clairs. Au bout de quelque temps, j’ai constaté que mes menstrues ont été perturbées, pis je faisais pipi constamment, qu’il m’était même difficile de faire correctement des prières. Après consultation, on m’a dit que je suis diabétique. Bizarre car cette maladie n’existe pas dans ma famille. Mais c’est après plusieurs analyses que les médecins ont révélé qu’il y a un taux exagéré de glutathion. Les blouses blanches m’ont sommée d’arrêter de prendre ces gélules de collagène, car il y a un taux de sucre élevé. J’ai arrêté par la suite mais à quel prix ? J’ai perdu ma peau naturelle, j’ai eu un diabète précoce et chronique, est-ce que la beauté vaut la santé?»
Ndèye Yacine Fall, habitante de Diamagueune : «J’ai perdu ma maman à cause des injections»
«Je suis une jeune demoiselle avec deux enfants de pères différents. J’ai une mauvaise expérience avec la dépigmentation. Parce que le xessal m’a arraché la personne que j’aime le plus au monde : celle qui m’a donné naissance. Cela fait trois ans qu’elle n’est plus de ce monde. Ma maman était une belle dame au teint clair. Mais ces mauvais amis ont commencé à l’appeler “Toubab quartier’’. De fil en aiguille, elle commence avec des pommades. Elle avait toutes les gammes. Sa peau s’éclaircit comme pas possible. Elle commence à prendre goût. Je me souviens qu’un jour, je faisais du thé et une de ses amies lui a dit connaître une dame qui fait des injections naturelles sans effets secondaires. C’est par la suite qu’elle a commencé ses traitements. Subitement, elle avait pris du poids. Elle avait des problèmes de respiration. Pour un moindre déplacement, elle se fatiguait vite. Un jour, j’ai accompagné ma maman faire un test de diabète. Le résultat était une bombe pour toute la famille. Le médecin nous a informés qu’elle était atteinte d’un diabète sévère. Je pense que le choc émotionnel, psychologique a déclenché la descente aux enfers. Elle voulait tout entendre sauf le diabète. Elle a commencé à maigrir. Sa peau est la première à la lâcher. Ma maman avait commencé à perdre goût à la vie. Entre les caprices de la maladie et les médicaments à prendre sans oublier le régime alimentaire à suivre, c’était trop pour elle», raconte la fille qui ne cesse d’écraser des larmes. Elle poursuit : «Dans le quartier les rumeurs commençaient à circuler comme quoi ma maman est atteinte du VIH. Moi je savais que c’était le diabète, mais nous ne pouvons pas expliquer aux gens ni à ses amis proches. Et un jour de vendredi vers 10 heures du matin, ma maman a tiré sa révérence. Voilà comment le xessal m’a arraché ma maman».
LE MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE PASSE AU POINTAGE BIOMÉTRIQUE
Le système, combiné à une vidéo-surveillance, assure un contrôle d'accès au bâtiment et surveille également le temps de présence, les retards et les absences des agents.
(Seneplus)-Le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme du service public a émis une note circulaire annonçant le démarrage du système de pointage et de contrôle des horaires de travail à partir du lundi 29 avril 2024.
«Dans le cadre du contrôle et du suivi de la présence effective des agents, il est porté à la connaissance de l'ensemble du personnel du Ministère, il sera procédé au démarrage effectif du système de pointage biométrique déjà mis en place, à compter du lundi 29 avril 2024», lit-on dans la lettre circulaire signée par le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal.
Ce système de pointage, associé à un dispositif de vidéo-surveillance, permettra non seulement de contrôler l'accès aux bâtiments, mais également de surveiller le temps de présence, les retards et les absences des agents. Le ministère rappelle que les horaires de travail sont fixés du lundi au vendredi, de 8 heures à 17 heures, avec une pause d'une heure entre 13 h 30 mn et 14h 30 mn, conformément au décret nº 96-677 du 07 août 1996 modifiant le décret nº 91-982 du 17 septembre 1991.
Par conséquent, tous les agents sont invités à s'enregistrer à leur arrivée et à leur départ à l'aide de leur empreinte digitale sur les terminaux installés au poste de police à l'entrée ou au sous-sol. Il est toutefois précisé que le personnel d'encadrement et les agents dûment autorisés ne sont pas concernés par ce système de pointage.
Les directeurs et chefs de service sont chargés de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer une stricte application de cette directive, comme indiqué dans le document officiel.
ALIOU CISSE VEUT GAGNER LA COUPE DU MONDE ET SE LIVRE SUR LES BINATIONAUX
Sélectionneur du Sénégal avec qui il a remporté la CAN en 2022, Aliou Cissé est un homme ambitieux avec un projet.
Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, s'est exprimé sur le sujet des binationaux. Evoquant au passage son ambition de gagner la Coupe du monde.
Sélectionneur du Sénégal avec qui il a remporté la CAN en 2022, Aliou Cissé est un homme ambitieux avec un projet.
Dans une interview accordée au Parisien, le coach sénégalais évoque notamment le sujet des binationaux. Comment convaincre des joueurs a priori attirés plutôt par la France de jouer avec les Lions de la Teranga ? « D'abord, nous ne courons derrière personne. Je connais les joueurs, je les vois arriver dans les centres de formation, puis avec l'équipe de France Espoirs. Leur premier choix, je le sais, c'est la France, mais ils ne sont pas non plus fermés au pays de leurs parents. Ils peuvent se dire qu'avec la France ils ne joueront jamais de Coupe du monde, alors qu'avec le Sénégal ils pourraient. Moi-même, j'aurais pu jouer pour la France. Ma sélection m'a appelé quand j'étais joueur du PSG et j'ai d'abord dit que je n'étais pas prêt. Ce qui ne m'a pas empêché d'en être le capitaine et de faire un quart de Coupe du monde plus tard. Il faut y aller doucement. Les joueurs ont besoin de bien réfléchir. Et surtout, ils ne connaissent pas le continent africain...C'est important, de les laisser venir d'eux-mêmes, de les inviter à venir voir ce qui se passe en Afrique. Et quand ils viennent, ils tombent amoureux ! »
CISSE VEUT FAIRE MIEUX QUE LE MAROC
Un Aliou Cissé qui explique par la suite la manière dont il établit les contacts. Révélant au passage sa grande ambition pour le projet sénégalais. Après l'exploit du Maroc, demi-finaliste en 2022, Cissé vise tout simplement le sacre mondial pour son Sénégal !
« C'est moi qui les appelle directement. Je me débrouille pour trouver leur numéro de téléphone et j'appelle. J'ai besoin d'une discussion franche. En parlant directement, je peux plus facilement toucher le cœur du garçon. Ensuite, je contacte ses parents parce qu'ils ont leur mot à dire. Le projet du Sénégal n'est pas un projet de seconde zone. Au-delà d'une CAN, nous travaillons pour gagner une Coupe du monde. Le Maroc nous a montré qu'une équipe africaine pouvait aller jusqu'en demi-finale. On aspire à devenir la première équipe africaine à remporter la Coupe du monde. On ne donnera pas aux joueurs ce qu'ils n'ont pas dans leurs clubs. Mais on peut leur donner l'amour et la reconnaissance des Sénégalais. Être adulé, c'est au-delà de l'argent, c'est vraiment au-delà de tout », assure Cissé.
par le chroniqueur de seneplus, Jean Pierre Corréa
ON EFFACE TOUT ET ON RECOMMENCE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Tant de virements et nominations dans la foulée, se justifiaient-ils dans ce sentiment de précipitation ? Il ne faudrait pas donner l’impression que la Rupture signifie « Otez-vous de là que nous nous allongions dans vos sinécures »
Jean Pierre Corréa de SenePlus |
Publication 27/04/2024
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre Ousmane Sonko prennent petit à petit leurs marques et déroulent leur « PROJET », celui pour lequel plus de deux millions d’électeurs ont voté sans parfois même l’avoir lu.
L’adaptation aux rigueurs de la realpolitik se fait tranquillement, on reçoit, malgré des principes contraires, un hôte homosexuel et marié à un autre homme, mais qui tient certains cordons de certaines bourses, c’est la vie, et on va écouter les démons des institutions de Bretton Wodds, se rendant compte que l’apprentissage a parfois des allures de grosses couleuvres à avaler.
Mais la pression des ultras aidant, on a eu l’impression que le discours de rupture concernant le train de vie de l’État, totalement justifié et souhaité par des millions de concitoyens, avait subi des modifications sur le volet vertueux du « CV seulement », pour dessiner des images de renvois d’ascenseurs et de récompenses aux allures de médailles de guerre.
Que des postes stratégiques soient réservés à des personnalités non seulement et nécessairement outillées pour la charge, mais du même bord politique, c’est parfaitement concevable.
Mais l’impression a été donnée qu’il fallait vite fait récompenser des personnages qui avaient fait leur part du boulot et donné de leur énergie et aussi de leur santé. Il ne faudrait pas fâcher des impatients qui peuvent être désobligeants sur les réseaux sociaux peut-être… Quelle était l’urgence de dégommer le DG de l’agence de la Muraille Verte, pour ceux qui savaient qu’elle existait d’ailleurs ? Tant de virements et nominations dans la foulée, se justifiaient-ils dans ce sentiment de précipitation ? Il ne faudrait pas donner l’impression que la Rupture signifie « Otez-vous de là que nous nous allongions dans vos sinécures » …
Nous espérons que les si bien vus lanceurs d’alertes seront vigilants pour suivre les probables déménagements de certaines institutions vers d’autres immeubles appartenant à…d’autres amis à récompenser…mais je m’égare.
TEUNGUETH FC, GFC ET JARAAF EN PISTE POUR LE DERNIER SPRINT
La Ligue sénégalaise de football entame la 21ᵉ journée avec les 7 rencontres toutes prévues ce dimanche 28 avril. Une journée qui sera décisive dans la course vers le titre de champion.
La course vers le titre entre dans une phase décisive, ce dimanche 28 avril, pour le leader Teungueth Fc, son dauphin Guédiawaye et le Jaraaf qui surplombent le classement. A six journées de la fin du championnat de Ligue 1, le trio de tête sont à coude à coude et n’entendent lâcher aucun point dans ce sprint. Parallèlement la bataille pour le maintien s’annonce rude entre les équipes qui se tiennent de près dans la seconde moitié du classement.
La Ligue sénégalaise de football entame la 21ᵉ journée avec les 7 rencontres toutes prévues ce dimanche 28 avril. Une journée qui sera décisive dans la course vers le titre de champion.
A six journées de l’épilogue, le suspense n’a jamais été aussi entier entre le leader Teungueth Fc, son dauphin Guédiawaye Foot club et le Jaraaf. Trois équipes qui peuvent chacun prétendre au sacre final. Au vu de la cadence imprimée depuis le début de la phase retour, le leader Rufisquois (1er ; 40 points) semble avoir les reins solides pour filer droit vers le sacre.
En recevant au stade Ngalandou Diouf la Sonacos (5ᵉ, 28 pts), l’équipe du président Babacar Ndiaye a une bonne occasion de fausser compagnie à ses suivants immédiats et de maintenir l’écart.
A cinq points du leader, le Guédiawaye Football club (2ᵉ, 35 pts) fera le déplacement à Saint-Louis où il affrontera Linguère (8ᵉ, 23 pts). Après leur défaite et leur élimination en 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal, les Crabes seront à la relance. Ils devront sortir le grand jeu pour décrocher une victoire qui leur permettra de rester en contact des Rufisquois.
Doublé par Guédiawaye FC , le Jaraaf (3e ; 33 points) n’aura d’autre choix que de resserrer les boulons lors d’un déplacement qui s’annonce périlleux à Amadou Barry. Ce sera face à l’As Pikine qui n’est rien d’autre que son suivant immédiat et qui le talonne actuellement au classement ( 4e, 30 points).
Freinés lors de la précédente journée, les « Vert et Blanc » n’entendent, selon leur coach Malick Daff, lâcher le moindre point lors de six derniers matchs, dont un à domicile face au leader Rufisque. Comme pour les Pikinois lors de la manche aller au stade Iba Mar Diop, (0-0), les visiteurs devront jouer sans leurs supporters. L’ambition des Pikinois, quant à elle, ne varie pas. Il s’agit de s’imposer de rejoindre le podium et de mettre la pression sur le duo de tête.
Outre le trio de tête, la bataille fera rage dans la seconde moitié du tableau où les équipes se tiennent de prés. Dans le ventre mou du classement, l’Us Ouakam (9e ; 22 points) affrontera sur sa pelouse du stade municipal de Ngor, le Dakar Sacré cœur ( 7e ; 27 points).
De leur côté, les Académiciens de Génération Foot (10ᵉ, 21 pts) récevront au stade Lat Dior, le Casa Sports (11ᵉ, 21 points). Une rencontre cruciale pour les deux formations toujours sous la menace de la relégation puisqu’ils pointent à deux points seulement du premier club relégable.
Pour sa part l’Union sportive de Gorée ( 6e, 27 points) se rend au stade Caroline Faye où il affrontera un Stade de Mbour classé (13e ; 18 points). Mal en point, les Stadistes ont un bon coup à jouer. Un succès à domicile, combiné à une défaite de Jamono Fatick, première équipe relégable leur permettra de se repositionner et espérer sauver leur saison. Avec un point d’avance, les Fatickois (12e, 19 points) ne se laisseront pas conter à l’heure d’affronter l’équipe de Diambars, lanterne rouge ( 14e ; 14 points). Les promus savent qu’une défaite, de surcroît à domicile, sera malvenue dans ces ultimes moments de lutte pour le maintien. Mais le duel de mal classés sera loin d’être une simple promenade de santé face à une équipe de Diambars FC, au plus bas et qui lance sans doute ses derniers cartouches pour la survie dans l’élite.
Omar DIAW
PROGRAMME
21E JOURNÉE LIGUE 1
DIMANCHE 28 AVRIL
Stade Municipal de Ngor
17H : Us Ouakam- Dakar Sacré- cœur
Stade Mawade Wade
17H : Linguère- Guédiawaye Fc
Stade Caroline Faye
17H : Stade de Mbour- Us Gorée
Stade Lat Dior
17H : Génération Foot- Casa Sport
Stade Ngalandou Diouf
17H : Teungueth FC- Sonacos
Stade Massène Sène
17H : Jamono de Fatick- Diambars FC
Stade Amadou Barry
17H : As Pikine- Jaraaf
BASSIROU DIOMAYE FAYE S’ENGAGE À ACHEVER LE SANCTUAIRE MARIAL DE POPENGUINE
Le chef de l’église catholique a remercié le chef de l’état en se disant rassuré quant à la capacité du président Bassirou à guider le Sénégal vers la prospérité.
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui dit avoir pris connaissance des travaux de finalisation du sanctuaire marial de Popenguine, lui a témoigné son engagement et sa disponibilité, à lui prêter une oreille attentive à toutes ses requêtes.
Le président de la République a, par ailleurs, évoqué et mis un accent sur son éducation à l’école catholique Marie Médiatrice de Ndiaganiao.
Le chef de l’église catholique a remercié le chef de l’état en se disant rassuré quant à la capacité du président Bassirou à guider le Sénégal vers la prospérité.
En accueillant le chef de l’Etat, à Monseigneur Benjamin Ndiaye mesure l’importance de la charge mais se dit confiant quant à la capacité du président Bassirou Diomaye Faye de conduire le Sénégal vers l’émergence.
LES METROLOGUES PRESAGENT UNE SAISON PLUVIEUSE DANS LE SAHEL
Des cumuls pluviométriques supérieurs aux moyennes à équivalents sont attendus sur les périodes Juin-Juillet-Août et Juillet-Août-Septembre 2024, dans les bandes agricoles du Tchad, du Niger, du Mali, de la Mauritanie, sur le Sénégal, la Gambie, le Burkin
Le forum 2024 des prévisions saisonnières des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies pour les zones Soudanienne et Sahélienne de l’Afrique de l’Ouest du Tchad ( PRESASS 2024), qui a réuni des métrologues à Abuja, au Nigéria, du 22 au 26 avril 2024, prévoit une hivernage pluvieuse dans la bande sahélienne.
Une saison des pluies 2024 globalement humide est attendue sur la bande sahélienne, avec des dates de démarrage tardives à normales dans le Sahel Central et précoces à moyennes dans le Sahel Ouest et Est, des dates de fin tardives à moyennes, des séquences sèches courtes en début de saison dans le Sahel Ouest et moyennes à longues dans le Sahel Est et globalement longues vers la fin de la saison sur toute la bande sahélienne, et des écoulements globalement supérieurs aux moyennes dans les principaux bassins fluviaux du Sahel. Ce sont là les informations relayées par le communiqué issu du Forum 2024 des Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques de la saison des pluies pour les zones Soudanienne et Sahélienne de l’Afrique de l’Ouest du Tchad ( PRESASS 2024) qui a été organisé, du 22 au 26 avril 2024 à Abuja au Nigeria, par AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) du CILSS, en collaboration avec l’ACMAD, les services nationaux de météorologie et d’hydrologie (SNMH), l’OMM et les Organismes des Grands Bassins fluviaux Ouest africains.
Des cumuls pluviométriques moyens à supérieurs aux moyennes sont attendus sur la période Mai-Juin-Juillet 2024 dans la majeure partie de la bande sahélienne, allant des Iles du Cabo Verde au Tchad et sur les parties littorales du Ghana, du Togo, du Benin et du Sud-Ouest Nigeria. Les cumuls seraient inférieurs aux moyennes sur la Sierra-Leone, le Liberia, l’extrême Sud-est du Nigéria, la partie littorale du Cameroun. Ailleurs, les cumuls pluviométriques seraient proches de la normale climatologique. Des cumuls pluviométriques supérieurs aux moyennes à équivalents sont attendus sur les périodes Juin-Juillet-Août et Juillet-Août-Septembre 2024, dans les bandes agricoles du Tchad, du Niger, du Mali, de la Mauritanie, sur le Sénégal, la Gambie, le Burkina Faso, la Guinée Bissau et les parties Nord de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin, du Nigéria et du Cameroun. Les cumuls resteraient moyens à supérieurs aux moyennes en Juin-Juillet-Août sur les parties littorales du Ghana, du Togo, du Benin et du Sud-Ouest Nigeria et déficitaires sur la saison en Sierra Leone, Liberia, et dans l’extrême Sud-est du Nigéria. Ailleurs, les cumuls pluviométriques seraient proches de la moyenne climatologique.
UNE INSTALLATION PRECOCE DE L’HIVERNAGE PREVUE
Les prévisions présageant aussi des dates de début de saison normales à précoces sont prévues sur la façade Est de l’Atlantique couvrant le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, le Nord Sierra Léone et les parties Sud de la Mauritanie et du Mali. Ces dates de début de la saison agricole seraient tardives à moyennes dans le Sahel Central couvrant le Sud-est du Mali, le Burkina Faso, la moitié Ouest de la bande agricole et pastorale du Niger, Nord-est de la Cote d’Ivoire, les parties Nord du Ghana, Togo et Benin et le Nord-ouest du Nigeria. Elles devraient être moyennes à tardives dans la partie Est de la bande agricole du Niger, le Nord-est du Nigeria et la zone agricole du Tchad. Le caractère globalement pluvieux attendu dans les zones soudanienne et sahélienne de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad et les écoulements à tendance globalement excédentaire prévus dans la majorité des bassins fluviaux du Sahel présagent des risques élevés d’inondations pouvant entrainer des pertes de récoltes, de biens matériels et en vies animales et humaines dans les localités exposées. Pour y faire face, il est recommandé entre autres, le renforcement de la communication des prévisions saisonnières et de leurs mises à jour afin d’informer, sensibiliser les communautés sur les risques et de renforcer leurs capacités à éviter les désastres, en appuyant les efforts de la presse, des plateformes de réduction des risques de catastrophes, des ONG et des SAP des pays, le renforcement de la vielle et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires. Il est aussi déconseillé l’occupation anarchique des zones inondables aussi bien par les habitations que par les cultures et les animaux.
L’ETAT PROMET DE SEVIR
Bassirou Diomaye Faye instruit aussi les différents services de l’État, à veiller au respect des normes techniques des véhicules et des règles de la sécurité routière.
Après l’accident de la route qui a coûté la vie à plus d’une dizaine de personnes à Yamong, un village situé non loin de Koungheul, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré dans un poste sur sa page Facebook, avoir donné des instructions à son gouvernement pour que des dispositions idoines soient prises. En déplacement sur les lieux de l’accident, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a annoncé plusieurs mesures.
L’accident du bus en partance pour Kédougou à Yamong non loin de Koungheul, a fait plus d’une dizaine de morts. Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a réagi sur sa page Facebook. Il dit avoir demandé à tous les services concernés par la sécurité routière, de se mobiliser pleinement pour apporter leur soutien et assistance aux victimes à qui il manifeste son soutien. Il exhorte par ailleurs, tous les acteurs du transport routier à plus de prudence et de respect du code de la route.
Bassirou Diomaye Faye instruit aussi les différents services de l’État, à veiller au respect des normes techniques des véhicules et des règles de la sécurité routière. En visite sur les lieux du sinistre, à Yamong, un village situé à quelques kilomètres de Koungheul, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye annonce « la mise en place rapide d’un projet de diversification des centres de contrôle technique des véhicules pour lutter contre les accidents routiers », rapporte l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Selon toujours la source, El Malick Ndiaye a promis une densification du contrôle technique. « Nous sommes venus avec un projet très clair, nous allons travailler de manière rapide et accélérer la diversification des centres de contrôle technique modernes au moins dans les huit pôles régionaux et même au niveau des quatorze (14) régions du Sénégal », a-t-il déclaré.
Cette diversification des centres de contrôle dans le pays permettra « au moins d’avoir des visites techniques strictes non bâclées », espère -t-il. « Nous allons également accélérer le processus de digitalisation intégrale d’obtention des titres de transport à savoir : les permis, les cartes grises, les permis à points, le nouveau code de la route et la limitation des vitesses », a-t-il ajouté.
En promettant de réunir les acteurs pour une solution contre les mauvais comportements sur les routes responsables des accidents, il dénonce l’implication humaine dans les accidents. « Nous continuons à dénoncer les surcharges, l’état des bus de transport en commun et des pneus, mais aussi l’excès de vitesse et le comportement des automobilistes à l’origine de plus de 90% des accidents de la route », dit-il.
LE GRAND DÉRAPAGE
Les morts sur les routes ne s’arrêtent pas. Le drame de Yamong, à Koungheul, et celui de Thiadiaye remettent en question la sécurité routière dans le pays
Les morts sur les routes ne s’arrêtent pas. Le drame de Yamong, à Koungheul, et celui de Thiadiaye remettent en question la sécurité routière dans le pays. En plus de ces deux accidents, avant-hier, jeudi 25 avril vers 21 heures sur la route de Nioro, à hauteur du village de Keur Souleye Thiam, une voiture a heurté une charrette occasionnant selon Seneweb, trois (3) morts sur le coup et cinq blessés.
Un véhicule de l’armée en partance pour la Gambe, s’est aussi renversé à hauteur de Keur Ayib occasionnant un mort. Et pourtant, plusieurs mesures ont été prises par le régime sortant pour lutter contre les mauvais comportements sur la route. L’accident de Yamong atteste de la non-effectivité des directives édictées.
Le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens, EL Hadji Malick Ndiaye, a estimé qu’en raison de la surcharge, le choc était inévitable. Il en est de même pour celui de Thiadiaye où un minicar a perdu le contrôle en pleine ville. Ce qui confirme, des failles dans la mise en œuvre des vingt-deux (22) mesures qui ont fait suite à l’accident de Sikilo en janvier 2023. La charge devrait être réglementée. Cependant, il est déploré que les voitures qui quittent la capitale à destination des villes de l’intérieur ne sont pas en phase avec cette disposition. Pis, les places supplémentaires communément appelés « versailles », interdites dans les véhicules de transport public de voyageurs, sont remplacés par des sièges de fortune pour convoyer plus que la capacité règlementaire.
L’excès de vitesse et le téléphone au volant sont des pratiques courantes notées sur les routes. Les heures de circulation des véhicules sont parfois violées surtout à l’occasion des évènements religieux. A cela s’ajoute le manque d’organisation du secteur qui fait que les garages interurbains pullulent à Dakar sans aucune règlementation.
DANS L’INTIMITÉ DES ACCROS À L’INTRAVEINEUSE
Une grande partie des femmes au Sénégal sont touchées par cette réalité, bien qu'elles ne soient pas ignorantes des conséquences sanitaires de ces injections, qui semblent devenir un problème récurrent.
Bés bi- Le jour |
Maxime DIASSY et Adama Aidara KANTÉ |
Publication 27/04/2024
Dans les boutiques de beauté et dans l’intimité des chambres, le phénomène des injections intraveineuses a fini de prendre ses quartiers. Une bonne partie de la gent féminine au Sénégal est concernée pourtant, elle n’ignore pas les conséquences sanitaires de ces injections qui deviennent un chapelet interminable : cancer de la peau, vergetures, cicatrices et blessures, mort… Que de diabétiques, d’hypertendus à cause du glutathion. C’est à la limite un dépeçage. Mais c’est juste une piqûre de rappel. Sans compter le coût financier. L’essentiel, c’est d’être dans sa peau. Bés bi et Emedia.sn ont mené l’enquête…
Les images sont devenues virales sur la toile. Une jeune demoiselle, fourrée dans une djellaba noire assortie de perles couvrant le long de sa tenue, est assise sur une chaise. Un voile rouge sang couvre une bonne partie de son corps, de la tête, il tombe sur les épaules. La dame au teint émaillé de taches noires tend légèrement la main qui porte les stigmates de l’hyperpigmentation. Dans la foulée, une autre, qui porte des gants blancs médicaux jetables, est en train de retirer la seringue. Elle recolle la peau de la patiente avec un bandage. Cette dernière vient de prendre sa première dose d’injection de produits dépigmentants. Toute satisfaite de la perfusion. «Machallah ! C’est la première séance d’injection de ma cliente. Elle était venue avec beaucoup d’imperfections. Les crèmes avaient gâté sa peau. Donc, c’est sa série d’injections. Elle a quelque chose de rare. Ce qui me plait chez cette cliente, c’est qu’avec une boîte d’injections, elle a des résultats satisfaisants. Patientez jusqu’à la fin de la vidéo, vous allez voir», suggère-t-elle. Juste à côté, apparaît une autre femme debout sur sa chemise, en train de manipuler la tubulure full set pour pomper le liquide jaunâtre. La scène fait froid dans le dos.
Dans une autre vidéo, la même dame est en train de faire une injection intraveineuse. Plongée dans son élément. La propriétaire de la boutique de beauté passe son temps à faire des injections intraveineuses. D’autres images dévoilent une jeune fille au teint un peu clair assise sur son jean bleu. Le garrot placé, elle tend verticalement le bras, un gros élastique serré pour mieux voir la veine. Tandis qu’une autre, munie de ses gants, pique la seringue dans sa veine. En retirant l’objet. Le sang gicle. Puis la plaie disparait sous un bandage soigneusement placé. Sur un pied sous perfusion est accrochée une poche contenant du liquide jaunâtre.
Par peur de se tailler la peau, elle ne fait plus linge
Un matin aux Almadies 2 de Keur Massar, les rues et ruelles du quartier sont dégagées. Les voies sauvages de la latérite rougeâtre et poussiéreuse campent le décor. Des pots de fleurs sont exposés devant les habitats. A quelques pas de la station, une jeune dame est sur le point d’ouvrir la porte de son salon à Bés bi et Emedia.sn. Juste à l’entrée, une fille est royalement calfeutrée. Les pieds posés sur une table à verre, Tako Sow savoure sa tasse de jus. Sur sa culotte cargo, la télécommande entre les mains, elle fait défiler l’écran. Derrière ce confort se cache une dame traumatisée. «Cela fait deux mois que je soigne ma plaie au niveau du poignet. A la base, c’est une petite plaie que j’ai eue du mal à soigner. Malgré les pansements, elle se taille une surface dans ma chair. Avant, je faisais le linge mais avec cette injection, je n’en fais plus», s’apitoie-t-elle, le visage crispé.
Tako Sow porte les stigmates de sa dernière blessure qui a du mal à se cicatriser. Elle a une ouverture au niveau du poignet gauche. En faisant le linge, elle s’est ouverte la peau et depuis lors, la plaie ne se cicatrise pas. Après diagnostic, le résultat médical sonne comme un couperet. «Je souffre de diabète, c’est ce qui ressort de mon bulletin médical. Le médecin m’a suggérée de faire attention quand je fais le linge car certaines ouvertures peuvent me coûter cher. Je regrette, si c’était à refaire je ne ferai pas d’injection», regrette la jeune demoiselle, une perruque à l’afro sur la tête.
Atteint psychologiquement, Tako a même peur de laver ses sous- vêtements. «J’ai dû embaucher une jeune fille juste pour laver mes petites culottes. Je sais que c’est très intime. Mais que faire ? Je ne veux pas prendre le risque de me blesser à nouveau. Chaque semaine, je décaisse 3000 francs, soit 12000 par mois», regrette-t-elle, les yeux derrière une paire de lunettes.
Adama Touré est une secrétaire dans une société de la place. La jeune mariée est très consciente des dangers de la dépigmentation. Titulaire d’un master en bureautique, Adama, assise sur une chaise, les jambes croisées, s’épanche sur ses goûts. «Mon mari aime la peau métissée, par conséquent, je dois répondre aux exigences de mon homme d’autant plus que c’est lui qui assure la facture», assume-t-elle en pianotant sur le clavier de sa machine. La secrétaire de teint clair n’a pas fait trois mois de traitement pour avoir un teint métissé. «Certes mon mari a une faiblesse pour la peau claire. Mais pour être honnête, je me suis toujours dépigmentée la peau. Mais c’est en France que j’ai fait l’injection avec des spécialistes», raconte-t-elle. Avant de passer à sa philosophie de l’existence. «La vie est une question de choix. Et le plus important, c’est de l’assumer. Mes produits sont haut de gamme. Les effets secondaires sont minimes», justifie-t-elle.