«ILS EXISTENT BEAUCOUP DE VENDEURS D’ILLUSIONS… ILS LE FONT JUSTE POUR L’ARGENT»
HAJ ABBAS ABOU KASSIM, SPECIALISTE DE L’ASTROLOGIE ISLAMIQUE ET DES SCIENCES MYSTIQUES

Originaire du Liban, basé en Hollande avec sa famille , Haj Abbas Abou Kassim, est spécialisé dans le domaine de l’astrologie islamique et des sciences mystiques. A travers cette science, il dit avoir guéri des maladies par le Coran.
«Je suis connu à travers le monde, aux Etats Unis, en France, en Hollande… on me connaît juste parce que je soigne des malades grâce au saint Coran», a-t-il expliqué, lors de son passage dans notre rédaction. Haj Abba qui n'est pas un inconnu au Sénégal - puisque qu’il y séjourne régulièrement depuis 3 ans - a décidé d’installer sa base à Dakar. Cela, dit-il, pour montrer son savoir faire mais aussi aider des personnes qui souffrent de certaines maladies. « Parce que tout est dans le Coran, il n’y a pas de maladie sans remède. Mais c’est parce qu’il existe beaucoup de vendeurs d’illusions qui parlent au nom de la religion ou bien disent des connaissances mystiques, ils le font juste pour l’argent», déclare le vice-président de la Ligue des astrologues mystiques du monde, une structure qui regroupe des musulmans, des chrétiens, des juifs, des animistes...
Explication astrologie islamique et mystique
Selon lui, «ce domaine c’est l’ensemble des corps célestes, les ‘malaïks’, les anges, les ‘ar-anges’, c'est-à-dire les grands anges, tels que Gabriel, Mikaël, ‘Asrafil’, ‘Asariel’... Il y a aussi des corps comme les ‘serafins’, le monde des ‘djinns’ qui obéissent au monde des divins. Donc, c’est le monde de la lumière». Et il note qu’il y a différentes manières de guérir des malades. «On peut faire des talismans ou bien utiliser de l’encens pour le guérir. Parce que, généralement, si le ‘djinn’ résiste aux talismans, il ne pourra pas résister à l’odeur de l’encens», renseigne-t-il.
A la question de savoir s’il a trouvé un remède pour guérir la maladie de Ebola, M. Kassim répond : «Si on se dit la vérité, nous ne sommes pas encore en mesure de trouver un remède à cette maladie. Mais nous allons continuer nos recherches. Car c’est une maladie qui vient dans l’espace du vent. Mais nous savons que rien n’est omis dans le Coran. Si nous continuons nos recherches, nous allons trouver un remède à travers des ‘khadis’ et des versets».
Plus de 35 ans de métier
Etant descendant du Prophète (Psl), il dit hériter son savoir de ses grands parents qui étaient des érudits de l’islam. C’est ainsi que Abbas Kassim note que depuis plus de 35 ans, il exerce ce métier. «Je suis descendant du Prophète Mouhammad (Psl). Cette science, nous l’avons héritée de nos grands parents», confie-t-il.
Quant à son choix d’installer sa base à Dakar, il l'explique que c’est parce que les Sénégalais ont le sens de l’hospitalité, de la sobriété, de l’humilité, de la solidarité, de l’entraide. «Mais surtout, la disponibilité à servir l’autre. Par exemple, quand je fais mes emplettes, souvent, il y a quelqu’un pour me donner un coup de main, sans attendre en retour que je lui dise merci. Cela m’a beaucoup marqué. Ici, à chaque coin de la rue, on entend des ‘Assamoulaikoum’, la paix soit chez vous. Ce qui n’existe pas dans d’autres contrées. Mais également la dignité des femmes sénégalaises qui portent leur bébé à califourchon, une bassine au-dessus de la tête, en train de vendre pour ne pas voler ou faire quelque chose banni par l’islam. Tout ça, rien que pour sauvegarder sa dignité humaine et son honneur », argumente-il.
Pour autant, malgré son amour pour le Sénégal et ses femmes, il ne pense pas encore épouser une Sénégalaise en secondes noces. «Ces femmes sont mes soeurs, je les adore certes et je leur voue un grand respect. Mais en islam, il est interdit d’épouser sa soeur. Je reconnais qu’elles sont toutes belles, élégantes, serviables, ouvertes et respectueuses, très dignes et musulmanes par leur comportement».
Confiant «adoré le ‘ceebu jeün’, ce plat si succulent», traduit en arabe par «Djiboul Djinn» qui signifie appelle les «djinns» pour qu’ils viennent. «C’est un plat tellement agréable que je ne peux pas expliquer son goût. Le peuple sénégalais est trop généreux, malgré la difficile conjoncture que traverse la pays», concède-t-il.
La lutte et la mystique
Doté de pouvoir mystique pour autant, il n’a pas de client dans le milieu de la lutte où la mystique règne en maître. «Je n’ai jamais été contacté par ces sportifs que sont les lutteurs. Parce que j’ai mis entre parenthèses certaines activités. Car, tout ce que l’islam rejette, je le rejette», dit-il