170 OUVRAGES REALISES DANS LES 4 REGIONS D’INTERVENTION
PROJET D’APPUI A LA PETITE IRRIGATION LOCALE

Le projet d’appui à la petite irrigation (Papil) dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire en promouvant des infrastructures de maitrise de l’eau et des mesures d’adaptation aux changements climatiques, a dressé le bilan de ses réalisation hier, mercredi 22 janvier, au cours de la 10éme réunion du comité de pilotage dudit projet. Selon les membres de ce comité de pilotage, environ 170 ouvrages et aménagements d’eaux de ruissellement ont été mis en œuvre.
Le Projet d’appui à la petite irrigation (Papil)a réalisé au cours de l’année 2013, dans les régions de Kolda , Fatick , Tambacounda et Kédougou, environ 170 ouvrages et aménagements d’eaux de ruissellement, selon son coordonnateur, Younoussa Baldé.
Il a rappelé que plusieurs activités avaient été déroulées durant l’année 2O13. Ainsi a-t-il indiqué : « Le projet a réalisé environ 170 ouvrages et aménagements de maitrise d’eau de ruissellement. En fin 2013 la surface totale de terre dégradée régénérée est évaluée à 2400 hectares. 219 micro-projets composés de centres de santé, de salles de classe, d’infrastructures hydrauliques, de magasins, ont été également réalisés par le projet“. En termes de renforcement des capacités des acteurs, il annonce que le Papil a formé environ 24500 producteurs.
Younoussa Baldé précise par ailleurs que grâce à ces réalisations, le Papil a contribué à une augmentation du potentiel de terres cultivables, un accroissement des rendements, surtout de riz, de même qu’un accroissement des productions végétales additionnelles.
Pour sa part, Alé Lo , président du Papil, s’est réjouit de ce bilan jugé satisfaisant avant de demander le renforcement des pistes de production afin de permettre aux producteurs d’écouler facilement leurs produits.
Il s’est félicité du fait que « le Papil est véritablement un programme pilote qui a répondu à l’attente des populations bénéficiaires en ce qui concerne la petite irrigation, la désalinisation des sols, l’amélioration des rendements, le renforcement des capacités des acteurs“. C’est pourquoi a-t-il souligné : “ce programme doit être développé dans les autres régions et les moyens mis par l’Etat et les organisations partenaires doivent être renforcés pour atteindre véritablement les objectifs fixés surtout la création d’emploi en milieu rural ». Et d’ajouter : « les partenaires, notamment la Bad et le Bid, ont mis en place un important programme sur les pistes de production. Il faut réaliser ces pistes de production pour désenclaver les zones de production afin que demain toute la production qui proviendrait de ces zones pusse être écoulée à temps».
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Ndiobo Diène, a profité de cette occasion pour annoncer la mise en place d’un programme national de développement de la petite irrigation découlant des résultats obtenus par le Papil.
Relevant que « ces résultats positivement appréciés par le gouvernement du Sénégal et les bailleurs de fonds, Bad et Bid , justifient la formulation de la stratégie nationale de maitrise et de valorisation des eaux de ruissellement devant déboucher sur un programme national de développement de la petite irrigation“, Ndiobo Diène a ensuite indiqué que “cela permettra d’étendre l’expérience acquise au Papil , à toutes les régions du Sénégal ».