Cheikh Ndiaye Téranga crée son mouvement politique baptisé « Fagaru »
POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES TAIXMEN ET TRANSPORTEURS

Après avoir porté longtemps le « volant » de la résistance pour défendre les intérêts des acteurs du transport, le président du Regroupement des chauffeurs et propriétaires de taxis, Cheikh Ndiaye ‘’Téranga’’ a décidé de descendre dans l’arène politique. En dehors de sa casquette de leader de l’unique syndicat des transports au Sénégal, Cheikh Ndiaye “Téranga” redevient Cheikh Ndiaye “Fagaru” quand il s’agit de parler politique.
Explication : « Pour éviter toute confusion, je porte ma casquette de syndicaliste sous le nom de Cheikh Ndiaye “Téranga”. Mais dans l’arène politique, je m’appelle Cheikh Ndiaye “Fagaru’’ » a tenu à préciser Cheikh Ndiaye “Fagaru” tout en révélant à votre hebdo préféré qu’il a déjà porté sur les fonts baptismaux son mouvement politique dénommé « Fagaru » !
A l’analyse du concept de ce mouvement, force est de constater que « Fagaru » semble être une sorte de « Yen a marre » version chauffeurs et transporteurs. Nous ne disons pas que le syndicat des transporteurs et chauffeurs de taxis a atteint ses limites, à défaut de voir les revendications de ses membres satisfaites, mais toujours est-il que Cheikh Ndiaye « Fagaru » reste convaincu que l’arme politique est désormais plus efficace que le « niaxtu » syndical pour se faire entendre. Et surtout pour une meilleure prise en charge des intérêts des chauffeurs et transporteurs de taxis officiellement enregistrés dont le nombre est estimé à plus de 25.000 licenciés.
« Derrière ces 25.000 chauffeurs et transporteurs se cachent de nombreuses familles que je compte récupérer dans « Fagaru » Mieux, je vais ratisser large à travers le Sénégal. Et vous verrez que personne ne pourra diriger le Sénégal sans le « Fagaru » de Cheikh Ndiaye « Fagaru »… » a laissé entendre le leader du nouveau mouvement avant de souligner qu’il ne sera ni de la mouvance présidentielle, ni de l’opposition, mais une force politique « centriste ». Nous y reviendrons !