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LA «FEGAFFAMIS» AU CERCLE MESS CE 07 FEVIER
La Fédération des groupements et associations féminins de la famille militaire du Sénégal (Fegaffamis) sera au cercle mess des officiers, le vendredi 07 février prochain, pour une soirée avec le chanteur Pape Diouf. Une cérémonie qui entre dans le cadre de recherche de fonds pour venir en aide aux orphelins et veuves de militaires. Elle va aussi contribuer a à financer des activités pour les femmes génératrices de revenus afin d'améliorer les conditions de vie au sein des familles.
Les femmes militaires s’activent dans la recherche de fonds pour prendre leur destin en main. Longtemps vécues sous l’ombre de leur époux, elles se sont regroupées en association sur tout le territoire national. Avec plusieurs activités, elles sont présentes dans celles génératrices de revenus. Pour cette année, la Fegaffamis organise une soirée le 07 février prochain au cercle mess des officiers à Dakar.
Pour la présidente, Aminata Cheikh Salla Dieng, les préparatifs pour le grand jour s’annoncent « avec beaucoup d’espoir ». « Nous sommes en phase de finalisation de notre manifestation. Tout est fin prêt et nos membres s’attèlent à faire de l’événement une réussite», a-t-elle fait noter lors d’une visite dans nos locaux.
La soirée des épouses de militaires sera animée par le chanteur de Mbalax, Pape Diouf. Très sollicité ces derniers temps, l’enfant de Pikine est au sommet de son art et ne se prive pas quand il s’agit de faire plaisir à ses inconditionnels. Pour Mme Dieng, la tenue de la soirée va leur servir de rampe pour atteindre leurs objectifs, car en participant à leur soirée, c’est une manière de les aider dans leur quête de fonds pour des journées de dons et de financement pour leurs adhérents.
A en croire Mme Dieng, « les recettes de cette manifestation vont nous permettre de financer nos différentes activités annuelles. Nous sommes présentes pour la cause de la femme et de l’enfant. A cet effet, des séances de dons sont organisées dans les différentes structures sanitaires militaires du pays. Nous finançons aussi nos autres sœurs pour des activités génératrices de revenus qui doivent leur permettre d’améliorer les conditions de vie de la femme. Nous venons aussi en aide aux veuves de militaires et à nos orphelins.»
Dans cette mission dont elle fait son crédo, Mme Dieng a renseigné qu’en dehors de l’armée qui répond à leurs sollicitations, les partenaires et les personnes de bonne volonté tardent à frapper à leur porte. A cet effet, elle a appelé le gouvernement du Sénégal pour des financements et des formations. « Notre association existe depuis 2006. Nous détenons notre récépissé et nous sommes présentes partout au Sénégal avec 38 associations composées de 14 bureaux fédéraux. Nous avons beaucoup de difficultés à mettre la main dans les crédits consacrés aux femmes par l’Etat et les ateliers de formation. Nous interpellons nos gouvernants afin que dans le futur, nos membres puissent en bénéficier.»
Néanmoins, la fédération nationale a réussi à créer des entités de transformation de fruits et légumes à Yeumbel, de teinture à Ouakam, de poulailler entre autres.