LES OFF DU POP DE CE JEUDI

Ebola
Le jeune guinéen qui souffrait du virus Ebola et qui a été soigné au service des maladies infectieuses de Fann pourrait quitter l’hôpital le week-end prochain. Il devrait ensuite retourner dans son pays, si Ndakaaru et Conakry s’accordent sur les modalités de son retour en Guinée. Ses habits devant être brûlés, les autorités sunugaaliennes envisagent de lui acheter une valise pour son retour. Le jeune M. Diallo souhaitait rentrer en Guinée, d’après la Rfm qui livre l’info. Sauf que, selon nos confrères, les autorités guinéennes, à deux reprises déjà, auraient posé des conditions pour son retour. Conakry aurait demandé que l’on attende un peu le temps de calmer les esprits, car le jeune étudiant, une fois au pays, risquerait de faire l’objet d’une stigmatisation. Conakry s’interroge ensuite sur le moyen par lequel l’étudiant va rejoindre son pays. Il est notamment question de savoir si c’est par la route ou par avion qu’il va rentrer.
Ebola (bis)
Le problème étant que Sunugaal a fermé toutes ses frontières avec la Guinée, où il doit poursuivre ses études. Mais l’un dans l’autre, une certitude demeure, c’est que les autorités sanitaires sunugaaliennes veulent se débarrasser du jeune guinéen dont la présence à l’hôpital Fann fait fuir les populations, selon la Rfm. La structure sanitaire ne tourne plus et ses recettes journalières qui tournaient autour de 10 millions de francs Cfa ont, dit-on, chuté à environ 2 millions de francs Cfa, causant ainsi un énorme manque à gagner. Quant aux 67 personnes qui ont été en contact avec l’étudiant importateur d’Ebola à Sunugaal, c’est lundi prochain qu’on saura si elles sortiront de la liste rouge. Car si elles ne présentent aucun signe de la maladie Ebola, après les 21 jours d’incubation depuis leur placement sous surveillance qui s’achève ce vendredi, l’isolement sera levé dès lundi. Tout risque qu’elles courent pour attraper le virus Ebola étant alors écarté.
Une Française…
Une coopérante française de Médecins sans frontières (Msf) a été contaminée par la fièvre Ebola au Liberia, annonce mercredi l'organisation humanitaire. Il s'agit de la première ressortissante française ouchée par cette épidémie, la plus grave depuis l'apparition de la maladie en 1976, qui frappe l'Afrique de l'Ouest depuis mars. «La volontaire française de Msf, qui fait partie de l'équipe déployée à Monrovia (capitale du Liberia), a été placée en isolement mardi 16 septembre, dès l'apparition des premiers symptômes», dit Msf dans un communiqué repris par Reuters. «Les tests de laboratoire effectués le même jour ont confirmé une infection au virus Ebola», ajoute Msf, précisant que la femme infectée doit être transférée vers un centre de traitement en France.
…Contaminée
L'organisation humanitaire, qui a déployé quelque 2 000 personnes pour lutter contre Ebola en Afrique de l'Ouest, dont 200 volontaires internationaux, ne donne pas plus de précisions. Selon le dernier pointage de l'Organisation mondiale de la Santé, la maladie a tué 2 461 personnes sur 4 985 contaminées depuis mars. L'Oms a prévenu mardi qu'il faudrait lever un milliard de dollars pour éviter que des «dizaines de milliers» de cas ne se déclarent. Le Liberia est l'un des pays les plus affectés par Ebola avec la Guinée, où l'épidémie s'est déclarée en mars, et la Sierra Leone, rappelle Reuters qui note que l’Oms estime qu'il faudrait trois à quatre fois plus de personnels médicaux dans ces trois pays.
Déploiement
C’est le Président américain, Barack Obama, qui en fait l’annonce, hier, en présentant un vaste plan de lutte contre Ebola. Les Etats-Unis vont opérer un déploiement de 3.000 militaires, dont des médecins et des ingénieurs, notamment au Liberia pour combattre Ebola. Ces militaires américains vont notamment former 500 agents par semaine pour aider le Liberia à faire face à Ebola que Barack Obama confirme être une menace grave sur la sécurité du monde. Et pour le déploiement de ses troupes, les Etats-Unis vont se servir de la base opérationnelle de l’aéroport de Ndakaaru que le gouvernement de SMS a mise à la disposition de l’Onu et de la communauté internationale pour acheminer du matériel et des hommes en charge de la lutte contre le virus en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. Cette base opérationnelle est en cours d’installation sur la base aérienne de l’aéroport de Yoff.
Handicapés
Malgré l’adoption et la promulgation de la loi d’orientation sociale en 2010, les personnes vivant avec un handicap sont toujours en difficultés. L’application de la loi qui tarde à être effective a poussé le président du Comité provisoire de handisport (Cnp), Santi Hagne, à solliciter une audience avec le président de la République pour lui faire la situation des personnes en situation de handicap. «En 2010, l’Etat du (Sunugaal) a ratifié la Convention internationale des Nations unies sur le droit des personnes handicapées. Le Président (SMS) a commencé à mettre en oeuvre la Carte d’égalité des chances. Ce que nous voulons, c’est un geste fort du président de la République. Nous voulons le rencontrer pour lui présenter la situation difficile que vivent les handicapés », souligne Santi Hagne, par ailleurs vice-président du Comité national olympique et sportif sunugaalien (Cnoss).
Visite
Une délégation de «Rewmi» a rendu visite, hier, au Khalife général des mourides, Serigne Sidi Makhtar Mbacké, à son domicile aux Hlm. La délégation, dirigée par le Vice-président, Déthie Fall, et composée des secrétaires nationaux, Bathie Gadiaga, Ndèye Maguette Dièye et Thierno Bocoum, a effectué son «ziar», au nom du parti et de son président Ndamal Kajoor, absent du pays. A l'issue de la rencontre, le Khalife général des mourides a formulé des prières à leur endroit.
Sit-in du Sat
Le Syndicat autonome des travailleurs de la santé (Sat/Santé) affilié à la Confédération des syndicats autonomes (Csa), sera en Assemblée générale à l’hôpital de Fann, ce jeudi matin, à partir de 10 heures. Une Ag qui sera suivie d’un sit-in devant les locaux du ministère de la Santé et de l’Action sociale. La manifestation se fera en présence du Secrétaire général national du Sat/Santé, avec toutes les sections et sera présidée par Mamadou Diouf, Secrétaire général de la Csa. Par cette action, le Sat/Santé déroule son plan d’actions pour dénoncer la discrimination et l’exclusion en milieu professionnel, la stigmatisation, les inégalités, la violation des droits des travailleurs et la précarité du secteur dont il se dit victime. En fait, si le Sat/Santé part ainsi en guerre, c’est parce qu’il a été écarté de l’encadrement médical du pèlerinage à la Mecque. Cela, affirme-t-il, du côté du ministère de la Santé, parce qu’il n’a pas déposé de récépissé auprès du département.
Enseignement
SMS est encore revenu sur la situation du secteur scolaire, hier, en Conseil des ministres. C’était même le premier point de sa communication. En effet, évoquant la question de la préparation de la rentrée scolaire 2014-2015, le chef de l’Etat a lancé un appel à tous les acteurs du système éducatif pour que l’année se déroule dans la sérénité, facteur de consolidation d’une école de la réussite et de l’excellence. Il a notamment «exhorté le gouvernement à oeuvrer, sans relâche, pour le renforcement du dialogue social inclusif dans le secteur éducatif, notamment avec les syndicats d’enseignants». Il a, ainsi, demandé au Premier ministre de «veiller au respect des engagements conclus par l’Etat avec les syndicats d’enseignants» et à la «bonne application du protocole d'accord signé avec le grand cadre des syndicats d’enseignants, le 17 février 2014, tout en garantissant aux élèves des enseignements et apprentissages de qualité».
Système scolaire
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, engagé le gouvernement, à hâter l’exécution du programme de construction et de réhabilitation des infrastructures scolaires afin d’atteindre l’objectif de zéro abri provisoire à l’horizon 2017. Le deuxième point de la communication de SMS a été axé sur la nouvelle dynamique de modernisation du système éducatif, renseigne le communiqué du Conseil des ministres. Il est, en effet, revenu sur les Assises nationales sur l’éducation engagées, le 28 août 2014, «dans le cadre de la construction d’une nouvelle école de la République orientée vers le renforcement continu et soutenu de la culture scientifique, technique et technologique », dit le document qui indique qu’il a réaffirmé «la priorité spéciale qu’il accorde à la formation professionnelle dans le renouveau du système éducatif (sunugaalien), à travers, notamment, la création, dans les plus brefs délais, de nouveaux lycées professionnels spécialisés sur l’étendue du territoire national».
Calendrier
SMS veut aussi que le gouvernement mène des actions résolues pour accélérer le processus de modernisation des écoles coraniques, à travers le Projet d’appui à la modernisation des «Daaras» (Pamod), lancé depuis novembre 2013, avec un financement de la Banque islamique de développement (Bid) de 10 milliards de francs Cfa. Il a engagé également l’équipe de Momo Dionne à «veiller, en relation avec les partenaires du système éducatif, au respect du calendrier scolaire, à la transparence des procédures de recrutement des enseignants, ainsi qu’à l’amélioration notable de la qualité de leur formation initiale et continue. Pour SMS, le gouvernement doit renforcer les moyens d’actions et de contrôles des Inspections d’éducation, en vue d’assurer l’évaluation périodique des enseignants et de la vie scolaire. Il veut aussi que le gouvernement accorde une attention particulière à la gestion prévisionnelle des emplois et compétences dans le secteur de l’éducation.
Enjeux éducatifs
Aussi, qu’il soit pris en considération «l’impératif stratégique d’adapter les curricula d’éducation et de formation aux opportunités de développement de l’économie numérique, tout en insistant sur la mise en oeuvre d’un Plan national d’intensification de l’informatisation des établissements scolaires. SMS a également parlé de la promotion de l’alphabétisation et des langues nationales. Et c’est pour réaffirmer son option fondamentale de considérer ces deux domaines comme piliers durables de l’adaptation de notre système éducatif aux enjeux de la mondialisation et à nos réalités socioculturelles. Dans ce cadre, «il a encouragé l’Etat à poursuivre les efforts de codification de nos langues nationales et à soutenir la recherche linguistique».
Frontières
En Conseil des ministres, hier, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur l’épidémie à virus Ebola. Eva Marie Coll Seck a particulièrementinsisté, à cette occasion, sur «la nécessité de renforcer la surveillance des frontières». Parce que «nak», il est connu que nos frontières sont poreuses. Et comme la Guinée où Ebo sévit n’est pas si loin, Eva Marie Coll a choisi de sonner l’alerte. A charge après cela pour ses collègues ministres de l’Intérieur et des Forces armées de faire le nécessaire pour renforcer la surveillance des frontières. Pour d’ailleurs ne pas mobiliser d’importants effectifs de l’armée à la frontière avec la Guinée pour verrouiller un peu plus les passagers clandestins ? En attendant, le ministre de la Santé est aussi revenu sur la mise en place du corridor humanitaire et la création d’un futur Centre de gestion des urgences sanitaires, avec l’appui de partenaires techniques et financiers.