LES OFF DU POP DU LUNDI 24 JUIN

Agressions…
Faut-il interdire les manifestations nocturnes dans la lutte, genre face-à-face à distance entre lutteurs, comme celui qui a eu lieu, samedi dernier, aux Parcelles assainies et à Pikine. Ce, en prélude au combat de lutte entre Modou Lo et Eumeu Sène de dimanche prochain ? En tout cas, si le Cng de lutte laisse les choses se poursuivre ainsi sans lever le plus petit doigt et si les autorités laissent faire sans prendre la moindre mesure, c’est que tous sont complices d’un crime. Et peut-être bien qu’il est temps pour les associations de défense des femmes et les organismes de défense des droits de l’homme et celles de la société civile, de se lever enfin pour dire stop. Car «nak», ce qui s’est passé samedi nuit, entre le terrain Acapes de l’Unité 20 des Parcelles assainies où était Modou Lo, et les environs du stade Alassane Djigo de Pikine où était Eumeu Sène, mérite qu’on s’y attarde.
…Et viols…
En effet, des centaines de personnes ont été agressées dans ces deux lieux par des bandits qui ont agi sans la moindre retenue, en l’absence des forces de sécurité qui étaient certes présentes, mais en nombre très limité et en étant incapable d’assurer la sécurité de ces pauvres filles surtout qui ont commis l’imprudence de sortir la nuit. Car les agresseurs ne se sont pas contentés que de dépouiller leurs victimes. Parmi eux, il y avait aussi beaucoup de violeurs. Nos capteurs ont pu ainsi répertorier entre Parcelles et Pikine une dizaine de filles qui ont été violées par des agresseurs. Et le pire dans tout ça, c’est que ces maniaques sexuels d’un genre nouveau prenaient le soin d’enfiler des préservatifs avant de passer à l’action. On entendait ainsi que les cris des victimes, des cris étouffés par la clameur populaire dans ces foules compactes où il était difficile de dire qui est qui.
…Dans la lutte et…
Après avoir subi les assauts et surtout l’humiliation, ces pauvres filles, très jeunes pour la plupart, n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Une d’entre elle que nos capteurs ont rencontrée et qui habite l’Unité 25 des Parcelles assainies a été violée par un homme qui l’a tenue en respect avec un couteau, avant de la prendre par derrière. Sa malchance, c’est d’avoir été au terrain Acapes habillée d’une jupe pour voir Modou Lo. Parce que «nak», les violeurs choisissent toujours les proies faciles, principalement les filles en minijupe, en jupe ou en robe. Car c’est plus facile que s’en prendre à une fille moulée dans un Jeans. Si le Cng et la police n’interdisent pas les manifestations nocturnes en rapport avec la lutte comme celles de samedi dernier, rien ne dit que la prochaine fois aussi ce ne sera pas la même chose. Surtout que la lutte est en train de devenir un véritable problème de sécurité publique dans Ndakaaru.
…Sur Bourguiba
Car hier encore, une demi-douzaine de pauvres citoyens qui vaquaient tranquillement à leurs occupations ont été agressés et dépouillés sur l’avenue Bourguiba devenue un boulevard d’insécurité les jours de lutte, après les combats qui se déroulaient à Demba Diop par les supporters qui revenaient du stade. C’est dire que la violence a encore de beaux jours devant elle dans la lutte. Parce que rien n’est fait par les autorités pour la juguler. Et ce n’est pas cette jeune fille qui a trouvé refuge dans les locaux du «Pop», hier, après la chute de Siteu, qui dira le contraire. Des supporters du lutteur de la banlieue qui revenaient du stade l’ont prise à partie devant les locaux de notre journal, non loin du carrefour Castors. Agressée, la jeune fille a été dépouillée d’une importante somme d’argent et de son téléphone portable high-tech. Comme toutes ces nombreuses victimes des agresseurs, elle n’avait plus que ses yeux pour pleurer.
Garde à vue
De nouveaux développements dans l’affaire de l’enfant blessé après une chute d’une dizaine de mètres du haut d’un manège au parc d’attraction du Magic Land, vendredi dernier. Selon nos capteurs le proprio du Magic Land Youssef Saleh a été auditionné, hier, à la gendarmerie de Thiong où il serait toujours en garde à vue. Ces derniers développements sont survenus après que le parquet s’est autosaisi du dossier.
SMS-M23
Le M23 a commémoré, ce week-end, le second anniversaire des événements du 23 juin 2011. En prélude à l’événement, SMS a reçu en audience le Bureau national de la coordination du M23, vendredi dernier. D’après nos radars, Mamadou Mbodj, coordonnateur dudit mouvement, Ousmane Ndiaye, secrétaire adjoint, Aïda Niang, coordonnatrice des jeunes, Bassirou Sarr, entre autres, faisaient partie de la délégation composée de douze membres, reçue par SMS. Nos capteurs qui ont pris part à la rencontre indiquent que M23 a tenu un discours de vérité à SMS. La délégation en a profité pour rappeler à SMS ses engagements et la nécessité d’opérer les ruptures que le peuple attend. En gentleman, poursuivent nos radars, SMS a bien encaissé les critiques avant de suggérer à M23 des rencontres périodiques, tous les trois mois, pour voir ensemble ce qui ne marche pas et d’y apporter des solutions. Ce que le M23 a accepté.
La République…
«Le peuple souffre la République danse. C’est ce que l’on peut retenir de la soirée de (Youkhou» Ndour au Cices, lors de la fête de la musique en présence de ses collègues du gouvernement». Voilà le constat que fait le mouvement Leral Askanwi qui note que ce grand «Bégué» est le nouveau slogan des ministres. Selon la bande à Omzo Faye, «il fait danser la République» et cela intervient au moment où «le gaz est devenu introuvable depuis 10 jours, les populations vivent les affres des coupures d’électricité et l’angoisse des inondations, de la pénurie et de la hausse des denrées de première nécessité en cette veille de Ramadan, les paysans sont déboussolés, les ambulants sur le pied de guerre, les enseignants laissés à eux-mêmes, la jeunesse désemparée et les commerçants asphyxiés par des taxes». Omzo Faye fait cependant remarquer que si «l’argent se raréfie pour tous, tel n’est pas le cas des ressources affectées aux multiples voyages de (SMS) et aux activités de la première Dame et de sa fondation». «Aussi si Youssou Ndour pense que c’est en organisant des concerts qu’il fera aimer (SMS) par les (Sunugaaliens) il se trompe lourdement», ajoute-t-il en taclant le ministre du Tourisme. «Son objectif (de You) est de créer un (Sunugaal) qui ne dort pas en divertissant à longueur de journée».
Financement
Le ministre des Sunugaaliens de l'Extérieur a décroché la somme de 7 millions d'euros, offerts par le Gouvernement autonome des Iles Baléares, samedi dernier, à l'issue de la séance de travail qu'elle a eu avec les autorités locales, à Palma de Majorque. Selon le communiqué qui donne l’info, cette enveloppe est destinée à la formation, à la réinsertion et à l'octroi de bourses, à 100 jeunes émigrés sunugaaliens sans papiers et candidats au retour au Sunugaal qui veulent investir dans l'agriculture. Seynabou Gaye Touré qui s'était rendue en Espagne dans le cadre d'une tournée, au mois de mai dernier, avait rencontré Mme Antonia Maria Estarellas Torrens, Directrice de l'Agence de Coopération et de l'Immigration des Îles Baléares. Celle-ci s'était engagée à financer la formation et la réinsertion des jeunes sunugaaliens et avait invité Mme Touré à revenir à Palma de Majorque pour une séance de travail dans ce sens.
Loi 23 juin
Instaurer la journée du 23 juin Journée de la Constitution. Voilà la proposition que vient de faire le président du groupe parlementaire Benno Bokk yakaar (Bby) «pour rendre hommage au peuple (sunugaalien) et réhabiliter la Constitution souvent malmenée». Selon Moustapha Diakhaté, cette journée du 23 juin, qui marque la naissance d’une nouvelle citoyenneté, doit être gravée en lettres d’or dans les annales de l’histoire de Sunugaal. Il a donc déposé sur le Bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à faire du 23 juin, la Journée de la Constitution, un jour travaillé et payé, sur toute l’étendue du territoire de la République.
Un bureau…
L’Administration des Douanes et la société Sabodala Gold Operations (Sgo) s’engagent à créer prochainement un bureau des Douanes sur le site minier de Sabodala. C’est ce qu’annonce un communiqué du service de presse de la Douane qui note que c’est l’une des conclusions de la visite de travail effectuée, ce samedi 22 juin dans cette zone par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Abdoulaye Daouda Diallo. Il était accompagné de son directeur de cabinet, Bassirou Samba Niasse, du Directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé et d’une délégation d’agents des Douanes. Pour le ministre, cette visite entre dans le cadre de l’amélioration des relations de travail entre l’Administration, notamment la Douane et les exploitants de cette zone aurifère de Sabodala.
…Des Douanes…
D’après M. Diallo, la présence de la Dgd va participer au renforcement de la sécurité des opérations d’exploitation et d’exportations de l’or. La Direction de Sgo se dit disposée à accueillir une unité douanière. Elle se dit prête à recevoir les agents des Douanes parallèlement à ceux de la Gendarmerie qui est déjà présente sur les lieux pour la sécurité des installations et des travailleurs. Dans les prochains jours, les deux parties (Douane et Sgo) vont étudier et puis signer un projet de protocole d’Accord pour renforcer le partenariat public-privé et mieux assurer la surveillance économique. Sgo est la filiale sunugaalienne de Teranga Gold Corporation (société canadienne) qui exploite la première mine d’or industrielle au Sunugaal.
…A Sabodala
Elle dispose de 1200 km2 d’exploration (Tambacounda et Kédougou) et a investi environ 205 milliards de FCfa depuis 2009, année de démarrage de ses activités d’exploitation, précise une note d’information, renseigne le document qui informe qu’en 2012, sa contribution économique au Sunugaal se chiffre à 58 milliards répartis entre salaires, achats locaux, royalties et dividendes pour le gouvernement et Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse). La société fait partie du groupe de travail pour l’adhésion du Sunugaal à l’Initiative de transparence des industries extractives. Sur un autre plan, le ministre du budget a rappelé, lors de sa visite, le rôle important attendu de la Direction générale des Douanes dans la perspective de l’ouverture du corridor Ndakaaru-Moussala en passant par Saraya et menant au Mali. Cette route devra permettre une économie de temps et alléger le corridor Ndakaaru-Kidira.
Selbé
Elle l’avait clamé haut et fort. Et l’histoire lui a encore donné raison. Elle, c’est la voyante Selbé Ndom. Elle a, en effet, joint nos capteurs pour rappeler que lorsque «Youkhou» Ndour est devenu ministre et a annoncé son retrait de la scène musique, elle avait crié partout que le leader du Super Etoile rechanterait. Et c’est chose faite depuis vendredi. Puisque après son escapade au Fouta où il avait repris le micro, You est monté sur scène pour un concert, un vrai de vrai, vendredi nuit, à l’occasion de la Fête de la musique. Et en attendant le mois d’octobre et Bercy 2013. Selbé a vu juste donc, comme elle avait vu juste en annonçant la victoire de Balla Gaye 2 sur Tapha Tine. Mais voilà, Selbé ne veut pas encore se prononcer sur le choc Modou Lo-Eumeu de dimanche prochain. Elle nous a confié que c’est un combat trop mystique et qu’elle attend d’y voir plus clair pour la claquer.
Saes
Seydi Ababacar Ndiaye rempile à la tête du Syndicat autonome des enseignements de Sunugaal (Saes) pour un mandat de trois ans. Il a été réélu à la tête du Saes, hier, en obtenant 117 voix, contre 76 pour son adversaire, Lassana Konaté, candidat malheureux au poste de secrétaire général. Au total, 201 délégués ont pris part au vote. Et 5 bulletins nuls ont été enregistrés pour 3 bulletins blancs. Agé de 51 ans, Ababacar Sadikh Ndiaye est un enseignant chercheur en chimie–physique et atmosphérique à l’Ecole Supérieure Polytechnique de Ndakaaru (Esp). Il est aussi le Secrétaire général du Saes depuis 2010.
Meeting
Apr en difficultés dans la ville de Kébémer ? En tout cas, samedi, ce n’était pas jour de grand foule au meeting organisé sur place par Ousmane Cissé. Le Directeur des Mines qui voulait répondre à l’appel de SMS à l’endroit de ses Directeurs de descendre sur le terrain a failli vivre un traumatisme, n’eussent été les nombreux «ndiaga ndiaye» qui ont débarqué un flot de militants venus de l’intérieur du département. Pour dire que la politique, c’est pas seulement qu’une affaire de moyens…
Mandela
Nelson Mandela est-il sur le point de s’en aller ? Tout porte désormais à le croire. Car après 17 jours d’hospitalisation, l’homme qui incarne la lutte contre l’apartheid et non moins ancien président de l’Afrique du Sud «arc-en-ciel» est désormais dans un état critique. On disait jusqu’ici que son état était grave, mais stationnaire. Mais depuis hier on parle d’état critique. Un communiqué de la présidence sud-africaine annonce en effet que Madiba, qui aura 95 ans en juillet prochian, est dans un état critique depuis plus de 24 heures et qu’il a même perdu conscience, n’ouvre plus les yeux et ne réagit plus. En Afrique, on croise désormais les doigts, on prie et on demande au monde entier de prier pour l’homme le plus respecté du monde. Alors prions pour Madiba !