LES ENTREPRENEURS S’ENGAGENT À FINIR LES TRAVAUX LE 15 AOÛT
RÉHABILITATION DU STADE LSS

Lors de la visite, hier, du nouveau ministre des Sports, Matar Ba, les entrepreneurs ont pris l’engagement, dans une résolution prise à la suite d’une réunion technique, de terminer les travaux de réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor au plus tard le 15 août prochain.
L’état d’avancement des travaux de réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor ne rassure pas. La visite du nouveau ministre des Sports, Matar Ba, a permis à ce dernier, accompagné du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor et du secrétaire général du Cnoss, Seydina Diagne, de constater le retard accusé dans l’exécution du chantier.
La pose de la toiture des tribunes couvertes n’est réalisée qu’à 40%. L’éclairage n’est pas encore installé. Selon les explications de l’entrepreneur, la commande du matériel est déjà faite. Mais le plus inquiétant demeure la pelouse. La qualité du gazon reste à désirer. On peut noter des vides par endroits.
“Il fallait venir voir avec les entrepreneurs les difficultés qui existent et trouver des solutions avec eux”, a déclaré le ministre. C’est dans ce sens qu’une réunion technique a été tenue à la fin de la visite. Au sortir duquel, les entrepreneurs ont pris des engagements. “Les entreprises s’engagent à réaliser les travaux au plus tard le 15 août 2014”, selon la résolution lue par le directeur de cabinet du ministère des Sports, Ibrahima Ndao.
Le ministre donne rendez-vous le 13 août
A 44 jours du match comptant pour les éliminatoires de la Can 2015, contre l’Egypte, le Sénégal devra présenter un stade conforme aux normes de la Fifa. Pour ne pas être obligé de jouer son match à domicile ailleurs, le nouveau ministre des Sports a invité les entrepreneurs à lever les inquiétudes sur l’avancement des travaux pour permettre à l’équipe nationale de recevoir le match du 6 septembre au stade Léopold Sédar Senghor.
D’où le délai du 15 août pour la finition des travaux. Toutefois, Matar Ba a tenu à garder un œil vigilant sur le respect de cette résolution. “Nous avons fixé notre prochaine descente le 13 août à 17h pour pouvoir constater que les engagements qui ont été pris ont été respectés”, dira-t-il
Pour ce qui est du gazon, les techniciens ont donné des assurances au ministre. “Le gazon qui est une partie importante, nous l’avons visité et les experts nous ont donné des assurances. Dans deux semaines, nous pourrons avoir un gazon correct pour abriter ce match”, a-t-il confié.
“Le Sénégal, a-t-il dit à l’endroit des entrepreneurs, pour le moment, et nous tous, nous pensons et voulons que le match se joue chez nous. Nous mettrons tout ce qu’on a comme stratégie pour atteindre ce résultat. Nous sortons de cette réunion avec une lueur d’espoir.”
Augustin Senghor : Nous sommes face à un dilemme
Le président de la FSF n’a pas caché ses inquiétudes quant à la lenteur dans l’exécution des travaux de réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor.
“Le constat a été fait par tout le monde qu’il y a des retards substantiels dans la tenue des travaux. Aujourd’hui (hier), nous avons lancé un compte à rebours qui doit mener à un deadline qui permettra de voir si les entrepreneurs sont en mesure de résorber le retard constaté. Nous sommes face à un dilemme. Nous sommes pris entre le marteau des urgences et l’enclume de la réalisation de travaux de qualité permettant de respecter les normes internationales. Le fait est que le délai est très court ; la seule option, c’est la réalisation des minima pour pouvoir tenir le match ici. A défaut, ça sera très compliqué pour les joueurs, la fédération et les Sénégalais de prétendre jouer le match dans un autre pays.
“La date du match est tributaire de la disponibilité ou non de l’éclairage”
Face à cette situation incertaine, la FSF est dans une position inconfortable. Tout est suspendu à la capacité des entrepreneurs à respecter leurs engagements.
“Sur proposition de l’entraîneur (Alain Giresse), explique Augustin Senghor, il avait été retenu de jouer pour la première fois au Sénégal un vendredi. Ce choix se justifie par la volonté d’avoir un jour de repos supplémentaire face à la possibilité d’aller jouer quelques jours après au Botswana. Maintenant, il y a des contraintes qui se présentent. L’éclairage n’est pas prêt. N’ayant pas de garantie que le délai fixé par les entrepreneurs sera respecté, la fixation définitive de la date du match sera tributaire de la disponibilité ou non de l’éclairage. Si celui-ci n’est pas disponible, nous serons obligés de joueur en pleine journée. Connaissant les contraintes sénégalaises lors des jours ouvrables, jouer à 17 h serait très compliqué.”