Sokhna Awa Diop Mbacké décline son projet de développement pour Pikine
POUR ATTEINDRE LES 500 MILLE EMPLOIS DU PRESIDENT

Responsable au sein de l’Alliance pour la République (Apr), Sokhna Awa Diop Mbacké apporte sa contribution au projet du gouvernement de créer 500.000 emplois. Pour jouer sa partition et apporter sa pierre à l’édifice, elle envisage de transformer la zone des Niayes en un bastion de cultures vivrières destinées à l’exportation, afin de lutter contre le chômage. Sokhna Awa Diop Mbacké était en meeting ce samedi dans son fief.
Dans son ambition de créer 500.000 emplois durant son mandat, le président de la République pourra compter sur Sokhna Awa Diop Mbacké. Cette dernière, après avoir longtemps vécu en Europe, est rentrée au bercail avec dans ses valises un programme de développement pour Pikine.
Pour sa première sortie, la responsable apériste a organisé pour décliner son ambition de faire de sa localité un exemple de pôle d’émergence. Revigorée par la forte mobilisation, elle s’en est prise aux hommes politiques avant d’annoncer ses projets. «Je suis fatiguée de la politique politicienne qui consiste à habiller et à convoyer des militants pour applaudir durant les manifestations politiques. Je veux mettre mon expérience au service de ma localité. Je suis porteuse de projets de développement, j’ai opté pour une politique de développement et pour une politique sociale afin d’aider les femmes et les jeunes de Pikine», déclare-t-elle.
Persuadée que le gouvernement ne peut pas tout faire, elle a invité les expatriés et les ressortissants de Pikine à travailler main dans la main pour développer la localité. S’appuyant su l’esprit entrepreneurial, elle entend miser sur l’exploitation des Niayes, une zone arrosée en abondance. Toutefois, elle tient à préciser que sa démarche n’est pas motivée par un couronnement politique au niveau local. «Je ne suis pas là pour briguer la tête d’une quelconque mairie. Je suis là pour œuvrer pour le développement de Pikine, pour contribuer à la réinsertion des jeunes, pour améliorer les conditions de vie des femmes et pour permettre de résorber le taux de chômage», jure-t-elle.
A Pikine, soutient Sokhna Awa Diop Mbacké, les rares familles qui ont un niveau acceptable le doivent à leurs fils partis à l’émigration.