GUY MARIUS SAGNA TIRE SUR LE MINISTRE ABDOULAYE DIOP
Le coordonnateur du mouvement Frapp France Dégage accuse le ministre de la Culture Abdoulaye Diop de faire dans le népotisme, en laissant en rade des animateurs culturels diplômés.

C’est à croire qu’il ne se fatigue jamais. Guy Marius qui a passé la journée d’avant-hier (lundi 10 août) dans les locaux du Commissariat Central tire à nouveau sur le régime. Cette fois-ci, le coordonnateur du mouvement Frapp France Dégage accuse le ministre de la Culture Abdoulaye Diop de faire dans le népotisme, en laissant en rade des animateurs culturels diplômés.
«Mettre en quarantaine la culture du népotisme». Tel est l’intitulé du communiqué publié par l’activiste Guy Marius Sagna qui critique la gestion du ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop. Le leader de Frapp France Dégage qui a maille à partir avec la justice à cause de son militantisme se désole du fait qu’il y ait 29 animateurs culturels diplômés d'État (après 03 ans de formation) qui chôment depuis des années. «Au même moment, le ministre de la Culture a donné 19 contrats à des jeunes non diplômés de sa clientèle politique. Autrement dit, si le ministre de la Culture Abdoulaye Diop avait donné ces 19 contrats aux diplômés de l'Ecole nationale des arts, il n'y aurait que 10 animateurs culturels chômeurs», souligne Guy Marius Sagna qui a passé la journée de lundi dernier dans les locaux du Commissariat Central.
Toujours aussi sévère avec le régime, il ajoute : « Monsieur le ministre Abdoulaye Diop, ces 19 contrats donnés à votre clientèle politique sont payés de votre poche ou de la poche du peuple sénégalais ?» Citant des noms, l’activiste révèle qu’il y a au moins 11 retraités au ministère de la Culture. Autrement dit, il indique que si le ministre Abdoulaye Diop avait laissé nos chers séniors partir à la retraite, aucun des 29 diplômés d'État de l'Ecole nationale des arts ne serait au chômage aujourd’hui.
Ainsi, il recommande au ministre Abdoulaye Diop de mettre un terme à la culture du népotisme dans son ministère. Se prononçant brièvement sur son arrestation du lundi, il affirme : «C'est à 18h hier que le Commissariat central m'a dit : nous vous laissons retourner chez vous, car nous n'avons aucune infraction contre vous.»