LES SURFACES EMBLAVEES PASSENT DE 400 A 1100 Ha POUR LE MAÏS ET DE 1600 A 3000 Ha POUR LE RIZ
La Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta de Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) a augmenté ses exploitations agricoles à Matam.

La Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta de Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) a augmenté ses exploitations agricoles à Matam. Ainsi, les surfaces emblavées par la SAED dans la région Nord passent de 400 à 1100 hectares pour le maïs et de 1600 à 3000 hectares pour le riz.
Le Directeur général de la Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta de Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en tournée dans la délégation de Matam, a tiré un bilan positif de l’accroissement des exploitations agricoles dans les casiers d’Orkadiéré, Ounaré, Matam et Kobilo. En compagnie des autorités administratives, Alassane Ba a magnifié, devant les producteurs, des grandes avancées des exploitations notées pour la contre-saison froide de maïs, avec 1 100 hectares cultivés, contre 400 l’année dernière. De même, pour la contresaison chaude de riz, les superficies sont passées de 1 600 à presque 3 000 hectares.
Jugeant, à cet égard, que «les superficies emblavées pour les cultures de riz et de maïs sont plus importantes que les précédentes, en raison du soutien (en semences, engrais et d’autres intrants agricoles), fourni par l’État aux producteurs victimes des inondations causées par le débordement du fleuve Sénégal en 2024»
Au niveau des casiers agricoles où le bon comportement des cultures présage des bons rendements à venir, les producteurs croisent les doigts et prient que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
De Orkadiéré à Kobilo et Matam, les présidents des casiers, qui ont salué les efforts consentis par l’Etat, ont saisi l’occasion pour formuler des doléances. Parmi lesquelles, la remise à niveau des réseaux d’irrigation et de drainage des parcelles, des digues de protection et des ouvrages de génie civil ainsi que des équipements de pompage… Ce en plus de l’atténuation du coût des factures élevées d’électricité.
.Après avoir réitéré l’engagement de la SAED aux côtés des producteurs de la zone pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire, le Directeur général de la SAED, a fait part de la volonté de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé «d’installer des panneaux solaires dans les champs, dans le but de réduire le coût de l’électricité de près de 40%».