LES ETUDIANTS POURSUIVENT LEUR MARCHE
L’étudiant de l’UBG, évacué à l’hôpital suite à un malaise en participant à la marche, de Saint-Louis à Dakar, entamée hier vendredi par ses camarades, se porte mieux. Ses camarades continuent le trajet.

L’étudiant de l’UBG, évacué à l’hôpital suite à un malaise en participant à la marche, de Saint-Louis à Dakar, entamée hier vendredi par ses camarades, se porte mieux. C’est le président de la Coordination des étudiants de Saint-Louis qui a donné de ses nouvelles. Contacté par iRadio, Omar Cherif Diallo, en pleine marche, révèle que son camarade va mieux.
« Ce sont ses jambes qui ont lâché. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Je me suis entretenu tout à l’heure avec lui », a-t-il fait savoir à l’antenne. À l’en croire, il y a des autorités qui les rejoignent de temps à temps pour s’enquérir de leur situation. Mais « rien de sérieux » qui pourrait leur faire abandonner leur projet n’a été retenu.
Ces étudiants qui ont décidé de braver la distance d’environ 270 kilomètres qui sépare la cité universitaire de Sanar au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sis à Dakar, protestent contre le plan de reprise des cours que les autorités de l’UGB ont mis en place. Pour eux, le processus de la mise en place de ce plan n’a pas été inclusif.
« La proposition qu’ils (responsables de l’UGB) ont faite n’est pas du tout commode. Elle n’est pas réalisable. On note plusieurs problèmes flagrants dans leur proposition. Par exemple, au niveau de l’UFR de Droit, un semestre doit se faire sur 14 semaines, contrairement aux 4 semaines indiquées », déplore M. Diallo qui invite l’administration de l’UGB à la table de négociation.
« Nous demandons le dialogue. Mais depuis 10 jours, il n’y a aucune volonté de l’administration à aller à la table de discussion », signale-t-il. Toutefois, le ministre l’Enseignement supérieur est disposé à les recevoir. Mais le cadre n’est pas encore défini.