LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Mbaye Ndiaye et Yéya Diallo guéris de la Covid
Excellente nouvelle. Le ministre d’Etat MbayeNdiaye etle député Yéya Diallo qui avaient été déclarés positifs au coronavirus, il y a quelques jours, ont recouvré leur santé. Pour le cas de la parlementaire, c’est elle-même qui a annoncé la bonne nouvelle à ses amis et sympathisants sur Facebook. Yéya Diallo en a profité pour remercier les chefs religieux qui ont prié pour elle. Quand au ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, il est certes guéri, mais il est encore dans un hôtel de la place où il récupère. D’après nos sources, ses deux épouses sont également guéries.
Audition à BAG
Trois journalistes du portail web «Exclusif» ont été auditionnés hier par les enquêteurs de la Brigade des Affaires Générales (BAG), un démembrement de la Division des investigations criminelles (Dic). C’est le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, qui l’avait saisi d’une plainte contre le directeur de publication de «Exclusif», Khalil Diémé, pour diffamation. Le portail avait publié une contribution accusant le ministre de l’Environnement de gestion nébuleuse et tirant à boulets rouges sur le Dage Malick Sarr et le Secrétaire Général. Khalil Diémé a été entendu mercredi et jeudi par les enquêteurs sur l’auteur de la contribution. Les policiers veulent savoir la source du journaliste. Khalil Diémé y retourne aujourd’hui pour complément d’enquêtes. En réalité, d’une audition pour diffamation, les choses vont glisser vers une enquête sur les connexions de Khalil Diémé. Quant aux deux autres confrères, en l’occurrence Abdoulaye Faye et Youssouph Mine, ils restent à l’écoute des enquêteurs.
Le Sytjust décrète une grève de 48h
Les tribunaux seront paralysés pour le reste de la semaine. Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) maintient la cadence. Le Bureau Exécutif National (Ben) a décrété hier une grève de 48 heures renouvelables couvrant les jeudi et vendredi. Les travailleurs de la Justice continuent de dénoncer ce qu’ils appellent le torpillage de leurs droits par le ministre de la Justice, Malick Sall. Selon eux, le Garde des Sceaux, pour des considérations décalées de ses responsabilités, essaie de persuader le président de la République et le gouvernement de remettre en question toutes les réformes entreprises pour la prise en charge des doléances du Sytjust. D’où l’intensification de la lutte qui demeure, à leurs yeux, la seule voie de salut pour les travailleurs de la Justice dont les intérêts sont menacés. Le syndicat appelle les travailleurs à la mobilisation pour la réussite de la marche pacifique qu’il organisera le 14 juillet 2020 à Dakar.
Renvoi du procès de Me El Hadj Diouf contre son frère
Le procès opposant Me El Hadji Diouf à son demi-frère Cheikh Fall n’a pas été débattu au fond hier. L’affaire a été renvoyée au 15 juillet prochain pour la comparution de la partie civile, en l’occurrence Me Diouf. En effet, ce dernier avait déposé une plainte contre Cheikh Fall à la Brigade de Recherches pour menaces de mort. Selon lui, le mis en cause l’a appelé à partir d’un téléphone fixe et lui a dit de préparer son linceul parce qu’il serait tué dans la semaine. D’ailleurs, les conseils d’El hadji Diouf ont trouvé aberrant qu’il n’y ait pas eu de réquisition de la Sonatel afin de concourir à la manifestation de la vérité. Par contre, le prévenu a versé de chaudes larmes au moment où ses avocats demandaient sa liberté provisoire. Me Abdoulaye Tall a souligné que le fils de son client doit subir une opération chirurgicale vendredi prochain. Dans la même lancée, Me Ndiack Ba a soutenu que son client présentait des garanties de représentation. Et Me Khoureysi Ba s’est rapporté aux plaidoiries de ses confrères. Il en est de même pour le parquet. Le dossier est renvoyé au 15 juillet prochain.
Satrec licencie en pleine pandémie
Comme alerté en début avril par certains travailleurs, la Société Africaine de Transformation, Reconditionnement et de commerce (Satrec) persiste toujours dans sa démarche de séparation à l’amiable avec des agents. Et cela, en dépit des mesures fermes données par les autorités afin de limiter les licenciements pour cause de pandémie de la Covid-19. Ces derniers jours, l’entreprise a récidivé en mettant à la porte trois de ses agents pour motif d’abandon de travail. Des allégations balayées d’un revers de main par ces travailleurs. D’après notre source, Lamine Kébé, Como Ndiaye et Ousseynou Faye ont été licenciés après avoir refusé à moult reprises la séparation à l’amiable proposée par la direction générale de l’entreprise. Ainsi, ces travailleurs qui réclament deux mois d’arriérés de salaire comptent attaquer la décision de la Satrec devant les tribunaux. Mais en attendant, ces agents en détresse comptent sur le soutien de l’Etat pour réintégrer leurs postes de travail. Nos tentatives de joindre la Direction de Satrec sont restées vaines.
Vagabondage au Pont de l’Emergence de Grand Yoff
La Police des Parcelles Assainies semble plus que déterminée à sécuriser le Pont de l’Emergence, lieu de prédilection d’adolescents agresseurs. Avant-hier, les hommes du commissaire Thierno Diop, notamment la brigade de recherches, ont interpellé 05 individus qui squattaient les lieux. Les quidams, tous des récidivistes, n’avaient aucune pièce d’identité. Ils étaient cachés dans les canaux d’évacuation de l’échangeur en train de se droguer avec du diluant cellulosique. D’ailleurs, les limiers ont saisi 04 bouteilles dudit produit. Voleur de portable Apprenti chauffeur de profession, Mamadou B. a basculé dans la délinquance. A ses heures perdues, il emprunte les véhicules de transport en commun, notamment les minibus «Tata» pour voler les passagers. Lundi dernier, Mamadou a embarqué dans un minibus «Tata» à Pikine en partance pour Yoff. Arrivé à hauteur de Patte d’Oie, le susnommé a tenté, dans la bousculade, de subtiliser le portable du passager B. Fall. Ce dernier a senti une main baladeuse dans sa poche alors que son téléphone portable a déjà disparu. C’est ainsi qu’il a pris au collet Mamadou. Acculé, ce dernier sort le téléphone portable et déclare l’avoir ramassé par terre. Des explications qui n’ont guère convaincu les passagers et le conducteur qui l’a conduit au Commissariat des Parcelles Assainies. Devant les enquêteurs, Mamadou a tenté de nier les faits. Mais il a été trahi par son passé puisqu’il a été condamné pour des faits similaires. Le bonhomme a été déferré au parquet.
Le Synttas décrète une grève de 48h
Le Syndicat National des Techniciens et Travailleurs de l’Agriculture du Sénégal (Synttas) ne décolère pas contre sa tutelle et d’une manière générale contre le gouvernement. Après une pause, les techniciens et travailleurs de l’agriculture ont déterré la hache de guerre en décrétant une grève générale de 48h. Les techniciens et travailleurs de l’agriculture disent non à l’injustice sociale à cause de leurs salaires dérisoires et des moyens de travail insuffisants.
Enquête de l’Onlpl
L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl), Mme Josette Marceline Lopez Ndiaye, a diligenté une enquête sur le mouvement d’humeur de détenus, leur refus de s’alimenter, les allégations de maltraitance, de violences commises ou de menaces proférées par le personnel pénitentiaire contre les mis en cause. Elle a été saisie par des organisations de défense des droits humains, des citoyens, des détenus et leurs parents. Ainsi, Mme Josette Marceline Lopez Ndiaye a dépêché, vendredi dernier, deux équipes d’observateurs délégués permanents aux Maisons d’Arrêt et de Correction (Mac) de Diourbel et de Thiès ainsi qu’au Camp Pénal de Liberté VI de Dakar. L’équipe des enquêteurs est composée d’un commissaire divisionnaire de police à la retraite, d’un inspecteur d’administration pénitentiaire à la retraite et d’experts en Droits humains. Ils ont entendu les directeurs et administrateurs des prisons, mais également des membres du personnel pénitentiaire et des détenus. Les enquêteurs feront un rapport général qui sera envoyé aux autorités compétentes.
Décès du PM ivoirien Amadou Gon Coulibaly
La Côte d’Ivoire est orpheline de son chef de gouvernement. Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, dauphin d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain, est décédé hier à Abidjan à la suite d’un malaise en réunion de conseil des ministres. Le candidat à la présidentielle de la RHDP, parti du Président Alassane Ouattara, est décédé à l’âge de 61 ans. Le Président Ouattara rend hommage à son jeune frère, son fils, Amadou Gon Coulibaly, qui a été, pendant trente ans, son plus proche collaborateur. Le chef de l’Etat ivoirien salue la mémoire «d’un homme d’Etat de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la Patrie». A l’en croire, Amadou Gon Coulibaly a incarné cette jeune génération de cadres ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la Nation. Ainsi, ajoutet-il, la Cot̂e d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation. Condoléances de Macky Sall au peuple ivoirien Les messages d’officiels ont plu après l’annonce de la disparition du Premier ministre ivoirien. Dans un tweet, le Président Macky Sall dit apprendre avec peine le décès du chef de gouvernement de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly. Il a adressé ses condoléances émues au Président Alassane Ouattara ainsi qu’à sa famille et au peuple ivoirien frère.
Discrimination à l’endroit de la presse privée
Le Synpics dénonce la discrimination dont ont fait l’objet les chroniqueurs judiciaires des médias privés. Ces derniers ont été interdits d’accès au Tribunal de Grande Instance (Tgi) hors classe de Dakar par les gendarmes préposés à la sécurité des lieux. Seule une journaliste du quotidien «Le Soleil» a eu accès au tribunal. Le prétexte servi par les gendarmes est que les cartes de presse des organes du privé ne permettent pas d’identifier les journalistes. Le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, précise à l’endroit des gendarmes et celui qui leur a donné l’ordre, que cette décision viole deux principes à savoir le libre accès des citoyens à une audience publique du tribunal qui rend la justice au nom du peuple et le libre accès à une source d’information. Le nouveau chef de poste de sécurité du tribunal a confié à certains chroniqueurs judiciaires que la décision émane du secrétariat de la Cour d’Appel de Dakar. Le Synpics et l’Association nationale des chroniqueurs judiciaires condamnent sans réserve cette décision discriminatoire. Bamba Kassé rappelle la mission de service public des chroniqueurs judiciaires. Il souligne que les cartes professionnelles dites «maison» sont utilisées et que la non-mise en place de la Commission Nationale de la Carte de Presse n’est pas la faute des chroniqueurs judiciaires. Il interpelle les autorités judiciaires.
Le Général Cheikh Guèye nommé ambassadeur en Turquie
Le Général d’armée, Cheikh Guèye revient aux affaires. Après son départ de la tête de l’état-major général des forces armées, il a été nommé hier ambassadeur de la République du Sénégal en Turquie, avec résidence à Ankara. Il remplace Moustapha Mbacké. Nominations conseil des ministres Le Président Macky Sall a nommé plusieurs cadres à des postes stratégiques ainsi que des universitaires. L’ingénieur statisticien économiste Pierre Ndiaye est promu président du Comité paritaire public-privé des Zones économiques spéciales. Il succède au poste El Hadji Ndiogou Diouf. Quant à Fatimata Sylla Sakho dite Badiallo Sylla, elle a été nommée présidente du Conseil d’Administration de la Société nationale «Les Chemins de Fer du Sénégal». Les universitaires Alassane Bah et Chérif Sidy Kane sont nommés respectivement dans les fonctions de Pr d’Informatique à l’Ecole supérieure Polytechnique de Dakar et Pr titulaire d’Economie de Développement à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Ucad