LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Le Cadre de Solidarité du Walo au front
Le cadre de Solidarité du Walo salue le professionnalisme de la Cellule d’enquêtes et d’inspections de l’Armp qui a mené des investigations sur le contrat Senelec et Akilee. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les partisans du ministre Mouhamadou Makhtar Cissé estiment que l’Armp a disculpé leur leader accusé à tort. «Au vu de ces éléments nouveaux mettant totalement hors de cause le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé, il apparaît clairement que l’objectif visé à travers la cabale organisée était de jeter le discrédit sur un digne fils du Sénégal, au mépris des intérêts supérieurs des usagers de l’électricité», se félicite le Cadre de solidarité du Walo. Ainsi, il se réjouit du dénouement heureux de ce feuilleton «Senelec-Akilee» qui avait fini de tenir en haleine tout un peuple, reléguant au second plan la priorité du moment à savoir la lutte contre la Covid-19. Il rappelle que les conclusions du rapport de l’ARMP établissent, de manière irréfutable, la régularité et la transparence de la création de la société Akilee ainsi que les conditions d’établissement du contrat tant décrié liant les deux sociétés. «Le Cadre de Solidarité du Walo invite les autorités en charge de la Senelec à se ressaisir en respectant et en appliquant les conclusions de ce rapport de l’ARMP afin que la Senelec reste dans la sphère de la légalité en tant que société nationale», indique la même source. Les responsables et cadres politiques du Département de Dagana renouvellent leur engagement à défendre les intérêts du Walo et de ses fils.
Réunion en cachette d’une bande d’homos à Nioro
Des homosexuels qui voulaient tenir une réunion en cachette ont été sommés de déguerpir par la gendarmerie, samedi, à Nioro. Une bande de 10 personnes identifiées comme des homosexuels s’étaient réunies au Cdeps de la commune. Cependant, les autorités administratives, avisées de ce plan, ont rapidement saisi la gendarmerie. Arrivés sur les lieux, les pandores les ont d’abord interrogés avant de disperser aussitôt la foule. «C’est le médecin-chef qui nous a autorisés à tenir cette rencontre ici», se justifient les homosexuels devant l’adjoint au maire, El Hadji Wack Ly. Mais le médecin-chef nie totalement ces allégations. «C’est l’Association nationale de lutte contre le Sida qui est venue pour dépister ces homosexuels. C’était le vrai motif de leur rencontre en cachette», a indiqué M. Ly. A préciser que parmi les 10 homosexuels, 5 sont de Kaolack, les 5 autres résident à Nioro.
Un camion tue un garçon de 14 ans à Kaffrine
Un camion, qui roulait à vive allure, a tué un garçon âgé de 14 ans à Kaffrine, hier dimanche 23 août 2020. G. Diagne et son camarade qui essayaient de traverser la route sur une bicyclette ont eu la malchance de croiser le camion fou en partance de Ziguinchor. G. Diagne est mort sur le coup, tandis que l’autre garçon est sorti indemne de l’accident. Le camion s’est finalement renversé après avoir heurté un arbre. Son conducteur est grièvement blessé et reçoit actuellement des soins à l’hôpital régional de Kaffrine. La police a ouvert une enquête. Agression d’un taximan à Pikine Les supputations vont bon train à Pikine. L’affaire a suscité beaucoup de commentaires. Il s’agit d’une altercation en pleine circulation entre un chauffeur particulier à bord d’une voiture 4x4 immatriculée DK 7702 AS et un taximan répondant au nom de Deymane Diène. A la suite d’une violente dispute, le conducteur du 4x4 a dégainé son pistolet pour intimider le taximan. Ce dernier qui aurait reçu un coup de pistolet s’est retrouvé avec une blessure à la tête. Qui a tort ? Qui a raison? Pour le moment, on ignore les raisons de la querelle. Sans doute, l’enquête ouverte par la Police de Pikine édifiera l’opinion. En attendant que l’affaire soit tirée au clair, nos sources signalent que le chauffeur Deymane Diène n’a pas encore été entendu par les enquêteurs parce qu’il est interné à l’hôpital. Cela dit, le conducteur du véhicule 4x4 est en train de méditer sur son acte dans les locaux de la Police de Pikine.
L’Ucs prête à croiser le fer avec Pastef à Ziguinchor
L’Union des Centristes du Sénégal (Ucs) que dirige le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, est déjà prête à aller aux élections locales parce qu’elle a bilan à défendre notamment dans la capitale du Sud que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, compte briguer. Selon le coordonnateur national du mouvement des jeunes de l’Ucs, Me Sally Mamadou Thiam, leur formation politique ne craint pas Ousmane Sonko pour avoir fait des réalisations visibles à Ziguinchor. Les jeunes centristes étaient en caravane de sensibilisation contre la Covid-19 à la gare interurbaine des Baux maraîchers de Pikine où ils ont distribué des gels antiseptiques et des masques.
Deux menuisiers trafiquants de chanvre indien
Le Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies a déféré au parquet Abdoulaye S. et Ibrahima D. pour détention et trafic en association de chanvre indien. Les mis en cause, menuisiers de profession, ont été alpagués à Grand Médine par les éléments de la brigade de recherches du Commissariat au cours d’une opération de sécurisation. D’après nos sources, c’est suite à une infiltration de l’endroit dénommé «Café Gui» que les mis en cause ont été appréhendés avec 10 cornets de chanvre indien. Toutefois, les mis en cause ont nié être propriétaires de la drogue, arguant avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Des allégations qui n’ont pas convaincu les limiers. Puisque Abdoulaye S. et Ibrahima D. sont poursuivis pour détention et trafic en association de chanvre indien.
Hamidou Diémé tué à Diégoune par des hommes armés
Cela sent le règlement de comptes. Un ancien combattant du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) a été criblé de balles par des hommes armés circulant sur des motos. Les faits se sont produits le samedi 22 août 2020 au village de Diégoune dans le département de Bignona. La victime Hamidou Diémé aurait été appelée au téléphone par ses bourreaux qui lui ont donné rendez-vous. Ne se doutant de rien, il s’est rendu au lieu indiqué. Dès qu’il est arrivé sur les lieux, il a été fusillé par des hommes armés supposés appartenir au Mfdc. Il a succombé sur le coup à ses blessures. Ses assassins ont disparu dans la nature. La dépouille de Hamidou Diémé est déposée à la morgue du centre de santé de Thionk-Essyl. Le directeur exécutif d’Amnesty International, Seydi Gassama, condamne fermement le meurtre et réclame une enquête pour identifier les meurtriers et les traduire en justice.
La foudre tue un jeune pêcheur à Saint-Louis
La communauté de pêcheurs est endeuillée avec le rappel à Dieu de deux jeunes à la fleur de l’âge. Le premier a été tué par la foudre qui a encore frappé à Saint-Louis. Le jeune pêcheur de 22 ans est mort en haute mer après avoir été foudroyé. La foudre s’est abattue vers 2 heures du matin sur la victime qui faisait partie de l’équipage qui était à bord de la pirogue appartenant à Meïssa Thioub, un habitant de Ndar-Toute. Le jeune Wouli Fall, qui était assis à l’extrémité de la pirogue, a reçu la décharge électrique qui l’a fait passer subitement de vie à trépas. Selon nos sources, les autres pêcheurs n’en reviennent pas quant à la rapidité de l’incident. Les quatre personnes qui se trouvaient dans cette embarcation revenaient d’une campagne de pêche à la sardinelle et autres espèces pélagiques. Il faut signaler que cette décharge électrique, accompagnée d’une vive lumière et d’une violente détonation, se produit très souvent entre deux nuages ou entre un nuage électrisé et la terre. Le jeune pêcheur est inhumé hier au cimetière Thième.
La collision de deux pirogues fait un mort à Guet-Ndar
Restons à Guet-Ndar qui a vécu un week-end macabre. Un autre pêcheur de 21 ans du nom de Ndiawar Coumba Ndiaye a perdu la vie lors d’une collision entre deux pirogues, hier aux environs de 4 heures du matin, en pleine mer. La grande embarcation a heurté une autre plus petite. Un autre pêcheur est également grièvement blessé. Il est interné à l’hôpital régional de Saint-Louis, de même que le corps du défunt.
Urgences panafricanistes Sénégal à Bambey
Une délégation de l’Ong Urgences panafricanistes Sénégal s’est rendue hier à Bambey pour soutenir le Collectif pour la Défense des Terres de Bambey dont les membres sont menacés d’expulsion de leurs propres maisons où ils habitent depuis plus de 20 ans. Selon ces activistes, leurs champs ont été confisqués par la mairie et le cimetière est menacé de destruction. Selon ces panafricanistes, le plan d’aménagement de la ville est complètement bouleversé. C’est pourquoi, ils exigent du Conseil Municipal l’annulation de l’attribution fallacieuse des parcelles, la redistribution des parcelles en respectant les critères d’attribution et la restitution aux membres du collectif de leurs terres et champs. Ils interpellent Aïda Mbodj et l’Etat du Sénégal qui semblent valider cette injustice.
Le Sytjust décrète 72h de grève
Malgré le calvaire des usagers dans les différentes juridictions du pays, les travailleurs de la justice poursuivent leur mouvement d’humeur qui dure depuis plus de deux mois. C’est toujours le dialogue de sourds entre le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) et le ministère de la Justice. Chaque partie campe sur sa position au grand dam des populations. En effet, le Bureau Exécutif National du Sytjust a décrété 72 heures de grève renouvelables couvrant les lundi 24, mardi 25 et mercredi 26 août 2020. Pour les travailleurs de la justice, la lutte et la résistance restent les seuls recours contre l’agression du gouvernement qui a foulé aux pieds leurs droits qu’ils ont acquis. Ils sont déterminés à combattre ce qu’ils qualifient d’injustice.
La junte malienne propose une transition de 3 ans
Au pouvoir depuis qu’elle a renversé le Président Ibrahim Boubacar Keita le 18 août, la junte malienne souhaite qu’un organe de transition dirigé par un militaire soit mis en place pour une période de trois ans. D’après des informations qui ont suinté à l’issue de 48h de pourparlers entre la Cedeao (venue en délégation à Bamako) et les officiers du Conseil national pour le Salut du Peuple, «la junte a affirmé qu’elle souhaite faire une transition de trois ans pour revoir les fondements de l’État malien. Cette transition sera dirigée par un organe présidé par un militaire, qui sera en même temps chef de l’État. Un responsable de la junte confirme : «Les trois ans de transition avec un Président militaire et un gouvernement en majorité composé de militaires». Autre annonce majeure : les militaires du CNSP acceptent que le Président déchu Ibrahim Boubacar Keïta retourne à son domicile. Et s’il souhaite voyager pour des soins, il n’y a pas de problème». Quant à l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, arrêté en même temps que le Président Keïta et détenu dans le camp militaire de Kati, dans la banlieue de la capitale, «nous avons obtenu de la junte qu’elle accepte qu’il soit dans une résidence sécurisée à Bamako», a ajouté un responsable ouest-africain.
17 décès liés à la Covid-19 enregistrés à Kaolack
La pandémie à coronavirus poursuit sa propagation à Kaolack avec son lot de victimes. A ce jour, la région de Kaolack a enregistré 17 décès liés à la Covid-19. Hier seulement, la région a déploré deux décès liés à la pandémie. Au même moment, le nombre de cas positifs prend l’ascenseur. Hier, six cas ont été déclarés positifs à la covid-19 dont un cas issu de la transmission communautaire, deux cas contacts recensés à Nioro, deux cas contacts à Kaolack et un cas contact à Guinguinéo. La région compte actuellement 181 cas positifs.