LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Candidats membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature
Les candidats à la désignation des membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature sont connus. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a arrêté la liste des candidats qui sera soumise aujourd’hui aux électeurs à l’occasion d’un scrutin. Des sources de «L’As» révèlent que pour le premier collège, c’est-à-dire les magistrats hors hiérarchie, les candidats retenus sont Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) et Serigne Modou Diakhaté. Quant au deuxième collège (magistrats du 1er grade), les magistrats candidats sont Abasse Yaya Wane, Mme Aminata Fall et El hadji Malick Dembélé. Les candidats du troisième collège, renseignent nos sources, sont : François Jean Paul Diop, Mme Racky Dème Diagne et Abou Bitèye.
Guy Marius Sagna arrêté puis libéré
Décidément, le leader du Frapp France Dégage a vécu hier une journée très mouvementée. En effet, dans la matinée peu avant midi, Guy Marius Sagna a été interpellé par les forces de l’ordre devant la préfecture de Dakar alors qu’il s’apprêtait à déposer au commissariat central, une lettre d’information relative à une manifestation pacifique qui devrait se tenir vendredi prochain. A l’issue d’un interrogatoire de quelques minutes, il lui a été notifié sa garde à vue. Plus tard son avocat Me Khoureichi Ba annoncera que la garde à vue du leader du Frapp France Dégage a été finalement levée. Ainsi, Guy Marius a rejoint son domicile. Par ailleurs, d’après Me Khoureichi Ba, après son audition par les enquêteurs, son client a été placé en garde à vue pour attroupement sur la voie publique et rassemblement non autorisé. Ce qui est curieux et révoltant c’est que Guy Marius Sagna n’était pas seul lors de son interpellation, mais les policiers n’ont arrêté le leader de Frappe dégage. « Nous étions trois personnes. Comment peut-on créer un rassemblement ? Les policiers sur place étaient plus nombreux que nous», renseigne Guy Marius Sagna.
Un détenu mort à la MAC de Thiès
Un drame est survenu hier à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès, avec la mort du détenu Souleymane Thiam, âgé de 33 ans, marié et père de deux garçons. Selon les explications fournies à la famille, le défunt a eu un malaise hier vers 11 heures, avant de rendre malheureusement l’âme. Le corps était hier à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène, pour certainement les besoins de l’autopsie. C’est une affaire très triste d’autant que Souleymane Thiam était presque sur le point de bénéficier d’une liberté provisoire que la famille espérait décrocher aujourd’hui même. Il était incarcéré pour une affaire de vol présumé d’obus d’oxygène commis il y a quelques mois au centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Une affaire qui avait défrayé la chronique dans la ville. Il faisait partie des derniers interpellés dans le cadre de cette affaire.
Mouvement d’humeur à la MAC de Mbour
Les prisonniers de la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour ont entamé une grève de la faim depuis hier. Selon des sources de «L’As», les détenus protestent contre les longues détentions préventives, la mauvaise qualité de la nourriture et le surpeuplement de la population carcérale. Le nombre de détenus à la prison a connu, depuis l’installation du Tribunal de Grande Instance de Mbour, une augmentation fulgurante. Or, sur le plan infrastructurel, il n’y a aucune évolution. Aucune nouvelle chambre n’a été construite. Ce qui fait que la prison est bondée, occasionnant une promiscuité indescriptible.
Des jeunes de Singuère pris en otages
Trois jeunes de Singuère Baynère, localité située dans le département de Goudomp, ont disparu suite à une attaque perpétrée par une bande armée supposée appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (Mfdc). Selon Lassana Mané qui faisait partie du groupe des jeunes capturés, l’attaque a eu lieu dimanche dernier dans la commune de Goudomp pendant qu’ils étaient allés cueillir des fruits sauvages appelés «madd». Les assaillants, selon lui, étaient armés. Ils ont saisi un de leurs camarades, sourd-muet. A l’en croire, leur conscience ne leur permettait pas d’abandonner ce dernier entre les mains des assaillants. C’est pourquoi, renseigne M. Mané, ils sont retournés pour tenter de libérer leur camarade. Conséquence : ces agresseurs les ont pris avant de les bastonner. Certains sont grièvement blessés, renseigne M. Mané qui a réussi à s’échapper. Aux dernières nouvelles, L’ As a appris que les jeunes ont été libérés.
Grave incendie à Poste Thiaroye
Un incendie d’une rare violence s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Poste Thiaroye près du dépôt de Dakar Dem Dikk. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Car aucun blessé et aucune perte en vie humaine n’ont été enregistrés. Cependant, il y a eu des dégâts matériels. Sur son passage, le feu a détruit un garage de mécanique générale et un atelier de tapisserie. Et n’eût été l’intervention très rapide des sapeurs-pompiers pour circonscrire le feu, le pire allait se produire. Selon nos sources, les faits se sont produits vers 00 heure. Les soldats du feu, alertés, se sont très vite déployés sur les lieux pour circonscrire l’incendie. Les occupants des magasins au nombre de 03 ont perdu des salons, des bâches, des machines à coudre, des moteurs, des boites de vitesse, des culasses, des pneus, un lot de pièces détachées et une bergerie où il y avait des moutons de race. Pour le moment, les raisons de l’incendie restent inconnues. La Police de Guinaw rails qui était venue faire le constat a ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
Enquête sur un bébé de six mois
La police de Yeumbeul a ouvert une enquête à la suite de la naissance d’un bébé de six mois de sexe masculin, mort-né, mis au monde par une dame nommée Y. ND. Selon des sources de «L’As», le corps médical a alerté les limiers de Yeumbeul parce qu’il soupçonnait un acte criminel de la part de la dame. Cette dernière a été interpellée, selon nos sources, par les limiers. Elle aurait avoué aux policiers avoir pris des antalgiques vendus marché noir pour soulager ses maux de ventre. Un acte qui a été fatal au fœtus, surtout que les douleurs continuaient. Finalement, Y. Nd. ménagère de profession, qui marchait dans la rue, a demandé secours à une dame qui l’a conduite à la maternité où elle a accouché. Elle a donné naissance à un mort-né. Une situation qui a poussé la Police de Yeumbeul à ouvrir une enquête avec l’ordonnance d’une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie de la victime par les sapeurs-pompiers pour les besoins de l’autopsie à l’hôpital Idrissa Pouye.
Viande de chevaux
Décidément on aura tout vu dans ce pays. L’an dernier l’As avait révélé l’existence d’un réseau de vendeurs de viande d’âne. Cette année, la division de la communication de la Gendarmerie nationale informe que les pandores ont arrêté deux bouchers qui s’adonnaient à la vente de la viande de cheval à Yarakh. Ils ont été interpellés en flagrant délit.
La Cnts ferme provisoirement ses portes à cause de la covid-19
Face à la propagation de la pandémie de la Covid-19, surtout avec l’augmentation des cas communautaires, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a décidé de fermer provisoirement son siège à Bopp, par mesures sécuritaires, jusqu’à nouvel ordre. Une décision prise, selon nos sources, depuis le mois de mars par le Secrétaire général de la centrale syndicale, Mody Guiro et confirmée par ailleurs par un membre du bureau confédéral, en l’occurrence Ndiaga Diop responsable syndicale des travailleurs des collectivités locales.
Cité Famara Ibrahima Sagna Senchim
L’exploitation au port de Beyrouth qui a entraîné plusieurs décès a suscité la trouille chez les habitants de la Cité Famara Ibrahima Sagna qui cohabitent avec des stocks de déchets chimiques de l’usine Senchim qui a arrêté ses activités. Ces populations qui craignent une «Sonacos bis» demandent aux autorités, notamment celles en charge de l’environnement, de prendre des mesures d’urgence pour éviter l’irréparable.
Non-assistance à personne en danger à Liberté 6
Alpha Diallo a frôlé la mort en tombant des escaliers d’un immeuble R+2 au quartier Liberté 6. L’accident s’est produit vers 19h alors que le Guinéen faisait le ménage du soir. Il a alors glissé et est tombé. Une chute qui a failli lui être fatale puisqu’il a passé la nuit sur place sans secours. Il est resté immobile pendant plusieurs heures, adossé au mur de la maison voisine. Il a failli perdre la motricité de ses membres. Puisque, selon un de ses amis, il souffre d’un traumatisme de la colonne vertébrale. Son employeur sénégalais n’a pas voulu se porter garant pour ses soins. Selon une dame qui était présente sur les lieux de l’accident, lorsque les agents du service de santé sont venus, ils ont constaté qu’il ne pouvait être conduite dans les structures de prise en charge sans décliner son identité. Ce dernier n’a pas de pièce justificative de sa nationalité. Plus tard dans la soirée, il a été conduit dans une structure sanitaire de la place, mais le problème de son identité et d’un garant s’est encore posé. Ce qui complique sa situation, selon Mamadou Saliou Diallo qui est venu lui prêter main forte, c’est qu’il n’est inscrit dans aucune association de ressortissants guinéens. Finalement ses compatriotes, aidés par le voisinage, ont décidé de le conduire au Samu vers 18h, après 24h de souffrance. Une collecte de fonds a été organisée séance tenante. Pour le garant, un habitant du quartier s’est engagé. Cela veut dire qu’au Sénégal, si on n’a pas une pièce d’identité, on n’est pas reçu dans les structures hospitalières même publiques, même si on est mourant. Les pompiers refusent de vous conduire. C’est grave et triste.
Le Fongip finance de 10 millions le mouvement «Main de l’Espoir»
Les femmes du mouvement la «Main de L’Espoir» de la commune de Fatick ont reçu un appui qui va leur permettre de relancer leurs activités économiques. C’est un financement de dix millions de francs CFA qui leur a été octroyé hier par le FONGIP, grâce à l’intervention de leur coordinateur El hadji Souleymane Diouf, par ailleurs Directeur de l’administration et de l’Equipement (DAGE) du ministère de l’Elevage. L’enveloppe va permettre aux 200 femmes dudit mouvement de faire face à l’impact de la Covid-19. Chaque ayant-droit aura entre 50 mille à 250 mille francs CFA selon l’impact de la pandémie sur ses activités économiques.