LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

DIOUF SARR CANDIDAT DE BBY A LA VILLE DE DAKAR
Après une rude bataille de communication entre Amadou Ba et Abdoulaye Diouf Sarr, le président de l’Alliance pour la République (Apr) a tranché. Macky Sall a finalement a porté son choix sur Abdoulaye Diouf Sarr pour diriger la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la ville de Dakar. Suite à la décision du Président Sall, les militants du maire de Yoff se sont donné rendez-vous à la mairie de la commune pour communier avec leur leader. Ils promettent de se mobiliser davantage pour la victoire de la coalition Bby à Dakar.
TAMBA : SIDIKI KABA ZAPPE AU PROFIT DE MAME BALLA LO
Le Président Macky Sall a encore dribblé son monde. Alors que tout le monde s’attendait à voir le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, pour diriger la liste de la coalition Bby dans la commune de Tambacounda, Macky Sall a choisi le maire sortant Mame Balla Lo. Toutefois, le ministre des Forces Armées Me Sidiki Kaba, qui tient à son rêve d’être le premier magistrat de Tambacounda, compte aller sous sa propre bannière. Il va défier Mame Balla Lo en présentant sa liste. Quant au Conseil départemental de Tambacounda, le socialiste Sina Cissokho est zappé au profit de Mamadou Kassé, directeur général de la Sicap.
LA MAIRESSE DE GOLF SUD AÏDA SOW DIAWARA ECARTEE
Sans surprise, les socialistes du département de Guédiawaye sont zappés par le Président Macky Sall dans les investitures pour les élections locales. Aucun des responsables du Parti Socialiste n’a été investi tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans une commune de Guédiawaye, y compris leur secrétaire générale départementale Aïda Sow Diawara, maire de Golf Sud. Elle a été mise au placard au profit de Lat Diop, directeur général de la Lonase et responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr).
L’APR PREND PRESQUE TOUTES LES COMMUNES ET CEDE UNE A REWMI
Restons avec les investitures de Benno Bokk Yaakaar à Guédiawaye qui vont faire beaucoup de bruits à cause des déceptions des partis alliés. Pour la commune de Sahm Notaire, Benno a misé sur Modou Bousso Ndiaye de l’Apr ; Mor Wore Guèye du parti Rewmi estinvesti à la place du défunt Mamadou Baidy Sèye maire de la commune de Ndiarème Limamoulaye, et Racine Talla de l’Apr est reconduit à la commune de Wakhinane-Nimzaat. Toutefois, le candidat de Benno à la commune de Médina Gounass n’est pas toujours choisi à cause des divergences entre le maire Baïdy Ba et ses adversaires internes qui ont porté leur choix sur l’actuel directeur de l’agriculture, Omar Sané.
LA CDC ACCUSEE DE VIOLATION DES DISPOSITIONS DU CODE ELECTORAL
L’expert électoral pense que le ministre de l’Intérieur ou la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) ne laisseront pas la Caisse des Dépôts et consignations (Cdc) violer le code électoral. Car le directeur général de la Cdc avait, dans un communiqué, fixé samedi 30 octobre comme date butoir pour le dépôt de la caution. Mais selon Ndiaga Sylla, cette décision n’est pas fondée sur le code électoral, ni sur l’arrêt fixant le montant de la caution. De plus, ce délai n’est pas non plus conforme à la pratique en la matière, précise M. Sylla. Le directeur général du cabinet Ceelect rappelle que le quitus et l’attestation, établis par la Cdc et remis au mandataire, constituent des éléments du dossier de candidature et doivent être présentés au moment du dépôt des candidatures. Il s’y ajoute, dit-il, que la Cdc reçoit un chèque de banque (émis par la banque et non par le client) par conséquent, elle est en mesure de disposer suffisamment de garanties de la disponibilité des fonds. Ainsi, Ndiaga Sylla ose croire qu’à défaut du ministère en charge des élections, la Cena veillera à ce que des correctifs nécessaires soient apportés sur ce délai. Le code électoral permet aux coalitions et partis de déposer leurs cautions jusqu’au dernier jour de dépôt des listes.
UN GENDARME ECRASE PAR UN AUTOMOBILISTE SUR L’AUTOROUTE A PEAGE
Le gendarme A. Seck a été mortellement renversé par un taximan sur l’autoroute à péage. Selon nos sources, le drame s’est produit hier, en début d’après-midi sur l’autoroute à péage. Le gendarme avait arrêté le chauffeur de taxi qui avait refusé d’obtempérer. Le conducteur du taxi a appuyé sur l’accélérateur. Le gendarme a pris sa moto et s’est lancé à sa trousse. Le pandore a vite rattrapé le taximan avant de l’inviter de la main à s’arrêter. Alors qu’il roulait devant le véhicule, le taximan qui ne voulait pas obtempérer l’a percuté violemment. Le gendarme est décédé sur le coup. Nos sources renseignent que le corps sans vie du gendarme a été déposé dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. Quant au taximan, il est actuellement dans les locaux de la Gendarmerie de Mbao.
A. TALL, UN DEALER RECIDIVISTE
Connu dans le milieu interlope, A. Tall a été condamné à plusieurs reprises pour détention et trafic de chanvre indien. Malgré ses multiples séjours carcéraux, le présumé dealer ne veut pas abandonner ses activités illicites. A. Tall est tombé encore sur une patrouille de la police des Parcelles assainies à Grand Médine, au site dénommé «café gui». Surpris par la présence policière, il laisser tomber 04 cornets par terre. Interrogé sur la provenance de la drogue, le vendeur de chanvre déclare qu’elle est destinée à sa consommation personnelle. Il a été placé en garde à vue avant d’être envoyé à la prison de Rebeuss.
GREVE DES SYNDICATS DE TRANSPORT ROUTIER
Le Cadre unitaire des syndicats de transport routier n’en démord pas. Malgré les tentatives de dissuasion, les syndicats de transport ont décidé d’aller en grève de 48 heures les 01 et 02 décembre prochains. C’est une dizaine de syndicats de transport routier qui ont déjà déposé un préavis de grève générale pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie.
L’UCS D’ABDOULAYE BALDE A DEPOSE SA CAUTION
Comme annoncé par le maire de Ziguinchor, le parti union des centristes du Sénégal (Ucs) est sur la ligne de départ pour les prochaines élections territoriales. Hier, une délégation de l’Ucs, composée de Mamadou Dione qui est désigné mandataire national, Samba Baldé, le trésorier général et Aziz Thiaw, a déposé la caution de leur parti pour les élections locales du 23 janvier 2022. Abdoulaye Baldé appelle les militants à se mobiliser comme un seul homme pour une victoire éclatante de la coalition qu’il est en train de mettre en place sur toute l’étendue du territoire national.
CONVENTION COLLECTIVE DU SECTEUR DE LA BOULANGERIE
La Fédération nationale des Boulangers du Sénégal (Fnbs) représentant le patronat, et le syndicat national des Travailleurs de la Boulangerie (Sntbs) affilié à la Cnts ainsi que le Syndicat professionnel des Ouvriers Boulangers du Sénégal (Syprobos) affilié à l’Unsas, ont signé hier la convention collective. Selon un communiqué du ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, cet accord qui doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail est conclu, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. D’après la même source, les partenaires sociaux, ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur, ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité. Le ministère du Travail a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Pour rappel, la boulangerie à forte intensité de main d’œuvre occupe plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, avec un chiffre d’affaire annuel de plus de 500 milliards de francs Cfa.
ACCES LIMITE DES FEMMES AUX RESSOURCES FINANCIERES
Malgré les progrès réalisés dans la promotion de l’égalité des sexes, certaines femmes sont toujours confrontées à des contraintes pour l’accès à des ressources économiques. C’est la conviction de la présidente de l’Union des femmes et chefs d’entreprises, Nicole Gakou. Elle s’exprimait ainsi en marge d’un webinaire organisé hier par Think Tank Citoyen pour l’Afrique de l’Ouest,(WATHI), en collaboration avec l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID. Nicole Gakou estime que cette situation est due à un manque de communication des autorités. A l’en croire, beaucoup de femmes ignorent que ces ressources existent parce qu’elles ne vont pas vers l’information économique. L’autre élément, souligne-t-elle, est lié au critère d‘éligibilité. La plupart des femmes s’activent dans le secteur informel certes, mais dans la réalité, ce sont des informels formalisés, dans la mesure où elles paient des impôts indirects, a-t-elle relevé. Elle regrette toutefois la politisation des mécanismes d’accompagnement des femmes. Elle souligne que son organisation est signataire de la convention des 1 milliard Fcfa, et depuis bientôt un an, tous leurs projets sont sur la table de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der) sans aucune exécution. Elle se demande même s’il y a une réelle volonté d’accompagner leurs entreprises qui ont commencé avec 25.000 FCFA.
86 MILLIONS DE PERSONNES FORCEES DE MIGRER…
En prélude à la 26e session de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 26), la Banque mondiale alerte sur une catastrophe migratoire qui risque de se produire en Afrique dans quelques décennies. D’après un communiqué de la Banque mondiale le changement climatique pourrait peser sur les perspectives de reprise du continent et contraindre 86 millions d’Africains à migrer au sein de leur propre pays d’ici 2050. Dressant un tableau préoccupant de l’ampleur des migrations climatiques internes en Afrique de l’Ouest comme au Sénégal et au Nigeria et dans le bassin du Lac Victoria comme en Ouganda et en Tanzanie, les auteurs de cette série d’études Groundswell Africa ont conclu qu’avec 86 millions de migrants climatiques d’ici 2050, le continent africain pourrait devenir la région du monde la plus durement touchée par les dérèglements du climat. Cette situation forcerait 32 millions de personnes en Afrique de l’Ouest à migrer à l’intérieur de leur pays d’ici 2050. Les estimations sont encore plus élevées pour la région du bassin du lac Victoria qui risque de compter 38,5 millions de migrants internes sur la même période. Selon l’institution financière, les effets graduels du changement climatique, comme la pénurie d’eau, la baisse de productivité des cultures et des écosystèmes, l’élévation du niveau de la mer et les ondes de tempête, contraindront de plus en plus les populations à migrer