L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - ÇA SENT MAUVAIS !
C’est comme si certains avaient sniffé les effluves d’une drogue nocive. A Paris, c’est Idrissa Gana Guèye qui refuse de jouer avec son maillot floqué de la couleur arc-en-ciel dédiée à la communauté LGBT. Et depuis hier, ça tire dans tous les sens avec une vaste solidarité de compatriotes pour l’international sénégalais qui fait un pied de nez à la communauté gays Sur le terrain… de la politique sénégalaise, on s’accuse de tous les tripatouillages. A la coalition Yewwi Askan Wi, un mauvais esprit aurait falsifié la liste de ce conglomérat de l’opposition. L’intéressé s’est vite lavé de tout soupçon avant que le mandataire de cette coalition ne vienne le désigner du doigt. Ça va sentir mauvais. Quant à l’armée mexicaine au pouvoir, on l’accuse de falsification avec la complicité de l’administration. Le 04 mai, on lui reproche d’avoir eu un surplus d’un parrainage, ne rigolez pas. Et comme par hasard, le lendemain, ce même pouvoir aurait publié en catastrophe un arrêté justifiant le surplus. Et ça déballe… A Mbacké, on pourrait croire que le boss de la Lonase a tiré sur un joint. Il menace de mort et intimide l’opposant le plus célèbre de Galsen si ce dernier revient dans la zone dont il pense détenir le titre foncier ! Il y est surtout formellement interdit à l’opposant de citer son nom à Guédiawaye s’il ne veut pas rentrer chez lui les pieds devant. Pour moins que ça, puisque ce sont des menaces de mort, des gens moisissent en prison. C’est à quoi ça donne si on veut donner des gages de fidélité. Un autre directeur général d’une boite publique s’est lui aussi donné toutes les libéralités. A travers une contribution dans un site sous forme de publicité et fermée aux commentaires de ces sales internautes, il s’est fendu d’une longue contribution pour traiter le même opposant de tous les noms avec des attaques en dessous de la ceinture et que la morale réprouve. Hélas, avec la grande insécurité et les mots des politiciens qui volent bas, il faut s’attendre à tout d’ici fin juillet.
KACCOOR BI
KÉDOUGOU UN CHAUFFEUR PERD LE CONTRÔLE DE SON VÉHICULE ET TUE 7 PERSONNES.
Un drame s’est produit hier soir à Kédougou, aux environs de la station d’essence « Star » située au quartier « Lawol Tamba ». En effet, selon le site Sunugox qui donne l’information, c’est vers 22h que le chauffeur d’un véhicule de type « Land cruiser », pour des raisons encore inconnues, a dérapé de la RN pour foncer tout droit sur des commerçants et autres piétons qui fréquentent les abords de la route. Le bilan est lourd et fait état de 7 morts sur le coup et plusieurs blessés graves, qui ont été évacués vers les structures sanitaires de la ville. Le chauffeur du véhicule aurait pris la fuite.
CATASTROPHE ECOLOGIQUE A GANDIOL (SAINT-LOUIS) MACKY A RATÉ LE COCHE D’UNE VISITE
Les images ont fini par faire le tour du monde et font froid dans le dos. Des milliers de bancs de poissons (sardines ou yaboy) morts ont échoué sur la place de Gandiol (Saint-Louis). Un spectacle effrayant qui s’étend sur une rive de près d’un kilomètre. De mémoire de baigneur ou de pêcheur, jamais une telle catastrophe écologique ne s’était produite au Sénégal. Attentat chimique ou toxique en haute mer ? Catastrophe écologique ? Toujours est-il que le bilan est de millions de poissons tués. Un carnage qui fragilise encore l’économie de la pêche artisanale et la sécurité alimentaire des Sénégalais. Sous d’autres cieux, le président de la République se rendrait immédiatement sur les lieux du crime, à Gandiol en l’occurrence, ne serait-ce que pour les survoler en hélicoptère et apprécier la situation de visu. Mais malheureusement, notre très cher président de la République est techniquement et politiquement très mal entouré en matière de conseil. Hélas, il a raté le coche !
DÉMANTÈLEMENT DE LA BANDE DES AGRESSEURS DU SCOOTÉRISTE UN JOLI COUP DU COMMISSARIAT DE GRAND-YOFF
Lors du dernier chamboulement au sein de la Police, « Le Témoin » quotidien disait que le général de Police Seydou Bocar Yague comptait sur le commissaire Dianko Mballo pour éradiquer le grand banditisme qui sévit à Grand-Yoff. Eh bien, nous ne nous étions pas trompés ! En effet, à peine installé dans ses nouvelles fonctions, l’excommissaire d’arrondissement de Dieuppeul, Dianko Mballo, vient de réussir une belle opération dans la lutte contre la délinquance urbaine à Grand-Yoff. Un joli coup de filet qui a fait l’objet d’un communiqué de la part du commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la Police (Brp). Qui dit que « depuis la nuit du dimanche 15 mai 2022 une vidéo circule dans les réseaux sociaux et à travers laquelle on aperçoit une bande d’agresseurs armée de coupe-coupe, poursuivre un individu à bord d’une moto, jusque dans une maison (quartier Zone de Captage à Grand-Yoff) pour s’emparer de son engin après l’avoir aspergé d’un gaz asphyxiant. « À la suite de cet événement qui, sans nul doute, peut générer un sentiment d’insécurité chez les populations, la Police nationale informe que, dans les instants qui ont suivi ces faits, les patrouilles qui étaient en cours dans le secteur et l’exploitation des renseignements ont permis l’interpellation de l’un des malfaiteurs » explique le Brp tout en précisant que l’un des agresseurs, formellement identifié par la victime, a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Faisant de cette opération d’une pierre deux coups, les éléments du commissaire Mballo sont allés démanteler un autre gang composé huit (08) membres âgés entre 19 et 22 ans. Ces malfrats sont tous domiciliés à Grand-Yoff, précisément à la Zone de captage. Ils ont été arrêtés en flagrant délit d’agression et plusieurs armes blanches saisies. Les éléments de la Brigade de recherches du commissariat de police de Grand-Yoff ne comptent pas s’arrêter là car d’autres associations intercommunales de dangereux malfaiteurs (Parcelles-Assainies, Castors, Grand-Yoff, Patte-d’oie, Hann etc.) leur ont été signalées. Les investigations, planques et autres filatures se poursuivent en vue de leur arrestation.
LA FAUTE DU MINISTRE MAMADOU TALL 55 ENSEIGNANTS ADMIS À L’ENA INTERDITS DE COURS
A quoi joue le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla ? Parce qu’il n’a pas signé la lettre de mise en position de stage pour 55 instituteurs et professeurs du secondaire admis par voie de concours professionnel à l’Ecole Nationale d’Administration, ces derniers ne pourront pas débuter les cours aujourd’hui à l’instar de leurs autres homologues admis dans cette prestigieuse école. La direction de l’ENA a refusé toute inscription des concernés tant qu’elle n’a pas reçu ce document administratif des services du ministère de l’Education. Si tous les autres ministères, qui ont eu des agents admis au titre du concours professionnel, se sont empressés d’envoyer lesdits documents, le ministre Mamadou Tall, lui, est aux abonnés absents. La direction de l’ENA a attendu en vain la lettre réponse du ministre Talla qui avait été interpellé une première fois le 03 février dernier pour envoyer ces lettres de mise en position de stage. La direction de l’ENA s’est même permise de relancer le ministre Mamadou Talla qui a continué à faire le mort pour on ne sait quelles raisons. Les 55 instituteurs et professeurs du secondaire, qui ont trimé durement pendant des années et des années pour s’ouvrir les portes de cette grande école, ont essayé de contacter le directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Education Moustapha Diagne qui serait resté dubitatif. Finalement, il aurait promis de concert avec son ministre de décanter la situation ce mardi en fin de matinée. En tout cas, chez les 55 instituteurs et professeurs du secondaire concernés, l’inquiétude est totale car ils redoutent un coup fourré du ministre Mamadou Talla. Des syndicalistes alertés vont entrer dans la danse aujourd’hui pour exiger le déblocage de la situation. Nous y reviendrons.
« FIPPU JOTNA », LE SOLEIL, LA RTS, L’APS, LA POSTE ET LE STAF LANCENT UNE NOUVELLE CENTRALE SYNDICALE LA CU3SP
Souvent à l’étroit ou à cause d’une réelle absence de prise en charge de leurs préoccupations au niveau des grandes centrales syndicales, les sections Synpics de la RTS, du Soleil, de l’APS, de l’Excaf affiliées à la CNTS, à la CNTS-FC, le Syndicat des travailleurs des Postes et Télécommunications et le Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale ont décidé hier de tracer leur propre voie de revendications. Ces différentes entités de travailleurs ont décidé de mettre en place un Cadre unitaire des syndicats de sauvegarde du Service public (CU3SP). La mission principale de ce cadre est de faire aboutir les revendications des syndicats signataires relatives à la bonne gouvernance et à la prise en charge par l’Etat des difficultés structurelles qui assaillent leurs entités respectives.
COTE D’IVOIRE TROIS SÉNÉGALAIS, DONT UN ANCIEN CADRE DE LA BCEAO, MEURENT DANS UN VIOLENT ACCIDENT
Un accident de la route survenu mercredi 11 mai dernier, en milieu d’après-midi, a fait quatre morts et un blessé au PK 82 de l’autoroute du nord. Une information donnée par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) et reprise par RTI Info. Le site de la télévision ivoirienne fait savoir qu’il s’agit d’une collision entre un véhicule de type particulier et une camionnette de transport de marchandises de type KIA. Le véhicule particulier qui contenait les Sénégalais a été projeté dans le ravin avec ses trois occupants qui revenaient de Yamoussoukro où ils s’étaient rendus pour des obsèques. Tous sont morts sur le champ. Et selon les informations rassemblées par Dakaractu, parmi ces trois Sénégalais qui ont perdu la vie dans cet accident figure un ancien cadre de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest nommé Pape Faye. Sur les réseaux sociaux, un des cousins du défunt a expliqué les raisons de sa présence en Côte d’Ivoire. Sur un post sur « Facebook » Tapha Jamil Sène renseigne que son cousin était depuis 2010 dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest « envoyé par les autorités de la banque centrale pour aider à redresser la situation de l’agence ivoirienne. La levée du corps de ce dernier et de ses compagnons était prévue ce samedi 14 mai 2022 à 14h à au funérarium IVOSEP avant le rapatriement du corps au Sénégal ».
MALI UNE TENTATIVE DE COUP D’ETAT DÉJOUÉE
Dans un communiqué rendu public ce lundi, les autorités de la transition malienne indiquent qu’une tentative de coup d’Etat orchestrée par un groupe d’officiers et de sous-officiers, soutenus par un État occidental, a été déjouée par les forces de défense et de sécurité du Mali. Selon le communiqué des autorités maliennes, cela s’est passé dans la nuit du 11 au 12 mai 2022. Dans ledit document signé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du Gouvernement Colonel Abdoulaye Maïga, le Gouvernement malien a condamné avec la dernière rigueur « cette indigne atteinte à la sûreté de l’Etat dont l’objectif visé est d’entraver, voire annihiler les efforts substantiels de sécurisation de notre pays et le retour à un ordre constitutionnel gage de paix et de stabilité ».
FRANCE ÉLISABETH BORNE NOMMÉE PREMIÈRE MINISTRE
La déjà ex-ministre du Travail, Elisabeth Borne, a été nommée par Emmanuel Macron pour succéder à Jean Castex à Matignon. C’est la deuxième fois de la Ve République et la première fois depuis 1991 qu’une femme est désignée pour occuper ce poste. Son nom circulait depuis plusieurs semaines. C’est bien Elisabeth Borne, 61 ans, qui succède à Jean Castex en tant que Première ministre, trois semaines après la réélection d’Emmanuel Macron pour un second mandat à la tête de la France. Jusque-là ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne avait occupé, durant le premier quinquennat, les postes de ministre chargée des Transports, puis de la Transition écologique et solidaire. Elle est la deuxième femme à occuper ce poste, la seule femme à l’avoir fait étant Edith Cresson, en 1991, nommée par François Mitterrand. «Chère Elisabeth Borne, Madame la Première ministre», écrit Emmanuel Macron sur Twitter, fixant la longue feuille de route de ce début de quinquennat : «Écologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité».